Jour de garde d’Ashlynn pour Paris, mais malheureusement, les choses ne s’étaient pas passé comme prévu. Heureusement, il avait pu compter sur sa meilleure amie pour garder notre fille ! J’avais reçu la nouvelle par SMS et dans la foulée, mon mari m’avait indiqué l’adresse de Sally pour aller récupérer Ashlynn après le travail. Sally ? Dieu que j’en avais entendu parler ! Et pourtant, depuis le temps je ne l’avais toujours pas rencontré.
Arrivée devant chez elle, un p’tit coup de stress me montait au point je soufflais un bon coup, et vérifiais que j’étais présentable, avant de sonner à sa porte. C’est bête, les gestes réflexes qu’on peut avoir quand on est nerveux. Une jeune et jolie jeune femme ouvrit la porte et…je reconnu directement Sally que Parsi m’avait montré en photo ! « Salut je… » Un moment d’hésitation de ma part et je me lançais « Je suis Summer ! Paris m’a dit qu’il était venu te déposer Ashlynn en urgence ? Alors je débarque » déclarais-je tout sourire, en espérant ne pas déranger ou ne pas être venu trop tôt
J'étais rentré du travail assez tôt aujourd'hui et j'avais passer le reste de mon temps avec ma fille avant que Paris me demande sil pouvait emmener sa fille chez moi parce qu'il se retrouvait coincé et que sa femme n'était pas disponible sur l'instant, j'avais déjà rencontrer sa fille et je lui avais en plus déjà dit que s'il avait besoin j'étais là pour lui quand cela concernait la garde de sa fille. Zoé bien qu'elle n'est que huit mois était tellement contente d'avoir une petite fille avec qui jouer, enfin surtout après qui courir à quatre pattes et moi cela me faisait tellement plaisir de la voir si contente, je savais à cet instant que je ne voulais pas que Zoé soit fille unique. Elles avaient joués, elle avaient goutés et très vite elles avaient été à la sieste ensemble parce que impossible pour elles de ce quitter malgré leur différence d'âge, j'en profitais donc pour m'occuper autrement jusqu'à qu'on tape à la porte, je me rendis aussitôt à la porte et je tombais sur une jolie petite blonde, la petite femme de Paris que je n'avais jamais rencontrer, je crois que Paris était fort pour faire les rencontres via les photographies et je lui souris. "Salut, oui Paris m'a souvent parler de toi et j'ai vu quelques photos, entre je t'en prie.." Je la laissais entrer pour qu'on ce rende au salon avant de lui demander parce qu'au final je ne savais pas s'il elle était pressée ou pas. "Ma fille à été à la sieste et Ashlynn s'est endormie avec elle, tu veut que j'aille la réveiller ou en attendant sa te dirait qu'on prenne un petit café et qu'on fasse connaissance, depuis le temps que Paris me parle de sa femme je demande qu'à en savoir plus."
Le stress de la découverte d’une nouvelle personne étant passé, je n’arrivais pourtant pas à effacer ce grand sourire qui allait bientôt me faire mal aux joues ! Non pas que ce sourire était feint ou dissimuler, loin de là ! J’étais ravie de rencontrer Sally ! Depuis le temps, franchement, c’était limite du gâchis d’avoir mis des lustres pour se voir.
Alors qu’elle me faisait entrer chez elle, je l’écoutais me dire qu’Ash était encore à la sieste avec sa fille. Mon cœur se réchauffait à chaque fois à l’idée qu’Ashlynn s’entende aussi bien avec une autre enfant. Elle n’avait pas encore atteint l’âge de l’école, et Paris et moi nous étions plus que mal débrouiller pour son inscription à la crèche.
