when we meet again feat macsia

Macsen avait le don de mettre les pieds dans le plat, les deux en même temps. Il savait pourtant que les sentiments et le mariage n’étaient clairement pas des sujets à aborder avec la belle italienne. Il ne devait sûrement pas tenir à sa vie. Heureusement pour lui, les choses se dissipèrent doucement et il n’osera sûrement pas remettre le sujet avant un moment. Elle remit le sujet de ses problèmes de justice sur le tapis. Il lui avait pourtant fait comprendre qu’il ne voulait pas en parler. Elle était têtue et beaucoup trop curieuse pour son bien. Changement de sujet immédiat. « Vraiment ? C’était où cette année ? » demanda-t-il curieux. Le dernier summer camp dont il a participé à marquer le début et la fin de sa relation avec Chrissy. Autant dire qu’il n’en a pas gardé une très bonne image. Bref, elle n’allait pas lâcher la faire. Il allait devoir faire avec. « T’es pas possible hein ! » dit-il en s’amusant avec sa cannette. « J’ai été accusé de traffic de drogue, soit disant j’étais à la tête d’une grosse filiale en Australie. » dit-il en levant les yeux au ciel. Tout le monde sait qu’il n’a jamais touché à cette merde et qu’il n’est pas prêt de commencer. « Ils ont finis par attraper le bon coupable. » Il lui ressemblait pas mal en plus.

Y'avait rien de pire pour te sortir de tes gonds que d'évoquer le mariage et tout le romantisme qui est sensé aller avec. T'as jamais eu de chance en amour alors autant dire que la belle image de toi en robe blanche, ça fait longtemps que tu as fait une croix dessus. Éternelle célibataire, c'est pas mal aussi. Moins dangereux pour ton coeur qui n'en est plus vraiment un vu le nombre de morceaux qu'il te manque." En Nouvelle Ecosse, une île du Canada que je connaissais même pas. Un peu frais. J'ai pas tellement pu bronzer. " En même temps rien ne vaut le soleil de l'Italie. Tu reviens à la charge quant à ses aventures tout aussi rocambolesques que les tiennes." Je suis chiante j'en ai conscience. " disais-tu en lui adressant un clin d'oeil. Les yeux rivés sur la casserole de pâtes en train de cuire, tu eus un rire nerveux en entendant les accusations qu'il avait subi." C'est vrai que quand on y pense bien, t'as bien la tête d'un gros bonnet de la drogue. " le charriais-tu pour détendre l'atmosphère bien que ça te fasse chier qu'il ait du avoir la justice sur le dos." Bon si c'est une histoire passé. T'as plus qu'à avancer. " lui remontais tu le moral avant de boire une gorgée dans sa canette.

Il ne s’attendait pas à ce que le summer camp se fasse sur une ile du Canada… Si certaines parties pouvaient être chaudes par moment, ce n’était pas tout le temps non plus. « C’est vrai, t’es blanche comme un cul ! » dit-il en se moquant d’elle. Il n’y avait pas que mademoiselle Asia qui a le droit de s’amuser un peu. Il ne pouvait plus continuer à garder son secret pour lui, de toute façon elle allait lui tirer les vers du nez d’une manière ou d’une autre. Il était choqué de ces mots quand elle vient lui dire qu’il avait la tronche de l’emploi. « T’abuse un peu quand même nan ? Je n’ai pas le tronche d’un dealer, d’un potentiel consommateur peut-être mais pas plus. » dit-il en secouant la tête. « Ouais, c’est fini maintenant. » Forcément sa réputation en Australie a pris un coup. Mais bon, il vivait bien avec pour le moment. « Alors comme j’ai le droit à ma question… Qu’est-ce qui s’est passé sentimentalement parlant durant mon absence ? » Il essayait de faire de son mieux pour l’aider quand il était à Boston, mais il image qu’elle a dû avoir des problèmes de cœur durant son absence. Elle a le don d’attirer les cons comme lui les connes.

