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KALISTOW - come up to meet you, tell you i'm sorry

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Harlow & Kalista.


T'avais terminé ton discours, essoufflée, éprouvée, fatiguée. T'avais puisé de l'énergie dans une dimension inconnue, trouvant les mots plutôt facilement. T'avais parlé à coeur mi-ouvert, le reste étant toujours emprisonné par une glace trop épaisse pour être brisé avec de simples paroles. Mais t'avais craqué Kali, t'avais parlé. Tu ne t'en voulais pas encore, tu n'en avais pas la force. Pour le moment tu te concentrais seulement sur le visage d'Harlow, bien que difficile à regarder. Son regard te perçait le coeur, tu étais le vampire et il était l'humain avec un pieu. Harlow avait toujours été le sauveur, de vous deux, il était le gentil et toi, la partie légèrement pourrie. Dans le fond, t'avais jamais dénigré cette image parce que tu te savais au dessus de tous, même si ça impliquait le fait que tu sois une garce. T'as toujours joué de cette image de fille gentille, ce visage d'ange et la voix douce et féminine. Dans l'fond, tu trompais les ennemis rien qu'en un simple regard, alors c'était facile pour toi d'te camoufler pour mieux sauter sur la proie et l'achever. Mais Harlow, il a toujours été différent. T'as jamais eu envie de lui sauter au cou autrement que pour le câliner. Harlow, même en le détestant, t'étais incapable de réellement lui faire du mal. T'as essayé, t'as échoué, tu t'es blessée dans la tentative. Et t'étais là, devant lui, à l'écouter parler de sentiments, du passé et de si. Avec les si, on referait le monde, on pourrait refaire votre histoire. T'avais pas la solution pour modifier ce qui c'était passé, et est-ce que tu le voulais réellement ? Non, non parce que c'était quatre années durant lesquels t'avais appris à grandir loin de lui. Et si aujourd'hui vous vous retrouvez, c'était peut-être pour une simple et bonne raison. Tu croyais pas au destin, t'as toujours été partisante de ceux qui pensent que l'on provoque soi-même notre présent qui engendrera notre futur. Seulement là, t'avais rien calculé des événements. T'avais pas calculé Harlow, toujours incapable de le maîtriser après tant d'années. Et il parlait tellement qu'il en disait des choses que tu ne voulais pas entendre, peut-être pas aujourd'hui, pas maintenant. Tu voulais pas penser à "s'il avait été là à la mort de ton père" et toutes ces choses. Les faits été passé, et vous ne pouviez plus rien y changer. Est-ce que tu regrettais de l'avoir laissé il y a tant d'années ? Sûrement, mais encore une fois, tu avais provoqué ton destin. Et peut-être que vous étiez fait pour vous retrouve, un jour ou l'autre, pour parler, pour se laisser s'en aller pour de bon. T'avais pensé à lui au début, mais t'avais rapidement tout laissé de côté car c'était plus simple comme ça. Tu l'regardais et t'avais une larme qui roulait sur ta joue, une deuxième puis une troisième. C'était silencieux, du genre marche funéraire. T'savais pas quoi dire, et peut-être parce que t'avais plus rien à dire. Tu savais plus, t'étais perdue, vidée. Tu soupirais, et c'était en voyant cette unique larme perler sur sa joue que tu rendais les armes. C'était terminé pour toi aujourd'hui, t'étais incapable de résister plus longtemps. Tu venais te laisser aller sur le banc, aux côtés d'Harlow. Tes jambes qui étaient à deux doigts de fléchir venaient te remercier. Tu ne parlais pas, et t'étais là, juste là. Est-ce que c'était suffisant ? Est-ce qu'il attendait de toi une réponse, un retour ? Car tu n'en avais pas. T'avais plus rien, plus rien sauf quelques larmes qui exprimaient ton désarroi, ton incapacité à gérer les sentiments. Tout était plus simple lorsque c'était la haine qui devait faire face, mais là tu touchais à des émotions que tu refoulais tous les jours. T'es pas de ces filles qui pleurent tous les jours, mais t'étais devenue une vraie fontaine dans ce parc. La pleureuse, la femme triste, une nouvelle statue. Et t'étais toujours là, sur ce banc, ton bras frottant celui d'Harlow. Tu tenais toujours fermement la poignée de la laisse de Molly, tu l'avais presque oublié tant t'étais décontenancée. Tu finissais par te retourner vers le brun, légèrement, tout doucement. Tu venais de ta main gauche qui était libre, toucher la joue d'Harlow. Tu lui retournais son visage, tu le regardais dans les yeux. Tu le touchais simplement, parce que t'en avais envie, t'en avais besoin. T'avais besoin de lui, tu le sentais bien au fond de ton coeur un peu trop vide. Tu l'sentais au fond de ton ventre. C'était lui, c'était Harlow et ça a toujours été question de ce brun un peu trop fou, un peu trop passionné. Tu venais coller ton front sur le sien, t'osais à peine respirer. Mais tu ne bougeais plus, tu restais comme ça, incapable de plus. T'espérais que dans le fond, il comprendrait, qu'il saurait. Et toujours silencieuse, tu venais fermer tes yeux et t'allais chercher ses lèvres, la peur emparant tout ton corps d'y ressentir un refus ou bien même son absence.

