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KALISTOW - come up to meet you, tell you i'm sorry

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Harlow & Kalista.

Tu l'regardais comme une enfant qui voit un cookie sur l'étagère, tu l'regardais comme un chien observe son maître, prêt à obéir à toutes ses attentes. T'étais pas à sa merci, mais t'étais pas loin de l'agoni enrobée d'envie. T'avais envie de sentir la chaleur de son corps contre le tien, t'avais envie de sentir ses lèvres sur ta peau, t'avais envie de lui caresser les cheveux et d'humer son odeur. Tu perdais la tête, tes sens étaient en ébullition par la chaleur et l'envoûtement de son corps collé contre le tien. Tu perdais pied, t'avais plus aucun moyen de t'échapper. C'était ton iceberg, et après tout ce temps, t'avais fini par t'échouer. Tu l'voyais devant toi et tu ne pouvais plus rien y faire, tu ne voulais plus le laisser aller. C'était la bataille du coeur et de la raison, c'était une guerre sans merci, prête à faire tomber le plus d'hommes au combat. Seulement vous étiez deux dans l'arène, comme à la boxe, donnant chacun à son tour un coup plus fort. Tu soupirais nerveusement, t'entendais les mots d'Harlow et tu ne savais plus quoi faire, quoi dire. Pourquoi fallait-il parler ? Pourquoi fallait-il bouger ? T'étais perdue, embrumée au milieu du jour. Et le contact de sa peau contre la tienne, t'en avais mal au ventre. T'avais les trip qui dansaient, se faisant un malin plaisir à te maltraiter. T'étais toujours muette, bientôt on allait te déceler une autre maladie au-delà de ta simple folie. Tu déclenchais les sonnettes d'alarme, tu te devais de reprendre le contrôle. Kali, t'as plus le droit de te laisser aller comme ça. Tu soupirais, laissant échapper quelques mots. "C'est tout ce que je peux te donner". T'avais mal à la tête, mal au coeur, t'étais au bord du précipice et t'allais tomber dans un trou sans fin, sans fond, un peu comme votre relation. Tu l'regardais et la bougeotte de Molly te ramenait à la réalité. Vous étiez dans un parc, entouré de personnes qui à chaque instant, pouvait vous observer. Tu te sentais gênée, mal à l'aise, à moitié étouffée. Tu finissais par quitter ses yeux diabolique, pire qu'un hypnotiseur, pour regarder le sol. Il se passait quoi, une, deux, trois secondes ? T'en avais aucune idée, puis tu reculais d'un pas. Le pas de trop, le pas de la lâcheté, le pas de ta faiblesse faite d'une forteresse difficile à faire écrouler. Tu souriais plus largement, et si on ne s'y attardait pas vraiment, on pouvait presque y déceler une vérité. "Si j'te réponds, j'vais devoir te tuer" que tu terminais d'une voix plus enjouée. Ouais, t'avais pas envie d'être sincère. Les vérités qui font mal, ou qui donnent le pouvoir d'en faire, t'avais assez donné ces dernières semaines. Puis sans lui laisser le temps de répondre, sans qu'il ait l'envie de te trucider, tu lui tendais Molly. "C'était simplement Molly qui voulait faire un tour de skate". Tu rigolais légèrement, un rire cristallin, presque fière de ta connerie. C'était pas par l'envie de lui faire du mal, non, c'était plutôt pour te protéger toi. Toi contre le monde entier. T'étais toute seule ces derniers temps, et personne n'allait pouvoir changer ça. Dans un sens, tu continuais ce petit jeu, ouais, t'arrivais pas à éteindre ce feu. Simplement, la braise ne pouvait pas te brûler les ailes.

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Kalista & Harlow
C'est l'erreur sans fin d'voir Kali, ça commence toujours dans l'affrontement avant de dériver vers quelque chose de beaucoup plus complexe et mystérieux, une situation sur laquelle on veut pas perdre d'mots parce que ça veut dire reconnaitre la vraie nature de ce lien sauf que c'est jamais l'bon moment. Y'a bien une raison au fait qu'entre nous c'est soit une guerre sans merci où on s'épargne absolument pas, ou bien comme là où ça dérape et qu'ça en deviendrait presque déstabilisant pour nous-mêmes. Comme d'habitude j'ai l'sentiment que j'suis le seul à vraiment vouloir m'impliquer dans cette espèce de joute, j'sens mon coeur se serrer quand elle refuse d'me dire clairement son ressentit, c'comme appâté un chien avec un os pour au final lui balancer à la poubelle. Ouais en une fraction de seconde j'me sens orphelin, d'autant plus quand la chaleur rassurante de son corps se détache du mien et qu'os regards se perdent. Une nouvelle fois c'est l'abandon, et c'est c'que Kali sait faire de mieux, jouer tant que ça l'arrange et quand elle sent qu'a situation lui échappe elle bat en retrait. J'men fou bien qu'elle doive m'abattre après avoir confesser sa pensée là, parce qu'en m'disant rien c'est pire en fait, j'ai l'impression d'être à deux doigt d'un trésor et qu'il vient de disparaitre, un goût amer dans la bouche. J'me mordais l'intérieur d'la joue en perdant subitement mon sourire, laissant place une à sorte d'expression fermée, ouais ça a sûrement cassé quelque chose chez moi à force d'me prendre pour une poupée d'chiffon avec laquelle on peut se divertir quand on en a envie. J'détournais la tête en regardant ailleurs quelques secondes, histoire d'me remettre les idées en place et surtout digérer tout ça, même si j'risque d'y penser les prochains jours. J'devrais commencer à avoir l'habitude, mais ce genre de comportement là on peut jamais s'y faire. J'rebaissais les yeux sur Molly, sérieusement ? « Ah ... Ok » J'attrapais un peu à contre la chienne sans accorder un second regard à Kali, j'ai tendance à penser que j'suis un peu l'dindon d'la farce actuellement. J'déposais ma planche sur l'sol avant de mettre Molly dessus, un peu distraitement et sans y faire gaffe, si bien que la boule de graisse refusait d'tenir en place et descendait sans arrêt, en même temps ça doit être la première d'sa vie qu'elle faisait un truc du genre, mais c'Kali qui voulait j'y suis pour rien. « T'vois bien qu'elle veut pas rester dessus, puis j'ai pas que ça à faire en fait » Une sorte de colère maladroitement dissimulée se ressentait dans ma voix, ouais j'suis déçu et agacé par tout ce qui s'passe alors faut bien trouver un prétexte au fait que j'en ai marre, et désolé Molly mais ton hyperactivité c'est l'excuse parfaite. J'croisais les bras sur mon torse en soupirant, l'air impatient tandis que j'avais l'pied sur mon skate prêt à partir, j'tiens pas non plus à servir de nounou à un chien quoi.
