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« Sensei & Kohaï »

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Dix-neuf vingt cinq. Un peu en avance. Le temps de vérifier que tout avait été organisé comme je l'avais demandé quelques jours plus tard à l'un des contacts que j'avais eu l'opportunité de rencontrer lors d'une précédente « mission », un jeune chef d'entreprise qui avait eu la bonté de me prêter son local et le matériel nécessaire à l'entrainement de ce soir, et des autres. Je ne sais pas encore le temps que cela prendrait, mais j'imagine qu'elle se lassera vite. En un sens, je l'espérais presque, comme si le fait de devoir lui apprendre des mouvements pouvant engendrer chez elle la moindre souffrance m'était insupportable. Des souffrances pourtant, elle en avait connues. Et je supposais même que ce fut l'une des raisons, qu'elle avait bien évidemment omis de me préciser ce soir-là dans ce pub irlandais, qui l'avait persuadé de prendre des cours de self-défense. Dieu sait que si Jonathan apprenait ce que j'enseignais à sa fille, je finirais directement au cimétière, et je l'aurais bien cherché. Enfin, qu'importe la raison qui m'avait poussé à accepter, je me tenais debout devant l'entrée, un pantalon en lin léger noir serré à la taille, ainsi qu'un débardeur blanc dissimulé sous une veste en cuir vieilli d'un marron cendré. Vérifiant que le tatamis avait été correctement placé – il s'agissait d'une sorte de tapis double épaisseur destiné à amortir les chutes souvent brutales lors des combats – qu'il ne manquait aucun instrument et enfin, révisant de mémoire les bases premières de ce qu'avait été mon propre entrainement à une lointaine époque, exercices que j'avais revisité afin que Lily ne subisse pas les mêmes douleurs dont j'avais souffert jadis, je patiente ensuite, le temps qu'elle arrive, immobile devant la porte d'entrée, admirant le ciel qui se ferme à mesure que la nuit tombe.

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@Lily-Rose S. Hopkins
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19h25. Bon sang, elle allait être en retard. Encore. La faute au dernier client qui avait pris un temps infini pour siroter son café, et surtout, payer sa note en omettant de récupérer sa monnaie. Le coup de balais journalier passé, les tables nettoyées jusqu’à la déraison, Lily avait pu enfin saluer ses collègues pour partir. Depuis quelques semaines, après les cours, elle avait trouvé un emploi de serveuse dans un café de la ville. Une ambiance familiale, estudiantine, plutôt bon enfant. Si certains clients étaient vraiment ingrats, la plupart demeuraient courtois et aimables, n’entrant dans l’établissement que pour lire, travailler, ou passer un bon moment en famille. Comme petit travail d’appoint, c’était l’idéal, et cela lui permettait d’avoir son indépendance financière sans avoir à demander un soutient quelconque par ailleurs. En revanche, cela rendait les journées plus longues, car elle rentrait souvent chez elle à la nuit tombée.  Mais cela lui était égal. Au moins la fatigue de la journée était suffisamment éprouvante pour lui permettre de passer des nuits plus calmes, moins tourmentées par d’odieux rêves morbides. S’affalant sur le siège conducteur de sa voiture (enfin voiture, il fallait plutôt qualifier le bolide de « pot de yaourt » que de voiture), faisant vrombir le moteur, elle n’avait pas tardé à rejoindre le point de rendez-vous, avec une excitation mêlée d’appréhension. Se garant sur une place vacante, en sortant du véhicule, Lily avait simplement balancé un sac en toile sur son épaule, dans lequel elle avait fourré le matin même de quoi se changer après le boulot. Sur le trottoir, le pas légèrement sautillant et précipité, elle avait fini par entrevoir la silhouette de Lawrence, dont elle s’était approchée aussi calmement que possible. « Désolée, je sais, je suis en retard. Le dernier client traînait de la patte, j’avais envie de le mettre dehors avec un coup de pieds dans le derrière. Mais, ça n’aurait pas été très très professionnel, tu vois ? » lui glissa-t-elle, l’air confuse, posant ses lèvres sur sa joue avec un sourire pour le saluer. « Ça va toi ? » Elle jaugea sa tenue, puis avisa celle qu’elle portait elle-même d’un regard critique. Elle portait sa tenue de boulot en réalité. A savoir, une sorte d’uniforme, composé de collants opaques noirs, d’une jupe noire arrivant au-dessus du genou, d’un tee-shirt d’un vert douteux, et d’un espèce de petit tablier avec le nom de l’enseigne inscrit en lettres brodées, qu’elle avait complètement oublié de retirer en partant. Chose qu’elle se précipita de faire en constatant qu’il était toujours là, ridicule. « Hmm … J’ai amené des affaires de rechange hein, ne t’en fais pas. » Les lèvres pincées, elle s’engouffra derrière lui dans la porte de cette … Salle de sport ? Atelier ? Endroit ? « Où est-ce qu’on est ? De l’extérieur, on ne penserait jamais que c’est une salle avec tout cet attirail … » Elle jaugea d’un œil critique les divers instruments de « torture » qui se trouvaient ici et là, ne parut pas s’en alarmer plus que ça. A vrai dire, elle avait déjà accompagné son père plusieurs fois dans une salle de boxe, à faire des coloriages sur un banc où s’attardaient de temps en temps de gros bonhommes tous transpirants, les muscles gonflés par l’effort, en attendant qu’il ait terminé. Alors ça … c’était limite confortable en comparaison. Et désert. Surtout désert en fait. Il n’avait pas privatisé un endroit pour l’entraîner quand même ? « Où … Où est-ce que je peux aller me changer ? » dernière phrase penaude, alors que son regard se faisait circulaire.