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Kalista & Harlow
J'veux pas me faire mon propre avocat, mais si on s'intéresse juste à l'histoire qu'il y a eu entre nous j'suis quand même bien l'plus à plaindre ? J'refuse d'adopter le rôle de la victime dans la vie d'tous les jours, je veux pas de la pitié des gens parce que j'suis né sous x et qu'en plus d'ça mon nouveau père me battait alors que j'tais qu'un simple garçonnet. J'réponds toujours que ouais tout ça c'tait injuste mais que ça ma forgé et sans quoi j'serai peut-être pas aussi fort que ça à l'heure actuelle. Tout ça pour dire que ma relation avec Kali c'est vraiment elle qui m'a l'plus mutiler et quand j'pensais pouvoir m'en sortir la tête haute j'finissais par ramper l'souffle court et le coeur dans un état misérable. Si j'en viens à tout lui dire c'est parce que ça m'étouffe de garder tout ça en moi, d'jà que je refusais d'ouvrir les yeux pour regarder en face la vérité qui était là à se murmurer au creux d'mon oreille depuis un long moment et qui maintenant avait besoin que j'lhurle au point d'men déchirer les poumons s'il le fallait. C'est plus supportable de vivre dans l'déni et de mobiliser les forces qu'il m'reste pour réfuter c'qui se passe entre mon cerveau et mon coeur. J'suis presque le dernier des cons, mais pas encore alors j'peux réussir à raisonner sur certaines choses et j'sais que tout ça c'est certainement pas la solution à tous mes problèmes. J'viens de lâcher une bombe, de celle qui s'abat dans une vallée et qui emporte tout sur son passage, végétations, habitations et vies humaines sans faire l'tri. Dire à voix haute et surtout à la principale intéressée que ouais, l'mal qui me ronge c'est d'avoir le coeur enchainé comme un boulet à sa cheville et qu'il semblerait qu'elle seule puisse en avoir la clé. Et j'en suis à ce moment là d'attente, qu'est-ce que tu vas faire Kali ? Jeter l'seul moyen d'me libérer et m'laisser prisonnier de tout ça, ignorer mon appel à l'aide parce qu'à tes beaux yeux j'suis Harlow ce gars camé et raté surtout, pas assez fortuné pour t'apporter c'dont tu as besoin. À moins qu'tai pitié et là c'est la mise à mort, mais une autre renaissance où j'pourrai m'en aller l'coeur lourd certes, mais d'nouveau vide et capable d'y accueillir une nouvelle âme soeur. Y aurait bien cette ultime possibilité, ce fantasme d'utopie où j'ai pas gaspillé ma salive pour rien et qu'on l'a enfin cette putain d'fin heureuse. Mon regard suivait le moindre de ses gestes, à l'affut d'un indice qui m'prouverai que d'avoir vomi ce ramassis d'sentiment ça a provoqué quelque chose. J'attendais sûrement à un torrent de larmes, ni même qu'elle prenne place à côté du roi des bouffons, mais la vie est pleine de surprise. J'avais l'sang qui se glaçait au contact de sa main, une dernière caresse d'adieu ? Un geste de soutien pour affronter la dure réalité ? C'est horrible à dire, mais Kali elle perd en rien sa beauté même quand les gouttes coulent le long de ses pommettes, cet air cruellement dramatique lui va si bien qu'on pourrait la prendre pour une muse. J'pouvais enfin profiter d'la douceur de son parfum, cette odeur rassurante que j'ai adoré détesté quand elle a quitté mes draps sans prévenir. Ça rime à rien cette situation, tout est grotesque et pathétique et j'suis mal placé pour jeter la pierre quand j'joins ma bouche à la sienne parce que j'suis aimanté au corps entier de Kali et que c'est l'symptôme de ma dégénérescence, l'impossibilité d'dire non. C'est donc ça l'ultime moment qu'on va passer ensemble ? Un baisé pour se dire au revoir, s'avouer que tout cette mise en scène était inutile et que l'destin en avait décidé autrement. « Parles moi Kali » J'collais mon nez contre l'sien, gardant les yeux fermés en refusant de subir les conséquences d'ma faiblesse, j'veux pas affronter la monstrueuse situation que j'venais de provoquer. J'aime Kali, j'suis raide dingue d'elle et toutes ces disputes ont juste été l'moyen de crier cet attachement comme une sorte d'oxymore, chaque insulte étant une déclaration d'amour. « Réponds moi au moins » J'rouvrais les yeux en m'plongeant dans les siens, j'suis prêt à tout entendre, mais pas à l'accepter j'crois et cette cure de désintoxication s'annonce mal, j'comprends que là c'est l'début d'la fin et que provoquer des choses surnaturelles et qu'on pas lieu d'être c'est jamais bon. J'ai mal au ventre, à la tête et au coeur et j'suis prêt à aller dégueuler derrière un arbre si l'refus auquel j'mattends est trop violent, inacceptable et meurtrier pour l'gosse de seize ans qu'est Harlow Falgren.
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Harlow & Kalista.


