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— Amare & Agathe
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J'oubliais que j'étais défoncée, j'oubliais la cause de ma visite dans sa chambre, j'oubliais tout. C'tait la première fois depuis longtemps que je me sentais aussi bien. J'avais pas prévue qu'il m'embrasse et j'avais pas prévue d'le laisser faire. J'crois qu'il n'avait pas prévu non plus de m'embrasser, de se retrouver là, sur moi en train de goûter à mes lèvres. On n'avait jamais pensés à se retrouver dans cette situation, c'était arrivé tout simplement. Putain qu'il embrassait bien, il savait comment s'y prendre. Les palpitations de mon coeur allaient de plus en plus vite, la température montait encore plus. J'pouvais pas rester indifférente face à lui, il avait un putain de charme. J'aimais l'insulter, l'envoyer chier et le provoquer mais maintenant, j'découvrais quelque chose de nouveau et ça ne me déplaisait pas, au contraire. Je me sentais complètement impuissante lorsque je me retrouvais seule avec lui, j'perdais toute crédibilité. Je sentais mon coeur se déchirer lorsque ce tendre moment pris fin. Tout s'embrouillaient rapidement dans mon cerveau de droguée, j'comprenais pas qu'est-ce qu'il se passait. Il attendait des explications. Pourquoi j'me mutilais? Parce que ça me procurait un bien fou, ça me rassurait, tout me semblait si simple en faisant ce geste. Je fuyais son regard, j'voulais pas lui expliquer. Je n'avais pas de compte à lui rendre, qu'il aille se faire foutre. Voilà qu'il poussait, essayant d'élucider cette énigme. Je l'envoyais carrément chier, il n'avait pas le droit. S'il croyait me rassurer en me disant qu'il n'allait pas me juger, il se trompait. Je me libérais de son emprise et je venais cacher mon visage dans mes mains. Je finissais par pleurer, j'craquais littéralement. Il n'avait pas le droit de me dire ça. C'tait horrible et il ne pouvait tout simplement pas comprendre cette douleur qui me rongeait l'âme. Je m'en foutais de pleurer devant lui et c'était pas dans mes habitudes de pleurer devant des gens. Seulement Jules, Amare et Nora avaient ce privilège, si j'pouvais appeler cela comme ça. Un putain de privilège ouais. J'essayais de rendre mes sanglots silencieux mais j'y arrivais pas. J'sentais que le poids d'Amare basculait, il se retirait de sur mon corps et j'le sentais qu'il venait s'allonger à mes côtés. Je savais qu'il me regardait, ne sachant pas quoi dire pour me rassurer et me calmer. Il n'était pas doué pour ça Amare et il détestait voir des gens pleurer, il se figeait. Il venait prendre ma main dans la sienne, me forçant ainsi à dévoiler mon visage mouillé de larme, mes yeux gonflés et rouges. Il l'étendait sur un coussin et je tournais légèrement ma tête vers lui, puis il venait déposer des baisers sur mes cicatrices. Un bisous par ici, un bisous par là. C'tait pour lui, une façon de me dire non-verbalement qu'il était désolé. Il était mal, regrettait d'avoir insisté. Il remontait le long de mon bras jusqu'à venir atteindre mon cou. Je frissonnais à son souffle chaud sur ma peau, aux baisers qu'il déposait avec douceur. Puis, il remontait en venant finalement capturer mes lèvres avec les siennes. Je répondais au baiser, en sentant une dernière larme couler le long de ma joue. Les mots étaient bloqués, je n'arrivais pas à m'exprimer. Mon geste voulait tout dire. Il entourait mon visage avec sa main, tandis que l'autre m'attirait sur lui. Je me retrouvais à califourchon sur Amare, je me penchais pour poursuivre ce baiser et quelques-uns de mes cheveux venaient rencontrer le visage du métisse. Je collais ma poitrine contre le sien.
