christmas is coming (jasper)

Elle anticipe. Mais surtout, elle imagine. Si ça l'aurait dérangé ? Non, du tout.. mais disons que cette nuit, c'était pour cette nuit, non ? Sur la même longueur d'onde, les deux jeunes ? Ou pas du tout ? Je regrette de pas savoir. dit-elle de ce sourire en coin, qui lui permet aussi de ne pas se laisser déstabiliser ou même flancher. Non, la faiblesse, dans ce genre de moment, ce n'est pas pour elle. Non, merci. Mais disons qu'elle aurait été curieuse de connaître ce rendez-vous. Hausse les épaules, à cette question sur les regrets. Sincèrement ? Non, parce qu'il est là, devant elle, maintenant.. de quoi, se rattraper, non ? Je comprend.. Sourire taquin, qu'elle lui fit quand il se rapproche d'elle mais se slèvres s'entrouvrent légèrement pour reprendre la parole. Mais à moins que j'passe par la fenêtre.. Une autre issue de secours, qu'elle taquine. Mais ce comportement, ces paroles lui montrent qu'il y a peut être une nouvelle ouverture ? Elle serait prête à le croire. Pourquoi pas ?

Je regrette de pas savoir. Ne pas savoir, se contenter d'imaginer ce qu'aurait pu être la suite. Surement, qu'on se serait quitté après le petit-déjeuner. Avec un numéro échangé, peut-être, un truc qui ne nous engage à rien. J'suis pas le genre à faire des promesses en l'air. J'suis un mec éphémère, mais fiable. Le genre qui ne devient con que lorsqu'on le pique. « Malheureusement, je crois qu'il va falloir qu'on reste avec nos « si ». » Qu'il reprend avec un fin sourire. J'ai tellement eu de regrets, sur tout, que je ne m'en embarrasse plus désormais. Je comprend.. La vie n'est belle que lorsqu'elle est vécue au présent. Mais à moins que j'passe par la fenêtre..  Le sourcil se hausse, amusé de la répartie. Mais, ne s'avoue pas vaincu. « ..Mon appartement est au troisième étage. » Qu'il souffle avec une douce ironie. Toujours le dernier mot, l'Ellington. « Du coup, il faudrait vraiment que ça soit horrible, pour risquer une sortie. » Reprend l'homme avec un léger rire. Et, je sais quand les corps s'entendent, tu ne pourras pas me dire que ce n'était pas le cas.

Imaginer ce qu'aurait pu être ce lendemain. Non, personne ne saura.. mais c'est tout autant rattrapable. Non, elle ne serait pas contre. Bien que pour le moment, elle préfère surtout le piquer, le provoquer un peu plus. S'en amuser et se laisser prendre au jeu. Toute une habitude. Grimace légèrement aux paroles de Jasper. Il marque un point et honnêtement, autant se concentrer sur ce présent, à partir de maintenant. Non, il ne lui donnera jamais de véritables raisons sur cette "fuite". Va falloir s'en contenter. Troisième étage ? dit-elle, surtout pour se le répéter avant de reprendre la parole. Il y a des escaliers de secours ? Toujours plus. C'est vrai, l'impression qu'elle donne, c'est de toujours refuser.. de ne pas avoir envie. Et pourtant, au fond, c'est bien tout le contraire. Peut être qu'elle joue trop et qu'elle devrait arrêter ? Certainement. Avec toi, j'sais que ça n'a rien d'horrible.. laisse-t-elle planer, de ce sourire en coin. Compliment, qu'il soit content. Une petite contradiction de ses paroles mais elle avoue finalement, que l'attirance reste présente.

Ils avaient l'air malin tiens, à discuter, l'une sur les moyens de fuir, l'autre sur les moyens de la retenir. C'était plutôt risible, vu d'ici. Alors que Jasper aurait pu se contenter d'écouter son ego abimé, qu'il aurait pu éviter d'aller à sa rencontre. Ca aurait été plus simple, évidemment. Mais beaucoup moins intéressant. Troisième étage ? Hoche de la tête, avec cette mine de mec malin, bien heureux d'avoir réussi son revers. Il y a des escaliers de secours ? Il s'étonne légèrement, elle n'abandonne jamais, dites-moi. « Non, il n'y en a pas. Oublie l'idée, tu seras bloquée avec moi. » Mime une moue désolée, qu'il ne pense pas un instant, évidemment. J'en suis pas vraiment désolé, si ça devait arriver. Avec toi, j'sais que ça n'a rien d'horrible.. C'est pas car on le sait, que ce n'est pas agréable à entendre. Ses lèvres laissent transparaître un fin sourire. « Le problème là.. c'est qu'avec tout ce que tu me dis, tu vas devoir au moins me laisser ton numéro. » Qu'il glisse sur le ton de la confidence, amusé. « Ou au moins m'offrir un chocolat chaud, parce que tu me dois bien ça. » Ouais, n'oublions pas que je suis la victime dans cette histoire.

