Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityPas vu pas pris... - Page 4
-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal


Pas vu pas pris...

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

« Pas vu pas pris. »
Lawrence & Lily& Alysse


Ce petit tour au chalet aurait s'appeler la réunion des insomniaques anonymes, le nom aurait été idéal. Trêve de plaisanterie. Susan, en parfaite hôtesse offrit un sourire sincère à Lawrence. Qu'il ne dise pas de sottise...

"Je crains d'être celle vous devant des excuses. D'une part pour le comportement de ma fille et d'autre part pour la situation dans laquelle vous allez vous retrouver."

Et sans préciser, elle termina d'épousseter son manteau avant de le poser à sa place.

Alysse esquissa un sourire, quelque peu forcé, pour répondre à Lily-Rose.

"Je sais que l'on se fait vieilles de jour en jour, Rouquine. Mais là tu radotes." Taquina Alysse pour signaler à Lily qu'elle ne cessait de lui poser la question depuis qu'elles s'étaient retrouvées et la réponse ne changerait évidemment pas des précédentes. "Heureusement, t'es là. Je suis sûre que ça cache un truc. Elle a squeezé toutes mes questions... y a anguille sous roche je te le dis! Je m'attends au pire."

Oui. Elle allait bien. Seule la présence de Lawrence la troublait à l'instant. Cette donnée parviendrait à trouver une place correcte et à être géré. Pour le reste, Jonathan n'était pas le premier amant de sa mère. Loin d'être naïve, Alysse avait déjà mené sa petite enquête en apprenant que sa mère avait couché avec Clay, un flic avec qui elle avait l'habitude de travailler.

Pour résoudre le problème des chambres, Susan prit les devants. C'était elle la propriétaire des lieux, le rôle de répartir les invités lui incombait.

"Jon, tu pourras prendre la chambre du milieu avec monsieur Austen? Celle de gauche ira parfaitement pour Alysse et moi...."

"JE DORS AVEC LILY! SOIREE FILLES OBLIGE!!" Coupa Alysse en ouvrant la porte du frigo pour continuer à ronchonner que Susan ronflait en plus une fois la tête dans le bac à salade pour y déposer les fruits.

Levant les yeux au ciel, Susan consentit avec un sourire en coin, signalant parfaitement qu'elle avait déjà prévu la réaction d'Alysse. Cette petite proposition s’assortissait probablement d'une petite manipulation dont Susan avait le secret pour obtenir ce qu'elle souhaitait de sa fille. Si elle avait dit à Alysse d'aller avec Lily, pour sûr, la détective aurait exigée de rejoindre la chambre de Susan. L'avocate préférait que les deux jeunes femmes continuent à se "rapprocher". Dans un esprit un peu "vieux jeu", Susan songeait que deux hommes préféraient ne pas partager le même lit. Aussi, la chambre aux deux lits une place conviendrait à Lawrence et Jonathan.

Alysse étira un sourire satisfait en songeant à la soirée qu'elle pourrait passer avec Lily. Les denrées à ranger dans le frigo trouvaient leur place et s'échappaient avec eux, l'excuse idéale d'Alysse pour rester planquée dans la cuisine.  

" Et toi? Tu gères ça comment? Je veux dire, tu ne dois pas avoir l'habitude de voir ton père avec une femme."

Zéro tact, on vous l'avez déjà dit!

Spoiler:

[HRP: Comme le dirait Alysse pour Lawrence et Jonathan: " Ils pourront se raconter les vieux souvenirs C'est pas ce que font les vieux? " ]
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

« Pas vu pas pris. »
alysse & lawrie & lily




Lily esquissa un petit sourire en coin à la remarque de son amie, consciente qu’en effet, elle ne cessait de la questionner sur ses impressions depuis tout à l’heure. Peut-être que c’était une façon de ne pas y penser, en se focalisant sur son ressenti à elle. En toute franchise elle ne savait pas encore trop comment prendre la « nouvelle ». Avaient-ils prévu de leur annoncer quelque chose en particulier ? Était-ce le but de cette « réunion » des plus singulière ou était-ce une maladresse de lus à rajouter au compteur de parents marginaux ? « Une chose est sure, c’est qu’ils ne vont pas nous annoncer l’arrivée d’un petit frère commun. Ils ont passé l’âge pour ça. » fit Lily en écarquillant de grands yeux. Ça, ça aurait été vraiment bizarre. Et si son père, homme qu’il était, pourrait toujours disséminer des progénitures ici et là, pour Susan en revanche, il y avait peu de chance. Sans offense sur son âge bien sûr. « Ta mère est toujours officiellement avec ton père pourtant … Non ? » Elle avait hésité avant de poser la question, la trouvant pourtant judicieuse. Si sa mère avait quitté son père, il était plausible qu’ils leur annoncent qu’ils se mettaient ensemble officiellement … Quelque chose dans ce goût-là.