@Lawrence H. Austen

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Apparue bientôt la demoiselle tant espérée. Un sourire fugace illumina un instant mes lèvres avant de disparaître lorsque mon regard se posa sur ses vêtements. Elle n'avait pas l'intention d'apprendre à se battre ainsi vêtue tout de même ? « J'ignorais que tu travaillais en tant que serveuse. » Et que tu travaillais tard qui plus est. Serait-ce par envie de toucher du doigt le monde du travail ou...des difficultés financières ? Allez savoir pourquoi ce constat ne me plaisait pas du tout. Qui sait ce qu'il peut t'arriver à une jeune femme la nuit, et ainsi habillée ? Enfin, elle avait une voiture, au moins n'avait-elle pas besoin de rentrer à pied, au cas, je n'aurais pas manqué de venir la récupérer tous les soirs, et ce même si j'étais à peu près certain que Lily aurait refusé. Baissant la tête pour éviter qu'elle ne se fasse un torticoli à vouloir me baiser la joue, je réponds à sa question sur mon état général par un bref hochement de tête avant d'expirer, soulagé. « Merci, tu m'as fait peur. Parce que je m'en serais voulu que tu files tes collants en voulant lever une jambe au dessus du sol. » ironisai-je en faisant référence à une position de combat.

J'ouvre alors la porte de l'entrepôt, renové en salle de sport professionnelle, et l'invite à me suivre à l'intérieur. « A l'origine, il s'agissait d'un entrepôt. » Visiblement, elle ne connaissait pas le lieu. Tant mieux, puisqu'il n'était pas tout à fait légal et les cliens qui en profitaient n'étaient pas très nets non plus, à ce que j'en avais vu des jours plus tôt. « Un ami a décidé de le retravailler et d'en faire une salle de sport. Sauf que ce n'est pas tout à fait déclaré. » Pourquoi lui mentir ? Je ne crois pas que Lily irait se plaindre d'un commerce sous couvert de détournement de fonds publics, et de mon côté j'estimais que l'Etat roulait suffisamment de monde chaque jour, ne serait-ce que dans les pensions de retraites allouées aux militaires par exemple : un scandale. Alors si quelqu'un parvenait à passer entre les mailles du filet, qu'il en profite. « Les vestiaires sont au fond, à droite pour les femmes. Je t'attends ici. » A peine eus-je fini de prononcer ces mots que je levais les yeux au plafond. Evidemment que je l'attendais ici, je n'allais pas la suivre aux vestiaires. Evitant soigneusement de croiser son regard, je fais mine de regarder mon téléphone portable, le temps que Lily se soit changée.