Autant laissé Ashlynn dormir, les siestes lui faisaient toujours du bien ! L’idée du café semblait parfaite à mon gout « Ah ouais, ce serait avec plaisir ! » m’enthousiasmais-je tout en la suivant chez elle pour qu’elle m’indique ou me rendre. Je me débarrassais de mon blouson, et le tenais à mon bras, tout en observant le ptit chez soi de Sally. Une ambiance sereine se ressentait dans ces pièces. Était-ce à cause du calme qui y régnait ? De la décoration ? Ou simplement le fait que Sally arrivait naturellement à me mettre à l’aise ? Allez savoir. « Ça n’a pas trop été galère avec Ash et ta fille ? Encore merci d’ailleurs de t’en être occupée. Surtout que t’as un peu été prévenue à la dernière minute ! C’était vraiment sympa de ta part ! »
Depuis le temps que Paris devait me présenter Summer au moins aujourd'hui ce serait chose fait mais sans lui, il m'était arrivé des galères du coup cela n'avait jamais été le bon moment pour une rencontre mais aujourd'hui puisque Summer devait venir récupérer Ashlynn c'était le moment pour qu'on fasse connaissance et qu'on brise la glace, vu mes rapports avec Paris en plus je me devais de connaitre sa petite femme. Je l'invitais à entrer une fois qu'elle fut à ma porte et je lui débarrassais son blouson pour l'accrocher au porte manteau, je lui fis signe de s'installer au salon après avoir été mettre la machine à café en route. "Tu prend combien de sucre dans ton café??" Une fois installer je pris le temps d'aller préparé un petit plateau avec des biscuits et deux tasses avec du sucre et des cuillères pour ensuite revenir au salon les deux cafés servit dans une tasse chacune, je déposais le plateau sur la table basse pour la laisser ce servir. "Non tu parle elle est aussi sage que Zoé, bon la mienne est encore petite mais avoir de la compagnie à eu l'air d'avoir son effet. C'est normal, si besoin je serais toujours là, elle est adorable donc franchement je n'ai pas un sacrifice que de la garder au contraire."
« Café noir avec un seul sucre, je te remercie » lui répondais-je alors qu’elle m’avait demandé comment je souhaitais mon café. Je m’étais installé comme elle me l’avait suggéré et profitais de ce moment pour contempler les décorations et lui dire à quel point elle nous avait été d’une grande aide aujourd’hui en gardant Ashlynn. Plus cette dernière grandissait, plus elle avait ses têtes, comme son père !! Elle apprenait au contact des gens, mais comme si elle avait un don ou un instinct incroyable, elle arrivait à percevoir les gens au point que son comportement différait selon celui ou celle qui se tenait devant elle. Ça passe ou ça casse, et autant dire qu’avec Sally, c’était plus que bien passé ! Quand Paris avait le malheur d’annoncer officiellement à Ashlynn qu’elle irait passé un aprèm chez Sally, il fallait la voir s’exciter et se dandiner sur place. Elle se mettait même à courir jusqu’à sa chambre pour sortir les jouets qu’elle emmènerait avec elle à coup sûr ! « Elle t’adore, en même temps ! Elle y trouve son compte avec toi. » Oh Paris tout comme moi savions que Sally était du genre super adorable et maternelle avec la petite, et Ashlynn adore qu’on s’occupe d’elle ! Et puis le fait qu’il y est Zoé y était aussi pour quelque chose. Oh tiens, en parlant de Zoé ? « Comment ça se passe avec ta fille ? Elle a 8 mois maintenant, c’est ça ? » Dieu sait qu’à cet âge, bien que l’enfant découvre pleins de nouvel choses et cherche son autonomie, en tant que mère on est d’autant plus à l’affut, des mini catastrophes, petits bobos et sommeil difficile dès le 5ème mois à cause des pousses de premières dents « Pas trop fatiguée ? » Cette question était larges, et amenait à tout un tas de réponses en réalité. Par « fatiguée » j’entendais surtout le côté très dur d’élever une petite fille seule, tout en devant gérer sa vie personnelle et professionnelle. Je ne doutais pas des capacités de Sally loin de là, mais…tout le monde a le droit à un moment de faiblesse.
Je lui préparais son café pour ensuite revenir auprès d'elle et m'installer à ses côtés une fois que je lui avais tendu son café, j'étais vraiment ravie d'enfin pouvoir parler avec Summer depuis le temps qu'on devait ce rencontrer et puis bon Paris était un peu comme un frère pour moi du coup c'était assez délicat d'être aussi proche de lui et de ne pas connaitre sa petite femme. Ashlynn était très bien élevée et j'avais besoin de connaitre cette petite famille au complet, bizarrement je n'avais pas du tout été stressée, j'avais l'impression de connaitre Summer à travers Paris du coup la discussion ce faisait naturellement. "C'est partagé elle est super et vous l'avez très bien élevée." Je savais combien c'était dur de s'occuper d'une petite fille, bien que je sois seule et qu'ils étaient deux une petite fille c'était tout de même du boulot. "Oui bientôt 9, sa passe tellement vite." J'avais l'impression qu'on était proche de son premier anniversaire et cela me faisait flipper en vrai, je voulais d'autres enfants, je voulais que Zoé soit une grande soeur dans quelques années et je me disais que peut être je ne pourrais pas lui offrir puis elle était en train de grandir tellement vite. "La fatigue je peux encore la gérer, l'élever seule c'est beaucoup plus difficile, elle a son père c'est pas un soucis c'est juste qu'elle ne grandira pas forcément dans un foyer avec deux parents qui s'aime et je m'en veux un peu de devoir lui apprendre que les parents ne sont pas toujours ensemble comme les autres." Je n'étais même pas sûre de rencontrer quelqu'un et je pouvais faire sans mais en étant une grande romantique c'était difficile d'offrir ce genre de vie.