Ces dernières années t'avais refoulé l'amour que t'avais pu éprouver pour Harlow parce que c'était plus simple, c'était quelque chose qui te permettait d'avancer et de te dire que c'était du passé. Et lorsque tu pensais aux hommes, t'avais toujours eu des pensées divergentes vers ce brun que t'avais trop aimé quelques soirs d'été, quelques matinées durant ta scolarité. Harlow avait été ton quotidien, un amour de jeunesse, et pourtant quel amour. T'avais connu une passion étrangement saine, avec un homme étrangement différent de tout ce que tu connaissais. Ça avait formé cette relation, aussi improbable soit telle, c'était épanouissant, dévorant. Et t'avais décidé de tout arrêter, sûrement prise d'assaut par le feu ardent du pouvoir au fond de tes entrailles. Puis il ne fallait pas mettre de côté la pression familiale, bien que ta mère, à l'époque, appréciait Harlow à sa juste valeur. Mais il n'était pas assez bien, maman le répétait bien assez souvent. Quoi qu'à l'heure actuelle, c'était plutôt à toi d'rire de sa situation amoureuse, entichée avec un délinquant complètement attardé. Enfin, les années avaient passé et Harlow faisait parti du passé. Bon nombre de gens se font rattraper par ce qu'ils ont vécu, les vieux démons qui hantent leur chambre pour les perturber durant le sommeil. Et même si durant quelques années t'avais laissé ton enfer à des centaines de kilomètres de toi, il avait fini par te rattraper. L'enfer c'était Harlow, ce mec qui finalement, t'as toujours fait douter de ce que tu étais, de ce qu'était les valeurs de la vie. C'était tellement de contradictions et d'amour qu'il était le seul à pouvoir te faire prendre du recul. Bien que depuis vos retrouvailles inattendues, son avis t'importait peu, celui-ci étant trop saccagé par la drogue et toutes ses conneries. Mais les choses étaient là, posées. Les choses, c'était Harlow et toi, puis un peu Molly aussi. T'étais là comme si t'étais un jouet, ce jouet dirigé par un esprit malveillant ou alors trop naïf. Peut-être que c'était pour vous faire du mal, peut-être que c'était pour renouer le passé, boucler la boucle d'une histoire mal terminée. Tu soupirais contre lui, tu le touchais. Est-ce que tu 'en avais envie ? Bien sûr que oui. Mais dans un sens, tu sentais le danger, tu sentais que tes larmes, ta faiblesse, ses aveux, tout te disait de tirer la sonnette d'alarme. Mais tu n'avais plus envie, tu n'avais plus la force. T'étais accrochée à Harlow comme à une rescapée d'un naufrage à sa bouée de sauvetage, comme un bateau a besoin de son phare la nuit pour se ramener au port. Étrangement, Harlow était la personne qui te sortait la tête de l'eau, ouais, même si t'étais encore bien loin de pouvoir respirer. Mais il était là, et t'avais de ça, de lui, de sa peau. Tu embrassais ses lèvres et tu sentais tes larmes s'y mélanger, tu sentais qu'il te le rendait. T'avais le coeur soulevé, l'esprit endommagé. Tu prenais en ce baiser un peu de force, un peu d'amour, un peu de répit. Tu n'avais pas besoin de parler, parler pour te fatiguer, parler pour avouer des choses que t'ignorais à moitié. L'embrasser pour le retrouver, l'embrasser pour te retrouver. C'était pas explicable, et bien que ce fût court, tu te détachais de ses lignes rosées pour déposer ton front contre le sien. Tu tenais toujours Molly par sa laisse, t'accrochant à la lanière comme une folle. Peut-être parce que c'était une façon de rester à la surface également, une manière de ne pas plonger tête la première vers des choses qui font mal. Tu respirais légèrement, tu sentais le parfum d'Harlow, son odeur, t'avais un haut le coeur. T'avais mal, t'étais malade, peut-être que c'était la maladie d'amour. Tu te laissais aller, tu sentais son nez chatouiller le tien. Tu soufflais, t'avais besoin de faire redescendre la pression, t'avais besoin d'assimiler toutes ses paroles. Qu'est-ce que tu voulais ? Qu'est-ce que tu souhaitais ? Harlow, le sujet de tes tourments. Tes pensées insensées, et les siennes, trop curieuses. Tu ne disais rien, tu ne pouvais pas lui répondre. Tu ne savais pas quoi dire, et pourtant, tu voulais pas le laisser partir. Et c'était dramatique parce que tu sentais bien qu'à chaque seconde où tu le faisais languir, non pas par plaisir, tu l'sentais s'éloigner. Alors ouais, pas physiquement, mais son coeur s'en allait. Et t'avais besoin de sa chaleur, t'avais besoin de l'entendre battre. T'avais besoin d'Harlow, maintenant, tout de suite. Et peut-être que demain serait différent, et peut-être que demain tu allais regretter, mais c'était demain et tu pensais au présent. Pour la première fois, tu pensais à vous depuis des années. Tu plongeais tno regard dans le sien, et t'étais éprise d'un bien être trop étrange. C'était un mélange de soulagement et de peur, d'excitation et d'appréhension. Harlow c'était l'inconnu, c'était tumultueux, c'était plus fort que n'importe quelle robe Chanel à plusieurs milliers de dollars. Tu voyais dans ses yeux ce que tu ne pouvais voir à aucun autre endroit, ni même avec une telle intensité. Et son regard sur toi, et cet amour que tu pouvais percevoir. T'essayais d'ouvrir la bouche, puis c'était l'échec. T'essayais une deuxième fois, aucun son ne sortait. Une troisième, t'étais fatiguée. Tu l'regardais, front contre front, yeux dans les yeux, une bulle autour de vous. "Je..". T'inspirais, tu soufflais. Tu ne pouvais pas lui dire, t'en avais pas la force, et puis t'en étais même pas sûre. Ou peut-être que si, mais t'arrivais pas à l'dire, à l'sortir à haute voix. "Je veux plus partir, je... c'est toi Harlow. Ça sera toujours toi". Tu ne savais pas comment le formuler, et tu l'regardais, l'regard timide et anxieux. T'avais envie qu'il te prenne dans ses bras, t'avais envie de t'enivrer de son amour. T'avais envie de lui, de ses baisers, de ses caresses. Tu l'voulais tout à toi, même si c'était juste comme ça à se regarder dans les yeux durant des heures. T'étais fatiguée d'avoir la haine contre toute cet amour que t'enfermais au fond de toi. "J'en ai mal au coeur tellement tu prends de la place, et j'suis épuisée de tout repousser, j'en peux plus d'avoir la haine". Tu baissais les yeux, tu sentais tes joues se teinter d'une couleur rosée, ne sachant pas ce qui allait te tomber sur le nez.

