Date time • Kacy & Denys

 Kacy qui semblait songeuse après avoir entendu mon hypothèse, je pensais donc avoir peut être fait une gaffe. Il y avait peut être un truc entre Mac et elle. Elle objecta, expliquant qu’elle était juste en train de chercher les signes. « On le saura bien assez vite de toute façon. » On vivait tous les quatre ensemble, ils ne pourraient pas nous le cacher trop longtemps. Puis, même si j’étais curieux de nature, j’avais plutôt envie de profiter du repas en tête à tête avec la jolie brune pour apprendre à la connaître davantage. Je réclamais d’ailleurs mon cours particuliers de cuisine. « La semaine prochaine ça sera parfait. » J’avais hâte que la jeune femme partage ses talents. Parce que moi, hormis les pâtes et les commandes téléphoniques de pizza, je ne maitrisais pas grand chose. D’ailleurs, le restau de ce soir allait être l’occas’ de changer de menu. La serveuse s’éloigna avec les cartes après avoir pris note de notre commande. Kacy reprit ensuite, confiant qu’elle était heureuse de la tournure que prenait notre colocation. « Ca va t’es sûre ? Si je laisse trop traîner mes affaires t’as le droit de me le dire hein… » répondis-je avec un petit sourire avant d’ajouter : « Moi aussi j’suis content. On a de la chance d’être tombé sur toi… Enfin sur Macsen et toi. » On formait un beau quatuor tous ensemble. « T’avais déjà vécu en coloc avant ? » demandai-je alors, curieux.  

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Bon, on allait pas passer la soirée à se demander s'il y avait quelque chose entre Macsen et Ashleigh. Denys avait raison, s'il y avait quelque chose, on allait finir par le savoir. À moins qu'ils préfèrent ne pas nous le dire, c'était leur choix.
Alors que la serveuse était passée et qu,elle avait pris nos commandes, elle retourna en direction des cuisines. "C'est réglé alors." J'allais faire les repas cette semaine alors je pouvais bien prendre le temps et montrer quelques trucs que j'avais appris de ma tante en même temps. Ça ne serait pas beaucoup plus long. Puis, j'avoua à Denys que j'étais bien contente que la colocation fonctionne bien. "J'ai pas encore vu de boxer sur le plancher du salon alors ça va." Mon ancienne colocataire faisait ça. Il y avait souvent ses vêtements salles à côté de sa porte de chambre. Elle disait qu'elle allait les amener dans la salle de bain pour faire son lavage dès qu'elle en aurait l'occasion mais ça pouvait traîner là un bon moment. Ça m'énervait vraiment. Mais j'avais pris sur moi étant donné que je savais qu'elle finissait l'université bientôt et qu'elle retournait dans son pays natal. "J'avais une coloc l'an dernier et elle se laissait toujours traîner. En plus de picker mon stock de chocolat! " Ça n'avait pas été ma meilleure expérience, je dois l'avouer. "Et toi? Tu étais à la résidence avant?"

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  J’avais un petit côté curieux, mais passer ma soirée à jouer les commère ne m’enchantait guère, surtout quand j’avais face à moi Kacy. On avait surement mieux à faire que de parler de nos deux autres colocs. Et donc rapidement, on évoqua tout autre chose, fixant les cours de cuisine à la semaine suivante. La colocation se passait bien, mais j’avais envie de connaître le ressenti de la demoiselle. Elle me le confirma, s’amusant de ma réflexion sur mon côté bordélique. « Faut pas que tu viennes dans ma chambre alors… » rigolai-je lorsqu’elle souligna l’absence d’affaires sur le sol du salon.  Kacy me raconta alors qu’elle avait été en coloc, avec une jeune femme qui laissait continuellement ses vêtements traînés… Je souris en imaginant les petites culottes d’Ash et Kacy en déco dans notre séjour, ça ne serait pas pour me déplaire… Je me repris : « Je laisse mon bazar dans ma chambre alors, et promis je toucherais pas au chocolat. » ajoutai-je en faisant une petite tête angélique. Lorsque mon interlocutrice me retourna la question, je fis une petite grimace. « Ca a été un peu compliqué… » expliquai-je avant de me lancer : « Avant de revenir en juin, j’étais en vadrouille. Entre chambre chez l’habitant, coloc transitoires, j’ai même vécu dans un van aménagé pendant un temps… » Bref la débrouille, pas le grand luxe, mais en bon baroudeur, ça m’allait très bien. « Et quand je suis revenu pour reprendre mes études en juin, j’ai trouvé une amie de mon frère qui voulait bien m’héberger. Mais elle m’a mis à la porte en septembre, quand elle a découvert que j’avais rejoint la mather house. » Etait-ce nécessaire de préciser que la demoiselle en question était Eliot ? Je n’avais plus trop de contact avec Hippo depuis. Je crois que je lui en voulais un peu, surtout qu’elle était venue mettre la zizanie entre Veïa et moi… « Bref, après ça j’ai vécu quelques temps à la résidence de la confrérie. C’était très bien mais c’est un peu l’auberge espagnole à la MH. Tout le monde entre et sort des chambres, y’a pas vraiment d’intimité. Et comme j’avais sympathisé avec Ash et qu’elle voulait prendre un appart, tu connais la suite. »    

