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« Sensei & Kohaï »

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Oubliant entre ses bras la froideur de mon quotidien, réchauffé par une chaleur étrange et connue à la fois, je me laisse bercer, me rappelant de ces sensations autrefois éprouvées et embrassées avec la même impatience qu'en ce jour. Si je demeure peut-être encore trop immobile, un reste de conscience me rappelant mon insouciance, le corps de Lily lui réagit exactement comme je l'espérais à mes caresses. Aussi, malgré la raison qui cherche à me prévenir, mes mains ne s'attardent autre part que sur sa peau, désireuses de la voir s'affoler plus encore, fières d'en être les auteurs. A peine m'écartais-je un instant que déjà sa fougue me manquait, et je ne parle même pas de la tiédeur de ses baisers. « Cela m'a fait plaisir. » répondis-je en toute sincérité. Dansant d'un pied sur l'autre au départ, ne sachant pas si le présent que je lui offrais lui aurait fait plaisir, mes traits s'immobilisent, attentifs à la moindre émotion qui trahirait son humeur. Lorsqu'un sourire étira enfin sa bouche, la mienne la suivit en retour, et un soupir de soulagement s'échappa du fond de ma gorge. « Oh tu sais. Je connais quelqu'un qui connait quelqu'un qui connait quelqu'un... » A ce rythme-là, nous serons encore là demain matin. « Franchement, j'ai beaucoup hésité, n'y connaissait absolument rien à l'art. Je vois que finalement j'ai bien fait. Je suis content que ça te plaise. » murmurais-je près de son oreille en effleurant sa taille de la main. « Les pré...euh...non, non à dire vrai je l'ignorais. » Qu'est-ce que c'est le préra...praré... Sur le moment, mes yeux s'étaient écarquillés, et un sourire stupide était demeuré bien trop longtemps sur mon visage pour ne pas être suspect. « Tant mieux, tant mieux. » finis-je par répéter en hochant la tête, tentant toujours de me souvenir du mot qu'elle avait prononcé. Est-ce qu'au moins c'était dans le dictionnaire ? J'irai jeter un coup d'oeil sur internet. « Avec moi ? » L'idée qu'elle puisse vouloir partager quelque chose d'aussi « abstrait » - vu que je n'y comprenais rien – avec moi plutôt que sa génitrice me touchait. Vraiment. « Ce serait avec plaisir. » soufflais-je à l'orée de ses lèvres avant qu'elles ne soient assaillies des siennes, à nouveau. Je crois que c'est une activité que je vais dorénavant souvent pratiquer. La meilleure pour la santé, parait-il. Même si dans un coin de ma tête, je songeais toujours à ce foutu mot... prétra...ptéra...oh God.


Quelques semaines plus tard.

« Hum hum, pas de jurons miss Hopkins. Une jeune femme bien élevée doit rester correcte, en toutes circonstances. » me moquais-je gentiment, arborant un air sérieux et une lueur ceci dit malicieuse au fond de l'oeil. Même si au départ, et notamment depuis ces baisers que nous nous échangions régulièrement, j'avais eu beaucoup de mal à reprendre l'entraînement craignant de la blesser d'une manière ou d'une autre, Lily m'avait rapidement fait comprendre mes devoirs. Depuis, et bien que ma force aurait été décuplée et mes mouvements plus brutaux face à un adversaire dont je serais moins proche, je tâchais d'enseigner avec davantage de volonté et de hargne, afin qu'elle-même puisse s'y accrocher et me la renvoyer à la figure avec toute la puissance dont elle était capable. Hum, c'est peut-être ça que l'on appelle l'amour vache ? « Tout à fait. C'est EXACTEMENT comme ça que cela s'appelle. » énonçai-je avec un levé de menton et une moue presque protocolaire. Mon sourire s'agrandit lorsqu'elle se relève. Vas-y petite, te laisse pas faire. « Tu n'aurais pas des tendances masochistes par hasard ? » la taquinais-je en lui faisant un signe de la main afin qu'elle prenne les devants concernant la prochain attaque. Un peu à la Morphéus avec Néo en somme.