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Harlow & Kalista.


T'étais consciente que t'étais pas une fille modèle, tu servais bien souvent tes intérêts avant ceux des autres. T'étais pas la reine des égoïstes pour autant, mais tu considérais que ton bonheur était bien important. Si tu partais de ce point de vue là, c'est également parce que tu pensais qu'en étant heureuse, tu pouvais plus facilement rendre les gens autour de toi de meilleure humeur et d'être là pour eux. Seulement, il y avait bien une personne qui dérogeait à cette règle. Faut-il vraiment énoncer son prénom ? Si vous avez du mal à voir, c'est d'Harlow dont on parle. Harlow et toi, c'était une grande histoire. Et depuis toujours, il avait subi ton bonheur, bien que fût un temps, c'était votre bonheur. Et t'en étais consciente, ouais, t'avais pas été la fille parfaite et gentille. Et bien que Ô grand jamais tu le crierai sur tous les toits, tu savais bien que tu lui avais fait mal. Et si t'étais pas prête à lui offrir tout le meilleur de ta personne, cela ne servait à rien de rester à ses côtés. Alors voilà, voilà pourquoi tu t'échappais à chaque fois. Parce que t'avais quelques désaccords avec toi-même, et en ce moment, c'était un immense bordel. Harlow t'aidait, tu ne pouvais pas le nier, il t'aidait mais t'étais pas du genre à te laisser affaiblir et avoir par ses paroles. Jamais tu ne voudrais avouer qu'il te manque, même si cette vérité fût-ce vrai. Tu soupirais en baissant les yeux, affaibli d'un affrontement pareil. Tu résistais, ouais, tu te laissais pas aller bien que t'en avais mal au coeur. Mais ta tête était toujours là pour te rappeler à l'ordre. Tu sentais bien qu'il était énervé, tu pouvais sentir la tension qui venait de vous acclimater, mais au fond, qu'est-ce que t'y pouvais ? Ça serait gonflé de penser que t'étais la seule fautive Kali, parce que finalement, tu ne répondais qu'à son stupide jeu. Et tu l'regardais qui t'entais de mettre Molly sur le skate, et ça t'arrachais un sourire parce que t'avais plus que ça en réservé. T'avais plus d'énergie, la tête encore à moitié assommé par tes pensées. T'étais perdue au milieu d'un parc avec ce qui te tourmentait, sans trop l'comprendre. Tu reprenais finalement Molly entre tes bras, silencieuse, scrutant Harlow et sa mine boudeuse. T'avais perdu ton sourire, mélangé entre l'agacement et un million d'autres sentiments. "Tout ce que je remarque, c'est que t'as du temps pour jouer avec moi mais pas avec mon chien". Tu levais un sourcil, collant Molly un peu plus contre toi pour te protéger des prochaines attaques qui allaient suivre.

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Kalista & Harlow
C'est par peur d'ça que j'ai mis aussi long à accorder ma confiance à une autre fille, j'suis pour le divertissement et pas s'prendre la tête quand on veut juste profiter d'un moment volé à l'arrière d'une voiture ou un baisé qui dérape en sortie de boite de nuit. Mais dès que ça devient sérieux, que le coeur s'en mêle vraiment parce qu'lui aussi il veut sa part de bonheur bah immédiatement ça devient beaucoup plus compliqué et dangereux en fait. Quand Kali s'est barré aux bras musclés de l'autre gorille, j'ai commencé à tout remettre en question et m'dire que depuis le début donc presque deux ans quand on fait l'calcul, bah elle s'tait foutu royalement de ma gueule et que j'venais juste de le découvrir. Et aujourd'hui j'pense la même chose, que j'suis qu'un passe-temps comme un autre à ses yeux et que si y faut elle s'amuse à reproduire la même chose avec d'autres gars, qu'est-ce que j'en sais ? J'ai comme quelque chose qui m'pousse à croire que j'peux pas lui faire confiance, que j'ai cru la connaitre mais qu'en fait c'est que d'la connerie et que pour changer, bah j'ai été un con qui voit pas plus loin qu'son nez. À nouveau j'en ai la preuve, c'te fois-ci sa participation à mon "jeu" a duré que quelques secondes, allez une minute ou deux au grand maximum mais pas aussi longtemps que la fois où elle a presque vandaliser ma chambre pendant le Summer Camp. Encore une fois ses paroles sonnent comme ceux d'une princesse capricieuse à laquelle son fidèle valet a pas obéit. « Jouer avec toi ? » J'fronçais les sourcils, un peu piqué au vif et insulté qu'elle balance ça comme ça, comme une phrase sans importance. J'sais bien que j'ai d'jà utiliser ce verbe là pour qualifier notre relation, mais c'pas dans le sens où genre en soirée tu tournes autour d'une fille sur qui t'as des vues et qu'tu veux juste t'approprier pour la nuit. Si j'joue avec Kali ça a toujours été dans l'optique d'obtenir quelque chose de concret et d'durable, et reconnaitre ça c'est aussi pénible qu'une écharde dans l'doigt qu'on sent bien mais qu'on voit pas, bah c'la même chose là. J'réduisais l'écart qu'elle avait mis entre nous et sans prévenir, peut-être d'une manière brutale j'en sais rien, un geste trop hâtif, j'attrapais son visage entre mes mains avant d'venir déposer un baiser forcé sur ses lèvres. Qu'on crie au viol, qu'on m'foute au cul toutes les féministes du coin, j'men bas à un point inimaginable. « Ça ressemble juste à un putain d'jeu à tes yeux ? » J'la libérai d'mon emprise en la dévisageant, j'suis prêt à encaisser une baffe, une attaque de Molly que j'ai du écraser ou n'importe quoi, mais j'supporte pas sa réaction, crève-coeur.
