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Apparemment, ils partageaient un nouveau point commun, celui des cicatrices… hélas, Moana n’était pas capable de se rendre compte de leur étendue ni si ces dernières étaient le résultat de plaies mal soignées puisqu’elle voyait assez flou en cette belle soirée, bercée par une douce lumière tamisée au sein du spa appartenant à ses parents. « Tu ne voulais pas que je les vois parce que c’est un peu trop tôt pour t’ouvrir… » Ce n’était pas une question. L’italienne affirmait, avec une délicatesse déconcertante, cette vérité comprise depuis un moment déjà mais qui se dévoilait de plus en plus au fil des heures. Alekseï ne s’ouvrait pas à elle. Bien loin de lui en vouloir, elle esquissa un petit sourire attendri, preuve qu’elle lui offrait ainsi tout le temps nécessaire pour qu’il fasse ce pas vers elle. Ce pas vers une nouvelle dimension de leur relationnel déjà unique. Après tout, n’était-il pas le professeur et elle l’élève ? Pourtant, cela ne les empêchaient pas d’avoir été dans une boutique de fringues, d’avoir découvert un restaurant gastronomique pour mieux finir dans un spa à l’ambiance zen des plus apaisantes. « C’est vrai tu ferais de moi ton padawan de russe ? » Secrètement, Moana avait toujours adoré cette langue mais n’en connaissait pratiquement rien et surtout pas l’alphabet cyrillique. Mais ledit potentiel apprentissage lui parut soudainement lointain, inexistant alors qu’elle se laissait bercer un instant par le silence l’entourant. Au point qu’elle s’approcha finalement du bassin, n’imaginant pas une seconde l’idée d’Alekseï et encore moins qu’elle se retrouverait à la flotte en moins de temps qu’il n’en faut pour dire Quidditch. « Hein ? » La phrase aurait dû lui mettre la puce à l’oreille, mais non. En l’espace de deux secondes, le beau russe lui donna l’impression d’être une plume, une poupée qu’il soulevait avec une aisance à couper le souffle. « Bordel j’aurais dû la venir celle-là ! » grogna-t-elle aussitôt, cheveux plaqués contre son corps frêle. Le professeur éclatait de rire pour mieux poser ses mains puissantes, en coupe, sur son visage pâle et froid, annihilant d’un coup d’un seul toute représailles. Son maquillage devait couler, pour sûr. L’italienne était hypnotisée par le regard que lui lançait Alekseï à cet instant précis. Elle frôla simplement de ses doigts les mains du jeune homme, sans quitter une seconde le contact visuel. Son souffle, lui, était quasi coupé. « Quand tu me regardes comme ça… »
@Alekseï G. Voïnov Ohhh merci ma belle tu es adorable
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