Bien sûr que ça l'amuse et bien sûr qu'elle continue. C'est plutôt tentant. Bien qu'elle sait s'arrêter au bout d'un moment. C'est assez facile de trouver des excuses mais elle va commencer à ne plus en trouver. Comme maintenant. Porte fermée et pas d'escaliers de secours. Oui, ça risque d'être compliqué. Son sourire reste présent, appréciant cette répartie qui se joue entre les deux. J'avoue.. l'idée d'être coincé avec toi, me donne des idées. Le véritable visage, la vérité. Elle ne se cache plus, puisqu'elle n'a plus d'excuse. Puis, pourquoi continuer à nier, à cacher ? Plus d'intérêt. L'air réfléchir. Donner son numéro ou un chocolat chaud ? Ou même les deux. Elle sait qu'elle ne compte pas le laisser filer. Elle non plus, elle ne compte pas partir, cette fois. Allons boire ce chocolat chaud, au moins, je t'ai encore avec moi.. Qu'un simple numéro et se dire au revoir, jusqu'à la prochaine fois. Oui, pour le coup, elle montre facilement ce qu'elle peut ressentir vis à vis de lui. Aucune honte, quand elle sait ce qu'elle veut obtenir. Un sourire en coin et elle reprend. Je sais être gentille, parfois. Qu'elle taquine légèrement mais oui, il y a le jeu et elle.

J'ferme les portes que t'ouvre, j'te bloque toutes les issues que tu essayes de trouver. Parce que tu me permets de le faire, que tu me montres, que ma présence n'est pas indésirable. Que tu finis par me le dire, ce qui finit par me surprendre, vu le chemin inverse que tu prenais jusque là. J'avoue.. l'idée d'être coincé avec toi, me donne des idées. L'homme se pince les lèvres, et la légère surprise se lit sur ses traits. Plus surprenante que prévue, la demoiselle. Quand tu t'habitues à un mouvement, elle change de pieds. Allons boire ce chocolat chaud, au moins, je t'ai encore avec moi.. J'aime bien ce mouvement là, moi. « J'avais pas vraiment prévu d'aller ailleurs, de toute façon. » Qu'il relève avec un sourire aux commissures des lèvres. T'étais plus ou moins mon programme, depuis quelques minutes. Je sais être gentille, parfois. L'Ellington grimace légèrement, exagérant une mimique septique. « J'me sens quand même pas à l'abri que tu me plantes devant le stand, et que tu partes en courant. » La moue se transforme en sourire rieur. J'crois pas à mes propres paroles, d'accord. Mais c'est bien trop tentant. Tout en se dirigeant vers le marché, le garçon se tourne vers la blonde. « Qu'est-ce que tu méditais, avant que j'arrive ? » T'avais l'air captivée par cet arbre.

Changement. Parce que ça lui arrive souvent. De changer de comportement. C'est l'imprévu. Et ça l'amuse aussi. Là, elle trouve que le jeu a assez duré. Faux. Elle n'a plus de répartie. Il l'a coincé. Jolie. Mais à demi-mot, elle avoue qu'elle a passé un bon moment avec lui. C'était un bon souvenir et encore récent pour qu'elle s'en rappelle. Après, elle n'est pas là à coucher à droite et à gauche, au point d'oublier les conquêtes. Faut pas exagérer. Un sourire en coin, sur le visage et elle reprend la parole. Peut être, dans ton appartement ? Direct mais elle taquine, surtout, vis à vis des précédentes paroles du jeune homme. D'ailleurs, son sourire amusé le prouve. T'as peur que je le fasse ? Qu'il soit sur ses gardes, ça l'amuse encore plus. Elle, elle sait qu'elle ne compte pas partir. Mais lui.. non. Quelques pas, pour arriver dans le grand marché, elle fut surprise. Réellement surprise, par la question du jeune homme. C'est vrai qu'entre eux, il y avait le jeu, depuis tout à l'heure mais une question sérieuse ? Non, elle ne s'y attendait pas pour autant. Noël. J'aime cette période. Et elle ne ment, c'est bien sa fête favorite.