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Harlow & Kalista.


Tu ne t'attendais à rien concernant Harlow, toi, ça faisait longtemps que t'attendais plus rien des gens. T'avais cessé parce que t'étais impatiente, t'avais besoin d'être satisfaite rapidement. Alors forcément, tu te contentais de ta propre personne, et depuis quelque temps, ça fonctionnait bien. Seulement t'avais eu tout ce bazar inimaginable, t'avais eu des révélations qui t'avais ensevelis sous une montagne, couverte d'un brouillard si épais qu'il en était impossible d'apercevoir un rayon de soleil. Et c'était ta situation, mais avec un pas devant l'autre, tu pouvais atteindre d'autres horizons et y découvrir les éclaircis. Ça, c'était ton quotidien depuis quelques semaines. Et quoi que tu dises, Harlow t'avais accompagné lors de certaines pentes difficile, avec maladresse, peut-être une cheville foulée, mais toujours là à t'épauler. C'était pour ça que tu l'avais rappelé, parce qu'il avait été là comme il l'avait été dans le passé. C'est vrai que t'es pas quelqu'un de mélancolique mais t'avais appris à repenser au passé avec une pointe de nostalgie. Et là, t'étais devant lui et t'étais parée à toutes les éventualités sauf celle-ci. Alors forcément, ça surprend, ça fait mal au ventre et à la tête. Ton coeur tapait si fort dans ta cage thoracique que t'étais certaine qu'il allait se décrocher. C'était une tornade, emportant tout sur son passage, même ton courage. T'avais ses lèvres sur les tiennes, et avant même que tu ne puisses réagir, il te regardait de ses yeux trop noirs dans cet instant. Une fois que tu maîtrisais plus rien Kali, tu pouvais partir en vrille. Et là tout de suite, t'avais juste plus aucune réparti; Tu te retournais, ne prenant même pas la peine de répondre à cette remarque stupide. Tu tenais toujours Molly, qui avait émit un léger couinement lors de l'ascension armée d'Harlow. Tu faisais quelques pas, déterminée à t'éloigner de lui, plus que jamais. Il avait beau avoir aidé lors de ton périple, que d'ailleurs, tu n'avais toujours pas fini, mais ça c'était de trop. Le trop plein, le trop que t'arrivais pas à gérer. Tu pouvais jouer, un peu comme les gamines au collège, sauf que t'avais pas assumé le coup de maître. T'avais fait quoi, quatre, cinq, dix pas, t'en avais aucune idée. T'entendais simplement le sang affluer dans tes veines, le coeur dans les tympans. Et finalement, tu te retournais. Tu te retournais vers lui comme la drama queen que tu pouvais être quand tu ne maîtrisais plus rien. Tu l'regardais de loin, tu l'regardais et t'avais envie de l'embrasser. T'étais encore assez éloignée de lui, et tu te devais de parler à voix haute pour qu'il daigne t'entendre. "Arrête de tout embrouiller Harlow". T'étais énervée, ouais, il n'avait pas le droit d'insinuer le contraire, lui et son putain de jeu. Et cet autre soir où il avait parlé de son ex, cette femme si géniale à ses yeux. Et à côté de ça, il était là, la bouche à faire le joli coeur, à dire des choses insensées. Tu t'approchais d'autant plus de lui. Tu tenais fermement Molly, qui d'ailleurs, ne comprenait rien à ce qui se passait. "Tu joues, tu t'amuses depuis l'hôpital. Dis-le". Tu criais à moitié, comme une folle échappée d'un asile dans le parc. T'étais typiquement les nanas de la jeunesse dorée trop camée pour se rendre compte d'où elles peuvent se trouver. Sauf que toi Kali, c'était simplement une overdose de sentiments dans un coeur trop glacé. T'étais à deux pas de lui, le coeur émietté. "Si tu joues pas, pourquoi tu me dis que t'as connu une fille mieux que moi". Tu l'regardais dans les yeux, ton regard trop pleins d'eau salée par un surplus d'émotions. "Et pourquoi j'ai l'impression que tes baisers c'est toujours pour me faire tomber". Tu murmurais, à bout de force.