« Oui, pas de problème. Je vais monter nos affaires. » Il parlait là des affaires de Susan, et des siennes. Même s’ils n’étaient pas dans la même chambre, il demeurait un homme courtois et plutôt prévenant quand il en avait envie. Il était ravi d’avance de dormir sur l’un des lits jumeaux. D’autant que du haut de leur bon mètre quatre-vingt à Lawrence et lui, ils allaient avoir les pieds qui dépassent. Il y aurait de quoi rire.

Lily émit un léger rire devant la remarque d’Alysse. C’était assez rare qu’elle fasse ainsi des « soirées filles ». Même quand elle était plus jeune, Jonathan n’avait jamais été très à l’aise à l’idée qu’elle invite des « copines » à dormir chez elle. Entrain de déballer très méticuleusement un sachet en papier contenant quelques fruits, elle répondit alors avec entrain : « Fais gaffe, je prends toute la place. Une vraie étoile de mer. Et j’aime m’enrouler dans la couverture … Comme une tortilla mexicaine. » Plaisanta-t-elle avec un sourire carnassier dans sa direction. Quant à la question qui suivit, elle la laissa perplexe un instant. « Je ne sais pas trop, pour être franche. C’est vrai qu’il n’est pas particulièrement coutumier du fait. Mais je suppose que cela devait arriver tôt ou tard. Je ne l’imaginais pas mener une existence de moine … » Elle haussa les sourcils, prenant finalement l’initiative de quitter la cuisine au moins quelques instants pour aller voir Lawrence. Toujours d’humeur maussade apparemment. En même temps il se retrouvait coincé dans une situation délicate. « Lawrie ? » A ses côtés, elle hésita un moment, presque gênée en réalité. Depuis cet intermède étrange pendant l’un de leurs cours, juste avant de partir pour le chalet, il y avait comme un froid entre eux. Ou si ce n’était un blanc, au moins … Comme une distance. Distance qui n’avait pas l’air de s’amenuiser en cet instant-là. « Je suis désolée que tu te retrouves coincé, avec nous … ça doit être un peu étrange comme situation. Si ça peut te rassurer, ça l’est pour nous aussi. Tu veux un coup de main, pour tes affaires ? » Comme s’il n’était pas assez costaud pour s’en occuper seul. Hmm … Politesse quand tu nous tiens.



@Alysse Frank & @Lawrence H. Austen

[HRP : Hooou, j'aurais pas aimé.  Richard ]

©️ ACIDBRAIN
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Esquissant un sourire face aux excuses de Susan, je retiens l'envie de lui répondre qu'elle n'y est pour rien si Alysse se montre aussi insolente – bien que je ne connaissais en rien sa façon de l'éduquer – puisque les adolescents et jeunes gens de nos jours, pour beaucoup d'entre eux, font preuve d'une insolence telle qu'elle aurait choqué véritablement les anciennes générations. Quant à ma présence ici ce soir, j'estimais sincèrement qu'elle n'y était pour rien. D'ailleurs, si j'avais su que Lily et Alysse allaient se retrouver en compagnie de leurs parents respectifs, mes craintes que la jeune femme disparaisse aussi soudainement qu'Izzy n'aurait pas lieu d'être, et je serais certainement resté à Boston à l'heure actuelle.

