Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityNoara - C'est juste que quand j'te vois, ça fait comme des flashs dans ma tête. - Page 3
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Noara - C'est juste que quand j'te vois, ça fait comme des flashs dans ma tête.

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C'est juste que quand j'te vois, ça fait comme des flashs dans ma tête. 



Je me marrais. J'me marrais vraiment. C'est putain de bandant comme moment, coloré de simplicité, le naturel qui trotte jusque dans nos pieds. Si nous avions pris l'habitude de nous toiser comme deux fauves intrigués, quand nous baissions nos armes, tout sonnait ... vrai. J'veux dire, je ne mentais pas. Sur rien. Mes yeux, ma bouche, mon corps, tout agissait et réagissait sans artifice. J'me délectais de sa peau diaphane, de ses yeux turquoises et de ce sourire superbe. Plus elle semblait naturelle, plus elle me paraissait belle. Et moi ... moi, j'me surprenais à être content de ça. Poser quelques questions en apparence à côté de la plaque, sans aucun intérêt. Et pourtant, j'avais envie d'savoir. De connaître tout ce qui avait pu la faire, de sa couleur préférée, à la forme de ses paupières. J'souriais, presque gêné. Pas par elle, mais par l'fait d'sourire lui-même. Ce n'est pas dans mes habitudes d'êtres aussi spontané. Puis moi, les filles, normalement, je les fait pleurer. Je soutiens son regard avec un air outrageusement satisfait, presque provocateur, quand elle acquiesce à la forêt noir. Portant le verre à mes lèvres, j'lançais l'air de rien, un brin taquin, les yeux fuyants : "C'était facile. Je déteste les forêts noires et les fondants au chocolat". Et j'buvais la gorgée, pour calmer mon rire naissant. J'le sais, que tout nous oppose, alors, c'est facile de deviner. Puis ça m'amuse d'appuyer sur ce point, j'aime bien la taquiner. Presque un sans faute ? J'suis presque fier de moi. Même si je ne le montre pas. Parce que cette fierté là, elle n'a rien d'arrogante. Elle est juste là pour me rappeler, que si j'voulais savoir toutes ces choses, ce n'étaient pas pour m'consoler. Mais pour vérifier, quelque part, si ce que je voyais quand je la regardais était vrai. J'veux dire, j'ai encore peur quelques fois, que ce ne soit qu'une illusion. Qu'elle disparaisse d'un claquement de doigt, que mon esprit l'ai fabriqué. Appuyé sur le dossier du siège, ma tête tournée vers elle, légèrement relevée, je la regarde quand elle reprend les réponses. L'admire presque, j'crois que j'adore sa bouche. Le mouvement que ses lèvres font quand elle parle, et ses narines qui se dilatent légèrement à chaque fois qu'elle commence à sourire : "Au japon ?". Dis-je, interpellé. J'savais qu'Ana y avait vécu, mais Lara ... elles se connaissent depuis autant de temps ? Je me redresse, toujours face à elle : "Tu y as vécu combien de temps ?". Elle ne me regardait plus, peut-être que ça l'affectait d'en parler. Puis pour une fois, j'avais pas envie d'appuyer sur ce qui la gênait. D'un haussement d'épaule, tentant de dédramatiser : "De toute façon, on n'a pas vraiment besoin d'amis quand on a Ana". Me ré-adossant au siège, toujours la fixant. Quoiqu'intrigué par son passé : "Mais, c'est dommage. J'aurais bien aimé avoir pu fantasmer l'idée que vous vous étiez entrainez à embrasser l'une sur l'autre ...", un brin taquin, sourire narquois, regard presque pervers : "Je ne te crois pas, tu as forcément pleurer devant ce film ! J'veux dire, même moi il a faillit m'arracher une larme", amusé, dans l'auto-dérision de l'hyper sensible. Puis le bleu canard, c'est beau. Et ça lui va bien, elle est un peu comme