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Kalista & Harlow
Est-ce j'dois regretter tout ça ? De m'être retourné ce soir là sur son arrivée dans l'ascenseur, puis d'lui avoir reparler alors que j'tais bourré ou encore cette fois où j'ai pas pu lui refuser de me rejoindre les draps. Chaque rencontre avec Kali, ou plutôt affrontement, à un goût à moitié amer, le genre qui brûle la langue avant de s'adoucir ou inversement selon l'évolution d'la situation. C'est un cercle vicieux, un schéma qui se répète à chaque fois qu'on se retrouve coincés au même endroit, parfois on les provoque ces rencontres comme quand j'suis venu toquer pour qu'on aille au phare et j'la voyais m'échapper à travers l'écran de son téléphone. Pourquoi j'me fais autant de mal à m'accrocher à elle sans l'faire vraiment ? J'suis désespéré quand elle est là, pas du genre à lui envoyer un message à chaque heure ou aller toquer à sa porte, mais dès que j'suis en sa présence c'est l'game over et ça continue la fois d'après, et celle qui suit encore. J'apprends pas d'mes erreurs, et pourtant celle avec Kali elle est marquée au fer rouge sur sa peau et même tatouée à l'encre indélébile alors à quoi ça sert d'continuer le massacre ? Comme là, j'ai eu un élan d'courage ou de connerie au choix, et à peine j'refais face à ce regard qui n'a rien a envié au plus bel océan, bah Kali elle fuit tout simplement et j'reste planté comme un piquet à serrer les dents parce que j'sens qu'à tout moment ça peut déraper. J'pense même plus, à moins qu'en réalité ma tête est sur l'point de surchauffer parce que tout se mélange comme elle vient d'presque d'hurler à travers le parc. J'vois rien autour, ni les familles qui se baladent à vélo, les personnes âgées avec leurs mots-croisés ou même les marchants ambulants, tout est bien flou et fade autour de Kali. « T'es la seule à t'amuser Kali » J'soutenais son regard en pensant à quel point j'me trompais sur elle, et si c'tait justement le fait que moi j'joue pas qui l'énerve ? Quand fait elle cherche ni plus ni moins qu'un partenaire de jeu, et qu'moi j'réponds plus au profil parce que dès l'début c'tait perdu d'avance compte tenu d'mon attachement. J'arrive pas à lire si c'est d'la colère ou du désespoir dans ses yeux, d'la rage peut-être que finalement j'mavoue vaincue et que j'refuse d'me joindre à sa partie. « Mais qu'est-ce que ça peut t'faire ? » Ouais Emma était cool, Emma était incroyable et elle m'a manqué et encore aujourd'hui j'serai heureux de la revoir, mais Emma c'pas Kalista et ça ça fait une grande différence. J'continuais à parler avec agacement, sans vraiment hausser le ton pour essayer d'couvrir sa voix mais l'spectacle vu de l'extérieur devait être pas mal. « Tu veux jamais rien dire, tu refuses d'être sincère ou d'me répondre à chaque fois que j'te pose une question et t'oses dire que c'moi qui joue ? » J'faisais un pas en arrière, m'frottant le visage en soupirant, ouais ça m'fatigue de pas savoir concrètement pourquoi j'me bas à chaque fois, et j'commence à perdre mon souffle dans toute cette histoire.
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Harlow & Kalista.


T'as jamais été une grande joueuse, t'aimais pas les jeux vidéos, t'aimais pas les jeux de société. La seule chose qui pouvait te divertir, un jeu sur lequel tu pouvais passer des heures durant avec ton père, c'était les échecs. Pourtant toi Kali, t'en avais pas essuyé beaucoup des échecs. C'était quoi qui te plaisait le plus, manipuler les pions, faire gagner la reine, ou faire tomber l'autre ? T'étais une manipulatrice averti, sans aucun doute. Seulement, lorsqu'il s'agissait d'Harlow, bien que t'ai jamais été un modèle de transparence, t'avais toujours été honnête. Le vice était arrivé lorsque tu avais pris la peine de le quitter, un simple sms, préférant fuir tes responsabilités. Et peut-être qu'aujourd'hui, toutes ces dernières rencontres, c'était qu'une simple rancoeur envers toi-même. Harlow avait perdu la partie d'échec depuis bien longtemps, bien qu'à l'époque, tout cela n'était pas un jeu pour toi. Et aujourd'hui ? Tu l'accusais, tu le pointais du doigt mais tu pouvais pas te dire que toute cette partie, c'était toi qui l'avait lancé. Et t'avais déplacé le premier pion lorsque tu avais croisé son regard, et depuis, chaque rencontre ce ponctuait par un tour. Tu voulais toujours ressortir gagnante, indemne de tout malheur. Et si en espérant jouer avec Harlow à ta manière, t'avais simplement lancé une partie face à un mur ? T'as toujours assumé manipuler les gens, parfois, même ceux que tu aimais du plus profond de ton être. Et Harlow, il avait la victime d'un jeu que toi-même t'as jamais bien compris lorsque ça tournait autour de lui. C'était ce sms qui, à l'époque, t'avais déjà amené à gagner une partie. Alors ouais, peut-être que t'avais jamais réellement assumé de l'avoir fait perdre alors qu'il était tout pour toi ? Ça serait mentir de dire que t'avais pas perdu à l'époque, tu te sentais pas comme la grande gagnante. Et pourtant, t'avais bien eu ta couronne lors de ce bal de fin d'année. T'étais la reine, peut-être la reine des garces, mais qu'est-ce que ça changeait tant que t'étais celle qu'on adulait. Est-ce que tu te dégoûtais ? Non, parce que t'as jamais eu le temps de regretter le passé. Sauf que ces derniers temps le passé, il te fouettait le visage de manière colossale. Et Harlow, c'était l'passé sur ses grands cheveux, te mettant à rude épreuve. Et si, pour lui, durant toutes ces années, le temps avait été mis sur pause. Et si aujourd'hui, tu pouvais encore compter ? Tu l'regardais, tu l'regardais et tu sentais les larmes couler. T'avais la haine, envers toi-même, envers lui et pour tout ce qu'il faisait ressortir. T'avais pas la force, et pourtant, t'étais une poupée russe. On pouvait t'enlever une, deux, trois couches, il restait toujours une coque dur à transpercer. Le jeu ne t'amuses plus Kali, non, parce que jouer seule n'a aucune intérêt. Et Harlow, t'as jamais vraiment voulu l'impliquer dans tes manigances. Dans le fond, il a été le seul homme que tu as pu aimer, et ça, ça te donnait mal au ventre. Et lui, lui il comprenait pas ça. Toi t'avais