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La drogue, le désir, la passion. Ils avaient ça en commun. Ils avaient cette attitude face à la vie que peut comprenait. Ils n’étaient pas dicté par une sois disant conscience qui le rendaient raisonnables et logiques. Ils étaient dictés par leurs envies, leurs désirs, leur côté impulsif. Amare est pourtant un peu plus calme que la jeune femme. Il pense un peu plus avant d’agir, il tient à sa vie, à son existence. Pourtant, avec Agathe, il ne tenait plus à rien. Juste à agir, juste à l’embrasser. Elle est importante, trop importante. Il se perd en elle, dans sa beauté et sa connerie, dans ses bras et son joint. Il s’en fiche d’être malade à présent, il s’en fiche d’avoir une chance sur deux de mourir d’un cancer. Il veut juste continuer à l’embrasser, à la caresser. A l’aimer ? Non, peut-être pas, parce que l’amour de la part d’Amare est trop souvent un accord pour la mort ou l’abandon. Sa mère l’a aimé, elle est morte. Romy l’a aimé, elle est partie. Son putain de chien l’a aimé, il a été écrasé. Alors non, il n’allait pas se laisser éprouver quoique ce soit à part une putain d’envie de se faire Agathe un nombre incalculable de fois. Mais quand il sentit les cicatrices sur les bras de la jeune femme, il sentit son coeur se serrer. Pourquoi s’inflige-t-elle ça ? Pourquoi voulait-elle souffrir volontairement ? Sa vie n’est pas des plus roses, il sait ça. Il sait à propos de la disparition de son frère. Qui n’est pas au courant à propos de ça ? Il ne sait pas. Mais il sait que la vie d’Agathe n’est pas aussi rose que l’on pourrait croire. Se relevant, la laissant tomber sur le matelas, il s’énerva, tellement choquée par cette révélation. Comment osait-elle garder ça secret alors qu’il venait de lui dire que sa vie à lui allait sans doute bientôt finir ? Il poussa tellement qu’elle craqua, le laissant comme un pauvre idiot à la regarder pleurer. Amare ne sait pas comment réagir. C’est un mec froid de base, il ne fait pas dans les sentiments. Il ne fait pas dans la tendresse. Il aime la brutalité de la vie. Il aime souffrir pour faire souffrir. Alors réconforter quelqu’un, ce n’est pas dans ses cordes. Romy est une exception car il sait que sans lui, elle dépérit. Mais Agathe a encore Jules et Nora. Elle a encore des personnes sur qui se reposer. Il s’allonge près d’elle, la regardant verser des larmes un peu bruyante. Elle peut pas se taire un peu. Prenant son bras, le mettant à son niveau, il embrasse les marques roses sur ses bras. Une à une, comme s’il les aimait chacune individuellement. Il ne voulait pas dire pardon, alors il le montrait. Il remonta jusqu’à son cou, elle s’était tue, ses pleurs s’étaient taris. Il arriva à ses lèvres et la fit monter sur lui. Elle est à califourchon sur lui à présent, le dominant tout en l’emprisonnant derrière la barrière qu’est ses cheveux. Elle colle sa poitrine contre la sienne, il se relève, voulant la sentir tout contre lui. Il ne veut plus qu’il y ait de barrière entre eux. Il n’aurait jamais cru avoir ce genre de relation, connaître cette impression d’étouffée, de sentir son coeur se serrer en la voyant pleurer. D’habitude, les pleurs n’ont aucuns impacts sur lui. Il regarde les gens pleurer comme il regarde un bébé rire, avec indifférence. Mais pas Agathe. Elle est différente. Comme Lola ? Non. Son innocence à elle est définitivement hors d’usage. Mais sa fragilité est là, sous la surface, et il fera tout pour protéger la jeune femme. « Je te veux, là maintenant. » qu’il dit en déboutonnant le pantalon de la jeune femme, ses lèvres toujours collées aux siennes. Il a finit de jouer, il a fini de consoler. ll veut avoir Agathe sous toutes ses formes, maintenant.
