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Rencontre imprévu mais tant attendue !

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©TOWNTROTTER.
Je comprenais clairement les paroles de Sally, et dans un sens je trouvais son point de vue plus que valable…mais une part de moi n’arrivais pas à se défaire d’un fait : Paris n’avait sûr qu’il était père que bien trop tard ! Il avait perdu 9 mois de grossesse et quelques mois de l’existence de sa fille. Bon bien évidemment, il l’avait récupérer sous son toit quand elle avait eu 4 mois et à l’époque la pensait être sa sœur, mais…4 mois dans ces conditions ne sont pas les mêmes que s’il avait su dès le départ qu’Ash était le fruit de ses entrailles. C’est cela, qui m’empêchait de croire qu’un enfant de plus dans un futur remplie d’absence de Paris, ne serait pas quelque chose à prendre à la légère : « Certes, comme tu dis, il sera privée des gens qu’ils aiment de toute façon, un de plus un de moins…quelle différence. Mais…comment dire : Je sais déjà que Paris souffre de ne pas avoir pu être présent dès le début dans la vie d’Ashlynn ; je sais aussi qu’il aurait aimé lui aussi, vivre la grossesse, pendre le temps de se faire à l’idée d’être père, de voir l’idée germer dans sa tête en même temps qu’il aurait vu un ventre s’arrondir, tu vois ? Accepter d’avoir un enfant maintenant ou dans les jours à venir, ce serait reproduire le même schéma…et puis…je ne sais pas. Peut-être que c’est moi finalement, qui a peur de vivre cela toute seule » Oui, c’était peut-être là le problème ? Je n’avais pas peur d’avoir un enfant avec Paris ; je n’attendais que cela…mais peut-être avais-je peur de devoir ensuite l’élever seule, avec Ashlynn en prime ? Je regardais Sally d’un air un peu perdu sur la question et lui avouais d’un souffle « Il est clair que pour moi, tu as du courage. En tout cas plus que moi ! Je ne suis pas sûre que j’aurais été capable d’élever seule un enfant. Trop de doute en moi… »