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« Il y a encore beaucoup de choses que vous ignorez à mon sujet, monsieur Austen. » répondit-elle en écho avec un sourire espiègle, et volontairement énigmatique. En réalité il restait peu de choses qu’il ignorait. D’un point de vue purement administratif bien sûr. Pour le reste, la partie plus « morale », beaucoup s’accordaient à dire qu’il fallait toujours se préserver, et conserver sa propre part de mystère. Il la battait à plat de couture à ce sujet, épaisse comme pouvait l’être l’aura obscure qui tournoyait autour de lui. « Qu’est-ce que tu crois ? Ce sont des collants ultrarésistants. Tu ne sais rien de l’attirail d’une femme moderne. » bougonna-t-elle en plissant légèrement les lèvres, ne comprenant la teneur de sa boutade qu’après coup. Comment ça, lever une jambe au-dessus du sol ? ne s’agissait-il pas simplement de savoir user de ses poings et éventuellement de ses genoux ? Son ignorance était quasi totale. S’en était presque affligeant pour une fille d’agent gouvernemental. Elle leva les yeux au ciel, s’engouffrant dans l’embrasure de la porte ouverte non sans une certaine appréhension naissante. « Hmm, je vois. Alors comme ça, tu fais une mine déconfite en comprenant que je sers des cafés jusqu’à des heures indues, mais à côté de ça, ça ne te dérange pas de m’emmener dans des lieux illégaux. Belle mentalité ! » ironisa-t-elle sur un ton léger et volontairement inquisiteur, dévoilant ses contradictions avec un certain amusement tacite. Que cet endroit soit déclaré ou non ne lui faisait ni chaud ni froid en réalité. Voire même, c’était un peu excitant de se savoir dans un endroit où l’on pouvait être débusqué à tout instant. Cela ne risquait pas d’arriver bien sûr, mais l’idée la faisait sourire. « Je n’en ai pas pour longtemps. » répondit-elle en écho, ignorant son petit air faussement absent. Comme s’il était utile de préciser qu’elle n’avait pas besoin de son aide pour passer une tenue plus appropriée.

Avançant prudemment dans la pénombre jusqu’au vestiaire, Lily jaugea l’endroit d’un regard circulaire, comme pour vérifier qu’il n’y avait bel et bien personne. C’était presque angoissant ce silence, et il faisait un froid de canard. Cette salle ne devait pas avoir beaucoup d’usagers. Posant machinalement son sac sur l’un des bancs en bois, méticuleusement, presque tremblante à cause de la température de la pièce, elle retira ses vêtements un à un, les pliant sur le côté. A la place, elle enfila un legging noir et un tee-shirt blanc plus ample, trop d’ailleurs, si bien qu’il avait tendance à retomber un peu sur son épaule gauche. Plus à l’aise dans cette tenue, Lily demeura pieds nu, rejoignant Lawrence dans la pièce principale en emprisonnant ses cheveux dans un élastique, sur le dessus de son crâne. « Voilà voilà. Bon … Par quoi on commence ? » Elle s’immobilisa au milieu de la pièce, sur un tatamis, les pieds joints et les mains liées, à attendre patiemment. Cette tenue lui donnait l’impression d’être plus frêle que d’habitude. Elle soulignait par exemple ses jambes peu épaisses, et l’ossature de ses épaules, moins saillantes que lorsqu’elle était malade, mais demeurant peu imposantes. « Ne me ménage pas parce que j’ai une morphologie de crevette hein. Je compte sur toi. »




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« Oh vraiment ? Comme quoi ? » répliquais-je à mon tour du tac au tac avec un sourire taquin au possible. Evidemment, je ne pensais pas tout savoir à propos de Lily. D'ailleurs, peut-on réellement connaître tout d'une personne même au bout de bon nombre d'années ? Je ne le crois pas. Il existe toujours une part de mystère qui vous fait fondre ou vous terrifie au moment opportun. « Non, en effet. Je n'y connais rien du tout, God thanks. » Parler de collants me mettait déjà suffisamment mal à l'aise, inutile d'en rajouter. Quant au terme qu'elle avait employé, celui de « femme », j'avais hésité à la taquiner à ce sujet, sachant son agacement lorsque je la traitais d'enfant. Non, gardons cela pour plus tard... « C'est différent. Ici, tu es avec moi, et je peux te surveiller. » Elle l'avait cherché. Ce petit côté macho que je ne possédais pas mais que j'aimais montrer afin de faire battre les mauvaises langues. Même si le mensonge ne résidait pas réellement sur mes lèvres. Il est vrai que je préférais la savoir à mes côtés une fois la nuit tombée, ou en tous cas en sécurité nulle part ailleurs que dans un fast-food où des mains baladeuses ne se gêneraient pas pour tâter le petit personnel. Rien que d'y penser augmentait déjà ma tension nerveuse.

