Je rêve ou Maggie me menace ? Je ne dis rien, je me contente simplement de la regarder fixement. Jusqu'à ce qu'elle demande aux petites de faire leurs affaires pour partir, elle se fout de ma gueule ? Encore une fois je reste assis sans rien dire, jusqu'à ce qu'elle me fasse comprendre qu'elle s'en va et qu'elle prend les enfants avec elle. Soudainement je me lève du canapé et j'attrape son poignet, peut être un peu trop fort, ne me rendant meme pas compte que je suis probablement en train de lui faire mal. Toi tu dégages, mais eux ils restent. lui disais-je en la regardant droit dans les yeux, je dois avoir les yeux défoncés tellement j'ai plané toute la journée, je suis pas moi-même car non seulement tout ça ne serait pas arrivé si j'étais clean, mais surtout je ne la tiendrai pas par le poignet aussi fermement et surtout, je ne lui dirais pas de partir car j'peux pas vivre sans elle. Va chez ta mère, chez tes connards de lowells, ou même chez un mec pour te faire sauter je m'en fou, de toute façon je verrais pas la différence t'es jamais là. Je me déteste, je me hais de dire ça, mais je m'en rendrais compte qu'une fois dans mon état normal, si j'arrive encore à m'en souvenir. Mais j'te préviens que si l'un d'entre eux mets un pied dehors ça va mal finir .. Et un conseil me menace plus jamais de ne pas revoir mes enfants. lui disais-je méchamment sans lâcher son poignet. Même si être seul toute la journée à m'occuper d'eux et à faire à manger et les courses me dépriment un peu, je les aime mes enfants, chacun d'entre eux à un point inimaginable, mais elle aussi je l'aime, je l'aime à en crever et je veux pas qu'elle parte.
Il fait bien de me le dire car ouais je dégage mais hors de question que je laisse mes enfants avec cet homme en face de moi. Il est dangereux et n’a clairement pas toute sa tête. J’ai envie de vomir tant la situation est horrible. Cet homme que j’ai en face de moi le visage déformé par la colère et la haine me fait peur. Je n’aurai jamais pu croire que Nikolaï serait capable de ça. J’aurai jamais pu croire qu’un tel comportement pourrait émaner d’un homme aussi doux et gentil habituellement. C’est un cauchemar et je ne sais pas comment me sortir de cette situation. Il me fait mal quand il saisit mon poignet il me fait vraiment mal j’ai l’impression qu’il va me la casser alors je crie « Putain lâche moi tu me fais mal » J’essaie vraiment de me débattre mais il faut croire que la drogue décuple la force je ne sais pas. Ses paroles sont horribles mais ils trahissent une vérité je ne suis jamais là. Je sais que c’est la drogue qui parle mais qu’importe ça reste inadmissible « tu me fais pitié vraiment tu me fais pitié regarde toi.. Lâche moi maintenant » Dis-je ce ne sont plus des larmes de peine mais des larmes de colères. J’ai envie de le secouer qu’il réagisse j’ai envie de retrouver mon mari mais je suis face à un monstre qui me fait peur. « Ils partent et moi aussi et si tu me lâche pas tout de suite crois moi que j’appelle les flics. Tu crois peut être que je vais la laisser avec toi ? Tant que tu ne seras pas soigné tu ne reverras plus les enfants et si je dois faire intervenir la justice crois moi que je le ferai. Je t’aime.. Je t’aime plus que tout mais je les aimes encore plus » Lui dis-je au final droit dans les yeux. J’aime mon mari plus que tout c’est vrai mais mes enfants sont la chose la plus importante à mes yeux alors je ferai tout ce qu’il est en mon pouvoir « Alors oui effectivement si tu ne veux pas que ça ce termine mal tu me lâche tout de suite tu me fais pas peur » Lui dis-je encore une fois alors que si au fond je suis morte de peur.