connu que lui, cette unique passion qui aujourd'hui encore, pouvait te marteler le ventre à en dégueuler. Alors bien sûr, c'était pas voyant comme maladie, et pourtant, c'était bien présent au fond de toi, contre ton gré, contre tout et envers tous. Harlow tu l'as toujours eu dans les tripes et t'en avais mal au coeur comme jamais. Alors Kali, qu'est-ce que ça pouvait te faire ? T'avais pas envie de lui répondre, tu secouais ta tête de gauche à droite, ravalant tes larmes. Tu tournais la tête vers ton épaule, regardant le sol, incapable de le laisser lire en toi et y déceler la moindre vérité. T'étais prisonnière de ton propre corps, de ta propre vie, de ta fierté. Et il venait renchérir, il venait soulever toujours plus de questions. Encore, toujours, à jamais. Harlow était là pour te faire sortir de tes gonds, et est-ce que tu lui en voulais ? Non, parce que t'avais plus de place au fond de ton coeur gelé. Oui t'as joué Kali, t'as joué avec un mur et là t'as déjà perdu. Chacun son tour. Et peut-être que lui il ne se sent pas gagnant et pourtant, pourtant il avait tout gagné à cet instant. Tu relevais ton visage, tu l'voyais qui passait ses nerfs un peu plus loin de toi. Il s'éloignait, et ça te faisait peur. T'avais besoin de lui, et t'étais prête à lui demander pardon. "Je supporte pas cette idée parce que moi je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui était aussi bien que toi". Tu avais envie de t'écrouler, tu pensais trop, tout était ralentis, ton corps, ton esprit, ta vie. Tu sentais plus Molly, tu sentais plus rien. T'avais mal à la tête, au coeur, au corps, à la peau. Tu voulais fondre, tu pouvais disparaître, tout serait plus simple, plus acceptable. "Et j'ai jamais voulu jouer avec toi, c'est juste arriver sans que je ne maîtrise quoi que ce soit, je.. je voulais pas". Tu l'voulais en surface à l'époque, mais dans l'fond, tu voulais juste être dans ses bras maintenant.  

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Kalista & Harlow
J'dois être l'un des premiers à gueuler devant ma télé quand un personnage de série s'accroche à la pouf de service qui lui en fait voir de toutes les couleurs, et j'finis toujours par penser que c'est ridicule d'faire ça. Bah ouais, à quoi ça peut servir de continuer d'tenir à quelqu'un qui s'moque de toi à chaque occasion et qui manque pas d'te rabaisser quand le moment est propice ? C'est devenu un cliché qu'on voit partout, au cinéma, la littérature et tout l'reste, et la fin c'toujours la même ; l'pauvre gars se retrouve cavalier seul à la fin et c'est tout, les happy ends ça existe plus dans notre génération. J'refuse de me voir comme une victime, j'ai jamais été m'plaindre quand mon père me frapper, j'ai pas mal vécu d'avoir l'fait d'être adopté et même après tous les sales coups que j'ai reçu dans la vie j'suis encore là à m'en prendre d'autres, alors j'suis certainement pas un martyr d'mon plein-gré et j'parviens encore à garder la tête un peu haute. Mon unique point faible, mon petit talon d'Achilles c'bien cette histoire avec Kalista et ça j'aurai pu m'en douter dès la première fois où j'ai posé les yeux sur elle et que j'ai senti ce malaise au fond d'mon ventre. Et six ans après cette rencontre j'en suis au même point, à avoir la gorge qui se serre quand j'vois ses iris colorés qui s'inondent par caprice sûrement, comme à chaque fois. Serais-tu déçue que j'ai percé ton secret à jour Kali ? D'apprendre que ce moment passé ensemble dans la chaleur d'ma chambre n'était pas un pari comme un autre ? Que de réaliser après tout ce temps qu'au fond, j'suis toujours le gosse de seize ans qui demande juste à sentir ton corps contre l'sien ? Ses larmes sont peut-être la dure réalisation qu'elle a perdu son compagnon d'jeu, que j'ai été son adversaire parce qu'elle m'y a forcer et tout ça contre ma volonté. J'suis pas foncièrement méchant, enfin j'dis ça maintenant parce que ça m'arrange dans cette situation, mais j'dois être l'une des personnes les plus naturelles et sincères que j'connaisse et c'est difficile pour moi d'endosser un rôle et j'pensais qu'elle le savait. J'soufflais en secouant la tête, totalement désabusé par ce qu'elle annonce et qui sonne à mes oreilles comme une énième stratégie pour mieux m'descendre après. « T'peux arrêter avec l'masque de la pauvre ex qui veut s'venger de j'sais pas quoi, t'crois pas qu'il serait tant d'être sincère avec moi ? » J'cherchais à attirer son attention, qu'elle arrête d'faire la pauvre blessée à fuir mon regard et se renferme sur elle, j'mérite bien qu'elle me dise droit dans les yeux que depuis l'début elle s'amuse et que ça la désole que tout soit mis au grand jour maintenant. J'suis tiraillé entre cette vision là de Kali, de réaliser que tout ça n'était qu'un passe-temps et qu'encore là même si j'ai tout compris, elle nie en bloc que ce n'était qu'une manière comme une autre de se divertir. Puis y'a cette autre partie d'moi, celle qui voit des larmes sincères et une attitude désespérée qui veut croire que ses paroles sont sincères, qu'on en est là aujourd'hui parce que Kalista Petrova est une handicapée d'la communication et des sentiments. « Qu'tu l'ai voulu ou non l'résultat c'est que tu l'as fais, et maintenant tu t'sens obligée de m'faire croire que c'tait pas ce que tu désirais, mais regarde c'que ça t'as apporté » Rien, absolument rien. Un moment ensemble à revivre le passé, des nombreuses disputes, un second baiser à l'arraché comme si c'tait l'antidote à notre relation empoisonnée. J'suis fatigué de courir, d'espérer et j'sais que j'dis ça à chaque fois, mais là qu'elle reconnaisse enfin qu'elle a joué avec moi c'est l'coup de grâce, la mise à mort après une traque sans répit. « Tu ruines toujours tout, t'es une personne destructrice et ça changera jamais » J'attrapais ma planche et j'allais m'assoir sur l'banc un peu plus loin, j'ai même pas la force ou l'envie de consoler et d'essuyer ses larmes de crocodiles. J'suis vidé, moralement et physiquement, j'ai pas signé pour devenir le bouc-émissaire des stratégies d'une fille qui voit l'monde comme une aire de jeux géantes, parce que moi j'refuse d'être le bouffon d'la reine une seconde de plus.