cette couleur, j'aime bien. Je l'aime bien. Je la taquinais avec Dirty Dancing mais la réponse qu'elle me lançait était ... plus que surprenante. La tension sexuelle ? Le côté animal ? Diable, je ne l'avais pas imaginé aussi sauvage et directe. C'est moi cette fois qui fuyais ses yeux, presque intimidé. J'aurais pu faire mille réflexions vaseuses mais ... j'crois que j'ai ressenti une crampe en bas du ventre et que j'ai besoin de l'annihiler avec du vin. J'finis mon verre cul sec, même si cul sec, c'est écœurant. J'ai une bouffée d'chaleur, j'deviens un peu rouge. Et quand j'sens qu'elle ne me regarde plus, qu'elle lance à son tour les questions, j'repose mes yeux sur elle, me resservant un nouveau verre : "Du soir, le matin je suis d'une humeur de chien. La chanson que j'écouterais en boucle ....", je repose la bouteille, cale le verre sur ma cuisse en levant les yeux au plafond pour réfléchir : "la maman tortue". J'marque une pause avant d'esquisser un léger sourire : "C'est une comptine française, ma mère me la chantait tout le temps, tu ne connais pas ? (en français) "Jamais on a vu, jamais on ne verra, la maman tortue courir après les rats"". Une nouvelle gorgée pour calmer mon sourire, faisant mine de réfléchir, la bouche un peu de travers, la moue du penseur : "Mmmmh ... ses seins. Je regarde toujours les seins en premier. La passion que j'accepterai de partager, je dirais, la musique. Je suis sorti avec quatre filles et le plat que j'pourrais manger tous les jours sans problème c'est ... les lasagnes". Et j'arquais un sourcil pour la narguer : "Alors Sherlock ?"



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— Noara

Noah avait ce truc, ce don de mettre le doigt sur ce qui gênait mais.. ça me plaisait. Ca m'amusait même, de voir qu'il ne faisait pas de détours, qu'il ne cherchait pas à me ménager tout comme moi à l'inverse. Tout nous opposait, oui. Et je ne savais pas vraiment quoi penser de tout ça, mis à part que j'aimais me jouer de cette situation. Je me sentais bizarre à parler de moi ainsi à Noah, mais étrangement, je ne me sentais pas pas agressée pour autant. Pourtant habituellement, je détestais ça. Peut-être était-ce sa manière d'amener les choses, peut-être était-ce parce que je lisais un sincère intérêt dans ses yeux, et pas simplement une curiosité mal placée. « Dix ans » répondis-je simplement, mon corps se tendant de manière imperceptible à l'évocation de mon passé, qui représentation un terrain miné à lui tout seul. Je souriais légèrement en l'entendant dire qu'on avait pas besoin d'amis lorsqu'on avait Ana. « Elle est géniale. » Parler d'elle ne faisait que me rappeler qu'elle était loin de Boston actuellement, dans ces rues à Tokyo où nous nous étions rencontrées. « Ca ne veut pas dire qu'on s'est jamais embrassées pour autant.. » dis-je avec un sourire malicieux, le laissant imaginer ce qu'il souhaitait. Il me taquinait avec Dirty Dancing, alors que je devais certainement représenter le plus banal des clichés, soit la danseuse fan d'un film de danse. Pourtant, la réponse que je lui donnais semblait le laisser sans voix et.. je devais avouer que ça m'amusait. Quoi, il était gêné ? Je souriais de plus belle en le voyant vider son verre cul sec maladroitement, confirmant plus ou moins ce que je pensais. Alors je profitais de son soudain mutisme pour lui poser des questions à mon tour, prête à essayer de démêler le vrai du faux à mon tour. Je le fixais avec attention, profitant de cette excuse autant pour essayer de trouver quand il mentait que pour le détailler sans gêne, sans qu'il ait la réelle impression que j'étais en train de le