T'avais eu le malheur de dire que tu aurais préféré un été plus en soleil et il en profitait pour te faire remarquer ton teint pâle. T'es pas un fantôme non plus, faut pas abuser." Pfff ne nies pas tu me trouves parfaite quand même. " Toujours le dernier mot. Tu ripostais même en osant dire qu'il avait la tronche d'un dealer. Que de belles déclarations d'amour entre vous. En même temps c'est plus facile pour toi de charrier que de laisser parler tes sentiments." T'as pas intérêt à consommer surtout sinon je te massacre à coup de pelles. " T'es bien placé pour dire que les addictions, ça peut vous rendre complètement fou. Peut être que si tu n'avais pas été alcoolique, tu ne serais pas aussi dérangée. Mais ce qui est fait est fait, y'a plus qu'à avancer maintenant. Ta main se resserre autour du couteau lorsqu'il te demande comment va ton coeur." Je me suis fait plaqué en rentrée du Summer Camp. Enfin bon c'était une union libre et quand je suis revenue à Harvard, le gars avait mis les voiles. Sinon l'homme à qui j'ai offert ma virginité et qui a accessoirement, réduit mon coeur en morceaux a débarqué à Harvard. Je te laisse imaginer la suite. " Des envies de meurtre à chaque fois que tu vois Ael. Tu continuais ta cuisine comme si de rien n'était. Qu'est ce que tu pourrais ajouter de plus." Bref la routine quoi. " Des merdes comme t'en a l'habitude d'avoir et qu'il peut facilement comprendre car Macsen n'est pas plus chanceux de toi. Encore heureux, sinon tu pourrais le détester.

C’était clairement l’amour vache entre les deux étudiants, il faut dire que cela faisait un moment qu’ils ne s’étaient pas vu. Ils rattrapaient le temps passer loin l’un de l’autre. « A force que tu me répètes que je t’aime, je vais finir par le croire. Continue. » dit-il amusé. Elle allait sûrement vouloir l’étrangler avant la fin de la journée et souhaiter qu’il reparte en Australie mais bon. Soi-disant il avait une gueule de dealer, il aurait plutôt dit consommateur mais elle n’a pas à s’inquiéter, cela ne l’a jamais vraiment attiré cette merde. « Oula, t’inquiète pas. Cela n’a jamais eu un grand succès dans mon esprit. » dit-il en secouant la tête. Macsen souhaitait tout de même savoir où elle en était dans ses relations amoureuses, elle n’a jamais été très douée et chanceuse dans les relations. Sa réponse ne lui plaisait pas et il se demandait vraiment qui était ce connard qui était revenu dans la vie d’Asia. « Qui est ce connard qui est revenu à Harvard ? » Il n’ira pas lui dire trois mots mais bien une dizaine. Hors de question qu’elle soit une nouvelle fois blessé par un connard -même s’il en est lui-même un et il le sait. Macsen était toujours dans son éternel déni des sentiments, fuyant les filles dès qu’il le pouvait. « Je suis là maintenant, je prendrais soin de toi. Aucun mec mal attentionné ne t’approchera sans mon autorisation ! » dit-il en souriant doucement. Il comptait le bien faire au final.

Hors de question de voir Macsen tombé dans la drogue. Tu ne veux pas ça pour lui. T'as pas envie de le voir détruire sa vie alors qu'il mérite tellement bien que la chance ne soit jamais vraiment de son côté. Mais c'est pas une raison pour partir en vrille. T'as eu le malheur de faire cette erreur et tu ne le souhaites à personne surtout pas à lui." Tant mieux si j'ai pas à sortir mon flingue. " T'as beau certainement être la fille la plus colérique d'Harvard, si tu pouvais éviter de déverser tout ton venin sur ton ami le plus cher à tes yeux, ça t'arrangerait. Discuter de tes péripéties sentimentales ne t'enchante guère, c'est pourquoi tu préfères tout déballer d'un bloc, histoire de passer très vite à autre chose." Ael, un eliot qui se la raconte. Bref quelqu'un loin d'être intéressant. " Non mais vraiment , il manquerait plus que ton défunt ex petit ami revienne d'entre les morts et ce serait le pompom ! Avec Halloween qui arrive, ça pourrait très bien te tomber dessus, vu la veine que tu as. Tu regardes Macsen attendrie par sa bienveillance." J'ai toujours rêvé d'un garde du corps. Par contre je te paye pas hein ! "

Elle devait sûrement savoir qu’elle n’avait pas besoin de s’inquiété pour lui, s’il avait dû tomber dans la drogue… Il l’aurait sûrement fait depuis un moment maintenant. Au moins, elle ne le menacera pas de son flingue, c’était plutôt un bon point pour lui. Quand elle commença à lui parler de ses problèmes de cœur durant son absence. Il vit tout de suite rouge quand elle lui parle d’un mec qui lui a pris sa première fois et qui s’est bien joué d’elle… Un certain Ael d’après ce qu’elle venait de dire. « Drôle de prénom… Je vais le garder à l’œil celui-là. » C’était un Eliot aussi, c’est pas ceux que Macsen préfère malheureusement. Trop fils à papa pour lui, il ne sait pas s’il pourra un jour les supporter. Il leva les yeux au ciel à la remarque de son amie de longue date. « Tant que tu me payes un minimum avec la bouffe, ça me va ! » dit-il en haussant les épaules. D’ailleurs, il commençait vraiment à avoir faim pour le coup… « C’est bientôt prêt ? Je suis en train de mourir de faim là. » dit-il en la regardant. Sa cannette était presque vide maintenant.