Voilà que tu deviens docile, coincée par les arguments. Têtu, l'homme. Buté, obstiné. Peut être, dans ton appartement ? Décontenancé. Non pas par ton ton direct, non, par ce qui l'attends dans son appartement. Ouais Ellington, y a encore Salomée chez toi. Cette douce squatteuse qui a partagé ta vie et ton cœur pendant quelques mois, que tu acceptes d'héberger le temps qu'elle règle ses problèmes. Et là, ça te revient. Ca te revient et ça te fait lui dire un : « Peut-être ailleurs. » Tu fais passer ça avec un sourire plus discret que les autres. C'est pas bizarre va, du tout. Mais ça t'es revenu dans la gueule quand tu t'y attendais pas. Heureusement, on enchaîne sur plus léger, et l'homme balaye ses pensées d'un revers de tête. T'as peur que je le fasse ? Sincèrement ? Non. Si j'avais un quelconque doute sur ton envie d'être à mes côtés à cet instant, j'aurai inventé un motif pour me barrer. J'suis plutôt bon menteur, tu sais. « Je me dis que j'aurai qu'à crier que tu m'as volé mon téléphone. » Qu'il ironise avec un sourire amusé.  Noël. J'aime cette période. Ouais, j'm'intéresse à toi. Parce que j'ai pas eu le temps de le faire la dernière fois, que j'en avais peut-être même pas envie, sur le moment. Que tu m'intrigues. « C'est... plutôt mignon. » Souligne de ses lèvres taquines, ses billes océans se portant sur la demoiselle. « Donc je suppose que si je vais à la … cabot ?... Lowell ?, je vais voir que t'as décoré tout le salon? » Continue l'homme, dans cette tentative d'essayer d'en savoir plus. Curieux, toujours.

Peut être ailleurs. Ces mots résonnent dans sa tête. D'un sourire taquin, elle répondit. Pas plus, parce que ça ne sert à rien. Parois, il suffit d'un sourire ou d'un regard comme simple réponse. Cette réponse lui plait. Beaucoup. Et lui donne un avant-goût de surprise. Où cette soirée, va-t-elle l'amener ? Elle ne sait pas et c'est encore plus intéressant. Là, elle ne contrôle pas tout et bizarrement, ça lui plait. Je serais déjà loin. Qu'elle répondit, rapidement, de ce sourire si amusé, qu'elle ne quitte pas. Encore de la taquinerie, jusqu'à cette question sérieuse. Pour une réponse sérieuse. Non, elle n'a rien à cacher, pour le coup. Noël est sa période favorite, elle aime l'ambiance et l'esprit. Et pour une fois qu'elle peut avoir de la neige, du froid pour cette fête : elle en profite. Parce que Noël au soleil, ce n'est vraiment pas Noël. Hausse les épaules avant de reprendre. Tu aimes Noël ou tu trouves ça déprimant, comme une majorité de gens ? Histoire d'en savoir un peu plus sur lui, aussi. Ce sourire amusé revient quand il tente de connaître sa maison, ayant parlé brièvement d'Harvard, la dernière fois. Oh god non. La Eliot mais, il serait difficile de décorer le salon, quand on sait qu'il a péri dans les flammes. Foutu incendie. Au cœur de la parano de son cher Cole.

Ailleurs, c'est sur. Loin d'elle. Car jamais il ne lui imposera la vue d'une autre, comme il a pu le faire avec Leandra. Idiot sûrement, mais l'homme se sent redevable, pour les déceptions qu'il a causé à la princesse. Alors, ailleurs. On verra où nos pas nous mènent, où la soirée dérive. Pour l'instant, c'est le marché de Noël. Qui semble être une destination qui plait à la belle, elle qui dit aimer Noël. Tu aimes Noël ou tu trouves ça déprimant, comme une majorité de gens ? Il hésite, l'homme. Ce n'est pas que je n'aime pas cette fête, ni que je l'adore. J'ai juste du mal avec l'ordre général, nous obligeant d'être heureux, juste pour un sapin et des cadeaux. « Ca dépend des années, ça dépend des gens avec qui je suis. » Ca dépend de l'année en cours. Celle qui se termine ne fut pas sa meilleure, loin de là. « Mais j'aime assez l'ambiance, ça change. Et on peut boire du vin en plein aprem sans passer pour un alcoolique, ce qui est pas mal. » Et se goinfrer de tout un tas de saloperies, aussi. Il s'en distrait, mais, un peu moins quand elle annonce sa confrérie. Bien que tout ceci semble loin désormais.  Oh god non. La Eliot mais, il serait difficile de décorer le salon, quand on sait qu'il a péri dans les flammes. C'est mal de se réjouir Jasper, vraiment. J'me retiens d'énoncer le karma. « Y a pas eu de blessé ? » Parce que j'suis pas si insensible, quand même. « J'suis le président qui a établit une alliance avec les mathers, contre les eliots. » Qu'il souffle comme une confidence, un sourire clairement amusé aux lèvres. Ca n'avait pas duré, mais seulement car Torrey était contre. Si ça ne tenait qu'à Jasper, elle aurait perduré. « Mais j'peux faire une exception dans mes fréquentations. » Qu'il reprend avec humour. Tout ceci était ridicule, quand on y repense.