Le problème des chambres fut rapidement résolu par l'intervention de Susan, encore une fois. Décidément, je commencais à comprendre ce qui plaisait tellement à Jon chez cette femme. Bien qu'en tous états de cause, sans le juger, je n'approuvais pas l'adultère. Quoiqu'il en soit, laissant le couple s'occuper de leurs petites affaires, mes pas m'éloignèrent très vite du groupe, tandis que debout j'observais d'une fenêtre le temps se dégrader au gré des bourrasques du vent et de la neige de plus en plus épaisse à l'extérieur. Une main dans la poche de mon pantalon, l'autre occupée à tenir le rideaux qui recouvrait d'ordinaire les carreaux gelés du chalet, je détournais les yeux au moment où la voix de Lily se fit entendre à mes côtés. « Ne t'inquiète pas, tu n'es pas responsable. » Loin de lui en vouloir – je n'étais pas de nature particulièrement rancunière – un sourire fit son apparition sur mon visage alors que je relâchais le rideaux côtelé. « Je n'ai rien emmené. » précisais-je ensuite, un peu gêné. « Je pensais rentrer sur Boston après t'avoir remis ton portable, pour tout dire. » Malgré la situation quelque peu, étrange effectivement, ce n'était pas la première ni la dernière fois que je me trouvais dans l'impossibilité de changer de vêtements à loisirs. Au cours des missions que j'avais vécues par le passé, il m'était déjà arrivé de me rendre dans certains endroits au milieu de nulle part où l'instinct de survie avait bien plus de raison d'être que le confort moderne. En outre, n'ayant nullement besoin de l'aide de Lily pour me charger de mes « affaires » si elles avaient été présentes, j'en déduisis rapidement qu'il ne s'agissait là que d'un moyen de reprendre contact après le froid qui s'était installé entre nous une heure auparavant. « En revanche, j'accepte de monter les tiennes, si tu ne l'as pas encore fait. » Cela me donnerait l'opportunité de visiter le premier étage et de faire amende honorable. « Est-ce que tout va bien entre Jon et toi ? Tu ignorais que la mère d'Alysse et lui se fréquentaient, n'est-ce pas ? » Question purement rhétorique. Son étonnement ne m'avait pas échappé lorsqu'elle les avait surpris tous les deux dans leur véhicule tout à l'heure. « Comment tu te sens ? Cela ne te dérange pas trop ? » lui demandais-je calmement, soucieux de son bien-être.

FICHE ET CODES PAR ILMARË


@Lily-Rose S. Hopkins @Alysse Frank

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

« Pas vu pas pris. »
Lawrence & Lily& Alysse


Susan avait emboité le pas à Jonathan pour l'accompagner en haut. Elle ne manqua pas de le remercier pour la valise dont il se chargeait gentiment. Que le brave se rassure pour sa taille. La chambre qu'il occuperait accueillait des adultes à de nombreuses reprises. Les lits étaient assez grands et luxueux. Il suffisait de regarder le décor du chalet pour comprendre que tout était confortable. Susan n'était pas particulièrement bavarde , trop occupée à réfléchir au moyen de récupérer la photographie. Inutile d'ennuyer Jonathan avec ses idées. De quelle indélicatesse aurait-elle fait preuve si elle racontait à Jon les éventuels problèmes que pouvaient représenter cette photo pour elle et pour Juan aussi.

Les affaires de Lily et Alysse étaient déjà en haut, Alysse les ayant monté à leur arrivée. La brunette continua donc de s'occuper dans la cuisine des affaires à préparer pour manger. Pour la peine, elle devait remuer les placards et autres coins de la pièce pour tenter de trouver ce dont elle avait besoin. Avec le froid environnant et le vent à l'extérieur, un bon plat chaud ne sera pas de trop.

Lily avait quitté la pièce pour rejoindre les autres et ce maudit Lawrence. De toute façon, la détective ne pouvait rien y faire, juste espérer que sa relation avec ce meurtrier s'envenime d'elle-même.


Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

« Pas vu pas pris. »
alysse & lawrie & lily




Seul avec Susan, Jonathan prit l’initiative de prendre ses affaires à bout de bras pour les monter dans sa chambre, espérant avoir un moment en même temps pour s’entretenir avec elle. Décidément il ne comprenait pas le bienfondé de ce week-end tous ensembles. Pourquoi avait-elle invité Alysse et Lily à se joindre à eux ? Cela ne faisait que créer un malaise en réalité. De son côté, il se fichait un peu que Lily apprenne qu’il fréquentait une femme. Il était plus soucieux envers Alysse en revanche, qui savait que son père se faisait trahir pour son épouse. De quoi créer une ambiance des plus chaleureuses dans le chalet. Quoiqu’il en soit, une fois arrivé dans la chambre de Susan, il y déposa son sac de voyage, se tournant vers elle puisqu’elle l’avait suivi. « Pourquoi as-tu dit à Alysse et Lily de venir ? Vis-à-vis de ton mari … Ça n’est pas très prévenant. Qu’on se voit tous les deux passe encore. Je ne m’encombre plus de préceptes moraux depuis un moment. Mais pour les filles … » Il se gratta le dessous du menton, sur sa barbe naissante, visiblement contrarié. « J’ai demandé à Alysse d’effacer les photos qu’elle a prises. Ai-je raison de supposer qu’elle n’est pas du genre à écouter ce qu’on lui dit ? Dois-je insister auprès d’elle selon toi ? » Ajouta-t-il, le visage plus fermé. Il n’avait pas prévu de passer son week-end à se prendre le chou pour une photo compromettante, alors autant régler cette histoire rapidement. Si elle refusait farouchement, il trouverait toujours un moyen pour la récupérer autrement. Mais s’ils pouvaient s’en tirer à l’amiable, cela l’arrangerait fortement.