mater. C'était terrible de voir que je le trouvais affreusement beau. Ses réponses ne me laissaient pas indifférente, surtout quand il se mit à chantonner en français la chanson que sa mère lui chantait, dont je ne comprenais de ce fait pas un mot. Tout d'un coup, j'avais en tête une espèce d'image du petit Noah en train de s'endormir avec sa maman qui lui chantait sa berceuse. Tout ça m'était totalement étranger. Je ne savais même pas ce que ça faisait. Mais je trouvais ça mignon. « Tu as des origines françaises ? » demandai-je, curieuse de savoir où il avait appris à parler si bien le Français. Je me retenais de sourire en l'entendant dire qu'il regardait les seins en premier chez une femme, me faisant la réflexion qu'avec moi, la vue ne devait pas être des plus agréables. Je réfléchissais un instant, plissant même des yeux sous la réflexion, jouant le jeu à fond. « Je pense que tu es bien du soir. Le côté "homme de la nuit" te va très bien. Pour la comptine, je pense que c'est vrai également, sinon tu ne t'en souviendrais pas aussi bien aujourd'hui. Et parce c'est ta maman qui te la chantait aussi, je suppose dis-je en continuant de le regarder dans la profondeur de ses yeux bleus. J'ignorais tellement ce qu'était l'amour maternel, que je ne faisais qu'imaginer ce que cette chanson lui inspirait. « Je serai curieuse de savoir si tu joues d'un instrument, ou si tu chante aussi bien en français qu'en anglais. Par contre, je dirais que c'est le visage que tu regardes en premier chez une femme. Sinon tu aurais déjà remarqué que je n'avais aucun intérêt pour toi » dis-je en riant légèrement, faisant allusion à ma poitrine qui n'était pas bien imposante. « Et faute de ne pas en savoir plus sur toi, je dirais que les lasagnes sont la deuxième réponse fausse ? » demandai-je, curieuse de savoir si j'avais juste ou non. Je crois que je commençai vraiment à me prêter au jeu.

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Je ne sais pas ce qui est le plus surprenant. Que moi, le misanthrope aigri s'intéresse aussi vivement à quelqu'un d'autre que lui. Ou que moi, l'introverti assciale ait autant de faciliter à parler de lui-même. Et tout me parait si simple, si facile, si naturelle avec elle que c'en est déconcertant. Je me surprend à avoir oublié que je venais de sortir de l'hopital. Et si ma jambe n'était pas là pour me rappeler à quel point j'avais mal, je ne me saurais souvenu ni du mariage, ni des balles. Et soudain, j'ai cette impression assez ... déconvenu, mais néanmoins plaisante, de l'avoir toujours connu. Je veux dire, je n'ai pas l'impression de parler à Lara pour la première, deuxième, ou troisième fois. J'ai l'impression d'avoir déjà vécu ce moment, que nous nous connaissions déjà, tant il y a peu de gêne, tant nous semblons presque ... complices. C'est bizarre, ça me fait bizarre. Du chaud dans le ventre, du froid dans le dos. Dix ans au Japon ? Je ne manifeste aucune réaction. De toute évidence, la manière dont elle l'a dit me laisse comprendre qu'elle n'a pas envie d'en parler. Et moi, je préfère l'amuser avec quelques taquineries parce qu'étrangement ... même si je ne cherche pas à la ménager, quand je sens qu'il y a des choses qui pourraient vraiment la heurter, je ne veux pas la blesser. Ce serait injuste de ma part, elle était là quand j'ai ouvert les yeux. Alors qu'elle ne me doit rien, qu'elle n'avait aucune raison de le faire, que j'ai été ignoble avec elle, et ça ... je suis incapable de l'oublier. Et je prends des gros yeux faussement outrés quand elle me dit qu'elles se sont peut-être déjà embrassées. J'ai les yeux presque brillants du pervers, voyons, qu'elle