Revenue après quelques minutes de « préparation vestimentaire », je découvrais une tenue pour le moins...décontractée. Bref, je me fustigeais intérieurement de ne pas lui avoir précisé le type de vêtements à porter afin de mieux encaisser les coups et d'avoir une meilleure autonomie de mouvement. Au lieu de cela, je faisais face à une petite chose qui semblait flotter dans un tee-shirt trop grand, ce qui n'enlevait rien à son charme, bien au contraire, et qui attendait patiemment que la leçon commence. « Hum, par le salut. Tu te penches en avant, les bras le long de ton corps, et tu salues ton sensei. » Humour destiné à la dérider mais qui pourtant ne manquait pas aux convenances de l'activité à laquelle nous allions nous adonner : le jujitsu. « La crevette et toi êtes effectivement très similaires sur le plan anatomique. » repris-je sérieusement en plaçant mes mains dans mon dos et en l'observant les sourcils froncés. « Surtout en ce qui concerne la couleur. » Là, j'ose un regard sur sa tignasse rousse relevée en un chignon, avant de me mordre les lèvres, amusé. « Je n'ai pas l'intention d'attaquer Lily. C'est toi qui devras te battre, je ne ferai que parer tes coups. » Hors de question que je lève ne serait-ce qu'un seul doigt sur elle, sous peine de l'envoyer directement à l'hôpital, pauvre enfant XD. « Bien. Commençons. Mets-toi en position. » Attentif et patient, je demeurais droit comme un I, étudiant son ossature et chacun de ses gestes pour mieux jauger ses futures performances. « Nous allons commencer par un face à face. Un homme se tient devant toi. » Je me place alors devant elle, à plus d'un mètre de sa position. « Il est menaçant et s'avance dans l'intention de t'attaquer. Comment te protèges-tu ? Montre-moi. » Sans avancer, toujours immobile, j'attends de voir la position de ses bras notamment, de ses jambes ensuite, de l'ensemble de son corps qui devrait naturellement être sur la défensive...


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Elle lève les yeux au ciel avec un air de dépit. Si au départ, elle le soupçonnait seulement de la surveiller du coin de l’œil, aujourd’hui, elle en a la certitude. Difficile de dire à présent si c’était flatteur ou inquiétant.  Au moins était-elle sure d’avoir toujours quelqu’un sur qui compter si les événements tournaient en sa défaveur, chose qui arrivait bien trop fréquemment à son goût depuis quelques mois. « Tu ne serais pas un peu paranoïaque sur les bords, à tout hasard ? » bougonna-t-elle, mécontente, remettant en question le côté faussement macho qu'il venait de lui laisser entrevoir. Elle aurait préféré qu’il admette sincèrement qu’il s’inquiétait pour elle. Mais admettre ça, cela serait accepter l’idée qu’elle avait une importance singulière, différente.  Il n’était pas prêt pour ça. Elle non plus d’ailleurs. Et plutôt que de s’entêter dans une direction pour le moins … Épineuse, pour une fois elle se contenta de hausser les épaules, disparaissant dans la pénombre jusqu’au vestiaire le temps d’aller passer une tenue plus « appropriée ». Du moins, le pensait-elle, jusqu’à se heurter à son regard en reparaissant cinq minutes plus tard. « Quoi ? C’est pas bien … Comme tenue ? C’est pour faire du sport … » Son nez s’abaissa furtivement sur sa propre silhouette, alors qu’elle tirait soucieusement sur le bas de son tee-shirt, au cas où il aurait l’idée saugrenue de remonter (il était déjà si long, aucun risque de ce côté à moins de lui mettre la tête à l’envers). « Le salut ? Parce que si quelqu’un décide de m’agresser, je dois le mettre en pause pour le saluer ? » Ironisa-t-elle avec un sourire espiègle, se heurtant à son air sérieux, trop pédagogue peut-être. Il lui était plus difficile de se concentrer, le sachant son professeur, qu’en d’autres circonstances. « Pardon. Tu n’aimes pas mon humour. J’ai compris. Je t’écoute. Hum. » Lily resserre ses pieds davantage, prend la mine de la bonne élève, même si sa remarque sur son anatomie lui fait hausser un sourcil, faussement outrée. « Je ne vois pas de quoi tu parles. La crevette a des antennes. Je n’en ai … Presque jamais. » Référence à ses bouclettes hirsutes, qui refusaient l’équilibre déjà précaire de son chignon improvisé qui commençait d’ores et déjà à se défaire. « Moui, et bien plutôt que de critiquer ma couleur de cheveux avec ta mine de merlan frit, revenons à des choses plus sérieuses tu veux bien ? Je te trouve très dissipé, pour un professeur. » Bougonne-t-elle encore, espiègle quoique plus sérieuse dans son tempérament savamment maîtrisé. « Comment ça, tu ne feras « que parer » mes coups ? Ce n’est pas très réaliste par rapport à une situation d’agression. Dans la station, il ne faisait pas que parer le … Enfin … Bref. Comme tu veux. » Elle s’interrompt, ne voulant pas aborder de nouveau ce sujet-là tout de suite, le souvenir de cette station essence. C’est si banal pour lui, tellement gravé dans sa chair à elle. Le contraste est trop grand.