Pendant ce temps-là, Lily avait entamé la discussion avec Lawrence. Situation gênant, il se retrouvait au cœur d’un intermède familial pour le moins étrange. Enfin, il avait dû en voir d’autres, et des biens pires que ça. Au moins avait-il délaissé un peu sa mine déconfite pour un sourire, ce qui la fit se détendre légèrement. « Mon père pourra te prêter du change si tu as besoin. Vous devez faire sensiblement la même taille, tous les deux. » A quelque chose prêt. Jonathan était peut-être un peu plus grand, et plus épais que Lawrence au niveau de la taille, mais globalement, ils n’avaient pas des morphologies si éloignées que ça. « C’est inutile, Alysse s’en est chargée tout à l’heure. » Quant à sa question, Lily parut songeuse un instant, presque mal à l’aise en réalité. « Je suppose … On se parle moins depuis quelques temps. J’imagine que c’est pour ça qu’il avait omis de parler de certains détails … Concernant sa vie privée. » elle hausse les sourcils, replace une mèche de cheveux derrière son oreille. « Je ne sais pas trop comment le prendre encore. Je crois que c’est la première fois … Que je le vois avec une femme. Pourtant je me doutais que ce n’était pas un moine mais … C’est sûr, ça fait une drôle d’impression sur le coup. » Après une bonne nuit de sommeil, ou plutôt de réflexion intense, peut-être y verrait-elle plus clair. « Le problème c’est que la mère d’Alysse est mariée … » problème de taille, en effet. Seule ombre au tableau en réalité qui la chagrinait un peu. « J’admets ne pas trop cautionner l’adultère. Surtout venant de lui … Qui en a souffert autrefois. » Référence à Lenore, qui l’avait trompé avec son mari actuel à l’époque. « Enfin, je suppose que c’est sa vie, et qu’il en fait ce qu’il veut. » Elle jeta un coup d’œil autour d’eux. Peut-être qu’ils devraient commencer à préparer quelque chose à manger ? Elle ignorait si Susan avait prévu quelque chose en particulier pour l’instant.




@Alysse Frank & @Lawrence H. Austen


© ACIDBRAIN
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Susan et Jon à l'étage, Alysse occupée à faire je ne sais quelle bêtise dans la cuisine, je me retrouvais bientôt seul en compagnie de Lily au salon. « Pardon ? » Un sourire gêné étira mes joues alors que je la fixais comme si elle se moquait ou avait perdu le sens des réalités. « Merci, mais déjà que je suis plus tout jeune, je n'ai aucune envie de porter un vêtement qui te ferait penser à Jon. » grognais-je dans ma barbe, sur une tonalité assez basse pour que nul autre qu'elle ne puisse m'entendre. « Hum, je vois. Jon a toujours été une tombe, depuis toujours. » soupirais-je comme s'il s'agissait là d'un défaut alors que pour ce métier, c'était une qualité indéniable. « Tu finiras par t'y habituer. Enfin, si c'est ce que tu souhaites pour ton père et s'il est heureux biensûr. » argumentais-je d'un sourire confiant. « Oui, j'avais cru comprendre, et pour être tout à fait sincère, je n'aurais jamais pensé que ton père puisse s'intéresser à une femme mariée. Enfin, autrement que pour... » Oups, je ferai peut-être mieux d'arrêter là non ? Reportant mon attention sur la fenêtre gelée quelques secondes, le temps de reprendre une contenance – elle avait sûrement compris, inutile de poursuivre – je fronce les sourcils face à la remarque de Lily, comprenant qu'elle faisait allusion à ce que sa propre mère avait fait subir à son père des années auparavant. « Peut-être que justement, pour éviter de s'engager et de souffrir à nouveau de cette situation, ton père a décidé qu'il serait mieux pour lui d'être avec une femme qui ne risquait pas de lui briser le cœur. » C'était une explication plausible, et dieu sait qu'il n'aurait pas été le seul à faire un tel choix. Sauf que j'avais la nette impression que Susan comptait plus pour lui qu'elle ne le devrait compte tenu de sa situation matrimoniale. « C'est ton père Lily, c'est normal que tu te fasses des soucis. Pour lui, mais aussi pour toi parce que qui sait ce que cette relation pourrait changer entre vous deux. » énonçais-je en traduisant, peut-être mal d'ailleurs, ses incertitudes. « Ecoute, je ne prétends pas tout savoir ni avoir tout vu, mais je tiens à toi et...enfin si tu as besoin d'en parler, aujourd'hui ou demain... » Mon sourire revient, tandis que j'effleure sa joue de la main, descendant à sa taille et disparaissant aussitôt que les pas des autres résidents du chalet se firent entendre.