Paris m’avait plus ou moins parlé de l’état d’esprit de Sally en ce moment. Il m’avait souvent dit qu’il voulait lui venir en aide, la rassurer en lui disant que le fait d’être seule n’était pas une fatalité, mais c’est souvent bien plus facile à dire qu’autre chose, et Sally était dans la mauvaise période pour pouvoir penser positivement. On pense souvent que le baby blues se passe quelques jours après la grossesse et que cette phase est éphémère, mais pour avoir travaillé dans la pédiatrie et pour avoir suivi mères avec leurs enfants pendant mon internat de médecine, je peux assurer que certaines mères ont du mal à sortir de cette phase : la priorité étant leur enfant, il est dure pour ces femmes de penser à elle, à leur avenir qu’elle voit bien plus souvent plus terne qu’il n’est. Elles s’oublient en tant que femme pour se placer en tant que mère. C’est honorable, c’est sûr, mais cela ne doit rester qu’une passade. D’une main tendue vers Sally, je faisais ce que je fais tout le temps : le contact physique restant pour moi l’élément essentiel pour prouver toute ma sincérité et mon soutien. Je posais ma main sur l’avant-bras de la jolie brune et d’un sourire réconfortant au possible je compatissais à sa situation tout en la rassurant « De ce que j’en sais et ce que j’en vois, tu te débrouilles très bien. Okay c’est vrai, la situation familiale que tu lui offres n’est pas ordinaire, mais…et alors ?! Tu sais, certains enfants ont beau avoir connu le schéma idéal d’un papa et d’une maman qui s’aiment à la maison, bien souvent ça se termine par une garde alternée, et plus tard un nouveau papa et une nouvelle maman qui s’ajoute au tableau de famille » Et puis il n’y avait selon plus de modèle de famille : monoparentale, deux pères, deux mères, divorcés, encore mariés…tout existait et seul comptait finalement l’équilibre dans l’éducation. Une femme comme Sally était tout à fait capable d’apporter de bonnes valeurs et une bonne éducation à Zoé. Et puis pour ce qui est de son célibat ? « Et puis rassure-toi Sally : Tu es célibataire en ce moment, oui ! Mais ce n’est pas éternel. Tu es belle comme un cœur, généreuse, gentille, et …enfin Paris m’a dépeint un tableau tellement flatteur que je doute sincèrement que tu finiras toute seule tout ta vie ! …et puis pour le reste, si tu as besoin de temps pour toi, tu sais que tu peux compter sur nous, n’est-ce pas ?! Je crois que Paris te fait assez chier avec ça ! » concluais-je en riant doucement
Je ne savais pas comment je finirais par élever Zoé, je ne savais pas qui quelqu'un partagerait ma vie, à la base j'avais un peu trop fantasmer sur Jamie le père de Zoé et moi avant qu'il ne fasse partir en fumée tout espoir entre nous et aujourd'hui je recherchais peut être trop le grand amour, s'il venait sonner à ma porte je ne fuirais pas cet amour mais j'avais tellement la poisse de ce côté là que j'étais sûre de moi quand je disais que j'en avais pas le droit, j'étais toujours négatif quand il s'agissait d'amour et au final je ne m'en portais pas plus mal. Je n'étais pas fière de la vie que je réservais à Zoé mais au départ il y avait eu qu'elle et moi et on sen sortait pas trop mal jusqu'à que tout ce complique quand Jamie à débarqué dans nos vies, je ne savais pas s'il serait assez présent pour sa fille moi je l'étais et au final je me disais que c'était le principal. "C'est surtout que je suis la seule à ressentir des sentiments pour son papa c'est surtout ça le soucis. Zoé méritait mieux comme parent je trouve mais je ferais de mon mieux pour qu'elle soit heureuse." Quand on parlait de Zoé j'essayais de me dire que je ferais tout pour la rendre heureuse par contre quand on venait à parler de mon célibat là c'était autre chose et je ne voyais pas les choses de la même façon, bien sûr que j'avais l'impression d'entendre Paris me dire que sa finirait par arriver mais j'étais sûre du contraire. "Dans mon cas j'ai l'impression que si, sa fait tellement longtemps que j'attends. Oui je sais il me l'a souvent dit mais vraiment le temps que je passe avec ma fille j'ai jamais envie de le perdre en faisant autre chose."
