Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityNoara - C'est juste que quand j'te vois, ça fait comme des flashs dans ma tête. - Page 4
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Noara - C'est juste que quand j'te vois, ça fait comme des flashs dans ma tête.

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C'est juste que quand j'te vois, ça fait comme des flashs dans ma tête. 



J'crois qu'on est entrain de vriller. De jouer au chien et au chat, de se taquiner d'un peu trop prés, de se dérider chacun de notre côté. Sans même avoir partagé à haute voix l'idée qu'une attraction autre que morbide aurait pu s'installer entre nous, on se retrouvait dans un jeu un peu trop dangereux. Celui qui consiste à voir lequel sera le plus résistant, lequel tombera en premier. Tu me fais craquer, mais je n'ai pas envie que tu le sache, alors j'fais tout pour que tu finisse par admettre que toi tu craque en premier. Et ses putains d'yeux, son putain d'air malicieux. Elle n'en a pas marre d'être belle ? J'aurais dû partir au moment où je l'ai vu danser. Dès que j'ai senti ce truc bizarre se mettre à m'habiter. Sauf que ... c'est impossible. Comme là, impossible d'interrompre tout ça, impossible de ne pas y succomber. Je fonds à la vitesse d'un glaçon en plein été, j'utiliserais l'excuse de l'ivresse naissante pour expliquer ma faiblesse : "A moins d'être une autre que toi, il y a peu de chance que tu y parviennes", répondis-je narquois, mes yeux dans les siens, qui sont entrain de dire tout l'inverse de ma bouche. Et puis, peut-être qu'inconsciemment je cherche à la défier. J'crois que j'ai envie qu'elle le fasse pour de vrai. Non, je ne veux pas. Je ne sais pas et ... merde. Je ne l'avais pas vu venir celle-la. Je ris un peu trop souvent quand j'suis avec elle, je n'arrive même pas à faire semblant d'être coincé. Boudeur, je ne veux pas admettre que j'ai pu perdre une manche à ce jeu. Même si dans le fond, ça me fait sourire, parce que l'essentiel est ... que j'apprends à la connaitre. A la connaitre vraiment. Et dans mon ego, j'espère, qu'aucun autre ne la connaitra comme moi je la connais. La limousine se rapproche du restaurant, et j'suis complètement soulagé de voir Lara accepter ma proposition. Je n'ai pas envie de me confronter au monde extérieur. Déjà, parce qu'après plus d'un mois de convalescence, j'angoisse à l'idée d'être au milieu du bruit. Ensuite, parce que ... je veux la garder pour moi. Prolonger cet instant, et que lui aussi ne soit qu'à moi. Je n'ai pas envie de partager son visage avec les autres fantômes : "Mais tous les Comtes ne se valent pas, certains ont bien plus ... de plaisirs à apporter que d'autres", je renchéris, mes yeux dans les siens, avec cet air insolent, presque espiègle et joueur que je n'avais pas encore laisser sortir jusque là. Elle semblait observer Kenneth s'éloigner, et mon visage prenait un air plus sérieux quand je la fixais. Ses cheveux, son oreille, sa mâchoire, sa bouche, son nez, ses cils. Je me suis mis à avoir peur de moi-même en la regardant. Et ça m'échappe, je ne cherche pas à le retenir. La vérité. Que je l'ai vu danser. Que ça m'a touché : "Alors, c'est encore plus beau". Lachais-je en toute sincérité. Me rendant bien vite compte que j'avais, malgré moi, réinstaller une genre de gêne. J'essayais de rattraper le tout avec un léger sourire : "Je t'ai vu mater Kenneth quand il s'est rendu dans le restaurant, si tu veux, tu peux monter à l'avant avec lui. J'pense qu'il sera ravis", essayant de la taquiner, de ne pas laisser le blanc s'installer. La porte avant s'ouvrait, me donnant un prétexte pour détourner le regard. Kenneth reprenait place, je me tournais un peu plus vers la fenêtre en voyant deux serveurs arriver. Je baissais ma fenêtre pour leur indiquer le chemin, avant de tourner à peine les yeux vers Lara : "J'espère que tu as faim, ils ont l'air chargé". Combler les vides par des banalités. J'attrapais les deux paquets que les garçons me tendaient avant de glisser à chacun un pourboire de vingt dollars. Je refermais la fenêtre et me tourner vers Lara, sans la regarder, tentant d'installer entre nous un genre de table improvisée : "Quand est-ce que tu danse sans que ce ne soit de l'impro ?...". Demandais-je l'air de rien. Histoire de savoir si elle danse dans une troupe, si elle assure souvent cette activité. Si j'pourrais la revoir, même s'il m'est impossible de me le dire avec autant de sincérité.