personne ne trouverait pas cette image hyper sexy ? Et moi je ne suis qu'un homme avec de basses envies : "Voilà, en plus d'être excité, je suis jaloux. Elle n'a jamais voulu m'embrasser moi !", me mettant à rire légèrement. Ana me manque mais ... ça me parait supportable quand je me retrouve avec quelqu'un qui l'a connait. Quelqu'un comme Lara. J'sais pas, c'est comme si elle était un peu là. Et comme si sa malice ne suffisait pas, elle me dit ce qui lui plait dans Dirty Dancing et je deviens ... muet. Buvant maladroitement un verre que je ne savoure pas, tentant de reprendre mes esprits, sans trop laisser parler ma gêne soudaine. Et quand je la regarde tandis qu'elle me pose des questions, c'est comme si mes yeux faisaient des gros plans sur chaque partie de son visage. Je la détail dans tous ses traits, j'ai envie ... je sais pas, de les apprendre par coeur je crois. Je ne comprends pas trop. Je réponds à ces questions amusés, attendant de voir si elle m'a bien cerné. Et je ris en chantonnant, parce que Les rats dit en français avec mon accent, ça ressemble à Lara : "Je suis néerlandais. Mais dans mon pays, tout le monde parle au moins trois langues : le néerlandais, l'allemand et l'anglais. Et comme je suis destiné à devenir diplomate et que le français est la langue de la diplomatie ... j'ai eu un précepteur français et j'ai commencé à apprendre la langue quand j'avais huit ans je crois". Est-ce vraiment moi entrain de parler de ma vie ? Et je ris quand je l'écoute démêler le vrai du faux : "Homme de la nuit ? Disons plutôt que je suis une sorte de vampire". Je souris légèrement, acquiesce un brin gêné, un brin mélancolique même si ça reste imperceptible, quand elle comprend que l'histoire de la comptine est une bonne réponse. Je bois une gorgée de vin, et me mets de nouveau à la regarder. Gros plan après gros plan : "J'ai commencé par le violon, puis le violoncelle, et mon cœur a penché pour la guitare. Mon côté rock n roll probablement", dis-je en toute auto-dérision. Parce que franchement, quand on me voit, je ressemble beaucoup plus au fils de bonne famille qu'au déjanté rockeur : "Qui a dit que j'avais de l'intérêt pour toi ?", la taquinais-je avec des yeux faussement sérieux, avant de reprendre : "Mais c'est exact. Le visage, les yeux, le nez, la bouche. En fait, je regarde tout ce qui se rapporte aux cinq sens, donc également les oreilles et les mains. J'aime beaucoup les mains ...". Et je souris presque niaisement en la regardant : "Erreur ! J'adore les lasagnes, je pourrais en manger à tous les repas, y compris au petit déjeuner ! En réalité, je n'ai pas eu quatre ex. Mais ta question est difficile, il faudrait savoir ce que tu entends par ex. Si c'est ce qu'on appelle communément une "petite-amie" du genre officiel, je n'en ai jamais eu. En revanche, j'ai eu trois relations assez ... étranges je dirais, plutôt chaotiques". Je racle ma gorge, parce que même si j'en parle de moi-même, je me rends compte de ce que je suis entrain de faire, et ça me gêne. Alors pour essayer de me détendre, de faire passer ça par l'humour, je reprends : "Si par ex, tu entends petite-amie, on peut considérer que je n'en ai jamais eu. Si en revanche par ex, tu entends quelconques relations physiques alors .... je dirais une bonne centaine". Sur-jouant le macho, clairement dans l'auto-dérision, avant d'me mettre à rire. Et comme ça m'interpelle, que je le retiens pas, et que ça sort spontanément : "Et toi ? Tu en as eu combien ?". Si tôt que je le prononce, je sais que je n'aurais pas dû. Parce que je vais détester la réponse. Et peut-être qu'en ce moment-même elle a quelqu'un.