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Pour moi c'était évident Summer et Paris pouvait se lancer les yeux fermer sur cette prochaine étape, ils étaient à mes yeux le couple le plus solide et plus stable que je connaissais, je les prenait carrément comme exemple et je rêvais d'une telle relation, je n'ai jamais été du genre à envier une relation ou plutôt je n'ai jamais eu la chance d'envier une relation parce que des relations aussi belle il y en avait eu peu en tout cas autour de moi alors bon je ne voyais même pas le problème dans l'histoire, Summer ce prenait un peu trop la tête. "Je pense que tu pense trop, Paris est encore au campus il ne part pas non plus le mois prochain si?? Je suis sûre qu'il pourrait profiter de la grossesse et du reste ou même repoussé son départ, après tout s'il acceptait de faire un enfant avec toi c'est qu'il le prévoit déjà." Je savais que moi je ne m'étais pas poser la question quitte à élever Zoé seule mais j'avais tellement eu ce besoin d'être maman que javais pas pu attendre l'homme idéal et je ne regrettais tellement pas. "Je n'ai pas eu trop le choix et puis Zoé était bien réfléchi, je voulais cet enfant plus que tout, puis dans tout les cas tu ne sera jamais seule, loin ou pas Paris sera toujours là."
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Je restais perplexe et en proie au doute, concernant le choix d’un deuxième enfant, mais je voulais bien reconnaitre que les arguments de Sally se tenait « Bah, disons que…il lui reste quoi moins de 6 mois ? Ensuite il quitte Harvard. Fin de ses études. » Donc dans le cas où on se mettrait à faire un bébé maintenant, il faudrait déjà avoir la chance que cela fonctionne du premier coup. « Dans le meilleur des cas, il ne verrait que quoi…les 4 premiers mois de la grossesse. Ce serait peut-être frustrant pour lui, nan ? » Mais au final, je finissais par soupirer. Peut-être que Sally avait raison ; je me prenais la tête pour pas grand-chose. Après tout, je ne saurais pas ce que Paris veut, tant que l’on n’en aurait pas discuté clairement. Je levais alors les mains en l’air pour brasser du vent et chasser de mon esprit toutes mes dernières paroles avant de déclarer : « Nan mais en fait, t’as raison. Faut que j’arrête : Je parle dans le vent là. Je suis en train d’imaginer le pire sans même savoir ce que Paris veut… » Mais cela ne m’empêchais pas de me dire que j’allais attendre un peu avant de lui parler de tout ça. Je ne voulais pas lui mettre la pression « Je lui en parlais…pas tout de suite mais…je le ferais » déclarais-je comme une infime promesse, avant de m’intéresser à nouveau au cas de Sally, comparant son courage d’élever un enfant seul, avec ma peur de ne pas y parvenir de mon côté. Ces derniers mots résonnaient comme une belle vérité, et je souriais à Sally en hochant la tête « T’as raison. Ce n’est pas comme si j’allais me retrouver comme une mère célibataire ? Tel que je le connais, il fera tout pour participer au mieux à l’éducation de ses enfants… » Paris avait ce genre de valeurs, il n’y avait pas de doute quant à sa futur implication dans la vie de sa progéniture. « En tout cas, Sally, je te remercie pour cette discussion » avouais-je à la jeune femme en inspirant de soulagement « Je ne connais pas beaucoup de mère de mon âge et…enfin…bien que j’ai dans mes relations des amis extra sur lesquels je peux compter…ce n’est pas toujours évident de parler de ce genre de chose à n’importe qui. Le fait que tu sois mère…ça m’aide beaucoup. Je me sens à l’aise et libre de parler de mes doutes. » Je tendais mes bras pour venir lui prendre les mains et en lui adressant un autre sourire emplie de reconnaissance, je répétais : « Vraiment, MERCI ! »

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Je ne voyais pas Paris partir si jamais il venait à faire un enfant, je connaissais assez Paris pour savoir qu'il voulait être papa et qu'il ne serait pas le genre à partir si Summer était enceinte et encore moins le regretter. "Oui la fin de ses études pas son départ, je pense que c'est que des projets pour le moment." Elle pensait trop et je lui en fis part et j'étais sûre que comme ça elle finirait par passer à côté de pleins de choses, elle voulait être maman et elle devrait pas passer à côté à cause de ces craintes mais en parler avec Paris. "Non à moins que comme je t'es dis il ne parte pas." Je lui fis part de ce que je pensais mais au final elle comprit elle même qu'elle pensait trop après que je lui ai fait remarquer et cela me fit sourire, dans le cas contraire moi j'avais beaucoup moins pensé et j'étais dans une situation beaucoup plus délicate sans regretter la venue de Zoé dans ma vie. "Enfin une parole censé, quand tu parlera avec lui tu verra beaucoup plus clair. Tu fais bien de lui en parler n'attend pas non plus la fin de ses études." Je lâchais un petit rire après avoir partagé mon expérience je la rassurais sur le fait qu'elle ne sera jamais seule, Paris serait toujours là et ça j'avais besoin qu'elle le comprenne. "J'en suis convaincu aussi donc dans tout les cas vous serez deux parents." C'était un plaisir de parler avec elle et j'avais l'impression qu'on ce comprenait, on était deux maman, on partageait les mêmes envies bien qu'on est pas la même vie et c'était tellement bon d'être comprise, cette discussion lui faisait autant de bien qu'à moi. "Tu n'as pas à me remercier moi aussi cela m'as fait du bien de parler avec toi. Moi aussi cela me fait du bien d'avoir une personne qui me comprend." Je lui souris et quand elle prit mes mains dans les siennes je lui lâchais pour venir carrément la prendre dans mes bras le temps d'une étreinte et je me reculais ensuite pour la regarder. "Tu sais que dès que tu as besoin je suis là."
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J’étais à la base venue chercher Ashlynn, tout en sachant que je ferais enfin la connaissance de Sally, mais j’étais loin de m’imaginer que la conversation serait assez facile et agréable, au point de me sentir suffisamment à l’aise avec elle pour oser me confier. Oh bien sûr, je savais que Sally était une personne de confiance, mais jamais je n’aurais osé imaginer trouver une nouvelle amie. Je la remerciais pour cette conversation, pour ces confidences qui m’avait permis de mettre des mots sur mes envies, sur mes désirs…et alors que je lui prenais les mains pour un contact amical, Sally ouvrait ses bras pour m’enlacer. D’un énorme sourire, je me serais contre elle pour la remercier une nouvelle fois et répondais à ces dernières paroles « Je le sais maintenant…et c’est réciproque Sally, je tiens à te le dire. Quoiqu’il arrive tu peux compter sur moi. Autant que Paris ! » Je la serrais à nouveau dans mes bras, puis la relâchais pour regarder l’heure. « Dis donc ? C’est qu’elles jouent les marmottes les deux demoiselles là ? Ça fait combien de temps qu’elles sont à la sieste ? »