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@Lily-Rose S. Hopkins
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« Qui t’a laissé croire un jour que j’étais une « jeune femme bien élevée » ? » répondit-elle en écho, armée de son sourire espiègle habituel, quoique plus prononcé aux vues des circonstances. En effet si l’on reprenait au peigne fin les préceptes de son éducation, il y avait de quoi redire. Jonathan était loin d’avoir été très pointilleux sur certains détails, et l’avait un peu livrée à elle-même pour beaucoup de choses. A côté de ça, elle ne se plaignait pas. Leur façon de vivre lui avait appris à être débrouillarde, et à ne pas pleurnicher constamment sur son sort de petite fille malade. Au contraire, le fait que son père ne la regarde pas comme telle pendant longtemps l’avait aidé à faire abstraction de sa maladie, au risque parfois de frôler l’inconscience en se mettant dans des situations pas possibles. « Si tu savais … » sourire carnassier encore, alors qu’elle le toisait de loin en époussetant son pantalon. Contre toute attente, elle parvenait plutôt bien à se concentrer lors de leurs petits entraînements. Le fait qu’ils soient devenus plus proches ne changeait rien à son envie d’apprendre, et à l’énergie qu’elle déployait pour y parvenir. Voire même, cela ajoutait quelque chose qu’il n’y avait pas auparavant. Le souci de bien faire, d’agir avec minutie plutôt que dans la précipitation. Elle avait tendance à le regarder avec moins de prudence qu’avant aussi, observant ses traits avec cet appétit réservé qu’ont ceux qui se tournent autour, mais qui n’osent pas se trouver tout à fait. C’était encore si étrange, si incongru pour elle de se savoir proche de lui, que parfois, elle craignait de le toucher. Comme s’il pouvait s’évanouir, ou s’apercevoir brutalement de l’erreur qu’il était en train de commettre en créant une intimité à ses côtés. Alors ils s’apprivoisaient avec prudence, presque comme des jeunes gens dans la fleur de l’âge, qui s’accordent le temps de la convoitise plutôt que de se ruer l’un sur l’autre trop vite, et de le regretter ensuite. Il fallait préciser aussi que les préceptes de l’éducation avaient la vie dure. Si son père apprenait qu’elle fréquentait Lawrence, autrement que de manière cordiale, il allait le découper en morceaux. Ou l’enterrer vivant. Ou l’enterrer vivant, puis le découper en morceaux. Terrifiant. Et puis, entre son travail à lui, ses pérégrinations à elle, ils n’avaient pas eu le temps de se voir hormis pendant ces petits entraînements réguliers.

A son signe de main, Lily prit une inspiration, réfléchissant pendant un instant à la meilleure stratégie qu’il lui fallait aborder. Elle avait remarqué qu’il était plus réactif d’un côté que de l’autre. Comme si tout être avait finalement une faille, un talon d’Achille. Aussi s’empressa-t-elle, malignement, d’aller l’attaquer sur le côté où il était sensiblement moins agile, frappant avec une précision chirurgicale, alternant les coups qu’il lui avait enseigné avec parfois un brin d’indiscipline, pour prendre par surprise. Au bout de quelques minutes, elle était presque parvenue à le déséquilibrer, parvenant à enserrer sa nuque en étau avec son bras. « Ben alors … Ce sont mes beaux yeux qui te rendent docile comme ça ? » la taquina-t-elle en papillonnant des paupières, l’air de rien. Elle aimait tant le provoquer, s’en était presque devenu un jeu. Comme une petite souris qui vient narguer le chat, tout en sachant qu’il aurait le pouvoir de la briser entre ses griffes.