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Alors que je disais à Denys que je n'avais pas encore vu de sous-vêtements sur le sol du salon et que je m'en portais bien ainsi, il rigola en mentionnant que je ne devais pas aller voir sa chambre dans ce cas-là. J'imaginais déjà le bordel que ça devait être à son expression. Mais c'était sa chambre, il avait le droit d'en faire ce qu'il voulait tant que les murs restaient en place. "J'imagine assez bien de quoi ça peut avoir l'air. Et je t'avoue que la mienne est sûrement pas mieux pour le moment." Disons que je pourrais me faire un fauteuil bien confortable avec la pile de livres et de vêtements qui traînaient dans le coin de ma chambre. Pile qui cachait d'ailleurs la chaise de mon bureau. Pu moyen d'y faire mes travaux. "C'est toujours comme ça quand la fin du trimestre arrive." Les travaux se faisaient de plus en plus nombreux. Sans parler du méga bilan que je devais faire sur mon stage à l'hôpital, le stage qui comptait beaucoup d'heure. Apparemment, tout le monde était malade ces temps-ci. Denys se lança sur le récit plutôt trépident de ses lieux de résidence dans la dernière année. Il avait fait plus d'un endroit. Je l'écouta très attentivement jusqu'à la fin de son récit. "Wow! Ça été toute une année pour toi. Tu dois être content d'avoir un endroit sûr pour dormir maintenant. Je veux dire, j'ai jamais vécu dans un van mais ça doit pas être ce qu'il y a de plus confo non plus." Il devait avoir autant de luxe dans sa van que ce que je pouvais dans l'appart dans lequel j'avais grandi. Assez de place pour chaque meuble mais sans plus. Ça venait difficile de se déplacer ou d'ouvrir les tiroirs des fois. Ce n'est pas une période de ma vie à laquelle j'aimais penser de ce côté là. Ma mère me manquait mais ma vie là-bas, pas du tout. "Faudra remercier Macsen pour ça. C'est grâce à lui." C'est Macsen qui m'avait apporté l'idée de prendre deux autres colocs. Ça revenait moins cher pour tout le monde, quoi que je n'avais pas à payer ma partie puisque mon père s'en occupait, et on avait la place nécessaire pour les accueillir.

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  C’était un vrai capharnaüm dans ma chambre, confession qui amusa la brunette qui me fit part de l’état de sa propre chambre. « On sauve les apparences avec un salon bien rangé, c’est le principal. » rigolai-je alors, content de savoir que la dunster n’était pas non plus une psychorigide de l’ordre et du rangement. Pour l’instant, en plus d’être jolie, Kacy m’avait paru super sympa. Mais on ne se connaissait encore que très peu, même si le début de la colocation nous avait indéniablement rapprochés.  « Ca va ça se passe bien les révisions d’ailleurs ? » questionnai-je quand elle aborda la fin du semestre, me faisant ainsi penser aux exams qui approchaient à grands pas. On parlait ensuite de nos expériences de colocs, l’occasion pour moi, les yeux brillants, de confier quelques anecdotes au sujet des différents modes de logement que j’avais pu tester lors de mes vadrouilles internationales ces dernières années. « Ca ne me dérangeait pas vraiment en fait. J’ai jamais été habitué au grand luxe tu sais… Ton loft c’est un vrai palace pour moi. » C’était presque trop même. « C’est tellement grand que je m’y perdrais… Tu t’affoleras pas si je débarque dans ta chambre au milieu de la nuit hein, c’est que j’aurais perdu ma route… » Petit sourire charmeur, parce que j’avais plutôt d’autres idées en tête quand j’évoquais l’idée de venir me « perdre » dans sa chambre… « A Macsen alors ! » fis-je finalement en levant la bière qu’on m’avait servi pour venir entrechoquer mon verre avec le sien, trinquant ainsi à la santé de notre coloc, ajoutant d’ailleurs : « Et à Ashleigh, qu’on devra remercier pour ce dîner offert. » D’ailleurs les plats arrivaient et on commença à déguster.  