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J'étais tellement pressée de rencontrer Summer et là le fait que le contact passe aussi bien, qu'on arrive à parler facilement et qu'on est l'impression de ce connaitre depuis des années et ce confier sans retenu me plaisait vraiment beaucoup. Je savais à l'avenir que si elle avait besoin je serais là avec grand plaisir et que jamais je refuserais de l'écouter ou la conseiller. Je souris quand elle prit mes mains dans les siennes et je venais à la prendre dans mes bras pour lui faire un petit câlin, j'étais une personne très tactile avec es gens que j'aimais et Summer en faisait partie à présent. "Il y a pas de soucis, j'ai de a chance de vous avoir dans ma vie, vraiment je suis chanceuse." Sentimentalement parlant c'était un désastre mais amicalement j'étais vraiment chanceuse, on avait une dernière étreinte avant que je remarque que oui Zoé trainait au lit et ce n'était pas son habitude, peut être que d'être accompagner de Ashlynn l'avait apaisé. "Un peu trop longtemps à mon gout, on va les réveillés??"
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Je souriais au constat de Sally qui expliquait être chanceuse d’avoir de tels amis dans son entourage, et pour ma part, j’étais plus que touchée et ravie qu’elle me considère ainsi, surtout quand on sait que je me sentais déjà heureuse d’avoir rencontré la meilleure amie de mon mari, et de pouvoir moi aussi la compter parmi mes amis. « On est tout aussi chanceux de t’avoir la miss !! Crois-moi ! » Puis, vint le moment de s’inquiéter de la sieste plus que prolongée des petites !! « Bah ouais, je pense que ce serait bien de le faire, parce que je te dis pas ce soir pour les recoucher » J’imagine déjà Ashlynn pétant le feu et ne pas vouloir dormir. En y pensant, je me mettais à ricaner en expliquant à Sally « Bon en même temps, c’est au tour de Paris de la coucher ce soir alors…ça me ferait bien marrer si elle lui donnait un peu de fil à retordre ! » Mais nnnnaaann, il ne fallait pas être aussi sadique que ça. Sally et moi nous levions alors du canapé, et je suivais ensuite la jolie brune pour qu’elle me guide jusqu’à la chambre de Zoé, où cette dernière dormait avec Ashlynn. « Mission, réveillons nos lutins !! »