« A vrai dire, pour être tout à fait franche, j’avais l’habitude de les frapper avec ma bouteille d’oxygène, avant. C’était plutôt efficace. » Avoue-t-elle presque honteuse, quoique légèrement amusée au fond. Elle avait réussi à étourdir quelques soulards aux mains baladeuses avec cette bouteille. Voire à mater des grands gaillards. Un bon coup sur la tête, ou entre les jambes : terminé. Enfin, peut-être avait-elle aussi eu de la chance au moment où cela s’était produit. Enfin tout cela, c’était avant. Maintenant elle n’avait plus que ses petits bras et ses yeux pour pleurer. Quoiqu’il en soit, écartant légèrement les jambes, parallèles, les genoux très légèrement fléchis, son corps se modelait en une posture défensive. En réalité son paternel lui avait inculqué quelques « basiques » d’auto-défense. Le minimum syndical, il avait refusé de lui en apprendre davantage. Elle savait où il était préférable de viser. A savoir, le visage (surtout les yeux), et juste à côté de l’aine. C’était assez délicat de « mimer » une posture sans réelle offensive de sa part, comme si l’instinct ne se déployait alors pas du tout, comme s’il avait besoin d’être malmené pour se débrider. « En position défensive j’aurais tendance à … Parer avec les coudes. Moins fragiles que les mains, et repliés ils protègent le visage des coups qui étourdissent. Non ? » Elle avait plié les coudes en question, mimant l’attitude, les abaissant légèrement pour l’interroger du regard. Le problème c’est qu’elle n’avait pas du tout peur de lui. Cela rendait sa force friable, et sa rage moins impérieuse. « C’est plus difficile d’imaginer quand c’est toi. » statue-t-elle, même si elle est toujours résolue à l’écouter dans ses « instructions ».


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Incapable de lui mentir, j'avais tenu à lui prouver mon affection par des mots que je jugeais maintenant, au vu de la moue dubitative qu'elle affichait, comme inappropriés. Certes, je ne prétendais pas être le meilleur ami du monde puisque j'avais tendance à me montrer bien trop protecteur envers ceux que je chérissais, au point peut-être de paraître étouffant par moment, mais Lily concevait mal mon idée de surveillance. Le mot n'était peut-être pas le bon, j'aurais dû parler d'inquiétude ou de vigilance dans son cas. Trop tard, le mal est fait. « Un agent, paranaoïaque ? Mais où vas-tu chercher des idées pareilles ? » murmurais-je pour moi-même, message inaudible, alors qu'elle s'éloignait déjà en direction des vestiaires.

« Pour faire du sport, c'est... » Suis-je le seul dans cette ville à porter une tenue complète de sport, de même marque, parfaitement assortie et ajustée pour faire son jogging ? Apparemment, oui. « ...très bien. » Mieux vaut ne pas le crier sur tous les toits, je risque de passer encore une fois pour un marginal. « Pour un sport de combat, c'est un peu léger. » Et je ne fais pas référence au tissu, j'espère qu'elle l'avait compris. « Ce n'est pas grave, j'aurai dû t'en parler, tu es encore néophite dans ce domaine. » la rassurai-je avec un sourire. Et puis ce n'était pas comme si je comptais réellement lui porter des coups à même de lui fracturer l'os de l'épaule. Avec un autre, peut-être. Avec elle, impossible et absolument hors de question. « C'est une question de discipline, mademoiselle Hopkins. Obtempérez devant votre maître si vous souhaitez recevoir un bon enseignement. » Trop guindé ? Trop sérieux ? Ridicule ? Biensûr que non elle n'avait pas à saluer son agresseur en pleine rue, mais ici sur ce tatamis, je tenais à faire les choses dans les règles de l'art. Car oui, le sport de combat représentait pour moi une forme d'art et de maîtrise de ses sens avant d'être une activité sportive. « Détrompe-toi, j'apprécie beaucoup ton humour. » Mon sourire ne parlait-il pas pour moi ? Sourire qui devint rire une fois son commentaire sur ses antennes capillaires, que j'étouffais dans ma barbe en baissant la tête l'espace de quelques secondes. Si je voulais que Lily tienne en place, j'avais tout intérêt à me montrer plus sévère. « Ma mine de... Bon ça suffit jeune fille. Le dos droit, les jambes écartées et la bouche... » D'un geste de mon pouce et mon index je dessine rapidement une ligne invisible entre mes lèvres, histoire qu'elle comprenne qu'elle devait se taire maintenant. Leçon rapidement laissée de côté, forcément. Mon sourire se rembrunit lorsqu'elle fit référence au souvenir de la station et de ce qui s'était passé. Je n'y avais même pas songé, et le fait qu'elle rapporta cet 'incident' tendait à me prouver qu'elle avait dû mal à l'oublier de son côté, comme si...avait-elle été traumatisée ? Fronçant les sourcils, les lèvres sciendées à présent, je l'observe plusieurs minutes en me demandant la bonne manière de réagir. En parler maintenant, ou se taire à jamais en espérant qu'elle finisse par oublier.