FICHE ET CODES PAR ILMARË


@Lily-Rose S. Hopkins @Alysse Frank
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

« Pas vu pas pris. »
Lawrence & Lily& Alysse


La lassitude lui tomba dessus et un soupir affaissa ses épaules. Les vérités formulées par Jonathan tournaient en boucle dans la tête de Susan. Pourquoi n’avait-elle pas agi avec finesse, comme à son habitude ? Par cette invitation, son idée de lier tout le monde prenait vie ou plutôt tournait au cauchemar. Alysse devait apprendre à apprécier Jonathan et inversement avant que l’avocate ne leur annonce la nouvelle. Au-delà de ce principe presque idiot, la peur de Susan paralysait toutes ses tentatives pour énoncer la vérité à Jonathan. Le risque de perdre les derniers liens avec Alysse, de briser ceux qu’elle retrouvait avec son amant et de voir Lily-Rose prise au milieu la troublait. Oui, derrière les airs froids et sûrs de Susan battait un cœur fragile et bousillé. Doucement, elle s’assit sur le lit en redressant le regard vers son interlocuteur. La main se tendit vers lui pour attraper doucement la sienne. Un soupir prépara le chemin de la confidence jusqu’à…

« Pardon ? La … Oh, les photo. » Son pouce caressa tendrement le dos de cette main qu’elle connaissait presque par cœur à présent. Habituellement peu tactile, Susan se montrait étrangement tendre à l’instant. La force qui lui manquait tentait de trouver un peu de nourriture au contact de Jon. « Alysse est indépendante elle tient ça de t… de son père. » Ce n’était pas faux, Jon l’était aussi même si lui allait penser à quelqu’un d’autre. Elle devait lui dire. « Mais tu sais. » Susan se redressait pour venir se placer face à son amant, poser une main sur son torse et la remonter à sa nuque. « je… je t’aime Jon. » Son cœur avait presque raté un battement. S’il avait pu facilement deviner qu’elle était amoureuse, jamais Susan ne lui avait donné la confirmation de ses sentiments pour lui. Ce soir, elle devait le lui dire parce que la suite risquait de tout gâcher. C’était presque trop romantique que son charabia mais la sincérité qui en émanait n’avait rien de surfaite, pas plus que son regard étincelant d’un amour sincère, peut être un brin malmené par le temps et dont la valeur n’était que plus grande à présent. Il avait survécu durant toutes ces années et parvenait encore à briller de mille feux. Ce genre d’éclat compensait facilement toutes paroles et pourtant, c’était bon parfois, de simplement l’entendre. « Ca fait déjà des années, presque trente ans maintenant que je t’ai rencontré et que je t’ai aimé. La vie est capricieuse tu le sais mieux que personne et dans les aléas qu’elle nous impose ton souvenir a toujours été à mes cot… »

Mais une voix blasée se fit entendre en arrière. Alysse était montée, laissant Lawrence et Lily dans leur conversation après leur avoir demandé s’ils préféraient une pizza ou des tacos pour manger ce soir. Le brin d’agacement qu’elle avait éprouvé en remarquant les deux ensembles montra une vague facette de jalousie qu’elle peina à refreiner. Il fallait qu’elle dégage de là avant de se trahir. Décidée à faire un effort de socialisation, elle était montée pour voir si le vieux n’avait pas cassé son dos en s’occupant des valises et avoir son avis sur la question du repas. Furtive de nature, son ascension avait été discrète. Sans vouloir piéger qui que ce soit pour autant, elle était tombée sur une scène dérangeant, la déclaration d’amour de sa mère.  Maintenant, elle se trouvait dans l’encadrement de la porte, portable à la main. Nul doute possible, elle avait filmé.

« Te rends-tu seulement compte de ce que tu es devenue ? S’il te plait, baisse ce téléphone et regardes moi.  Tu dois s…»

Le regard de la plus jeune passa de l’écran à sa mère avant de se plisser à son encontre. Un pouce éteignit la caméra et l’index enclencha dans un automatisme le verrouillage. Ces gants de cuirs n'entravaient quasiment pas l'utilisation du portable, heureusement car sans eux, ses doigts risquaient de souffrir.