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— Noara

Rien qu’en voyant la tête de Noah, je savais qu’il était en train de nous imaginer là, Ana et moi, en train de s’embrasser à pleine bouche. C’était amusant de voir comme ce genre de truc pouvait titiller les hommes, ça ne ratait jamais. Et je lâchai un léger rire en l’entendant dire qu’il était jaloux, vu qu’Ana n’avait jamais voulu l’embrasser. « Que veux-tu, tu ne fais pas le poids face à moi » dis-je faussement prétentieuse. Je ne savais pas ce qu’il y avait derrière ce jeu de regard, derrière cete curiosité apparente, qui laissait vaguement entrevoir quelque chose de plus. Je ne m’étais jamais vraiment rendue compte avant ce soir que je le trouvais réellement beau, au-delà de l’attirance que je pouvais avoir pour lui. Sa mâchoire, son regard, sa silhouette.. tout semblait se connecter dans ma tête petit à petit, alors que je parvenais de moins en moins à refouler cette attraction que j’avais pour lui. Alors il était néerlandais ? Je ne savais pas si c’était ça, ou le fait de savoir qu’il semblait appartenir à une famille diplomate qui m’étonnait le plus. Je m’étais doutée qu’il venait une famille riche, voire influente pour se balader en limousine mais.. je ne m’étais pas vraiment attendue à ça. Il était réellement ce qu’on appelait un fils de bonne famille. « Tu as vécu longtemps là-bas ? » demandai-je intéressée, ravie au fond d’en apprendre davantage sur lui, tentant malgré moi d’imaginer ce qu’avait pu être son passé, son enfance.. certainement très éloignée de la mienne. J’étais contente de voir que je semblais avoir tout juste jusqu’à présent, appréciant réellement le fait qu’il se dévoile ainsi en jouant le jeu, comme je l’avais fait avant lui. Je souriais en l’entendant énumérer les instruments qu’il maîtrisait, ne pouvant m’empêcher de me dire que cela rajoutait encore un bonus à son capital charme. Quoi, j’étais vraiment en train de penser ça ? La réalité, c’était que j’avais vraiment envie de l’entendre me jouer quelque chose. « L’ado rebelle qui lâche le violon pour la guitare, j’imagine très bien » dis-je en riant avec légèreté. Et il se foutait de moi, encore, cherchant à me taquiner pour la énième fois de la soirée. Et évidemment, je ne ratais pas le coche. « Je ne trouverais pas dans ta limousine pour la seconde fois sinon, quel que soit l’intérêt que tu me portes » dis-je en haussant un sourcil, un brin malicieuse. Cependant, ma réponse n’était pas fausse pour autant, et je devais avouer que ça me plaisait, l’idée qu’il ne sélectionne pas ses préférences en matière de filles par rapport à la poitrine. L’inverse aurait été tellement cliché. Et ce regard qu’il me lançait.. Je me sentais perturbée, à nouveau, même si une fois encore, je ne laissais rien transparaître. Mais au fond de moi, ce sourire tellement mignon faisait faire des bons à mon estomac. Moi aussi, j’aimais beaucoup les mains. Et les siennes, décorées de tatouages et de sa bague, étaient terriblement attractives. Sauf que tout ça était trop beau pour que je m’en sorte avec un sans faute. Je faisais une petite moue en voyant que je m’étais trompée, l’air presque agacé. Oui, je n’aimais pas perdre. Et sa réponse me laissait complètement perdue. Inévitablement, je pensais à cette fois dans Boston où il m’avait parlé de sa copine, qui avait perdu leur bébé à cause de ce mec qu’il avait tabassé à sang. Je sentais un nœud se former dans ma poitrine, toujours marquée sans le vouloir par cette scène à laquelle j’avais assisté, à cette détresse que j’avais lue dans son regard.. Etait-il toujours avec cette fille aujourd’hui ? Je ne faisais pas de commentaires, préférant bien plus me taire face à tout ça.. avant de lever les yeux au ciel en l’entendant sortir cette phrase digne du pire macho au monde. « Une centaine, rien que ça » dis-je l’air moqueuse, avant de rire à mon tour. « C’est vrai, prétentieux est ton deuxième prénom, j’ai failli oublier » rajoutai-je pour le taquiner alors que je prenais une nouvelle gorgée de mon verre. Il me retournait la question naturellement et bizarrement, je ne me sentais même pas gênée, ou dans une situation intrusive. « Mmh.. trois, si je compte les petit-amis au sens propre du terme » répondis-je après un instant de réflexion. « Mais si tu entends quelconques relations physiques, j’ai arrêté de compter.. » ajoutai-je pour le provoquer en rentrant dans son jeu, le sourire aux lèvres.