Sa bouteille à oxygène, sérieusement ? A nouveau mes sourcils s'incurvent alors que je tente d'imaginer la scène. Plutôt comique en vérité. Enfin, tout dépendait de quel côté de la bouteille l'on se trouvait je suppose. « Exact, les coudes sont un bon moyen de parer les coups. » Mais en l'occurence, je ne souhaitais pas qu'elle pare, mais qu'elle attaque. Car je ne pense pas avoir besoin de lui préciser que même si elle paraît tous les coups de son agresseur, elle ne tiendrait pas longtemps sans le faire KO, et que si elle ne le faisait pas avant lui...elle n'aurait plus aucune chance de le faire. « Alors pense à quelqu'un d'autre. Pense à ton pire ennemi. » Même si j'avais été touché par sa remarque, je ne le montrais pas. Pour cet exercice, et surtout pour préserver les apparences, je devais rester de marbre et me montrer plus dur que d'ordinaire. Je venais d'en prendre conscience, sans cela, Lily n'apprendrait jamais. « Imagine, un homme grand et fort, un colosse à l'haleine fétide, à la barbe naissante et aux vêtements sales arrive vers toi. Il rigole devant la friandise qu'il s'apprête à dévorer goulument... » Pendant que je lui parle, mes mains toujours jointes dans mon dos, je la contourne. Mes phrases deviennent des murmures, un souffle persistant près de sa nuque, tel un serpent sur le point de la mordre. « ...il a envie de jouer avec toi d'abord. Il te pousse contre un mur, à l'angle d'une rue. Personne ne peut entendre tes cris, de toutes façons personne ne viendra. Tu ne peux t'en remettre qu'à ton instinct de survie.. » Je termine ma ronde, pile devant elle, et soudain d'un mouvement furtif, je m'élance. Un bond avant, un seul, les bras tendus vers son visage, sa gorge notamment et possiblement ses bras...que va t-elle faire ?


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« Bien bien … » bougonna-t-elle encore, ses jambes se statufiant dans une position correcte, le dos droit, la mine sérieuse, et les épaules dégagées. Seule la commissure de ses lèvres trahissait ce soupçon d’amusement qui la tenaillait toute entière. En réalité, tout cela était peu convaincant. Lawrence ne l’impressionnait pas du tout. Au contraire, elle pourrait continuer de le taquiner gentiment pendant des heures que cela ne la dérangerait pas le moins du monde. Sauf qu’ils n’étaient pas là pour ça. Mais même son père l’effrayait davantage lorsqu’il lui avait inculqué quelques gestes, après qu’elle soit rentrée du collège en pleurant parce qu’un groupe de joyeux lurons avait décidé de se moquer de son allure atypique. La seule fois où Lawrence l’avait réellement terrifiée, c’était dans cette station essence. Lorsqu’il avait brisé la nuque de son agresseur comme s’il s’agissait d’une allumette. La seconde fois, dans son appartement, c’était plus un malaise qui l’avait envahie lorsqu’il s’était approché d’elle en mimant l’attitude d’un prédateur. Mais c’était tout. Pour le reste, elle n’avait nullement peur de lui. Difficile alors de se mettre en situation. Elle essayait pourtant, un léger pli de concentration se dessinant sur le son front, entre ses deux sourcils, alors qu’elle l’écoutait patiemment. « Mon pire ennemi ? … » Avait-elle une tête à se faire des ennemis jurés franchement ? Ah si. Elle avait bien quelqu’un, ou plutôt, quelque chose en tête. Cette vilaine paire de talons aiguilles dont ses pieds portaient encore les stigmates depuis le Gala. Elles franchement, pouvaient bien brûler dans les feux damnés de l’Enfer. Lily pinça les lèvres encore une fois. Son esprit papillonnait, avait du mal à se concentrer sur quelque chose de sérieux. Bon sang, pire qu’un enfant en bas âge.  Elle se concentra alors sur les paroles de Lawrence pour imaginer le personnage qu’il lui dépeignait dans sa tête. Une inspiration. Une expiration. Ses paupières s’abaissèrent un instant. C’était bon, elle arrivait à s’en faire une image à peu près concrète pour remplacer la silhouette de Lawrence qui se déplaçait autour de la sienne.