« Ne me fais pas la leçon de moral, c’est toi qui t’es faite passer dessus par le trois quart des mâles de la police de Boston et de Dieu sait où !  Tu fais ce genre de discours à tous ? Je pourrais faire un petit diaporama et pour le divorce et pour le potentiel mariage derrière. Quoique je vous déconseille le mariage. Ca finit généralement par un divorce ou le contraire on ne sait plus ce qui arrive en premier. L'oeuf ou la poule...mais vous en savez quelque chose, de l’adultère, n’est-ce pas ? Rassures toi…maman » le mot sonnait avec hypocrisie. « Tu prends tout l’écran, personne ne saura avec qui tu traines. » Railla Alysse sans même tiquer face à sa propre insolence et son cynisme. Susan, elle, battit en retraite, visiblement choquée par l’attitude de sa fille. Qu’est-ce qui avait pu changer Alysse de la sorte ? Habituellement prévenante, douce, timide et souriante, Alysse était devenue une sorte de monstre sans cœur.


Spoiler:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

« Pas vu pas pris. »
alysse & lawrie & lily




Lily écarquilla les yeux devant sa remarque, qui sur le coup, lui donna presque envie de rire. Mais ses doigts se posèrent devant ses lèvres, dissimulant l’amusement naissant. A quoi pensait-il franchement ? Qu’elle allait faire un complexe œdipien ou quelque chose comme ça s’il se mettait à porte un pull de son paternel ? Aucune chance. Elle songeait plut à son confort en réalité. « Même si tu portais ses abominables chemises à carreaux de camionneur, j’aurais du mal à te prendre pour lui. Vous n’avez pas le même char … Profil. » se rattrapa-t-elle au dernier moment. Inutile de s’épancher en compliments inutiles, et trahir ce qu’elle pensait de lui alors même qu’il n’en avait strictement rien à faire. Le fait est que ce n’était pas son père qui avait un tel pouvoir sur ses sens. Et heureusement. « Non, tu crois ? » ironisa-t-elle. Une tombe était un faible mot. Concernant Jonathan, il fallait davantage parler de « caveau » à lui tout seul. Mais bon, avec le temps elle avait appris des techniques pour lui tirer les vers du nez, et elle comptait bien s’y adonner lorsqu’ils seraient rentrés. « Si c’est ce qu’il veut je ne le contredirais pas. Il est assez grand pour estimer si cette femme est faite pour lui ou non, et je ne suis personne pour le juger à ce sujet. » A part sa fille. Mais ce n’était qu’un détail. « Pour le sexe tu veux dire ? Oui, moi non plus. De toute façon même si je vis avec lui depuis presque toujours, je suis persuadée que tu en sais plus que moi sur ses … relations. » Elle haussa les épaules avec un air machinal. En parler ouvertement ne la gênait pas. Pour le coup, quand elle n’était pas au centre du sujet, elle éprouvait moins de pudeur à s’exprimer sur les relations humaines. Et puis elle se doutait bien qu’ils n’avaient pas toujours été des enfants de cœur au gré de leurs missions. Si son père avait bien réussi à le surprendre avec une jolie polonaise, la réciprocité devait exister. « Je crois surtout qu’il ne se fait plus réellement d’illusions. Qu’elle ait été mariée, ou non, je ne suis pas sure que cela fasse une différence pour lui. » Comme si avec le temps, et l’expérience, il avait cessé de s’encombrer de principes inutiles pour se satisfaire de ce qui se présentait à lui. Rien n’était certain à ce sujet, mais il semblait éprouver un tel détachement face à ce qui l’entourait qu’elle ne savait interpréter son attitude autrement que de cette façon-là. « Oui … Je sais bien … Merci Lawrie. » le remercia-t-elle avec que son regard s’aimantait au sien, comme happé suspendu comme un fil. Avec délicatesse ses doigts s’étaient posé sur son avant-bras, effleurant les mailles de son pull, avant qu’un léger sursaut ne vienne tout briser, et qu’elle se recule de façon stratégique. Il y avait eu un éclat de voix à l’étage. Que se passait-il encore ? « On dirait qu’il y a de l’eau dans le gaz. » murmura-t-elle pour elle-même, jugeant préférable de monter pour vérifier que ça n’était pas entrain de dégénérer.