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— Noara

Toute cette soirée était vraiment trop étrange pour que je ne parvienne à éclaircir mes idées. J'étais intriguée, perturbée de voir à quel point Noah avait un impact sur moi. J'avais finis par accepter cette espèce de fascination sans nom que j'avais pour lui, ce truc inexplicable qui m'avait amenée à monter dans sa limousine la dernière fois, et encore ce soir. Prise dans ce cercle vicieux dans lequel je m'enfonçai encore un peu plus, sans que je ne parvienne à y mettre un terme. Peut-être parce qu'en réalité, j'aimais cette ambiance qui s'installait entre nous. Que j'aimais avoir ces regards complices avec lui, admirer ses lèvres lorsqu'elles s'étiraient en un sourire. Cette situation me dépassait complètement. J'haussais un sourcil à sa remarque sur les Comptes, cherchant à nouveau à démêler le vrai du faux mais.. sans grand succès. Est-ce qu'il cherchait à me séduire ? Si c'était le cas, je crois que j'étais en train de marcher malgré moi. « Je serai curieuse de voir ça... » lâchai-je presque inconsciemment, soutenant son regard perçant. Et.. bon dieu, comment avais-je fait pour ne pas remarquer à quel point il me plaisait jusque là ? Mon regard finissait par s'égarer sur Kenneth à l'extérieur, quand Noah me parlait de ce fameux moment où il m'avait vu danser. Je ne savais pas vraiment expliquer ce que ça me faisait. Je n'arrivais pas à imaginer ce qu'il pouvait se passer dans sa tête, si il était sincère, ou s'il cherchait encore à me taquiner d'une certaine manière. Mon corps réagissait immédiatement à l'idée qu'il m'ait vue aussi simplement, dans mon élément le plus total, et je devais réellement me concentrer pour ne pas me laisser m'empourprer. Et les mots qui suivirent ne m'aidèrent réellement pas. Il avait trouvé ça beau ? Je me passais la main dans les cheveux, regard baissé, presque gênée de cette confession alors que soudain, je semblait avoir perdu toute mon assurance. Merde. Il y était encore parvenu. A me perdre. Pourtant, je souriais à mon tour en l'entendant parler de son chauffeur, levant presque les yeux au ciel devant cette énième taquinerie. Auxquelles je commençai réellement à prendre goût. « Oh non, tu serais bien trop satisfait de t'être débarrassé de moi » dis-je en plissant les yeux, un sourire au lèvres. Les deux serveurs arrivaient pour nous livrer la nourriture indienne, et je louchais presque en découvrant les énormes paquets que Noah réceptionnait, appuyant ses paroles. C'était sûrement dix fois trop, mais mon ventre en bondissait déjà de bonheur. Sans réfléchir, je me joignais à lui pour essayer de nous faire une table de dégustation, me léchant le doigt comme une gamine quand un peu de sauce trainait dessus. « .. Pendant mes cours, vu qu'il s'agit de ma matière mineure. Pendant mon temps libre au club, comme je l'étais ce soir par exemple. On fait un peu de tout comme danse... J'étais au conservatoire avant, mais j'ai arrêté quand j'ai intégré Harvard » répondis-je avec une légère hésitation, avant de me rendre compte que je n'étais pas aussi dérangée que je le pensais à lui raconter ce genre de choses.