Concentrée, elle prit la mesure de son poult qui pulsait dans ses veines. Il n’était pas rapide, mais puissant. En même temps elle se rappelait avec précision des gestes inculqués par son père. Les gestes de bases, qui n’aidaient plus dès lors que l’adversaire avait pris l’avantage physique, mais qui aidaient néanmoins dans le prologue d’une agression. Ses yeux s’agrandirent sous la surprise lorsqu’il bondit en avant. Dans un premier temps, elle eut naturellement un mouvement instinctif de recul, inutile bien sûr. Ses sourcils se froncèrent, elle se reconcentra alors que ses mains se rapprochaient de son cou. « Inutile de mettre les mains sur les poignets de l’agresseur et de pousser vers le haut. Plier les coudes, les abattre sur les bras tendus dans un mouvement vers le côté, pour protéger toujours le visage. » Elle essaya d’appliquer mot pour mot ce que son père avait essayé de lui montrer il y a de ça des années. Ses coudes se plièrent, elle les abattit violemment sur ceux de Lawrence dans un mouvement vers le bas, profitant de l’effet de surprise pour plier le genou et viser l’aine. Bon elle heurta davantage l’os de la hanche, mais l’intention était là, et même si sa force était loin d’être herculéenne, elle ne payait pas de mine pour un petit gabarit comme le sien. Elle ne s’était d’ailleurs absolument pas retenue, y mettant toute l’énergie dont elle était capable. Franchement, il avait dû en voir d’autres. Les dents serrées, le fait de « lever » une jambe l’avait un peu déséquilibrée dans sa posture, aussi elle ne parvint pas à enchaîner sur un coup vers le visage, qui pourtant aurait été utile. « … Et après le déséquilibre … Tu … Tu essaies de viser le visage … Les yeux, et le nez surtout … C’est ça ? Mon père m’avait un peu briefée … Sur l’attaque frontale. » Chose qui n’était pas arrivée dans la station essence, vu que l’agresseur l’avait attrapée de dos. Mais bon. Chaque chose en son temps.




@Lawrence H. Austen

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Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle avait reçu un bon entraîneur. Personne, encore moins une femme et ne croyez pas là en un propos sexiste mais réaliste de ma part, ne réalisait de tels gestes sans avoir été conditionnée à le faire. Jonathan avait tenu à ce que sa fille sache au moins les bases du self-control. Bien. Enfin, quand je dis bien, je fus davantage surpris par le coup de genou qui manqua de peu mon entrejambe, God thanks. En revanche, malgré mes années de pratique, j'avoue l'avoir senti passer. La douleur. Pas au point de me mettre k.o, évidemment que non, mais mon avant-bras avait immédiatement bloqué la côte touchée comme pour la panser, signe qu'elle avait visé juste et avec une force suffisante. « Je remercierai Jonathan à l'occasion. » soufflai-je en me relevant, frottant doucement l'endroit où elle avait cogné. Un sourire éclairait pourtant mon visage. « Félicitations, tu viens de passer à la deuxième étape. » annonçais-je en haussant les sourcils et relevant le menton comme s'il s'agissait d'un événement d'importance. « Oui, c'est exact. Et sais-tu pourquoi il faut viser les yeux et le nez ? La mâchoire inférieure également... Parce que les yeux sont une partie molle qui s'enfonce facilement. Le nez est fait de cartilage qui se brise rapidement, tandis que la mâchoire inférieure est formée d'une multitude de petits os qui prennent un temps infini à guérir. La douleur n'en est que plus fulgurante. » Sans doute Lily ne s'attendait-elle pas à un cours d'anatomie, mais en tant que professeur et surtout, en tant qu'agent, j'estimais ce savoir nécessaire à une meilleure maîtrise sur son adversaire, qui qu'il soit. « Boon, puisque tu sembles en savoir un rayon sur les attaques frontales, j'y reviendrai plus tard. Passons aux attaques plus sournoises. « Prête ? » Reculant à nouveau, je l'observe longuement, attendant qu'elle se mette en position, et refait un arc de cercle autour d'elle. A nouveau, j'attaque, cette fois, dans son dos. Sans lui laisser le temps de se retourner – et sans savoir si c'était ce qu'elle comptait faire d'ailleurs – mes bras l'enlacent de part et d'autres, tandis que mes mains agrippent ses poignets pour l'empêcher de bouger. Ma taille et mon poids sont deux gros avantages, la dominant complètement. Les jambes légèrement écartées, je serre sans forcer pour éviter de lui faire mal. Ce n'est ni le but recherché ni ma volonté. « Tu as deux minutes pour te dégager. Explique-moi : que fais-tu ? » murmurais-je à son oreille.