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J'crois que ça ne m'était jamais arrivé de manière aussi vive d'être ... juste comme ça. Calme. Décontracté. Sans qu'aucune pointe d'animosité ne vienne défigurer le tableau. Ce qui me chagrine c'est de me rendre compte à mesure que les secondes passent d'à quel point je suis bien. J'étais bien quand elle venait me voir à l'hôpital. Je suis bien dans cette limousine, même pas peur d'affirmer qu'effectivement, c'est peut-être un rencard. Et plus je la regarde, plus j'ai l'impression de la voir différemment. Comme si subitement elle s'était mise à me plaire, comme si elle était devenue étrangement attirante alors même que jusque là je ne jurais que par le rejet. Je la trouve belle. Je la trouve belle, et ça me fait chier. Et j'crois que si ça me fait chier, c'est parce qu'elle est à tomber, et moi, moi j'veux pas tomber. Je n'ai pas envie que quoique ce soit vienne gâcher ce moment, même pas moi. En fait, j'crois que j'y tiens à ce qu'il se passe là. J'crois que j'y tiens au fait de lui parler, d'passer du temps avec elle, puis d'savoir qui elle est. J'ai encore les yeux qui pétillent de l'avoir vue danser, elle ne se doute pas d'à quel point elle est devenue ... désirable pour moi. Puis tout est si naturel qu'il serait difficile de ne pas apprécier. Je ne vais pas me mentir, j'adore quand elle me taquine, j'adore quand elle me regarde, j'adore quand elle sourit, j'adore la manière qu'elle a de secouer sa tête, de rabattre ses cheveux, puis la façon dont ses doigts se tiennent autour de son verre de vin. J'adore sa voix, son rire qui claque, et même la veine qui palpite sur sa gorge, je l'adore. J'me suis mis à vouloir exister pour elle, j'veux qu'elle me regarde, j'veux qu'elle sache que j'suis là, qu'elle me voit moi comme elle ne regarde pas les autres. Et merde. Même quand j'voudrais m'éclater le crâne de penser ça, j'me mets à rire de ses frivolités. Quand elle me dit que je ne fais pas le poids face à elle, je n'ai même pas envie de rétorquer, parce que tout en moi à envie de lui dire à ce moment là, à quel point c'est vrai. Et pour ne pas qu'un compliment ne m'échappe, je me tais, reprenant le jeu, non sans malice dans les yeux : "Toute ma vie. Ma famille vient d'Eifel, c'est pas loin de la Belgique et du Luxembourg. Et moi j'ai grandis à Bergen Op Zoom avant de faire mes études à Amsterdam. Puis je suis arrivé à Harvard il y a un an et demi maintenant." C'est complexe de parler de soi. Surtout que ... étrangement, je me sentirais presque gêné de paraitre prétentieux en parlant de ma famille. Alors, pour anesthésier ça, je préfère lui lancer une pique : "Mais toi et moi on sait très bien que le jour où je t'ai donné mon nom de famille, tu as fais des recherches sur internet", plein d'insolence, un brin provocateur, avec ce sourire espiègle qu'il m'est impossible d'atténuer. Et je ris de bon cœur quand elle me compare à un adolescent rebelle parce que ... c'était vraiment ça : "Tu n'imagine pas la tête de mon père quand il m'a vu arriver avec une guitare la première fois". Et dans l'élan du rire, je la taquine pour la énième fois sauf que ... bouche bée face à sa réponse. Que puis-je répondre ? Elle a raison. Alors faussement agacé, je détourne le regard pour ne pas rougir : "C'est Kenneth qui m'a obligé à venir te chercher". J'repose les