Les larmes de ma femme et ses cris ne changent malheureusement rien, j'suis pas dans mon état normal et plus elle hurle, plus elle m'engueule et me menace, plus ça me met hors de moi. Le pire c'est lorsqu'elle ose me dire qu'elle aime ses enfants, ah parce que moi ce n'est pas mon cas ? Si j'me bats contre la maladie c'est pour eux et pour elle, ils sont tout ce que j'ai, sans eux j'suis rien et je n'ai aucune raison de vivre, alors ça me bouffe qu'elle ose dire ça. Et moi tu crois que je ne les aime pas ? J'suis pas le père de l'année si tu veux je m'en fou de ce que tu penses, mais je les aime, j'pourrais crever pour eux alors non, je les laisserais pas partir. disais-je en m'énervant de plus belle, mais j'arrive pas à croire qu'elle me menace d'appeler les flics, je crois que c'est l'une des pires choses qu'elle pouvait dire. Je la balance sur le canapé, ne me rendant toujours pas compte des gestes que je peux avoir à l'encontre de ma femme, mais je ne me contrôle malheureusement plus, car j'ose espérer qu'elle sait que jamais en état normal je ne pourrais faire une chose pareil. Tu veux appeler les flics Magg ? Vas-y appelle-les ! Car j'te jure sur tout ce qu'il me reste qu'ils ne partiront pas d'ici. lui disais-je en lui hurlant dessus, c'est au même moment que Karma arrive avec Jon dans ses bras, pleurant tout les deux en nous écoutant nous engueuler, ou à cause de moi tout simplement. Je regarde ma fille et je pointe sa chambre du doigt. Karma, file dans ta chambre ! Ne sachant pas quoi faire, elle file dans sa chambre en larmes. Je sors mon portable de ma poche et je le balance à côté de ma femme. Elle veut appeler les flics ? Bah elle n'a qu'a le faire. Vas-y je t'en prie Magg', appelle-les, si tu crois sincèrement que j'ai peur de tes menaces. Toi ou les flics, n'importe qui .. Personne me prendra mes enfants ! Lui criais-je dessus en restant debout devant le canapé.
Je sais qu’il aime ses enfants je n’en doute pas. C’est un bon père pour eux il aime ses enfants et normalement il m’aime aussi mais je dois bien avouer que je ne sais pas vraiment ou j’en suis. Il m’aime peut être mais pas assez pour arrêté. Pas assez pour me lâcher et pas assez pour s’arrêter. C’était la chose de trop, celle qui fait déborder le vase. « Si tu les aimes bordel laisse les partir ils n’ont rien à faire ici » Lui dis-je en le regardant dans les yeux. Bordel Niko reviens, reviens moi.. Mais non sans que je comprenne je me retrouve projeté contre le canapé, je retombe mal et me fais mal au dos. Mon poignet est rouge et porte la marque des doigts de Niko. Alors qu’il me balance son portable pour que j’appelle les flics Karma arrive en larme avec les enfants. Les cries, la dispute leur fait peur et ils doivent être en larme. C'est traumatisant pour un enfant. Niko dit à Karma de remonter dans sa chambre « Karma chérie ferme la porte à clés hein j’arrive ma puce on va s’en aller » Je crie pour qu’elle puisse m’entendre j’aimerai rassurer mes enfants mais ce n’est pas possible car je suis moi même morte de peur face à lui. Je me relève et je saisis le téléphone. Je ne sais pas qui appeler, je ne sais pas ou aller je ne sais pas quoi faire alors j’appelle un ami, je sais que si j’appelle ma mère elle paniquera mon père lui casserait la gueule il faut un homme alors j’appelle le seul ami mec que j’ai « Allo ? Tu peux venir chercher les enfants. j’ai besoin que tu les garde je suis désolée.Oui merci c’est gentil» Dis-je en raccrochant. Si je pars je ne sais pas de quoi Niko serait capable peut être bien de se foutre en l’air je ne peux pas prendre se risque mais je ne veux pas non plus que les enfants assistent à ça. « Les enfants partent Nikolaï, ils vont aller dormir chez un ami. Tu dis que tu les aimes ? Alors laisse les partir ce soir ils reviendront demain laisse les en dehors de ça. Tu veux qu’ils gardent l’image d’un père défoncé ? Laisse les partir je t’en supplie » Dis-je en me levant face à mon mari que je supplie littéralement.