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Malgré le fait que je m'attendais à passer la soirée avec Ashleigh, la tournure des événements était agréable malgré tout. Je passais un bon moment avec Denys et s'était d'ailleurs l'occasion d'apprendre à le connaître. Je connaissais déjà un peu ashleigh et depuis quelques semaines, j,avais appris à connaître Macsen, du moins, ses habitudes. Manquait plus que le Mathers. Je ricana quand Denys affirma qu'au moins le salon était propre pour sauver les apparences. On faisait au moins cette effort là malgré tout les travaux qu'on avait. "Je crois que je n'en verrai jamais la fin. C'est incroyable le nombre de travaux qu'ils nous donnent en médecine. Comme si on avait juste ça à faire de notre vie." Et je n'avais clairement pas que ça. J'avais également les cours de danse, sans parler des répétitions en dehors des heures de cours, de mon stage et très important, de ma vie sociale. Pas question que je m'enferme dans une petite routine de cours et de travaux vingt quatre heures sur vingt quatre. Alors que Denys me parlait de ses péripéties de logement, je m'étais arrêtée sur le fait qu'il ait vécu dans une van pendant un certain moment. Il m,expliqua qu'il n'avait jamais vraiment vécu dans le luxe, que le loft était une première pour lui. "Ça l'est pour moi aussi. L'appart que j'avais avec ma mère était aussi gros que ma chambre présentement. Et probablement autant en désordre." Pas facile de ranger les choses quand il n'y a aucun endroit pour les placer. On aurait dit un sentir de construction. Sentier qui a duré 19 ans quand même. Puis, Denys ajouta qu'il fallait pas que je panique si jamais il entrait dans ma chambre par accident. "Je vais penser à dormir avec un chandail au moins, juste au cas où." plaisantai-je. Je leva ensuite ma bière en répétant "À Macsen et à Ashleigh." Je porta ensuite la bouteille à mes lèvres juste au moment où nos repas arrivaient. "Hum, ça l'air bon." dis-je autant devant mon assiette que la sienne.

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  Je compatis à la peine de mon amie. Après tout, Priape, mon frère aîné, était également passé par ce cursus, je savais la charge de travail que ça représentait. « Courage… Mon frère a fait médecine aussi, il fait un travail qu’il adore désormais, il est pédiatre sur Sydney. Donc crois moi ça vaut le coup. » l’encourageai-je avant d’ajouter : « Nous en psycho et sport, c’est plus cool. » Ou alors je ne prenais pas les exams assez au sérieux. Je devrais peut être me mettre un petit coup de fouet pour potasser d’ailleurs. On évoquait nos expériences de logement passé ensuite, j’appris ainsi que la belle avait eu un appartement bien plus petit avec sa maman. Je devinais ainsi qu’elle n’avait pas toujours eu le statut social qu’elle avait actuellement, puisque c’était elle qui avait la charge de l’immense loft, j’avais cru qu’elle venait d’un milieu riche mais son aveu me révélait que ça n’avait pas toujours du être le cas. Nous avions peut être plus d’un point commun. Je lançais une petite remarque, mi sérieux, mi dragueur, sur ma potentielle venue dans sa chambre. « Parce que tu dors nue d’habitude ? Fais moi penser à venir plus souvent te border et te dire bonne nuit le soir… » ajoutai-je alors avec un petit sourire amusé avant qu’on ne trinque à nos deux colocs absents, sans qui on ne se serait probablement pas connus. Les plats arrivèrent. Odeurs alléchantes. « Bon ap’ ! » entonnai-je alors avant d’entamer la dégustation. Ca n’avait pas que l’air bon, ça l’était vraiment. Délicieux. « Ash ne s’est pas moquée de nous. C’est top comme restau. » commentai-je alors. 