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Kalista & Harlow
Toute cette situation, se rencontrer par hasard et s'échanger des baisers salés au milieu d'un parc où des gamins s'amusent sur des balançoires pendant qu'Molly est sûrement en train de s'efforcer d'arracher sa liberté à Kali, qui y'a des pigeons qui volent au dessus d'nos têtes ou même des gens qui nous fixent avec un air ahuri sur la face, notre histoire est mal scénarisée. Qu'est-ce qu'on peut attendre d'une relation comme celle là à part des problèmes ? C'pas comme si avec Kali on avait été séparé contre notre gré, que c'tait de la faute de nos parents ou d'un facteur X qu'on aurait vu se dire adieu un soir d'été les yeux brillants comme dans les comédies romantiques. C'est elle qui avait pris la décision de réduire à néant deux années d'effort et d'passion, alors à quoi ça rime de se faire vivre tout ça, j'dirai même subir ? C'est à celui qui fera le meilleur coup bas et une belle pirouette en retombant sur ses pieds pendant que l'autre est à bout de souffle en train de peiner à survivre avec les coups qui s'enchaîne et qu'il faut encaisser. Toute personne normalement constituée et saine d'esprit aurait vite compris que c'est vain, j'veux dire parfois faut pas chercher à s'compliquer la vie et accepter d'laisser les choses se faire. J'pense à ça, j'y pense depuis que j'ai vu mon téléphone s'allumer avec son texto de rupture, j'lai en mémoire dès que j'revois son visage dans mon esprit, j'y pense tellement fort au moment présent que ça cogne dans ma tête comme si ça avait réellement actionner un mécanisme de réflexion encore sous-estimé. Ça chauffe, les souvenirs tournent en rond comme si j'venais d'recracher ma fumée en l'air, j'ai l'sang qui cogne dans les tempes prêtent à exploser et m'envoyer en l'air par la même occasion. C'est insupportable, presque maladif et j'suis prêt à parier que j'ai d'la fièvre mais ça c'est la chaleur d'Kali. J'men fou bien d'avoir une bombe à retardement dans la cervelle tant que j'suis aussi proche d'elle et que la peau que j'effleure c'est la sienne, qu'au milieu de toute cette agitation on est un peu comme des gargouilles immobiles et interdites. Ouais on est pathétiques et j'le nies pas, on est risible et si j'tais extérieur à la situation j'serai le premier à nous pointer du doigt et à rire à gorge déployée. Mais là j'suis acteur de ma propre vie, pas un spectateur d'merde qui juge deux gosses paumés qui s'engueulent comme des poissonniers avant d'semprisonner les lèvres. C'est cette bouche qui m'fait vibrer, c'est elle qui m'a donné l'premier baiser qui m'a électrifier l'corps et qui fait la même chose aujourd'hui malgré les larmes qui viennent s'infiltrer au milieu de cet échange. Tout l'monde doit penser que j'suis un loubard qui fait souffrir cette jolie fille tout droit sortie d'un conte de Disney, que j'lui ai fait vivre les pires misères du monde et que j'tente de la lâcher mais qu'elle s'accroche avec ses sanglots. Personne pourrait s'douter que j'crève depuis quatre ans à attendre son retour et sa réponse, d'ailleurs j'la pousse à être sincère mais à chaque son qui s'échappe de ses lèvres j'retiens davantage mon souffle et j'frôlerai presque le malaise ou pire. L'coeur qui manque un battement, le regard qui s'perd sur un point inexacte et la bouche entrouverte, j'suis comme paralysé de ce retournement d'situation dans lequel j'fondais aucun espoir. « Alors arrête d'me détester et aimes moi » J'me faisais plus prier après ces aveux mutuels, c'comme quand on ouvre un barrage et que toute l'eau retenue peut finalement dévaler la pente devant elle dans un fracas assourdissant, la liberté absolu. J'me laissais à essuyer les larmes ayant dévalé ses joues avec cet air presque ahuri, la voix murmurant à demi cette demande qui s'voulait interdite mais venant du plus profond. « Si c'est toujours moi alors pourquoi on referait pas un nous ? » J'me penchais vers elle en l'entourant d'un bras avant d'venir chercher une main de l'autre enlaçant mes doigts avec les siens. Kali c'est une évidence une fois qu'on accepte d'ouvrir les yeux et j'en ai marre d'me réveiller en ayant l'ventre tordu à m'dire qu'elle est ailleurs, avec un autre. Si j'le pouvais j'arrêterais l'temps à cet instant précis, mon index remontant son menton pour revoir ce regard brillant avant de glisser le long d'sa mâchoire avec un faible sourire se dessinant sur mon visage, une grimace d'espoir encore torturée par la crainte malgré tout.
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Harlow & Kalista.