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Harlow & Kalista.


T'as jamais été un modèle et t'as jamais cherché à l'être. T'étais Kalista Petrova et ça consistait simplement à être belle et manipulatrice. Si t'étais pas une femme forte, on t'avais appris que tu allais te faire marcher sur les pieds. C'était pas sois belle et tais-toi mais plutôt sois belle et cris encore plus fort. Tout ce que tu convoitais, tu devais le saisir sans en demander la permission et en faisant en sorte que personne ne se plaigne. Peut-être que finalement, la seule personne que t'avais eu de bien au fond de toi c'était Harlow parce qu'il avait été différent de toutes les personnes que tu avais connu jusqu'à présent. C'était ton opposé et lorsque t'étais jeune, c'était ce qui animait la flamme en toi. Il était en tout point ce que tu ne voulais pas, et pourtant il avait été le seul que tu avais autant désiré. Pourquoi les hommes que tu avais pu connaître par la suite ne te faisaient pas frissonner ? T'en avais pas la clé, mais si t'en avais la possibilité, tu l'aurai utilisé bien ailleurs et bien loin d'Harlow. Et Hades, peut-être que t'aurai pas dû le laisser partir. Peut-être que c'était la solution, dans le fond, ta famille avait peut-être raison. T'étais perdue ces derniers temps, t'avais du mal à discerner le vrai du faux et notamment où tu plaçais tes sentiments, tes priorités. La première étant toujours ton propre bonheur, et pour le satisfaire, t'avais éloigné la plupart des gens autour de toi. La seul que t'avais gardé, aussi étrange que cela puisse paraître, c'était Harlow. Et putain, tu te le ressassais sans chercher à comprendre, toujours, à chaque seconde. C'était simplement ocmme ça, quelque chose au fond de toi. Et si tu l'avais embarqué dans tes petits jeux malsain, t'avais pas réellement fait attention que ça pouvait l'blesser. Après toutes ces années, était-il possible qu'il soit encore attaché ? Tu supposais que oui, car après tout, tu l'étais aussi. T'avais honte d'avouer qu'il était jusqu'à présent, ton seul et ton unique amour. Est-ce que c'était l'destin ? Ou l'genre de punition qu'un dieu voudrait t'infliger pour avoir blessé un être aimé ? Tu divaguais, et t'encaissais. T'étais devant Harlow avec les larmes qui pendouillent, elles chagrinent le seul un tant soit bleu. T'répondais rien parce que t'avais plus envie, t'étais fatiguée de parler. Puis à quoi bon essayer de lui faire entendre raison ? Peut-être que c'était pas un masque, peut-être que t'étais réellement jalouse qu'il ait réussi à te remplacer durant un certain temps. T'avais peut-être mal de savoir que lui, il avait connu une fille plus géniale que toi. Et c'était blessant, pas seulement parce que tu te considérais au dessus de sa personne, mais plutôt parce qu'Harlow lui avait donné une importance plus importante que celle qu'il avait pu t'accorder. Tout ça, tu l'pensais et t'arrivais pas à l'dire parce que t'étais devant un mur. Vous faisiez un beau couple d'artisans, construisant chacun de son côté, un à un, les parpaings qui allaient dresser les barrières. Plus vous vous voyez, et plus vous faisiez que reconstruire et tout détruire. C'était pas que toi Kali, et ça tu l'savais. Tu pouvais pas encaisser ses paroles, t'y arrivais pas parce que t'avais pas choisi tout ça. C'était le destin, c'était pas quelque chose que t'avais choisi. T'aurai préféré continuer ta vie à Yale, sans aucun doute, seulement tu pouvais pas raisonner comme ça car t'allais rester bloquée dans le passé. Harlow il montait sur ses grands chevaux, toi t'entendais ses absurdités. Il te prenait pour un monstre, et bien que tu le savais, l'entendre de la bouche d'Harlow c'était pas ce que tu désirais. Parce que tu le désirais, Harlow, tu l'voulais. Tu voulais être entre ses bras, recevoir ses baisers. C'était pas qu'un jeu dans l'fond, parce qu'il arrivait à vaincre la maladie de cette reine de glace. Tu l'voyais se barrer, et c'était un peu comme si t'étais étrangère à toi-même. T'avais déconnectée, t'avais plus aucune envie hormis celle de se barrer. S'il pensait ainsi, qu'il reste sur son banc stupide tout seul. Tu soupirais, essuyant tes larmes avec force et les dents crispées. Tu descendais Molly, n'ayant plus aucune force de la porter. Tu commençais à partir, le coeur lourd et l'esprit complètement niqué. Tu savais plus penser, à peine tu pouvais te déplacer. T'avais fait deux pas et le monde se dérobait autour de toi. Tu remarquais quelques passants qui te regardaient de haut en bas, de bas en haut, sûrement interpellé par les cris précédents. Tu restais debout, une main sur le visage et tu respirais. Tu devais laisser passer les choses, c'était l'histoire de quelques secondes. Et non, non tu pouvais pas le laisser dire des absurdités pareilles. Si t'étais là, c'était pas par envie. Tu te dirigeais finalement vers le banc, décidé à lui dire ta vérité. T'étais devant lui, le surplombant de ta maigre hauteur. Ton regard était vide, peut-être parce que t'arrivais plus à accepter d'en supporter plus une seconde. Alors tu vidais tout, tout parce que t'avais déjà plus rien si lui aussi il t'abandonnait. "Tu