**
Les yeux clairs de Jonathan s’abaissèrent sur le visage de cette femme qu’il connaissait sans en connaître tous les mystères. C’était peut-être ça qui lui plaisait chez elle. L’opacité dont elle faisait preuve parfois, et qui l’empêchait de savoir ce à quoi elle pensait. Pourtant au contraire, en cet instant-là, elle avait décidé de faire preuve d’une transparence absolue à son égard, mettant des mots sur des sentiments auxquels il ne s’adonnait plus depuis longtemps. Sur le coup cela le laissa presque indécis, à se demander si cet épanchement soudain ne cachait pas quelque chose. Elle était si peu prompte à s’exprimer à ce sujet d’habitude. Alors pourquoi ? Pourquoi maintenant, alors que l’instant était terriblement mal choisi ? « Que se passe-t-il Susan ? » Une telle nostalgie tout à coup, à invoquer le passé comme un songe mystérieux qui vous accompagne tout au long de l’existence, cela l’effrayait presque. Avait-elle appris qu’elle avait des problèmes de santé ? Quoiqu’il en soit, il ne lui avait pas répondu. Pas vraiment du moins. Jonathan était d’un alliage singulier. Il était de ces hommes qui aiment avec intensité mais qui ne savent pas mettre des mots sur ce qu’ils éprouvent. Il savait le montrer, il ne savait pas le dire. Alors le silence était la meilleure des réponses qu’il puisse lui fournir, alors que son pouce traçait un sillage délicat sur le beige de sa joue.

Un bruissement par-dessus son épaule, venant de l’encadrement de la porte. Et ce maudit téléphone encore, qu’il avait une soudaine envie de lui enfoncer dans le gosier. Une lueur dans son regard changea, se modelant en une froideur presque effrayante. C’était une impassibilité qu’il arborait quand un adversaire allait trop loin, passager noir que les années avaient rendu presque terrifiant. Un soubresaut traversa les traits de son visage. Il abaissa les paupières sur Susan, se fit spectateur de l’échange. Mais l’injure allait trop loin. Elle allait trop loin. Presque fulgurant dans sa démarche, il s’était rapproché de la silhouette de la jeune femme, rapace qui fond sur sa proie pour mieux la lacérer de ses griffes. Avec une précision chirurgicale, ses doigts se refermèrent autour de son épaule, cette même épaule qu’il avait touché un peu plus tôt avant d’entrer dans la voiture, appuyant sur l’articulation jusqu’à presque la faire craquer alors qu’il la tirait à l’intérieur de la chambre, la surplombant d’une bonne tête. « Tu peux humilier n’importe qui. Mais ta mère tu lui dois le respect, même si tu n’acceptes pas ses travers. » Ses mâchoires se serrèrent légèrement, il raffermit encore sa prise autour de l’articulation, au cas où elle aurait l’idée de vouloir se dégager. Vu l’épaisseur de sa chair elle aurait sans doutes un beau bleu après ça. « Alors maintenant tu vas me donner toutes les traces des injures commises. Toutes. » Sa main vacante s’étendit, son regard la sondant avec un calme glacé jusqu’à la faire ployer. Il parlait bien sûr de son cellulaire. « Crois le ou non, il vaut mieux que tu me les donnes maintenant de ton propre chef. Sinon je viendrais les chercher, et tu n’apprécieras pas la manœuvre, je te le garantis. »




@Alysse Frank & @Lawrence H. Austen


© ACIDBRAIN
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Que reproche t-elle aux chemises à carreaux ? Je sais au moins que je devrais brûler celles qu'il me restait d'Ecosse le plus tôt possible. En outre, je m'étais sans doute mal fait comprendre. Il ne s'agissait pas tant du jugement d'une fille à l'égard de son père que de curiosité, compréhension et attentes légitimes concernant sa vie privée, puisqu'elle en faisait toujours partie et que tous deux désiraient sans doute le meilleur pour l'un et l'autre. Comme je ne pourrais en vouloir à Jonathan lorsqu'il apprendrait – il l'apprendrait forcément un jour – ma relation avec sa fille unique et des conséquences qui en résulteraient alors. Qui suis-je pour ne pas me soumettre à son verdict ? Sans être jugé, je devais néanmoins accepter son opinion, quelle qu'elle soit. Tout comme ce devait être le cas pour Jon concernant sa « maîtresse ». Lily n'avait pas son mot à dire, mais elle avait le droit à la parole et en tant que père aimant, si quelque chose ne fonctionnait pas, il ne pouvait privilégier son propre avis plutôt que le sien, même si celui-ci lui déplaisait. « Moi ? Non, pas tant que cela, non. » Et si on changeait de sujet ? Il fait pas beau aujourd'hui hum ? Peu désireux de discuter des relations intimes qu'avait par le passé entretenu papa Jon, je rompais le contact visuel avec Lily, admirant soudainement mes pieds comme s'ils étaient devenus la chose la plus fascinante qui soit.