Repousser ses émotions ça a toujours été un moyen pour toi de t'en sortir dans toutes les situations, bien qu'à force d'accumulation, tu t'étais inondé sous une montagne. Alors tu gardais cette force, cette action de tout contenir pour solidifier ce bouclier invisible à l'oeil nu. Dans le fond ça aurait pu continuer de marcher malgré les événements, sauf qu'on a tous une faiblesse, on a tous un talon d'Achille. Le tien, c'était ta famille, en parti. Alors ouais, t'avais flanché, t'avais baissé toutes les protections contre toi-même et contre les autres. T'avais baissé la garde et tu enchaînais les coups. T'avais eu du mal à rester debout, d'ailleurs fallait que tu t'assois pour tout encaisser et le supporter. Mais t'étais là, la tête digne et tes yeux. Tes yeux qui démontraient bien ta force, ton courage. La route serait longue, mais tout ce qui nous tue pas nous rend plus fort. Harlow avait fait parti de cette noyade, de ton fleuve de vie qui n'était pas si tranquille après tout. Il avait été la branche qui t'avais maintenu, il avait été la branche cassée puis il était ce tronc que tu te prenais un peu plus loin. Seulement ce tronc, tu pouvais toujours t'y accrocher même s'il était tombé avec toi. Et t'avais beau le détester, le voir périr dans l'eau, tu t'y accrochais comme une feuille. T'étais son unique feuille et il était ton écorce. Pas même une tempête, ni même une saison telle que l'automne pouvait vous séparer. Et ça, c'était la vérité. Et ça, tu l'avais sous tes yeux. Tu parlais parce que c'était ce petit bout de bouclier que tu jetais dans l'eau, il ne te servait plus à rien après ce ras de marée. Et c'est à ce moment-là que tu te rends compte que l'arbre, bien qu'amoché, il était tout ce qui était important. T'étais saisi par ses paroles à Harlow, c'était complètement fou et peut-être même pathétique. Aimer, parce qu'après tout ce que tu lui avais fait, il était encore prêt à t'accepter ? Après ces années, après tes retranchements, après tes coups bas. Après la violence, après la haine et pendant l'amour, il était encore là. Et tu soupirais, t'étais fatiguée. D'ailleurs Kali, tu n'avais jamais été aussi fatiguée de toute ta vie. T'étais au bout, et il te faudrait des semaines pour récupérer un temps soit peu d'énergie après ce moment passé dans ce parc. Harlow venait saisir ton visage, et tu tremblais légèrement. C'était pas de la peur, c'était un tremblement de tout. Un tout. Ça faisait mal comme ça faisait du bien, le contact de sa peau te donnant un frisson indéniable. Tu l'regardais dans les yeux, pourtant il était bien difficile pour toi de les laisser ouvert face à son regard. Et lui avec ses yeux trop brun, puis lui avec sa bouche. Lui. Harlow. Ce brun. Ce brun complètement fou. Ton fou. T'avais à peine compris ses paroles dites auparavant, tu savais plus si ça faisait du bien ou si ça faisait mal. C'était un peu les deux, puis un lot de questions. T'étais silencieuse, parce que t'avais pas de réponse. Qu'est-ce qu'il voulait entendre ? Et toi, Kali, qu'est-ce que tu voulais ? C'était trop d'un coup, trop. Trop mais pas assez. Et son regard, et son nez, et ce grain de beauté, puis ses sourcils. Et ses cheveux, et la courbure de sa mâchoire. Tu l'regardais, tu l'détaillais. Tout chez lui t'appelais, tout te tordait le ventre. T'avais mal, la maladie d'amour. L'amour et la haine, un peu les deux. Et puis ce soldat désarmé, c'était ça. Le soldat sans défense, celui qui se rend. Sauf que cette fois-ci Kali, c'était pas pour te faire prisonnière que tu te rendais à lui. C'était pour une nouvelle liberté. Et tu murmurais. "Parce que tu voudrais encore de moi ? Et puis nous, puis toi et puis moi, puis tout ça, qu'est-ce que ça voudra dire demain ?". Tu l'regardais, t'avais l'regard apeuré d'une certaine manière. Tu contrôlais plus rien, et c'était autant un soulagement qu'une torture. Tu l'regardais, tu clignais des yeux, et ta main venait se perdre sur sa joue. Tu le caressais du bout des doigts, presque interdite.

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Kalista & Harlow
Ça doit être ça, un écorché vif, à toujours revenir aux pieds des gens qui font du mal et à réclamer un énième coup histoire d'avoir cette douleur marquée profondément dans la chair. C'est faible d'réagir comme ça et j'dégueule sur cette conception d'une relation, qu'il s'agisse des parents qui frappent leur enfant ou des violences domestiques, et j'ai déjà rayé d'ma liste ma famille pour m'avoir abandonné et la seconde qui m'a brisé. Alors pourquoi j'suis incapable de tourner l'dos à Kali et d'lui rire au nez, d'pointer ses larmes du doigt tout en m'tenant les côtes tellement cette vision devrait être jouissive ? C'est l'unique personne qui m'tient encore en laisse, comme elle l'fait à ce moment-même avec Molly et là jamais d'ma vie j'me suis autant senti proche d'un chien. On à l'air tous les deux aussi dingues de cette blonde aux pommettes rosées, et comme des créatures piégées on peut rien faire sans elle à partir du moment où elle s'accroche à cette corde autour d'notre cou. Même si pour Molly c'est plus un obstacle physique, j'lai l'impression d'sentir cette pression entourant ma nuque et que j'pourrai difficilement m'éloigner d'trop si jamais elle m'en donne pas la permission. J'suis pendu à ses lèvres à tendre l'oreille pour louper aucune de ses paroles, même le murmure l'plus inaudible j'veux pas le louper parce que c'est peut-être dans ce chuchotement que y'a ma réponse et l'point final à cette histoire. Savoir que j'suis à l'origine de ses yeux rougis par les larmes et cet air abattu ça m'fend le coeur, dans l'histoire c'est toujours Kali qui m'brise le coeur avec un sourire narquois bien ancré sur les lèvres, c'pas censé être moi l'gars qui fait pleurer cette fille, les autres peut-être, mais pas elle. Des questions, encore et toujours presque semblable à un dialogue d'sourds, mais c'pas la même discussion que les autres fois. Ça crie plus au milieu d'ce parc, les regards se sont détournés et on doit juste ressembler à deux jeunes tourtereaux posés sur un banc à profiter des dernières journées douces avant l'hiver qui arrive. « J'tai toujours voulu, depuis l'jour où j'tai vu au lycée puis à nouveau quand j'ai voulu t'ignorer dans cet ascenseur » J'penchais légèrement la tête contre sa main, ce geste tendre et rassurant qui valait milles mots. J'ai jamais eu cette phase de doute du temps qu'on était ensemble, aucune autre lui arrivait à la cheville et pourtant c'pas les occasions qui manquaient à l'époque mais j'voyais même pas l'intérêt d'tourner les yeux ailleurs. Aujourd'hui ça a un peu changer ouais, avec ces écarts qui en sont pas vraiment, mais ouais j'me suis pas privé et de son côté non plus sûrement mais en admirant ses iris océaniques j'vois mon monde entier tout simplement. « On s'en fou d'demain, essayes pas d'anticiper les choses et pense juste à maintenant » J'suis trop habitué aux changements d'humeurs et d'avis de Kali depuis qu'on s'est retrouvé pour pas vouloir imaginer ça, même si là on est dans une autre dimension à s'dire des choses qu'on aurait jamais cru, demain ça peut se renverser en une fraction de seconde e ça m'rend dingue. « Pour moi ça sera pareil, demain, la semaine d'après et même l'année prochaine » J'souriais faiblement, ça marche encore c'genre de rêve utopique ? Parce que ouais, j'suis capable d'me sortir l'coeur d'la poitrine pour l'reconfier à Kali à condition qu'elle en prenne soin, qu'elle s'amuse pas avec comme une balle rebondissante qu'elle peut jeter à son chien quand elle s'ennuie parce que j'tiendrais certainement pas une seconde fois à un d'ses revirements de situation.