Jamais personne ne s'était autant inquiété pour elle. A toujours te voir comme une dégénérée qui ne sait que hurler sa colère, les gens ne s'imaginent pas que tu as souffert toi aussi. Pourtant perdre l'homme de ta vie, tomber dans l'alcoolisme, subir de multiples abandons a creusé un vide en toi qui risque de ne jamais se refermer entièrement. Tu t'en accommodes mais parfois t'aimerais bien être heureuse ne serait ce que quelques secondes, apprécier les plaisirs simples de la vie. Te retrouver avec toi même." Ils sont bizarres les anglais ! " T'es mal placé pour critiquer le prénom de quelqu'un mais peu importe. Ael a subi pire venant de toi." Okay juste les repas marché conclu. " Faudra pas qu'il se plaigne de ta cuisine méditerranéenne par contre. Ce qui n'est pas vraiment gagné." Sors des assiettes au lieu de ruminer. " alors que tu t'actives à mélanger tous les ingrédients de ta salade spécial Macsen, faite avec amour bien entendu." Et moi, est ce que je dois être jalouse que certaines filles autres que moi partagent ta vie ? " Certainement que non, connaissant le rempart qu'il a construit autour de son coeur mais bon t'es curieuse. Tu poses le plat sur la table comme si ta question était des plus anodines qui soit.

Macsen devait sûrement être le mieux placé pour comprendre Asia. Il n’a pas eu une vie très facile non plus, perdant sa mère très jeune, voyant son père toucher des filles de son âge… Voir la première fille qu’il aime dans le même lit que son père, se faire briser le cœur par son plus grand amour. Vraiment, il est difficile pour lui de s’imaginer reprendre une vie tranquille. Elle finit par lui parler de ce fameux mec qui lui a piqué sa virginité et enfuit par la même occasion. « Ca me va ! » Si elle lui faisait à manger, ça lui convenait parfaitement. L’américain se leva pour mettre la table après les paroles de son amie. « Ben c’est vrai, j’ai faim » dit-il en haussant les épaules. Il mettait la table tranquillement, quelque peu surpris des paroles de son amie. « Je viens d’arriver, il n’y a pas grand-chose à dire sur les filles tu sais. Mais j’ai revu quelques personnes que je n’avais pas vu depuis un moment. » dit-il en haussant les épaules. Il a revu Indiana mais cela n’a pas été une rencontre très fulgurante en vue de ses paroles… En réalité, il était très bien comme il est. L’amour, il ne le recherche plus. Revenir à Harvard lui a fait ouvrir les yeux sur les sentiments qu’il éprouve et a éprouvé pour Chrissy.

Un vrai ventre sur pattes celui-là. T'es quasi certaine qu'il pourrait manger un éléphant en entier mais il devra se contenter de ta salade italienne, mélange de pâtes, salade, tomates, concombres, jambon italien et mozzarella. Toutes les senteurs de ton pays réunis dans un même plat. Il faudrait que tu songes à y retourner d'ici peu, non pas pour revir ton cher paternel mais pour aller embêter ton frère et t'assurer que votre père ne l'a pas encore achevé avec ses plans de mariages arrangés ou de reprise de l'entreprise... Bref que des trucs ennuyants, à à l'opposé de ta vie actuelle à Boston." Ca j'avais compris que t'avais faim, comme si tu n'avais pas mangé depuis des mois. " Curieuse, tu t'interessais à sa possible vie sentimentale, espérant qu'aucunes filles ne lui ait causé quelconque malheur durant son périple australien. Tu vous servais généreusement en salade." Tu manges tout. Je ne veux pas qu'il en reste une seule miette. " Tu prenais un air à moitié choqué en l'entendant dire qu'il avait revu certaines connaissances." Je suis profondément blessée de ne pas avoir été la première personne que tu sois venu embêter dès ton retour. " T'aurais dù être la première, c'est évident.