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J'avais attendu ce moment avec Summer, je ne pensais pas qu'on s'entendrait aussi bien, Paris m'avait fait des éloges sur elle je la savais superbe mais je ne pensais pas aussi bien m'entendre avec elle, maintenant j'avais Paris qui était un peu mon grand frère et Summer qui serait comme une sorte de belle soeur, j'étais tellement ravie de compter une amie de plus comme elle dans ma vie. "Mais à présent je compte sur vous pour qu'on se voit à trois maintenant et plus souvent." Zoé faisait ces nuits mais il lui arrivait encore de me réveiller la nuit juste pour avoir son biberon donc je comprenais parfaitement que sa puisse être fatiguant d'avoir une petite qui pète le feu et ne dort très peu ou tard, avec Zoé je n'avais pas encore ce problème. "Zoé s'endort vite ça va de ce côté là mais elle en ce gêne pas pour me réveiller à pas d'heure." Je ris quand elle me confiait ceci sur Pris, on était de vrais sadiques parce que je rentrais dans ce jeu là aussi. "J'aimerais trop le voir s'arracher les cheveux en voyant Ashlynn lui donner du boulot." Je me mis à rire avant qu'on aille dans la chambre réveiller les petites puces, je me penchais vers Zoé pour lui déposer un bisous et lui susurrer des mots doux et comme à son habitude elle ce réveilla en souriant, j'aimais ma fille aussi pour ça et Ashlynn en appelant Summer maman, contente de la revoir apparemment. "Et ben bel accueil dis donc."
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Sally s’amusait à imaginer Paris s’arracher les cheveux avec la petite, bien aidée par mes remarques sur le sujet, et je riais de bon cœur en lui disant « Tu n’as qu’à passer à la maison au moment où Ashlynn doit prendre son bain ! Tu verrais la misère qu’elle lui fait » déclarais-je, bien que dans le fond, c’est aussi moi qui galérait par la suite « Elle l’éclabousse sans scrupule…le décoiffe dès qu’il a le malheur de se pencher pour choper un jouet dans le bain….mais c’est moins cool pour moi après quand je passe derrière pour tout ranger ! »

On pénétrait doucement dans la chambre où dormaient les petites, dans une légère pénombre grâce aux petits rideaux voilés de la chambre, tirés pour l’occasion. Sally se dirigeait bien vite vers sa fille, lui mumurant des choses pour l’aider à se réveiller. Quant à Ahslynn, elle était déjà légèrement réveiller. Allongée, les yeux grand ouvert, elle regardait patiemment le plafond jusqu’au moment où elle avait vu la porte s’ouvrir. Elle s’était alors levée toute seule de son lit en s’accrochant au paroi haut du lit parapluie, et une fois sur ses deux petites jambes, elle décelait deux personnes dans la pièce. Dès qu’elle m’eut reconnu, elle s’exclamait maaamaaannn et s’agitait dans le lit en gigotant d’excitation. Tout sourire, je m’avançais vers elle pour tendre les bras et la sortir du lit « Oh mon ptit ammmoouuuurrr !! » m’exclamais-je avant de la serrer dans mes bras. Mon rituel avec elle, comme avec Paris parfois, c’était de la couvrir de pleins de bisous partout sur son visage, dans son ptit cou, sur ses mains, et ses bras. Je m’attaquais à son visage à coup de bisous et comme à son habitude, elle se marrait tout en enroulant ses bras sur ma tête, ou en serrant ses petits doigts dans mes cheveux. Paris, lui, quand je le couvrais de bisous de la sorte, il se mettait à grogner avant de finir par me plaquer contre un mur. Une réaction bien différente entre les deux, mais au final, ils finissaient tous les deux par apprécier « Tu m’as mmaannnquuuéé, tu le sais ça ?! Oh oui tu m’as manqué ! » Répétais-je avant de poser ma main derrière sa tête pour la serrer un peu plus contre moi. Sally s’amusait de l’accueil d’Ashlynn et moi je souriais en berçant légèrement Ash dans mes bras « J’adore quand elle me fait ça !! Je deviens gaga ! » avouais-je avant de faire un signe de tête pour demander si je pouvais rouvrir les rideaux afin d’y voir un peu plus clair, parce que j’avais du mal à distinguer les affaires de Ashlynn


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