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Harlow & Kalista.


Si certains aimaient le calme, et bien il ne fallait pas se mettre une journée dans la peau de Kalista Petrova. Ces dernier temps c'était que des revirements de situations, t'en avais plus qu'assez de te lever le matin en te demandant ce qui pourrait bien se passer dans la journée. C'était comme ça, et peut-être que c'était quelque chose d'épuisant, puis même que tu n'arrivais pas à t'y habituer, mais tu n'y pouvais rien. Et Harlow depuis que tu l'avais retrouvé par ici, c'était que ça, à chaque instant. C'était de l'amour à la haine, de la tendresse à la violence, mais jamais tu n'avais réussi à atteindre ce point culminant. L'indifférence. Jamais, non, jamais tu n'avais réussi à ressentir cette émotion qui représentait l'apogée de tes désirs. Est-ce que tu le regrettais ? D'une certaine manière, dans bien des situations, tu aurais aimé ne rien ressentir à son égard. Et si ça avait été le cas, tu ne serais certainement pas là, assise sur ce banc comme une amoureuse transie. Tu l'savais dans l'fond que si t'étais encore là, à côté de lui, à avoir besoin de ressentir sa présence, c'était pour une seule et unique raison. Et tu touchais sa peau, elle avait l'même grain que dans tes souvenirs lors de vos nuits d'amour. T'écoutais ses paroles et c'était comme des explosions multiples dans ton corps et dans ton coeur. Ton cerveau il avait fini par brûler, il a succombé aux attaques. C'était peut-être pas intentionnel, mais t'avais perdu tes moyens. Est-ce que ça te faisait peur ? Plus que jamais. Est-ce que tu pensais pouvoir te lancer dans le vide, ne cherchant pas à savoir si le cordon qui te maintenant à la vie était bien attaché ? T'étais pas certaine. Harlow c'était des sensations fortes, c'était mieux que les manèges et ça pouvait rivaliser avec frôler la mort. Frôler la mort ou bien frôler la vie, ça dépendait des points de vues. Ta main retombait lâchement sur son épaule, t'avais plus la force de la garder lever. T'avais plus la force pour rien, un peu comme lorsque tu t'étais retrouvée dans la voiture lors du mariage de ton oncle, blessée. Ou encore dans ce lit d'hôpital, complètement shooté. T'écoutais Harlow, tes yeux eux, ne le voyaient plus. C'était voilé par les pensées, par un flot de choses auxquelles tu t'interdisais de penser en temps normal. T'étais absente à toi-même, à toute cette situation. Tu voulais t'effondrer, dormir à tout jamais tel la belle au bois dormant. Seulement la réalité était autre, et tout allait trop vite. Tu trouvais la force de parler, tu savais pas si t'étais dans ton état normal ou bien si c'était la fatigue qui te faisait dire ça, mais t'avais envie d'Harlow. Tu l'vouais à tes côtés, tu voulais l'voir au réveil et l'embrasser. Tu voulais l'embrasser. Oui, tu voulais embrasser Harlow ici même, dans ce parc. Tu voulais le prendre dans tes bras, et même si demain tout devait s'écrouler, tu prenais le risque de tout donner. Rien qu'une fois Kali, pour cette première fois, tu te laissais à t'abandonner dans ses bras. Tu approchais ton visage du sien, aveuglée par une soudaine prise de conscience, peut-être même mélangé à un coup d'adrénaline que tu comprenais pas. T'approchais ton visage du sien, tu te collais à lui, front contre front. Tu fermais les yeux, et tu trouvais cette force. Cette force que tu ne connaissais pas. "Je.. d'acc..." Sauf que tout allait trop vite. Un chien plus loin avait aboyé, provoquant Molly qui elle, était une petite boule de poils qui menait sa vie tranquillement jusqu'à cet instant. Sans comprendre, la pression avait été trop forte et la laisse t'échappais des mains. Tu te décollais d'Harlow en sentant que Molly t'avais échappé, tu commençais à paniquer et tu voyais ta petite princesse qui courrait aussi vite que ses petites pattes lui permettaient. Molly avait pris peur face aux aboiements, Molly était partie plus vite que l'éclair.