sais quoi Harlow, moi j'ai jamais demandé à être ici. J'ai jamais voulu te revoir ! Avant de te voir au Summer Camp, j'ignorais complètement où tu pouvais te trouver et sincèrement, j'en avais rien à faire tu vois ?". Ta voix était pressante, teintée de douceur et d'agacement. "Tu crois que je voulais que mon père meurt ? Tu crois que je voulais quitter la vie que je menais paisiblement à Yale ? Tu crois que j'ai souhaité me retrouver au milieu d'un bordel sans nom qui tourne autour de ma famille ? Tu crois vraiment que j'avais envie d'y ajouter des problèmes avec toi ?". Ouais, Harlow t'avais fait du bien mais il oubliait que lui aussi, pouvait te faire du mal. "Tu crois pas que j'ai assez souffert ces derniers temps ? Alors ouais, peut-être que t'as vécu des choses pire que moi, mais tu crois que c'est une bonne chose de mettre la douleur sur une échelle ? Non, bien sûr que non. Et peut-être que je t'ai détesté au début, peut-être parce que tu m'avais totalement ignoré dans cet ascenseur et que j'ai pas supporté. Peut-être que j'ai tout arrêté du jour au lendemain quand on était au lycée, mais j'ai existé à tes yeux. Et t'as existé aux miens, et peut-être que je t'ai fait du mal, enfn non.. J'en suis sûre de ça. Et j'en suis sincèrement désolée". Tu prenais une grande bouffée d'air frais, avant de reprendre ton monologue. "Tu veux que je te dise des choses en toute sincérité mais t'es pas prêt de les entendre. J'te dis que j'ai pas choisi de jouer avec toi volontairement et t'en as rien à foutre. Tu penses que je suis un monstre ? Très bien. Alors pourquoi tu m'as encore embrassé ? J'suis pas qu'un vieux démon qu'on peut aspirer pour jeter ensuite. Dans le rôle de l'enfoiré, t'es pas déclassé et ça c'est nouveau. Parce que moi, t'as toujours su et t'as toujours vu que j'étais une garce et t'aimais bien cette idée à l'époque". L'époque où vous ne vous engueuliez pas à chaque coin de rue. "Après l'hôpital, et d'ailleurs, même sur ce lit où j'étais complètement shooté, j't'ai fait confiance. Et depuis que je suis sortie, tu es la personne que j'ai le plus contacté. Tu crois que c'était un jeu pour moi ? Est-ce que tu penses toujours que je t'ai pris pour un pion ? Parce que lors de cette matinée, dans ta chambre d'hôtel, j'ai tout sauf joué Harlow. Et moi, moi j'avais peur. Parce que ma vie c'est de la folie ces derniers temps, et moi, moi j'arrive plus à supporter tout ça.". Ta voix se cassait. T'étais bientôt digne de jouer la pauvre jeune fille qui a tout perdu dans une pièce de théâtre, t'étais dramatiquement pathétique Kali. "Va déverser ta haine ailleurs, va crier sur tous les toits que j'suis un monstre si t'en as envie, mais t'es pas la seule victime ici."  

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Come up to meet you, tell you i'm sorry
Kalista & Harlow
Plus d'une fois on a eu la possibilité d'en finir, et là j'comprends même pas pourquoi j'parle de "on", j'suis assez grand pour prendre mes décisions tout seul. C'est le même refrain à chaque rencontre, la tension monte progressivement et quand elle est à son comble ça explose, quand vient l'heure d'se séparer j'me fais la promesse que c'tait la dernière fois que j'hausse l'ton et que j'use mes nerfs sur elle. Et voilà où j'en suis, à ronger mon frein pour la dixième fois au moins parce que y a toujours un mot qui blesse plus qu'un autre et qui réouvre une plaie qui aura jamais la chance de cicatriser parce que Kalista se ramène à chaque fois pour s'assurer que j'peux pas en guérir de son mal. J'tais pourtant si bien parti après le Summer Camp, on avait mis les choses au clair avec son histoire de couple bidon, j'lui avais donné ma bénédiction pour faire sa vie d'son côté et moi j'mènerai la mienne comme bon m'semblait et on entendrait plus parler de confrontation. J'ai tenu un bon moment, j'tais fier du départ que j'avais pris parce que j'avais plus l'coeur en l'air et j'dormais la nuit comme un bébé, j'avais pas de quoi m'inquiéter. Mais voilà un bruit d'couloir, le nom de Petrova trop souvent associé à celui d'une tragédie et mon sang avait fait qu'un tour en dépit du pacte de plus s'immiscer dans l'existence de l'autre. Quand on partageait l'même lit pendant nos nuits adolescentes j'pouvais pas m'endormir sans la regarder avant, d'me dire que cette poupée Russe elle était à moi et que jamais j'laisserai quelqu'un lui faire du mal même si pour ça c'moi qui devait en baver. C'est bien ironique quand maintenant on détaille notre situation actuelle, c'est d'Kalista elle-même que j'aurai dû la prévenir et sait-on jamais, on aurait pu éviter ça si dès l'début j'lui avais prouvé que la réputation ça fait pas tout dans la vie. J'y crois pas qu'on en soit là aujourd'hui à cause d'un quaterback sûrement plus dopé aux stéroïdes que moi au cannabis. Si c'tait vraiment une couronne qu'elle voulait, j'aurai pu lui en gagner une à la fête foraine du coin, aller en voler dans le magasin d'jouets ou j'sais pas où, mais elle aurait pas eu l'éclat d'celle de la soirée de fin d'année. J'tourne en rond, autour du véritable problème, l'interrogation qui fait que six ans après son dernier message