@Lawrence H. Austen

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Le sourire malicieux que je lui renvoya alors témoignait à la fois du jeu qui nous entraînait, et de l'affection que je lui portais malgré ce côté espiègle voire parfois insolent qui faisait sa personnalité si singulière. Je qualifiais de « bien élevée » une jeune femme qui savait se montrer posée, à sa place, qui n'avait pas de mauvaises manières. Biensûr que, comme tout le monde, Lily pouvait se montrer sous un jour plus sombre, mais cela faisait aussi partie de son être, autant que ses qualités. Or, je l'acceptais. Parfois avec plus de difficultés, mais je ne me serais pas attaché à la jeune femme si je n'avais pas estimé l'ensemble de son caractère, avec ses forces et ses faiblesses. Ce petit côté enfantin qui la caractérisait me rendait ma jeunesse d'une certaine manière, et m'amenait sur des chemins déjà traversés et qui me manquaient. Loin de me montrer aussi exubérant que pouvait l'être un jeune de son âge, je savais néanmoins que son tempérament et le mien, feu et glace, nous encourageaient à nous surpasser, pour impressionner l'autre, afin de nous accepter tels que nous étions, et d'apprécier des moments que, par le passé, nous avions eu du mal à vivre ou à accepter comme faisant partie de notre personnalité. Complémentaires, voilà comment j'entrevoyais notre relation encore naissante. Le yin et le yang, la fleur de l'âge et la tragique expérience. Quoique je songeais sérieusement à cet avenir commun depuis plusieurs jours, il ne m'était pas venu pour autant à l'esprit d'en parler à mes proches, et surtout pas à son père. Je n'en avais pas encore discuté avec Lily, mais je présumais que son opinion équivalait la mienne à ce sujet. Je souhaitais, si possible, éviter de finir en steak tartare, mais pas seulement. Depuis le décès de Catherine, je n'avais connu que des aventures, des amantes de passage. Ephémère et triste à en mourir, mais je n'avais jamais songé ni désiré qu'engager dans quelques relations que ce soit, par manque de temps et d'intérêt. Ce n'était au fond qu'une manière pour moi de repousser ce que je fus et de devenir ce que je suis. Sauf que Lily m'avait montré que l'on pouvait être soi, tout en apprenant à vivre avec son passé. Grâce à elle, j'avais à nouveau envisagé l'idée d'être un homme avant d'être un agent, d'aimer avant de tuer. La chance qu'elle m'offrait, et l'envie de lui plaire que j'avais oublié depuis fort longtemps, je ne la laisserai pas s'échapper, même si je manquais cruellement d'entraînement. Il est facile de séduire. Beaucoup moins de plaire. Un défi, une peur, un besoin qui me tenaillait depuis mais que je comptais bien réaliser avec elle. Elle, et personne d'autre. Pas tant que nous n'étions pas prêt à affronter totalement nos sentiments. Le secret d'une relation permet au moins de se poser, de discuter et de se convaincre soi-même avant de convaincre autrui.

Sourire aux lèvres, avec l'intention évidente de ne pas se laisser démonter par ce petit bout de femme qui avait fait de nombreux progrès depuis, j'attends, immobile, qu'elle attaque. Les bras relevés dans une position de défense, les jambes légèrement écartées et de profil, j'aurais dû prévoir le coup lorsqu'elle me surprit à frapper là où le bas blesse. Sournoise et trépidante créature, ma fierté s'en ressent pourtant, puisque je ressens alors l'apprentissage que je lui avais inculqué jusqu'alors. Docile ? Un rire grave s'élève tandis que soudainement, mon dos se cambre, genoux à terre, et que mes bras agrippent ses cuisses pour la soulever comme un rien. Reculant de plusieurs mètres, je la bloque contre le mur de derrière. Une main emprisonnant son poignet derrière son dos, l'autre ceinture à son tour sa nuque, tandis que ma cuisse sépare les siennes pour éviter une chute malencontreuse ou un coup bien porté à mon bassin. « Si tu savais... » répétai-je en écho à ce qu'elle m'avait elle-même soufflé tout à l'heure tandis que je lui volais un baiser fiévreux, et bondissait aussitôt en arrière avec la souplesse d'un chat. « Je sais. A chaque fois que tu te soumettras, tes lèvres m'appartiendront... » lançai-je avec une rare arrogance. « Après tout, il te faut bien une motivation supplémentaire... » ronronnais-je en attaquant à mon tour.

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@Lily-Rose S. Hopkins

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L’apprentissage revêt des tournures bien plus captivantes depuis quelques semaines. On dirait même que ses progrès sont plus flagrants, ou alors est-ce l’adversaire qui faiblit peu à peu, et se montre d’une courtoisie maligne en lui laissant prendre l’avantage. Non. Elle ne peut croire qu’il l’ait constamment laissée « gagner ». Il n’y avait aucun mérite à cela. Il n’aurait pas osé, et de toute façon, elle ne l’aurait pas laissé faire. Mais au moins les cours prenaient l’allure d’un jeu, proche de celui du chat et de la souris, où les rôles s’inversaient tour à tour. Même s’ils ne se voyaient pas souvent en dehors de ces petits intermèdes pédagogiques, elle appréciait de le voir plus souriant qu’auparavant, voire plus détendu. Peut-être sans s’en rendre compte, lui permettait-il d’entrevoir des facettes de sa personnalité qu’elle ne connaissait pas encore, et qui transfiguraient totalement l’image qu’il lui renvoyait jusqu’alors. Parfois il paraissait plus jeune, espiègle. Homme, avec tout ce qu’il a d’attachant, d’agaçant aussi. Pas si différent d’elle au final, lorsqu’il accordait à l’austérité qui le statufiait souvent un répit mérité. Elle se sentait plus proche de lui dans ces instants-là, quand il lâchait un peu la bride qui enserrait tous ses principes et ses réserves naturelles. Le fossé devenait moins grand. Il y avait comme un espace, encore fragile, qu’eux-seuls étaient en mesure de créer. Un espace dont ils fouleraient le sol ensemble, et avec nul autre. Un espace que les autres n’avaient pas besoin de comprendre. Pas pour l’instant en tout cas. C’était peut-être idiot de penser ainsi, mais pour l’heure, la relation était si ténue et fragile qu’elle souhaitait la garder pour elle-seule. Comme si se heurter dès à présent au monde, c’était prendre le risque de briser des fondations imparfaites. Jalousement elle voulait le garder pour elle-seule encore un moment. Le temps de s’apprivoiser encore, et que la culpabilité cesse au profit de sentiments plus solides.