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Il y a quelques minutes j'étais énervée contre lui, contre le fait qu'il ne m'avait pas avoué son cancer un peu plus tôt. Il me l'avait balancé cela comme ça, alors que j'étais dans les vapes. Puis lorsqu'il venait déposer ses lèvres sur les miennes, c'tait comme si plus rien ne comptait. J'faisais une croix sur son manque de tact et je me concentrais à répondre au baiser. C'était plus intéressant ça, plus divertissant. J'savais pas ce que ça signifiait tout ça, c'tait assez complexe entre nous. Le feeling n'était pas la même avec Amare, tout ça c'était passionnel, voir dangereux et destructeur. J'aimais le danger, tout ce qui se rapprochait de la destruction, j'aimais. Je fonçais souvent la tête basse, sans réfléchir aux conséquences. S'il y avait bien une chose que j'étais sûre, Amare était tout sauf une erreur. Je me sentais bien dans ses bras, toute seule avec lui. J'voulais me recroqueviller sur moi-même lorsqu'il s'énervait contre moi, contre mes cicatrices. Mon âme était déjà abimée, mon corps pouvait bien l'être lui aussi. J'essayais tant bien que mal de cacher mon visage dans mes mains, d'étouffer mes sanglots, de pleurer en silence mais c'tait tout simplement impossible. J'étais un peu bruyante et putain que je m'en foutais, finalement. C'était tout la pression familiale que je relâchais, j'avais trop encaissée et le fait qu'Amare ait emmené ce sujet de conversation, ça n'avait pas du tout aidé. Il fermait sa gueule, s'allongeant à mes côtés pour me regarder. Il était satisfait de son coup pour une fois? Bravo Amare, t'es qu'un connard. Puis, il prenait mon bras en y déposant ses lèvres sur ma peau mutilée, en remontant de plus en plus jusqu'à atteindre mon cou. Sans trop comprendre pourquoi, je me calmais. Mes sanglots devenaient silencieux, puis inexistant. C'est dingue à quel point ce mec avait réussi à me calmer pour rattraper sa connerie. Amare m'embrassait de nouveau, tendrement. Il me faisait monter sur lui, j'étais à califourchon sur lui. J'voulais pu le lâcher, je me penchais vers l'avant et nos corps se touchaient de nouveau. J'étais plus calme, plus détendu et à la fois, excitée. Tant d'émotion à la fois et pas du tout négatif, ça me plaisait de me retrouver dans cette position. Cette position idéale pour le dominer. Il se relevait, passant d'allonger à semi-assis. Une main sur sa joue et l'autre main qui se perdait dans ses cheveux. Putain, j'le voulais, je le désirais. On ne respectait pu du tout nos limites, cette barrière qu'on n'avait jamais osés franchir, gravir. Mon coeur battait de plus en plus, s'il savait l'effet qu'il me faisait. Il lâchait une phrase entre deux baisers, cette phrase que je souhaitais entendre. Mon coeur explosait littéralement au même moment. « Moi aussi babe. » Répondai-je, je retrouvais ses lèvres après cette révélation. Je sentais ses mains descendre vers mon bas du ventre, puis ses doigts qui déboutonnaient le bouton de mon pantalon. Je me redressais légèrement, en l'aidant à baisser la fermeture éclaire et je baissais celui-ci jusqu'à la hauteur de mes fesses. Il me restait que mon string et je sentais la bosse se durcir entre son entrejambe. « Tu veux pas m'aider à me débarrasser de mon pantalon?.. » Murmurai-je, alors que je séparais nos lèvres et je venais m'écrouler sur le matelas, frôlant son corps avec le mien, en lançant un regard aguicheur.
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Faut pas être un médium pour voir à quel point ces deux là se retiennent. Pour voir à quel point ils ont peur de dire ce qu’il pense à l’autre. Amare n’est pas de ceux qui se confient facilement, il n’est pas de ceux qui est facilement abordable, facilement aimable. Il est de ceux que l’on tient à l’écart, que l’on n’a pas envie de voir tous les jours de peur de recevoir une remarque désobligeante qui vous fait remettre toute votre vie en question. Peut-être est-ce du à une enfance difficile. Peut-être est-ce du au fait d’avoir perdu sa mère dont il était très proche. Personne ne saura vraiment pourquoi Amare agit comme il le fait. Il est ainsi et il faut savoir l’accepter ainsi si l’on veut pouvoir découvrir ce qui se cache sous la surface. Il n’est pas un mec sans coeur. Sans compassion ? Oui, c’est évident. Sans coeur ? Non, pas vraiment. Car s’il a réussit à aimer une fois, c’est qu’il y a bien un coeur sous cette couche de rancoeur envers le monde qui l’entoure. En embrassant Agathe, il a presque sentit son coeur battre, presque. Car la seule fois où il a réellement sentit son palpitant s’embraser était avec Lola. Lola a eut cet effet sur lui. Agathe, elle n’arrive qu’à le faire démarrer pour ensuite s’arrêter. Elle lui coupe le souffle, lui cause une crise cardiaque. Quelque chose que peu de personnes n’arrivent à faire. En voyant les marques sur ses bras, il a sentit un battement de peur, de fureur, de rage, de colère. Il a sentit son coeur se serrer pour ensuite délivrer une dose d’adrénaline dans tout son coeur. Pourtant, en voyant les larmes de la jeune femme sur ses joues, il a vu la limite qu’il avait poussé. Il a vu qu’elle n’est pas indestructible. Que son coeur est beaucoup plus proche de la surface que le sien. Embrassant chacune de ses cicatrices avec tendresse. Il atteint ses lèvres, les embrasse, les chérit. La faisant monter sur lui, il profite de la tendresse qu’elle lui apporte, du danger qu’elle représente. Il n’a jamais couché avec elle, ne l’a jamais embrassée, mais elle est plus que ce qu’il pouvait imaginer. Elle est plus que ce que tout le monde imagine. Il laisse pourtant la douceur partir pour faire place à un peu plus de brutalité. Se relevant, la mettant assise sur ses cuisses, il lui dit clairement qu’il l’a veut, là maintenant. Et il ne rigole pas. Il déboutonne son pantalon, elle l’aide en se relevant légèrement pour le mettre à hauteur de ses fesses.