FICHE ET CODES PAR ILMARË


@Lily-Rose S. Hopkins

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« Sensei & Kohaï »
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« Tu ne lui diras rien du tout. S’il apprend ce que nous faisons ici, il ne va les louper, lui, tes bijoux de famille. » Ses yeux s’étaient agrandis, alors qu’elle dessinait dans l’air un cercle pour signaler les parties en question, qui en effet, avaient eu chaud. Erreur de sa part, elle ne se serait pas gênée pour les atteindre si elle avait été capable de davantage de précision dans ses coups. Après tout, elle était là pour apprendre, pas pour le ménager, ou faire semblant. Si lui décidait de faire attention et de la ménager, elle ne lui rendrait pas la pareille pour autant. Mais évidemment, il s’en remettrait. Lily avait un tout petit gabarit, probablement une force de moineau par rapport aux adversaires qu’il avait dû avoir à affronter au cours de sa carrière. Et il n’y avait dans leur échange pas l’adrénaline que l’on éprouve dans une agression, et qui semble parfois décupler votre force et votre énergie. « La deuxième étape ? » l’interrogea-t-elle du regard. Elle était plutôt fière de s’en être bien tirée jusque-là. Cela prouvait que les conseils de son père (tout à fait appropriés envers une jeune fille, on notera son sens unique de la pédagogie juvénile …) n’avaient pas été totalement inutiles, quoiqu’insuffisants. D’ailleurs en l’entendant poursuivre, une mine légèrement dégoûtée modela ses traits diaphanes. Une partie molle, qui s’enfonce facilement … Rien que d’imaginer qu’elle pourrait être amenée à enfoncer ses ongles dans les orbites d’un pauvre malheureux, cela lui donnait la nausée. « La mâchoire, je vois … » répéta-t-elle en écho, la mine concentrée, à effleurer les phalanges de ses doigts refermés en même temps. Elle s’imaginait devoir frapper dans l’os, directement, avec une force fulgurante. Cela devait faire un mal de chien. C’était un coup à se briser les articulations en luttant. « Oui, prête. » Enfin, du moins, presque. Elle s’était redressée, droite comme un I, les épaules dégagées, la mine hagarde. Pourtant cette approche-là, elle ne l’avait pas vu venir. Ou était-ce son esprit, trop engourdi par le souvenir, qui l’avait empêchée de réagir promptement. Le fait est que sa mine se décomposa, son souffle se fit légèrement plus court alors qu’elle essayait de se dégager comme un beau Diable en tirant sur ses bras. Chose inutile bien sûr.  Elle ne pouvait pas non plus l’atteindre avec ses jambes. Ou du moins, si, elle pourrait tenter avec le talon en repliant le genou, mais cela ne ferait que la déséquilibrer. Oppressée tout d’un coup, sa poitrine se soulevait comme si elle était en train de manquer d’air. Elle se rappelait avec une sensation déroutante de la pression des mains sur sa chair, des os qui ploient, et finissent par se briser. L’absence de respiration ensuite, chercher l’air, ne jamais le trouver, comme si les poumons étaient en train de se remplir d’un liquide gluant et visqueux qui les empêcherait de fonctionner normalement. C’était ça aussi qui l’avait certainement beaucoup marquée … se sentir partir. Sentir que l’on ne peut rien faire. « Attends … Je … » Elle ne s’était même pas rendu compte que tout son corps tremblait comme une feuille, et qu’elle balbutiait, encore et encore. Sa vision était assez trouble, rendue à la sensation d’étouffement qui était presque palpable. Elle faisait moins la fière maintenant, ça, c’était certain. Et toute de sensibilité fragile qu’elle pouvait être parfois, c’était peut-être un peu trop tôt pour la « deuxième étape » en question.




@Lawrence H. Austen

©️ ACIDBRAIN
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