Quelques minutes plus tard, des voix résonnèrent à l'étage. Lily eut un mouvement de recul, tandis que de mon côté, je me dirigeais prestement au premier, sourcils froncés, en pestant contre Alysse, puisque j'en étais persuadé, il ne pouvait s'agir que d'elle. Arrivé là-haut, ma bouche s'entrouvrit en découvrant d'un côté Susan, visiblement choquée, et la jeune femme aux prises avec... « Jon, que se passe t-il ? » Au vu de son gabarit, de son poids, de l'expression rageuse sur ses traits et enfin de sa position actuelle, je devinais rapidement qu'Alysse ne ferait pas long feu si je n'intervenais pas. Mais intervenir pour quoi ? Que s'était-il passé pour que l'agent se mette en colère après cette fille ? « Jon, lâche-la, tu vas finir par lui briser l'os. » repris-je calmement, en posant à mon tour une main sur l'épaule de mon ami. Un geste amical, mais également tactique : je pouvais mieux le repousser si nécessaire, sans faire de dégâts à son endroit.




FICHE ET CODES PAR ILMARË


@Lily-Rose S. Hopkins @Alysse Frank

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

« Pas vu pas pris. »
Lawrence & Lily& Alysse

L’homme profita de toute l’attention portée sur Susan pour fondre sur Alysse. Le poing gauche s’était serré, prêt à bondir avant qu’elle ne soit déstabilisée par l’élan. Entrainée à l’intérieur, son regard se posa sur Susan dont les mains tremblantes cachaient sa bouche. Une grande différence séparait la connaissance d’une potentielle violence dans un être et être témoin de l’expression de celle-ci sur un proche. La situation semait le doute en elle. Devait-elle lui annoncer la vérité alors qu’il pouvait se montrer sous cet angle ? Pouvait-il perdre patience ou le contrôle de lui-même au point de la blesser elle ou pire encore Alysse ? Hypnotisée par l’échange, l’avocate restait figée. La violence n’avait rien de nouveau dans sa vie. Seulement, dans le cadre privée, elle songeait l’avoir bannie.
De son côté, la principale intéressée inspira profondément pour ne pas céder aux pulsions battant ses tempes. Le positionnement de son corps trahissait son aptitude à lutter et sa capacité à réagir vite. Cette trahison n’impacterait pas réellement la suite car la haine et le mépris qui imprégnaient son regard informaient Jon qu’elle ne se rendrait pas sans se battre L’unique mystère dans le déroulement des évènements restait son inaction. Les ouvertures pour se dégager ne lui échappaient pas alors pourquoi simplement serrer les dents ? Si la douleur se remarquait au simple tressautement de sa mâchoire, la peur manquait à l’appel. Loin de sous-estimer Jon et ses aptitudes, son attitude tentait plutôt de les évaluer.

« Et le jour où Susan aura un mot plus haut que l’autre, vous tenterez de lui déboiter l’épaule aus… ? » Railla Alysse avec un sourire en coin, ouvertement moqueur.

L’arrivée de Lawrence dans la pièce fit pencher la balance. L’idée que Jon puisse casser l’épaule d’Alysse arracha un couinement aigue à Susan maintenant au bord de la panique.

« Oh mon Dieu, Jon tu ne peux pas lui casser l’épaule, c’est ta fille aussi ! »

A peine la phrase terminée que la poigne d’Alysse en faisait de même sur le haut de Jon. Le saisissant avec brutalité, elle le tira vers elle avec force. Un grognement de colère venait d’outrepasser ses lèvres. Son regard brulait sous la rage et la haine.

« Qu’est-ce que z'avez fait à ma mère ? » Hurlait Alysse en secouant violemment Jon, prête à lui sauter dessus pour donner plus de poids à son acte. Dommage qu'à cause de son amitié pour Lily et l'amour de sa mère pour Jon, il lui soit impossible de le frapper. Forcément, dans son esprit déjanté, Jon avait cogné sa mère qui commençait à perdre la tête. Avec une commotion cérébrale et un temps pareil, Susan risquait de terminer dans un mauvais état. A moins qu’il ne l’ait empoisonné et pour ça elle devait savoir ce qu’il lui avait donné ! « C'est de la drogue? »

Les horreurs qu'elle visitait depuis des années affectaient trop violemment sa vision du monde. Aussi, une explication morbide parut plus logique que la réalité. Cette nouvelle nécessitait plusieurs étapes. La première: le déni!



[HRP: Tu peux faire ce que tu veux , Lawrence. ^^ ]

Spoiler:
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)