Lily se mordit la lèvre inférieure en comprenant que le « docile » avait fait mouche. Prévisible, trop prévisible. Caressez dans le sens du poil, et il vous tombe dans la main. Piquez l’orgueil à vif de mâle en revanche, et vous vous heurterez à une riposte des plus intrépide. Cela n’avait pas loupé. Ni une, ni deux, et elle sentait ses pieds quitter le sol avec une aisance déconcertante. Ne pesait-elle donc rien ? Il était plutôt fin pourtant, combien d’heures d’entraînement lui avait-il fallut pour acquérir une telle force ? Le fait est que, le dos contre le mur, aux prises de toute part, elle était incapable de bouger ou de riposter à présent, prise comme souvent à son propre piège d’avoir voulu trop défier plus fort qu’elle. Elle s’apprêtait à bougonner quelque chose pour exprimer son mécontentement lorsque ses lèvres vinrent s’accaparer les siennes alors qu’elle ne s’y attendait pas. Prise de cours, son cœur fit une embardée délicate dans sa poitrine, une lueur brûlante flamboyant dans le fond de ses prunelles ébènes. Par vengeance mutine, elle avait presque mordillé sa lèvre inférieure, le baiser devenant une morsure délicate destinée à lui faire comprendre qu’elle ne se soumettrait jamais facilement. Elle était un esprit farouche par nature, et l’insolence captivante de son regard ne changerait rien à cela.  « Elles ne t’appartiendront pas souvent alors … » murmura-t-elle en écho alors qu’il s’était éloigné, la laissant pantelante pendant quelques instants. Un sourire de défi éclaira sa peau diaphane, et elle para dans un même mouvement un premier coup, baissant la tête instinctivement en pliant les genoux. Elle en profita pour riposter avec force, et rapidité. Au moins son petit stratagème avait permis d’attiser les flammes, et elle était d’autant plus motivée et concentrée pour reprendre l’avantage. Il avait réussi à la déséquilibrer quelques instants, choses qui lui avait fait émettre un petit grognement mécontent. Mais ça, c’était sans compter un crochet réalisé pour la première fois à la perfection, s’abattant sur le genou, premier geste d’une série d’autres qui lui permirent de le faire tomber, et de reprendre l’avantage. Elle avait même réussi à se percher à califourchon au-dessus de son corps, maintenant l’un de ses poignets au sol d’une main, alors que l’autre s’était refermée autour de sa gorge, au niveau de la jugulaire. « Je te tiens. » murmura-t-elle fièrement contre ses lèvres, encore essoufflée de tout l’intermède qui lui avait permis tant bien que mal d’en arriver là. « Ça fonctionne dans les deux sens n’est-ce pas ? » Si elle parvenait à le « soumettre », ses lèvres lui appartiendraient-elles à leur tour ? Pour le vérifier, les yeux encore ouverts, le toisant avec toujours cette espièglerie brûlante dans le regard, elle vint déposer ses lèvres contre les siennes, caressant son souffle du sien avec délicatesse, le lui offrant furtivement pour mieux le lui reprendre. Une douce torture à laquelle elle s’adonnait avec un plaisir nouveau à peine dissimulé, jusqu’à libérer le poignet enserré et glisser la main vacante derrière sa nuque, l’autre desserrant peu à peu son emprise autour de sa gorge.