J'ordonne à Karma de monter dans sa chambre, mais Maggie n'en fait qu'à sa tête, en réalité je sais qu'elle a raison et qu'elle fait bien, moi j'suis trop défoncé pour m'en rendre compte. Je lui balance mon téléphone pour qu'elle puisse appeler les flics, mais comme je m'y attendais elle appelait quelqu'un d'autre, qui ? Je n'en sais rien et je m'en fou à vrai dire. Finalement elle se releva et se mit face à moi, me supliant de laisser nos enfants partir ce soir. Je la regarde le regard remplie de haine et de colère .. Ok .. Ils partent. disais-je sans lâcher son regard. Je les laisse partir mais à contre cœur car j'ai horreur de les avoir loin de moi .. Alors pourquoi est-ce que j'accepte qu'il parte ? Parce que même si j'suis plus moi-même, j'imagine que le vrai Niko est toujours là et qu'il sait que c'est la meilleure chose à faire pour eux. Mais tu dégages avec eux, j'veux plus voir ta gueule. lui balançais-je à a figure. Non clairement faut mieux pas qu'on reste ensemble ce soir, enfin surtout pour elle, car mine de rien j'ai peur d'aller trop loin, j'ai peur de lui faire encore plus de mal et ça, je me le pardonnerai jamais. Je me dirige vers notre chambre, parlant assez fort pour qu'elle puisse m'entendre même en rejoignant notre chambre. T'as voulu jouer à la maline, t'as voulu me retirer mes gosses et me menacer avec les flics .. Ok, j'veux plus te voir. disais-je avant d'ouvrir la porte de ce qui est censé être notre nid d'amour .. Et comme j'suis un putain de camé sympa, j'vais t'aider à faire ta valise. J'ouvrais grand la fenetre, dehors il pleut des cordes, j'ouvre ensuite l’armoire de notre chambre et je balance ses fringues un à un dehors.
Je demande à Niko de laisser partir nos enfants et un énorme sentiment de soulagement m’envahit quand il finit par accepter. « Merci » Dis-je faiblement. Il veut que je parte mais j’en suis incapable. Car quoiqu’il puisse se passer avec cet homme je l’aimerai toute ma vie et le voir dans cet état me rend folle. C’est la drôle je le sais mais qui vient d’un profond malheur. Il est malheureux et c’est par ma faute. Il est malheureux car je suis incapable de faire tenir mon mari à la surface. Je le sais qu’il est dépressif, je le sais depuis le début mais là il me montre un visage que je ne connais pas. « Je partirai demain matin à la première heure. » Demain les effets de la drogue seront terminé du moins je l’espère et je ne partirai que lorsque je saurai qu’il est en sécurité mais une fois que je partirai ça sera pour de bon et je crois qu’il le sait. Plus rien ne pourra être comme avant entre nous. Je ne pourrai plus le regarder sans voir ses yeux rouges et son regard froid sur moi. Sans sentir sa main contre mon poignet. Il me dit qu’il va m’aider à faire mes valises et je le vois rentrer dans ma chambre et prendre mes affaires pour jeter mes vêtements par la fenêtre « Tu me déteste à ce point » Dis-je en restant sur le pas de la porte. Je ne peux pas l’empêcher de faire ça. « Jette mes affaires si tu veux, fais ce que tu veux Niko de toute manière c’est terminé » Dis-je simplement avant d’aller chercher mes enfants. Mon ami frappe à ma porte et je lui explique que je veux passer la soirée seule avec Niko j’embrasse mes enfants et referme ma porte. Je me laisse glisser le long de ma porte laissant les larmes couler je suis seule avec Niko, seule avec un homme hors de contrôle et qui me fait peur.. Je me sens seule, triste et surtout brisée.
Je veux qu'elle parte, au premier abord je lui fais croire que je veux plus la voir, mais en réalité je veux juste la protéger de moi-même, j'ai peur de lui faire du mal, mais elle semble trop butée et décidée à rester jusqu'à demain matin. Finalement je monte dans notre chambre pour dégager ses affaires, je dois avouer que je n'arrive pas à me reconnaître non plus, je me detste comme rarement auparavant. Elle va me haïr j'en suis sûr, elle aura toutes les raison du monde de m'en vouloir. Elle me demande si je la détèste à ce point-là, avant de me faire comprendre que c'est terminé, mais j'suis trop défoncé pour tout comprendre. Je te déteste pas au point de vouloir te retirer tes enfants. lui répondais-je froidement, je crois que j'aurai jamais pu faire ça, enfin je sais pas, menacer un parent de lui prendre ses enfants, c'est affreux tout de même. Je continuais de balancer les affaires de Maggie pendant qu'un mec vint chercher nos enfants. Je saluais tout de même les filles par la fenetre, je suis triste qu'on soit séparé, car même si je ne suis ps parfait je les aime plus que tout. Après quelques minutes je descendais, attrapant ma veste pour partir, je voyais Maggie pleurer et mine de rien, défoncer ou pas ça me brisera toujours le cœur, mais j'étais trop stone et trop en colère pour la réconforter. J'allais chercher un joint que j'allumais avant de m'avancer vers la porte, malheureuse Maggie bloquait la porte en étant assise contre. J'sors .. Ton camé de mari va se défoncer avec d'autres camés si jamais ça t’intéresse. disais-je en soupirant. Tu n'oublieras pas de fermer la porte à clés en te barrant demain matin. ajoutais-je en attendant qu'elle me laisse passer.