Le côté négatif quand il s’agissait de parler d’amour, dieu que je le connaissais ! J’en avais usé assez souvent pendant quelques années. Quand on voit mon parcours amoureux, on se dit forcément que la poisse m’avait suivi comme mon ombre. Alors forcément, je comprenais le sentiment de Sally. Mais j’avais comme qui dirait l’impression qu’elle se pensait condamner à un célibat parce qu’elle était mère de famille et que Zoé comptait plus que tout autre chose pour elle ! Ajoutez à cela le fait qu’elle éprouve des sentiments à sens unique pour le père de Zoé....pas facile. Je me pinçais les lèvres, en réfléchissant à ce que je pouvais lui dire pour ne pas qu’elle se sente à ce point seule dans sa galère, et puis au final, je me décidais d’être sincère avec elle. «Bon, ce que je vais te dire, n’a surement rien à voir avec ta situation mais…tu sais combien de déception amoureuse j’ai du essuyer avant de rencontré Paris ? C’est simple, j’ai arrêté de compter dès l’instant où j’ai eu besoin de ma deuxième main pour les dénombrer. J’ai cru que l’amour ce n’était pas fait pour moi non plus… et puis y’a eu Paris. » Bon c’est sûr que contrairement à elle, je n’étais pas mère au moment des faits ! Mais Paris lui, avait à la charge 5 enfants. « Et quand je l’ai connu, je le croyais père de 5 enfants. Bon il s’est avéré qu’il s’agissait de ses frères et sœurs – sauf pour Ashlynn – mais il les avait tout de même avec lui. Et de ce qu’il m’en avait raconté, les élever ne devait pas être une situation temporaire. Est-ce que ça m’a freiné ?! Nan. Je l’ai pris avec ses responsabilités, j’ai accepté de vivre avec l’idée qu’on allait devoir jouer des parents pendant un bon moment…Et puis finalement, on est maintenant les vrais parents d’Ashlynn donc…. » Pour moi, la situation de Sally n’était pas définitive. Je comprenais sa déprime, pour y être passé plusieurs fois. Mais je voulais lui redonner espoir, parce qu’une femme comme elle ne méritait pas de se sentir comme aujourd’hui. « Je suis sûre que tu trouveras un homme capable de t’aimer comme il se doit et de comprendre l’amour que tu as pour Zoé ; un homme qui saura comprendre la place qu’elle a dans ta vie, dans ton cœur, et qui voudra ressentir la même chose, avec toi et Zoé. »
Je savais que quand il s'agissait d'amour j'étais défaitiste à un point que n'importe qui pouvait me rassurer je ne changeais jamais d'avis, j'étais têtue et quand j'avais une chose en tête je ne l'avais pas ailleurs. Je savais que je n'étais surement pas la seule à galérer de ce côté là mais tout de même j'étais tellement de fois déçue par l'amour que je ne voulais plus espérer quoi que ce soit. "On peut dire que tu as eu de la chance de tomber sur lui, après tout c'est le destin, il était fait pour toi et il est entré dans ta vie, tu n'étais pas complètement fermé même après toutes ces déceptions, je ne le suis pas non plus mais je préfère ne plus y croire parce que je fini toujours par être déçue même quand j'ai un tout petit espoir." Il est vrai que depuis que J'avais Zoé j'avais longtemps fait passer mon rôle de maman avant de femme avant de comprendre dernièrement que je ne devrais pas. "Mais tu sais comme moi que venant d'une femme c'est plus compréhensible, on est plus compréhensible que les hommes, les hommes ont peur de toutes formes de responsabilité. Puis tu as apprit à connaitre Paris, à avoir des sentiments et forcément tu as dû accepter ces proches parce que tu l'aimais." Avant qu'un homme tombe amoureux de moi je pouvais m'accrocher et le pire c'est que je ne pouvais pas faire n'importe quoi et vivre de petite amourette parce que Zoé était dans ma vie et je ne voulais pas qu'elle souffre de tout ça. "Je vais être honnête avec toi la plupart des hommes que je rencontre ils ont qu'une nuit ou deux à m'offrir rien de plus."