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Un sourire de diablotin s'installa sur mes lèvres aussitôt qu'elle eut l'audace de prétendre que sa bouche ne sera pas mienne aussi souvent que je le désirais ou que je pourrais l'atteindre. Tiens donc...on prend le pari, fillette ? Loin de me laisser démonter, j'appréciais foncièrement ce jeu dans lequel elle m'entraînais, me sentant rajeunir de plusieurs années, et soucieux de lui prouver combien  elle prenait peu à peu de l'importance dans ma vie et dans mon cœur malgré une stature souvent droite et en apparence indifférente au monde extérieur. Avec elle, je retrouvais la vue, appréciant les plaisirs simples. Tiens, la fois dernière je me suis même arrêté devant une œuvre d'art....à laquelle je n'avais rien compris mais je l'avais trouvé à mon goût...Lily changeait peu à peu ma vision du monde, des gens, de l'environnement en général. Un signe que je ne prenais pas toujours du bon pied, pour des raisons que je chassais rapidement de la main, de peur qu'elles ne me conduisent à certaines extrémités auxquelles je n'avais ni l'envie ni le besoin actuellement de faire face. Battu à mon propre jeu, au moins au début, je me sens repoussé en arrière par les coups de la jeune femme. Prudent mais sans doute pas assez, et non pas comme au départ parce que je veillais sur son intégrité physique mais bien en raison des progrès qui l'avaient conduite à devenir une redoutable adversaire – même si pour être tout à fait franc, plus d'un mois d'exercice ne suffisait pas au fond à battre un rival d'expérience de plus de dix ans – je fus rapidement dépassé, parant plus qu'attaquant jusqu'à ce que ma chute ne l'entraîne consciemment au sol. Assise à califourchon entre ma taille et mon torse, appuyant sur ma gorge et bloquant mes poignets au dessus de ma tête, Lily semblait fière de son petit effet. Comme elle, je reprenais peu à peu ma respiration, incapable de ne pas afficher ma bonne humeur malgré ma défaite. Oui, elle me tenait. Et que comptait-elle faire de moi désormais ? Les canines sorties, je ressemblais à l'un de ces loups pris au piège. Avides de défendre leur vie mais patients parce qu'ils savent que toute tentative sera leur seule et unique chance de s'en tirer...ou de succomber. Sa question me surprend à peine, et je redécouvre bientôt le plaisir de sa bouche prenant la mienne. Mon regard la scrute, mes pupilles se dilatent, et bientôt les paupières abaissées, je ne lutte même plus. La température de la pièce se réchauffe. La langoureuse agonie que Lily me fait subir agresse le moindre de mes sens, et, j'ose le dire, la région séparant mes jambes du buste. Délivré de son emprise, j'agrippe alors sa nuque sur l'arrière, attentif à ne pas la blesser dans ma prise, et la renverse à mon tour sur le dos, glissant ma paume sur l'un de ses poignets pour bloquer toute tentative de défense. Etranger depuis trop longtemps aux réactions que j'éprouvais dans de telles positions, je me penche, la dévore littéralement des lèvres, soupirant, gémissant presque entre chaque baiser échangé. Ma main libère son poignet, pour redescendre lentement, amoureusement le long de son bras, sur sa taille, et dérivant plus loin, juste avant que mes paupières ne s'ouvrent à nouveau et que d'un bond prodigieux je recule, essouflé. Difficilement, je reprends peu à peu le contrôle de mes émotions. Une douche froide serait la bienvenue à l'heure actuelle. Lui jetant un bref coup d'oeil gêné, mordant dans ma lèvres inférieure qui tremblait par intermittence, je préfère me relever pour ne pas succomber à nouveau à la tentation. « Pardon je n'...sais pas c'qui m'a pris. » m'excusais-je en lui tendant la main pour l'aider à se relever à son tour. « On devrait s'arrêter là pour ce soir. » soufflais-je en lui tournant rapidement le dos pour dissimuler mon malaise. Le problème ? J'avais eu l'impression de me perdre dans ses bras, d'aller trop vite en besogne. Sur le moment, j'avais craint un geste qui d'ordinaire remplissait les hommes de plaisir et d'orgueil. Quelle ironie n'est-ce pas ? De désirer si ardemment et d'être incapable de s'accorder le droit de fauter. Inconsciemment, je crois que je ne souhaitais pas que Lily me considère comme ces chenapans incapables de contrôler leurs hormones, ne désirant qu'une seule chose de leur partenaire avant même que la relation de leur couple ne soit stable. God, il avait fallu de s'y peu pour que je ne me laisse aller et ne commette l'irréparable.  