j'me retrouve piégé comme dans une cage de laquelle seule Kali a la clé, à moins que j'la possède aussi mais que cette position d'captif me convient pour fermer les yeux sur la vérité criarde. J'entendais ses pas sur le bitume qui s'éloignaient au fur et à mesure sans que j'ai le courage de relever les yeux vers elle, qu'elle fuit et qu'moi j'me braque parce que c'est ce qu'on sait faire d'mieux. J'ai l'moral au plus bas et encore c'faible comme tournure de phrase, j'me demande sincèrement comment j'ai pu échapper à la dépression nerveuse avec c'qui m'tombe au coin d'la gueule depuis que j'suis né. La voix qui casse le silence pesant et qui arrête l'cours de ma pensée, j'lève le menton vers ce que ressemble en quelque sorte à mon adversaire. J'pourrai presque m'verser de la vodka sur une lésion que ça serait moins compliqué à subir que d'apprendre qu'elle s'en foutait d'moi avant de revenir ici. Tout s'embrouille dans ma tête, j'entends sans l'écouter mais d'une certaine manière j'bois ses paroles et tout ce flux qu'elle déverse sans que j'arrive à articuler quelque chose ça semble long, comme si l'temps venait de s'arrêter pour que j'subisse bien chaque parole. Ma respiration s'tait coupée, ma bouche entrouverte tandis que ma gorge était étranglée par les mots qui voulaient sortir, mais impossible d'en articuler un seul. Une seconde, dix, une minute ? J'restais silencieux, à encaisser et tenter de digérer c'que je venais d'me prendre. « Moi la seule chose que j'ai toujours voulu c'est qu'tu m'aimes, rien d'plus » J'parvenais enfin à sortir cette réalité du fond d'mes entrailles. J'pourrai pas m'voiler la face plus longtemps et même si cette évidence j'voulais l'accepter depuis notre matin ensemble, à chaque fois quelque chose faisait qu'il fallait que j'avale de nouveau pour la cacher. « Tout c'que t'as vécu on aurait pu l'affronter ensemble parce que j'aurai été là pour toi quoi qu'il s'passe, j'aurai été prêt à faire n'importe quoi pour t'aider si t'étais pas partie » J'aurai pu être là l'jour du décès d'son père, la tenir à mon bras à la fusillade et la soutenir encore à chaque moment d'sa vie où elle a baissé les bras parce qu'elle était pas assez forte pour les surmonter, mais ça a été impossible à cause de sa décision. « J'suis pas irréprochable et j'men cache pas, mais t'es bien la seule personne pour qui j'aurai tout donner et surtout avec qui j'voulais être parce que les autres filles d'ma vie elles ont jamais autant compté qu'toi, j'tai jamais remplacé même si à moment donné j'ai cru que j'avais réussi mais j'ai bien compris que j'métais compris quand j'tai revu » J'baissais les yeux vers mes chaussures, j'suis pas un gars sentimental à verser une larme et c'pas aujourd'hui que j'sortirai un mouchoir, mais putain tout ça ça fait remonter des émotions auxquelles j'suis pas habitué. J'contrôlais ma respiration pour parler correctement sans bégayer ou bafouiller, histoire de pas avoir à recommencer mes phrases qui étaient d'jà assez compliquées à avouer comme ça. « J'ai jamais su jouer avec toi, j'suis pas assez doué pour le mensonge pour avoir tourner tout ça à mon avantage et m'venger, alors j'me suis contenté d'en profiter » C'tait pas une histoire de s'envoyer en l'air comme ça, j'peux le faire avec n'importe qui d'autre, des baisers au coin d'la bouche ça s'fait au détour d'une sortie en boite de nuit avec une inconnue qu'on reverra jamais, mais la passion de Kalista c'est une édition limitée à un seul exemplaire, c'pour ça que ce feu qui m'brûle les papillons dans l'ventre il est réveillé que quand elle est là. « J'veux pas te pourrir la vie Kali ou te descendre plus que ça, j'pourrai mais j'peux pas, et j'comprends pourquoi » J'soupirai un instant avant de soutenir à nouveau son regard, du moins si on peut appeler une expression brillante et à moitié torturée comme ça. « Parce que depuis que j'ai seize ans je t'aime à en crever et l'seul moyen que j'ai d'te voir c'est qu'on s'gueule dessus » Qu'on me siffle, qu'on me hue et qu'on m'apporte un bonnet d'âne parce que ça y est, j'suis devenu le loser de service qui s'avoue vaincu et qui a perdu la guerre d'la fierté et des illusions, j'dois mettre des mots sur ce qui m'fait vivre l'enfer à chaque fois qu'on s'voit, et ça c'est la maladie d'amour. « J'veux juste que tu m'aimes comme moi je t'aime Kali » J'sais que j'avais promis de pas pleure et d'faire le bonhomme, mais est-ce qu'une seule et unique larme ça compte ? Un peu comme Johnny Depp dans Cry Baby, cette goutte orpheline qui perle au coin d'un oeil avant de se laisser glisser le long d'une joue comme le symbole de toute la douleur accumulée depuis toutes ces années. L'incompréhension, le manque, la colère et le désir, tout ça regroupé dans une infime particule d'eau salée. Oui j'le reconnais, j'veux de son amour, j'le veux depuis que j'lai vu au lycée et j'ai jamais cessé d'le vouloir. C'est un appel à l'aide, ou une plainte pour qu'on abrège mes souffrances, qu'elle me dise une bonne fois pour toute ce qu'elle veut de son côté et à partir de là tout sera clair.
electric bird.
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