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Kalista & Harlow
Ces dernières années j'métais vu continuer ma vie dans les bras de différentes filles, à chaque réveil difficile j'me tournais pour apercevoir un visage entre les draps plissés et m'demander si c'était ces traits là qui allaient devenir familiers et quotidiens. Puis j'finissais toujours par me recoucher en riant à moitié à l'intérieur, parce qu'après Kali j'ai jamais vraiment imaginer mon futur avec quelqu'un, avec Emma à la limite mais j'crois que j'aurai pas eu assez d'temps pour m'interroger là dessus. Si j'fais le bilan y a que cette expression malicieuse bien particulière à la Russe qui m'a véritablement attaché l'coeur et même à seize ans alors que j'tais qu'un adolescent instable j'ai jamais remis en doute l'affection que j'avais pour elle. Quatre ans après ça a pas beaucoup changé, j'suis toujours le même avec un peu plus de barbe et des neurones en moins à cause de la drogue, mais ça empêche pas qu'aujourd'hui j'ai seize ans à nouveau. J'veux pas précipiter les choses, enfin si y'a quelque chose à bousculer parce qu'on sait jamais à quoi s'attendre avec une princesse comme Kali. J'suis capable d'rester assis ici sagement l'temps qu'il faudra pour avoir une réponse qui viendra jamais sûrement, mais c'est ça d'être tenace comme un chewing-gum sous la semelle. Mais d'un autre côté j'peux pas m'interdir d'penser que c'est un supplice, d'se regarder yeux dans les yeux à quelques centimètres sans savoir c'qu'on a le droit de faire. C'est jamais agréable à vivre ce genre de situation, j'souhaite à personne d'être dans l'attente et l'doute comme j'le suis là. J'ai joué cartes sur table avec Kali, j'ai plus d'as dans ma manche et j'suis dans l'obligation d'patienter qu'elle m'montre son jeu pour savoir si c'est match nul ou si un d'nous deux a gagner. J'hésite entre paniquer et m'détendre quand j'entends qu'elle peine à répondre et qu'elle se rapproche, bon signe ou pas ? Pour moi c'est l'feu vert, j'veux pas lui arracher les mots d'la bouche mais c'est déjà une partie d'la réponse que j'attendais. L'mistral, ouais ça peut s'appeler comme ça c'que j'viens d'endurer. J'tais à deux doigts d'obtenir quelque chose qui m'fait languir depuis j'sais pas combien d'temps mais faut croire que j'ai pas l'karma d'mon côté. J'me redresse en suivant Kali des yeux, m'mordant la joue à la limite d'men arracher un bout, j'déteste la frustration injustifiée comme ça. Putain d'chien, ça peut pas s'passer comme dans un Disney où tout est beau et s'passe comme prévu. J'me levais après quelques hésitations, enfin l'temps de redescendre un peu sur Terre, manquait plus qu'on perde Molly à un moment pareil. J'regardais la direction qu'elle avait emprunté avant d'la suivre, un peu à contre-coeur j'le reconnais parce que là cette créature venait d'me gâcher mon happy ending qui sait. « Molly viens ici, sale bête ... » J'me retenais bien d'hurler la seconde phrase, m'la marmonnant plus tandis que j'cherchais un peu partout où elle avait pu s'cacher, de toute manière elle avait as pu aller bien loin avec ses pattes aussi courtes que celles d'un lapin. J'me penchais sous les bancs en quête de la briseuse rêve avant d'la retrouver prêt d'un buisson, la laisse coincée dans les branchages, tant mieux. J'la prenais dans mes bras en faisant signe à Kali que c'est ok, son bébé était sain et sauf. J'trainais un peu des pieds jusqu'à la Russe avant de la lui tendre, jetant un coup d'oeil un peu amer envers le futur manteau en fourrure que j'avais dû courser. « Tu devrais rentrer elle a l'air fatiguée, ça fait longtemps qu'elle est dehors et en plus après sa crise cardiaque c'est pas dit qu'elle tienne plus l'coup » J'haussais les épaules en plongeant mes mains dans mes poches, l'air mi désolé pour moi même et faussement peinée pour la petite créature que j'aime pas du tout sur l'coup.
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Harlow & Kalista.


C'était peut-être un signe du destin, c'était peut-être le signal pour te dire de tout arrêter, que tu te trompais. Peut-être que ton père, ou bien même un ange gardien, te suppliais de ne pas continuer ? Pour quelle raison ? Parce que peut-être q'eux, ils voyaient que c'était quelque chose voué à l'échec ? Que ça allait te faire du mal, ou encore que t'allais lui faire du mal ? Est-ce que tu pensais à des choses spirituelles de ce genre, les "et si", ou encore le destin, la ligne de vie ? Est-ce que t'es ce genre de fille, à croire au destin et toutes ces conneries ? Pas vraiment. Tu crois les choses concrètes, tu te laisses pas guider par des suppositions, des choses sans preuve, non scientifique. Alors tu pensais à rien, rien sauf à l'abandon de ton chien. Puis ton temps de réaction, le temps de te lever, de quitter la douceur d'Harlow, de quitter cette bulle un peu oppressante omniprésente. Tu partais à la recherche de Molly, parce que tu ne pouvais pas la laisser partir sous prétexte que t'étais à deux doigts d'céder à une folie. Parce que Molly, elle sera là encore demain et même dans trois ans. Et vous deux ? Et tu ne pensais plus, t'essayais de te concentrer à la recherche de ton chien. Un pas devant l'autre, la tête embrouillée, t'étais plus certaine de rien. Tu soupirais, tu criais son prénom, les passants te regardaient d'un mauvais oeil. Tu te tournais vers Harlow qui se trouvait plus loin, la tête un peu trop dramatique pour une telle situation, peut-être. Puis il était là à quelques mètres de toi et il te faisait un signe. Signe qui te démontrait que Molly était ici, et qu'il l'avait retrouvé. Cette nouvelle t'arrachait un sourire, tu te précipitais vers Harlow qui se dirigeait vers toi, ta petite boule de poils entre ses bras. Tu la regardais comme si c'était ton enfant. Tu prenais ton chien qu'il te tendait, les yeux émerveillés en murmurant un merci à l'intention du brun. "Viens ici ma beauté" que tu disais avant de lui embrasser le sommet de sa tête.  