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@Lily-Rose S. Hopkins

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La hardiesse de son tempérament répond aux désinvoltures de son caractère avec une harmonie inattendue, presque étrange.  Elle le découvre plus « léger », sous couvert d’une apparence toujours savamment maîtrisée, et cela n’en est que plus délectable. De savoir que sous cette surface si contrôlée, il y a un être qui sait s’affranchir de certaines barrières en y prenant un certain plaisir, cela l’enchante au plus haut point, car elle se sent alors plus proche de lui. Elle a tant de mal à apprivoiser cette carapace épaisse, presque invincible, qu’il arbore parfois. Cette même carapace qui lui faisait par moment peur, car elle ne savait pas ce qu’il était possible d’apercevoir en dessous. Aujourd’hui les choses changent. Doucement, à un rythme méthodique et trop prudent. Mais elles changent malgré tout, et Lily est ravie de cela. L’idée de lui, la regardant comme l’enfant débordante d’une énergie qu’elle ne possédait pas, lui paraît presque triviale aujourd’hui. Elle a délaissé les craintes face au regard biaisé au profit de celles qui nourrissent les jeunes amants trop prudents, passionnés, certes, mais constamment dans le contrôle. Contrôle que Lily possède moins que lui, non pas en raison de son jeune âge, plutôt parce que son caractère est impérieux par nature, à la limite de l’inconscience. Sa vitalité, cette spontanéité débordante qui la caractérise et flamboie dans son regard, il la connaît mieux que quiconque. Voire, il la tempère parfois. Souvent d’ailleurs, car sans être excessive ou grandiloquente, Lily a tendance depuis quelques temps à vivre les choses avec une intensité désarmante. C’est pour ça qu’elle joue, tente, défie, succombe à des élans sans fard, sans crainte non plus. La confiance qu’elle lui voue est si aveugle parfois qu’elle en oublie ce qu’il est : un homme, avec ses craintes, ses envies, ses instincts aussi. Ça ne la dérange pas parce qu’ils la fascinent. C’est pour cette raison qu’elle les encourage, voire les provoque, ne pensant plus au fait que peut-être, il pourrait avoir peur des élans de sa propre nature.

Ses lèvres s’approprient les siennes presque avec possessivité. Et il lui répond avec un tel dédale d’harmonies qu’elle devient soudain pantelante, la vision brouillée à l’idée qu’il pourrait n’être, ne serait-ce qu’un instant, qu’à elle seule. Est-ce cela, le désir absolu, presque destructeur de quelqu’un ? Est-ce ce besoin brutal, viscéral d’une certaine façon ? De constater que son corps lui répond, qu’elle est capable d’affoler ses sens avec une telle intensité lui provoque un plaisir qu’elle dissimule à peine. La position inversée, les doigts de sa main vacante trouvent un refuge salutaire dans la cambrure de son dos, imprégnant leur empreinte sur la chair dissimulée sous son tee-shirt, tandis que sa jambe gauche se replie, et vient se lover contre sa hanche. Les pensées s’égrènent. S’orientent. Bientôt il n’y a plus rien à part les instincts qui se greffent aux soupires partagés. Jusqu’à la rupture. Le soubresaut de son corps qui tout d’un coup semble se rétracter, et trembler d’effroi face à ce qu’il se refuse encore à commettre. « Ça … ça ne va pas ? » La peau rougie ici et là, les paupières encore balbutiantes d’incompréhension, un léger râle de frustration lui échappa alors qu’elle contemplait quelques instants le plafond, histoire de retrouver un semblant de contenance. Elle mordilla l’intérieur de sa joue, retrouvant peu à peu un souffle mesuré en se hissant sur ses coudes, puis en se relevant tout à fait. Presque gênée sur le coup, arrangeant sa tenue comme une adolescente prise sur le fait, elle poussa un petit soupire, comprenant le trouble qui l’avait saisi sans pour autant en accepter l’essence. Mais elle prit sur elle, s’approchant de sa silhouette, glissant ses bras avec prudence, douceur et calme autour de sa taille. Comme pour le rassurer. Lui dire que ce n’était rien. « Oui, tu as raison. Rentrons. » Ses lèvres déposèrent un baiser sur le haut de son épaule, elle le libéra enfin, leur accordant de récupérer leurs affaires pour partir enfin.

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@Lawrence H. Austen

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