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On se découvrait petit à petit, même si ça faisait déjà quelques mois qu'on se connaissait lui et moi. J'en apprenais un peu plus à chaque jour, j'exerçais une pression psychologique sur Amare, j'le provoquais et le foutait dans tous ses états. Ça marchait bien sur lui, il ne pouvait rien me cacher. Pourtant, dès que ça me concernait moi, je me repliais sur moi-même. J'aimais pas parler de moi, j'aimais pas qu'on essaye d'en savoir un peu plus sur moi. J'étais pas celle qui me confiait le plus, tout ce que je savais faire c'était d'encaisser les problèmes que j'vivais. Me mutiler, c'tait une porte de sortie contre toute cette merde dans laquelle j'étais. J'avais été dans l'obligation de sous-entendre à Amare que c'était bel et bien ce qu'il pensait mais, le pourquoi du comment no way. Il était hors de question que je lui confie quoi que ce soit. C'était pt'être égoïste mais je me protégeais moi. Je m'étais énervée contre lui et j'avais eu raison de le faire. Si je devais lui expliquer, je devais mentionner ma famille et je m'étais totalement désolidarisée de ma famille depuis des années. J'aimais pas non plus parler d'eux, j'avais honte d'être une de Belgique en gros. Amare avait été maladroit sur ce coup mais, j'éprouvais un petit quelque chose pour lui. C'était pas du tout de l'amour, j'restais pas indifférente quand il était près de moi. Et en ce moment, c'était pire. Je voulais carrément lui sauter dessus, sans me poser de question. C'était la première fois qu'on s'embrassait et ça serait la première fois qu'on coucherait ensemble. Ouais, j'le voulais et pas qu'un peu. J'éprouvais du désir pour lui, il était la tentation. La douceur disparaissait, alors que la brutalité venait se rajouter dans le lot. Amare s'attaquait à mon bouton de pantalon et il venait de me dire qu'il me voulait maintenant. Je me mordais la lèvre à ces mots.
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Les deux impossibles. Le duo terrible. Depuis qu’ils ont fait connaissance à leur entrée à Harvard, lors de leur entrée chez les Mather, ils n’ont cessé de découvrir des interdits encore et toujours. Et là, ils sont à deux doigts d’en franchir encore un autre. Amare la voit comme son ange déchue, celle qui se détruit car elle détruit tout autours d’elle mais qui cache qui elle est aux yeux du monde. Elle n’est pas qu’une petite toxico riche comme crésus. Elle est plus, et il aimerait bien savoir ce qu’elle cache derrière la fumée de son joint qu’elle se plaît à allumer à tout va. Les cicatrices sur ses bras sont déjà un début, sont déjà une preuve qu’elle en cache bien plus que ce qu’elle veut admettre. Elle est loin d’être creuse, loin d’être superficielle, elle cache bien des choses que le monde ignore volontiers pour la cataloguer comme la princesse qui fout la merde. Et Amare, il le voit. Il voit ce qu’elle est parce qu’il est pareil. Il n’est pas que le mannequin étrange qu’on a peur d’approcher de peur qu’il vous balancer un putain de sort ou je ne sais quoi. Il n’est pas que le mec qui se tape tout Harvard et au sourire charmant. Il est plus. Il est le fils d’une cancéreuse dont il a pris soin toute sa vie, il est le fils d’un mec qui a laissé sa mère alors qu’elle était enceinte, il est le cancéreux qui veut se battre pour vivre. Il est plus et personne ne le voit car il ne veut pas. Amare garde tout pour lui, tout. Il aime sa solitude exacerbée. Du coup, trouver Agathe était du pain béni pour lui. Il y avait enfin quelqu’un qui comprenait au moins un minimum qu’une personne ne se limitait pas à une coque. Il y avait un intérieur plein de surprises et de secrets qui ne demandaient qu’à être découverts. A deux dans ce lit, il découvrait encore une partie d’eux, un côté dont ils n’avaient pas encore explorer les possibilités.
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