Tu la regardais, tu la caressais. T'étais peut-être trop émotive pour la situation, mais ce qui venait de se passer auparavant n'avait pas réellement aidé à ton équilibre mental, qui en temps normal, était déjà bancal. Tu relevais la tête vers Harlow, toujours aussi souriante. Sans trop savoir pourquoi, t'avais envie de rire légèrement à ses paroles. Et tu finissais par entendre ces éclats cristallin sortir de tes lèvres, c'était léger mais ça témoignais de la folie de ce qui pouvait se passer dans ce parc. Tu regardais Harlow, un sourire malicieux sur tes lèvres. Les émotions qui avaient pris possession de ton corps n'étaient pas parties, cette sorte d'adrénaline mélangé dans un cocktail qui t'étais inconnu, circulait toujours dans tes veines. Tu l'regardais, pour finalement poser Molly à terre, serrant plus que jamais sa laisse entre tes mains. Elle ne gâcherait pas tout une deuxième fois. Tu l'regardais, tu t'avançais vers lui, le coeur battant à la chamade. Tu t'entendais plus penser tellement qu'il cognait dans ta cage thoracique, peut-être même qu'il allait faire quelques dégâts au passage. Tu croyais peut-être pas au destin, t'étais peut-être de genre de fille à tout calculer, mais t'en avais assez. Et Harlow, Harlow il était ce danger qui t'animait. Tu t'approchais de lui, de ce dernier mètre qui vous séparez. Et tes deux mains venaient s'emparer de son visage et de la naissance de son cou, l'encerclant, l'obligeant à te regarder. Peut-être que tu lui faisais mal à cause de la laisse qui te trouvait accrocher à ta main gauche, mais t'y prêtais pas attention. Et c'était peut-être la consécration de tous les cris, de toutes les horreurs, de tous les non-dits. Dans ce parc, d'une après-midi d'automne, au milieu d'un monde qui ne connaissait rien de vous. Et ce brun, puis toi, petite blonde, tu venais poser tes lèvres sur les siennes. Doucement, scellant peut-être un pact avec le diable. Mais tu l'embrassais de toute la douceur, la tristesse, l'amour que tu avais au fond de toi. C'était quelque chose de chaste, peut-être, mais quelque chose qui valait bien plus que tous les mots que tu connaissais.
 

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Kalista & Harlow
Il semblerait bien qu'Molly soit pas prête à m'laisser de nouveau entrer dans la vie d'Kali parce que c'est quand même la deuxième fois qu'à cause d'elle on gâche un moment, et ouais ça compte quand elle a refusé d'faire du skate puisque j'suis passé pour un con. J'en viendrais même à m'dire qu'elle m'sent pas, qu'elle sait que j'peux rapidement lui voler sa place dans l'lit de Kali et elle a pas l'air d'accepter d'plus être le centre d'attention. J'pars trop loin à propos d'un chiot d'quelques semaines en l'accusant de mesquinerie, ouais et alors ? À moins que Kyla soit cachée dans un buisson du parc et qu'ça soit elle qui ai provoqué l'aboiement, j'vois pas d'autre solution au fait que pile au moment où les choses devenaient concrètes ça explose en milles morceaux comme un miroir qu'on lâche sur le sol. J'aurai très bien pu la laisser l'cul coincé entre deux branchages, revenir en direction de Kalista avec un air penaud et lui avouer que la prunelle de ses yeux ne reviendra jamais, qui sait j'aurai pu la consoler c'soir ? Mais non, j'suis bien trop honnête avec elle et j'ferai pas non plus de mal à une bestiole que j'aurai bien aimé si y'avait pas eu autant d'enjeux ruinés par sa faute, courage de hamster. J'me retenais de grimacer en entendant la Russe surnommer si affectueusement la fugueuse, et bien sûr la gratifier d'une embrassade comme si elle revenait d'la guerre, ça vous vole des coeurs les bourrelets faut croire. J'comprends rien, j'suis blasé en fait, un ascenseur émotionnel de trop, comme courir après la carotte et pas l'avoir en fin d'compte, alors ouais j'suis sûrement un âne. J'marrache les tripes depuis une heure à presque faire une déclaration à genoux, prêt à la retenir si elle fait d'demi tour et qui hérite de tous les sourires ? Un truc à quatre pattes qui mange son propre vomis j'suis certain. Pourquoi c'est elle qui reçoit la récompense ? Qu'est-ce que j'fais encore là ? Puis pourquoi Kali rit toute seule, et qu'elle s'avance ? J'suis spectateur sans pouvoir agir, à court d'batterie ou de solution pour plaider ma cause. Boum, on fête le quatorze juillet aujourd'hui même et pas b'soin de guetter le ciel parce que les feux d'artifices sont dans ma poitrine et ma tête, c'est une explosion qui m'embrume l'esprit et j'sais même plus quoi faire l'espace d'une seconde avant d'réagir et de répondre à cet énième baiser de l'après-midi. « T'as embrassé ton chien et après moi, j'sais pas si j'suis censé bien le prendre » J'me détachais d'elle les yeux encore dans l'fou, marmonnant ça sur l'ton d'un reproche mais c'tout c'que j'parviens à articuler, la mâchoire crispée et de contact inattendu et inespéré. Ouais on fait que ça, gueuler, s'embrasser, pleurer et rejoindre nos lèvres, mais est-ce que celui il a un goût différent, genre la saveur d'la victoire ? J'veux en avoir l'coeur net, que quelqu'un vienne m'taper sur l'épaule et me dise qu'officiellement ça y est, mec t'as réussi ta vie et qu'on m'remette un diplôme signé et daté. « Ça veut dire quoi ? C'comme à l'hôtel pendant le summer camp ou ... ? » J'suis à des milliers de kilomètres d'là, la cervelle en bouillon et l'coeur qui menace de déchirer mon torse d'une seconde à l'autre soit pour rejoindre celui d'Kali ou pour s'jeter dans la poubelle pas loin, il a pas encore choisi si destination pour être sincère. J'pose mes mains sur celle d'Kali, j'veux pas qu'elle m'lâche et tant pis si Molly m'guillotine en voulant à nouveau s'barrer, mais j'bougerai pas jusqu'à ce que le regard brillant de Kali m'donne une réponse claire et net, j'suis pas mentaliste à analyser les gens, j'veux des mots et du concret.
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