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J'suis entrain d'sentir un truc étrange à l'intérieur de moi, une émotion que je ne connais pas, que je n'ai jamais vu comme ça. J'crois que je commence à être possessif. J'veux dire, dans chacune de mes idées, chaque fois que je la regarde, il y a cette voix dans ma tête qui hurle que j'veux être le seul à la regarder. J'veux voler son visage à la terre, j'veux le garder jalousement, ses yeux, sa bouche, son nez. J'veux qu'il n'y ait que moi qui puisse l'admirer parce que ma folie se convainc que les autres ne seront jamais l'apprécier. Bon dieu, je ne comprends pas ce que ça me fait. J'veux que rien ne la touche, que rien ne l'approche, qu'elle soit comme une espèce d'œuvre d'art suspendu dans les airs de mes jardins secrets. Quand j'regarde son épaule, j'imagine une main s'y poser, et ça me déplait. Je ne veux pas que le reste la salisse, je ne veux pas que le monde vienne la ternir. Lara vient de s'transformer en quelque chose de tout à fait singulier pour moi. Comme si elle était le trou noir du monde, le seul espace d'anti-matière et que je voulais que personne ne se rende jamais compte à quel point elle peut être ... parfaite. Et merde. Arrête d'penser Noah, arrête de réfléchir, ferme-la, ferme-la. La voiture se freine devant le restaurant, et pendant un bref instant, j'ai l'impression d'être revenu au début de nos rencontres. J'me sens ... gêné. Elle a l'air silencieuse. Je la regarde replacer ses cheveux avec l'envie retenue de me mordre la lèvre inférieur. Lara, c'est le coup de poing au ralenti. Je le sens fracasser chacune de mes dents, déboiter ma mâchoire. Et j'peux pas m'empêcher de sourire niaisement parce que j'suis juste ... bien, quand j'suis avec elle. Vraiment bien. Elle me fait du bien, et malgré moi, j'suis entrain de devenir complètement accro à sa présence. J'essaye de détendre l'athmosphère par une taquinerie sur Kenneth, en voyant Lara sourire, j'me mets à sourire de plus belle : "Mince, il était censé me servir d'appât, j'espérais pouvoir garder tout le dîner pour moi ...", ajoutais-je amusé avant de tourner la tête vers les serveurs qui arrivaient. Et j'crois que l'image était belle. De ce pic nique de fortune dressé entre nous, Lara qui ouvre les barquettes, moi qui les sort de leur sac. De temps en temps, j'la regarde faire en souriant parce que je la trouve vraiment trop mignonne quand elle lèche ses doigts comme une enfant : "C'est ... impressionnant", admiratif, clairement, de son parcours : "Alors je sais où te trouver sur le campus maintenant", fin sourire taquin aux lèvres, avant de reprendre un peu plus sérieusement : "J'crois que ça me plairait de te voir danser encore". A moitié avoué. Si tôt rattrapé par une nouvelle question pour ne pas se sentir gêné : "Et ta matière majeure c'est quoi du coup ?", reprenant le fil d'une discussion des plus normales, moi-même complètement naturel. J'attrapais un plat de poulet au curry et en tendait une bouchée à Lara à l'aide d'une fourchette : "Tiens, goûte".


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— Noara

Parler de moi n'était pas quelque chose de naturel en temps normal. Je n'avais pas cette faculté à m'ouvrir aux autres pour leur dévoiler certaines parties de ma vie, de leur exposer certaines parties de mon existence pour les aider à mieux me cerner et me comprendre, moi Lara Kovalenka. Pourtant à cet instant, les choses semblaient différentes. Je sentais bien au fond de moi que je commençai à m'ouvrir, petit à petit. A me dévoiler sur les banalités de ma vie avec une facilité que je n'aurais pas soupçonné. Au bout du compte, je n'arrivais pas à savoir ce que tout ça pouvait m'inspirer. Je n'aimais pas vraiment le fait que Noah m'ait vu danser parce que.. parce que cela voulait dire qu'il m'avait vu lâcher prise. Je n'avais pas de problème à le faire devant les inconnus. Mais devant lui, c'était différent. Tout était si.. étrange quand il s'agissait de lui, que je ne savais même plus comment me comporter, ou appréhender les choses. Pourtant les mots sortaient de ma bouche, les uns après les autres. Je roulais légèrement des yeux en l'entendant me dire que mon parcours était impressionnant, avant de saisir que pour une fois, il n'était peut-être pas dans l'humour. Ce qui manqua de peu de me déstabiliser, une fois de plus. Il semblait accorder tellement de crédit au fait que je faisais de la danse et encore une fois, j'étais surprise. Surprise qu'il y porte de l'intérêt, alors que tellement de gens trouvaient cette discipline futile et inintéressante. Pourquoi, tu me cherchais ? demandai-je curieuse, et un brin malicieuse aussi, cherchant presque à le mettre mal à l'aise. Je continuai d'ouvrir les différentes barquettes qu'il me tendait, mon appétit décuplé par toutes ces bonnes odeurs qui gagnaient l'habitacle. Un creux se faisant dans ma poitrine en l'entendant me dire qu'il aimerait à nouveau me voir danser. Je levais mon regard vers lui, toujours aussi perdue. Pourtant, ça restait très anodin comme phrase. Ca n'avait rien d'extraordinaire. Pas vrai ? Ingénierie dis-je en répondant à sa question. Et toi tu fais quoi ? demandai-je, réellement curieuse d'en savoir plus. Mon regard déviait à nouveau vers lui alors qu'il me proposait une bouchée, et après un léger sourire amusé, je prenais la fourchette de ses doigts pour goûter. Mmh c'est trop bon dis-je naturellement. Je commence vraiment à apprécier cette limo ajoutai-je amusée.

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