Je ne réponds pas sa phrase. Il ne me comprend pas et il me déteste mais c’est pas grave je préfère qu’il me déteste plutôt qu’il se fasse du mal et qu’il traumatise ses enfants. Je fais ça pour lui, pour eux pour ne pas qu’ils aient une vision de leur père traumatisante, pour ne pas qu’ils se disent un jour mon père est un drogué. Je suis vraiment trop conne car j’ai l’impression d’assister à la chut de ma vie, tout allait bien, tout allait tellement mieux c’est horrible. J’ai l’impression d’avoir perdu mon mari c’est horrible. L’homme que j’ai en face de moi je le reconnais pas. D’ailleurs il se place devant pour me dire qu’il va sortir. Il est en train de fumer de l’herbe comme si ça suffisait pas. Comme si il n’était pas assez défoncé comme ça. Je lève les yeux essayant les larmes qui coulent sur mes joues « non je pense que ça suffit pour ce soir » Lui dis-je calmement. Il peut être violent il peut faire ce qu’il veut je ne le laisserait pas sortir. Je ne bouge pas de l’endroit ou je suis. « Je suis désolée, tu peux me détester si tu veux tu peux faire ce que tu veux je te laisserai pas sortir. Défonce toi ici si tu veux encore plus si ça peut te faire plaisir mais je veux être présente au cas ou » Ouais le au cas ou est très important. En tout cas j’essaye de rester calme mais ce n’est pas facile vraiment pas facile. « Regarde toi je te reconnais plus. Tu m’as insulté tu m’as fait ma tu as jeté mes affaires dehors qu’est-ce que j’ai fais ? Qu’est-ce que je t’ai fait pour mériter ça hein ? » Dis-je dans un sanglot compulsif qu’est-ce que j’ai fais pour mérité ça ? Suis-je une si mauvaise personne. Je ne sais pas peut être bien mais en tout cas je sens que je n’oublierai jamais cette soirée, cette soirée sombre sera toujours gravée dans mon coeur.
C'est un auchemar et je vais finir par me réveiller, mais quand je serai debout plus rien ne sera pareil, elle va m'en vouloir toute sa vie, elle va me detester, mais qu'importe j'suis trop stone pour m'en rendre compte ce soir. Je veux sortir, car j'ai envie d'être seul et surtout loin d'elle pour ne pas lui faire plu de mal que ça. Je veux partir mais elle ne veut pas se pousser, mine de rien même dans mon état ça me fait ma au cœur de la voir comme ça, alors j'essaie d'éviter le plus possible son regard, fixant le sol avant de vouloir faire marche arrière, car de toute façon elle est décidée à rester par terre. Désolé que tu te rendes seulement compte maintenant que tu t'es mariée à une merde. avouais-je en soupirant, j'ai jamais été parfait, au contraire j'ai rendu tout mes proches malheureux, à commencer par ma propre mère, puis Maddie, ensuite Sharon, mes enfants et maintenant Maggie. Même si je me rends pas compte de tout ce qui se passe ou tout ce que je peux dire, j'ai pas envie que ça se termine, car sans Maggie, sans ma famille je n'ai plus rien. T'inquiète pas pour le 'au cas ou', de toute façon tu me l'as très bien fait comprendre, j'suis un mauvais père. Ça arrangerait tout le monde que je crève. je m'installe tranquillement sur le canapé en fumant mon pétard, mais je sens mes yeux se fermer peu à peu, j'suis ko .. mais j'essaie quand même de rester éveillé. Donc c'est la fin ? C'est bien ça ? lui demandais-je en fumant mon joint un peu dans les vapes, je suis pas sûr de tout me souvenir demain mais qu'importe .. De toute façon après tout ce qui s'est passé je suis pas sûr de vouloir m'en souvenir.