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Les études de médecine, ce n'était pas toujours facile. Mais j'étais convaincue que ça en valait la peine. "Je sais pas trop dans quel domaine je veux me spécialiser encore. Il y en a tellement qui sont intéressant. La semaine dernière, j'ai été en chirurgie et c'est vraiment trippant!" J'avais adoré passer la semaine dans ce département. Peut-être que pour certains jouer dans le corps d'un autre pouvait être répugnant mais j'aimais le fait qu'on aidait les autres, qu'on pouvait leur sauver la vie. "En psycho? Tu veux devenir psychologue?" Il y avait également plusieurs débouchés dans ce domaine.  Je rigola lorsque Denys avoua qu'il allait venir me border plus souvent si je dormais nue pour de vrai. "Je te laisse imaginer. J'embarque pas dans cette conversation-là!" Pas question qu'on discute du fait que je dors nue ou non en plein milieu d'un restaurant. Imaginez si quelqu'un écoutait notre conversation en ce moment. Il allait bien rigoler. "De toute façon, j'imagine que ça en rendrait plus d'une jalouse." ajoutai-je en parlant du fait qu'il vienne me border. Denys avait du charme, c'était indéniable. Il devait sûrement avoir une fille (ou peut-être plus, on ne sait jamais) dans sa vie. Dès que mon assiette fut déposée devant moi, j'y plongea ma fourchette. Je commençais vraiment à avoir faim. Et c'était délicieux. "Je connaissais pas ce resto. Je suis déjà passée devant mais je suis jamais arrêter pour manger. Je commence à le regretter-là." Dire que j'aurais pu manger ces délicieux plats depuis trois ans maintenant.

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  J’avais beaucoup d’admiration pour les courageux qui se lançaient dans de telles études. Parce que c’était prenant, ça demandait énormément de concentration. Mon frère était pédiatre désormais, et très épanoui, Kacy elle me confia qu’elle avait aimé son stage en chirurgie. « Je suis un peu un flippé des hôpitaux… » avouai-je alors, en grimaçant rien qu’en imaginant un bloc opératoire avant d’ajouter : « Enfin, avec un doc comme toi je pourrais peut être guérir de ma phobie… » C’était sûr que Kacy n’avait rien d’effrayant, au contraire… Elle rebondit ensuite sur mon domaine d’étude. « J’étudie la psycho en majeur, et le sport également… Et entre les deux mon cœur balance. » J’aimerais faire psychologue, seulement la pratique sportive m’apportait beaucoup et je ne me voyais pas travailler éternellement dans un bureau, enfermé… « Je me dis souvent que je finirais dans l’animation sportive avec des jeunes… » Des jeunes en difficultés par exemple, ce qui mettrait à contribution mes connaissances en psycho… Enfin j’avais encore le temps de me projeter. Tout comme Kacy, je n’avais pas encore fait mon choix définitif. Mon rire résonna quand la demoiselle refusa ensuite de m’en dire davantage sur la tenue dans laquelle elle avait l’habitude de dormir, ou absence de tenue… « Peut être que je vais venir vérifier tout à l’heure… » lançai-je alors avec un petit sourire, avant qu’elle ne réplique que plus d’une serait jalouse. « Ash n’est pas comme ça, et puis elle nous aurait pas laissé tous les deux seuls ici si c’était le cas. » répliquai-je, ne comprenant pas que la brune faisait référence par là à d’autres potentielles jeunes femmes dans ma vie. Denys ou celui qui ne comprenait jamais les allusions… Nos plats arrivèrent et on commença à déguster. Kacy regrettait de ne pas avoir tester l’établissement plus tôt. « C’est une bonne adresse, faudra qu’on revienne avec les deux autres cocos quand ils auront fini de se bécoter. » ajoutai-je en parlant de nos deux autres colocs, Ashleigh et Macsen. 

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J'étais plutôt fière des études que j'avais entrepris à Harvard. J'allais pouvoir faire quelque chose de bien. aider les gens, sauver des vies. Je l'espérais en tout cas. "Mais si. Et si tu fais ça comme un grand, je te donne même un beau collant. Celui que tu veux!" rigolai-je comme si je parlais avec un enfant. Denys m'exposa ensuite ses plans suite à ses études. Tout comme moi, il n'avait pas encore d'idée précise sur ce qu'il allait faire. Il prévoyait peut-être faire de l'animation auprès des jeunes. L'idée était intéressante. "C'est une bonne idée. Ça combine les deux." En animant des activités sportives auprès des jeunes, Denys allait autant exploiter sa passion pour le sport que ses connaissances en psychologie. Le meilleur des deux mondes. Je ne pouvais malheureusement pas faire ça avec mes deux cursus. La médecine et la danse, ça se combine vraiment pas. Je me vois mal danser pour essayer de guérir mes patients.
J'avais essayé de savoir de façon subtile si Denys avait une fille dans sa vie en mentionnant que peut-être certaines seraient jalouses s'il venait vérifier ma tenue de nuit. Il répondit qu'Ashleigh n'aurait certainement aucun problème avec ça. Pas en sachant que c'est elle qui nous avait organisé ce souper. "Je parlais plus des autres filles. Il doit bien y en avoir qui flashent sur toi." Denys était beau gosse, fallait pas se mentir. Il devait attirer une tonne de filles. Il ajouta qu'on devrait revenir avec Macsen et Ashleigh. "Bonne idée." approuvai-je.

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