Je ne sais pas si je me suis marié avec un pauvre con ou autre mais je sais que je me suis mariée avec un drogué et je ne peux m’en prendre qu’a moi malheureusement car depuis le début je sais parfaitement qu’il est drogué. Je lui ai demandé de choisir entre la drogue et moi et malheureusement il a choisi la drogue. J’ai cru que je pourrai vivre avec mais ce n’est pas le cas. Niko semble s’être calmé et tant mieux il a l’air moins violent et ça c’est cool mais bon moi je n’en reste pas moins choquée par tout ça. Il me dit que ça arrangerait tout le monde qu’il crève mais est-ce qu’il se rend compte des choses horribles qu’il dit.. Mes larmes coulent d’autant plus sur mes joues. « N’importe quoi » Dis-je simplement. Je suis à bout de forme et je regarde mon poignet il est rouge et je vois qu’il commence à changer aussi de couleur pour devenir bleu. Tout ça n’est qu’un horrible cauchemar. Niko va s’installer sur le fauteuil en fumant son joint comme ça on dirait un gros toxico c’est horrible. Ce n’est pas l’homme que j’ai choisi d’épouser, ce n’est pas l’homme que j’aime. Alors certes tout le monde à le droit de faire des erreurs mais des erreurs comme ça peuvent couter une relation. Surement couter la notre. J’ose à peine me lever pour me mettre sur le canapé avant bien sûr d’avoir fermé la porte à clés. Je vais m’installer très loin de lui sur le canapé recroquevillée apeurée par cet homme que j’ai tellement aimé et qui pourtant ma fait du mal plus que n’importe quelle autre personne au monde aujourd’hui. « Un jour je t’ai demandé de choisir entre la drogue et moi, tu m’as promis que tu arrêterais que tu ferais des efforts, je ne veux pas rentrer chez moi et trouver nos enfants apeuré n’ayant pas mangé e la journée et n’étant pas allé à l’école. Je ne veux pas d’un mari qui jette mes affaires et m’insulte. Je ne veux pas de cette vie la. J’étais heureuse j’étais très heureuse avec toi mais toi tu n’as jamais été totalement heureux avec moi » Dis-je tristement. Le souci vient de là. Il n’a jamais été heureux malheureusement.
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Je rêve ou Maggie me menace ? Je ne dis rien, je me contente simplement de la regarder fixement. Jusqu'à ce qu'elle demande aux petites de faire leurs affaires pour partir, elle se fout de ma gueule ? Encore une fois je reste assis sans rien dire, jusqu'à ce qu'elle me fasse comprendre qu'elle s'en va et qu'elle prend les enfants avec elle. Soudainement je me lève du canapé et j'attrape son poignet, peut être un peu trop fort, ne me rendant meme pas compte que je suis probablement en train de lui faire mal. Toi tu dégages, mais eux ils restent. lui disais-je en la regardant droit dans les yeux, je dois avoir les yeux défoncés tellement j'ai plané toute la journée, je suis pas moi-même car non seulement tout ça ne serait pas arrivé si j'étais clean, mais surtout je ne la tiendrai pas par le poignet aussi fermement et surtout, je ne lui dirais pas de partir car j'peux pas vivre sans elle. Va chez ta mère, chez tes connards de lowells, ou même chez un mec pour te faire sauter je m'en fou, de toute façon je verrais pas la différence t'es jamais là. Je me déteste, je me hais de dire ça, mais je m'en rendrais compte qu'une fois dans mon état normal, si j'arrive encore à m'en souvenir. Mais j'te préviens que si l'un d'entre eux mets un pied dehors ça va mal finir .. Et un conseil me menace plus jamais de ne pas revoir mes enfants. lui disais-je méchamment sans lâcher son poignet. Même si être seul toute la journée à m'occuper d'eux et à faire à manger et les courses me dépriment un peu, je les aime mes enfants, chacun d'entre eux à un point inimaginable, mais elle aussi je l'aime, je l'aime à en crever et je veux pas qu'elle parte.
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