yeux sur elle et ... Dieu qu'elle est belle. P'tain. C'est pas possible, il faut que j'arrête de la regarder. Et la moue qu'elle fait là, quand elle n'est pas contente d'avoir fait une faute, me fait complètement craquer : "Approximativement", enfonçant le côté macho, ne pouvant m'empêcher de rire. Et la question réciproque m'échappe sans que je ne puisse la retenir. J'crois que mon ventre s'est contracté tout à coup, depuis quand ça le dérange de savoir qu'elle a pu fréquenter des garçons ? C'est bizarre l'effet que ça me fait. Je la regarde sans ciller, hésitant entre poser mes yeux sur elle ou les retirer, sauf que je n'ai pas envie qu'elle remarque que ça me perturbe. Alors je reste d'aplomb. Et je finis par esquisser un sourire, parce qu'il valait mieux en rire : "Attends, quoi ?". Et je la regarde mi-sérieux, mi-taquin : "Tu veux dire que trois garçons ont été capable de te supporter ?". Et j'roule des yeux au ciel avant d'me mettre franchement à rire à sa dernière phrase. En fait, elle est surprenante. Carrément surprenante. Qui aurait pu dire qu'une fille aussi froide et distante qu'elle ait pu avoir avoir la moindre relation humaine ? C'est ça, j'crois. Ce qu'elle disait la rendait humaine, et subitement, j'avais l'impression de pouvoir l'atteindre.  Je la trouve encore plus belle. Parce que j'me mets à envier tous ces autres garçons : "Lara la croqueuse d'hommes, qui l'aurait cru", ajoutais-je avant de boire une nouvelle gorgée de vin : "A mon tour". Parce que ce n'était pas assez, que j'en voulais plus que je ne pouvais pas m'en empêcher, même si je remarquais par le fenêtre que nous approchions du restaurant : "Quelle est la fleur que tu préfère ? Est-ce que tu as des frères et sœurs ? Si tu pouvais rien qu'en fermant les yeux, te retrouver à l'endroit où tu veux, où est-ce que ce serait ? Pour reprendre une de tes questions : quelle est la première chose que tu regarde chez un garçon ? Et ...". Faisant mine de réfléchir. Même si je sais déjà quelle question j'ai envie de lui poser depuis cinq bonnes minutes : "As-tu aimé un de ces trois garçons ? J'veux dire ... comme quand on dit être amoureux ?". Légère fuite du regard, buvant une nouvelle gorgée de vin. Avant de reposer les yeux sur elle.



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— Noara

Ca me plaisait bien d'en découvrir davantage sur Noah. J'étais tellement perturbée au fond par la tournure de cette soirée, de voir le sourire sur ses lèvres, son air taquin lorsqu'il me provoquait avec ses mots, et cette espèce de chaleur qui se dégageait doucement de cette atmosphère qui s'installait entre nous. J'avais l'impression de le découvrir à nouveau, derrière cette carapace sérieuse qu'il m'avait si souvent montrée. Alors il était Néerlandais. Au fil de ses mots, je faisais le parallèle avec son nom de famille, comprenant qu'en réalité, il devait certainement avoir un lien direct avec les d'Aremberg. A quel degré, je l'ignorais encore même si cette fois.. je commençai à comprendre. Je me pinçai légèrement la lèvre en l'entendant parler des recherches que j'avais pu faire sur son nom de famille et.. merde, j'étais grillée je crois. Je ne répondais rien, bien trop fière pour lui avouer ce genre de détail, et enchaînais sur une autre question qui me brûlait les lèvres en l'entendant me dire qu'il n'était à Harvard que depuis un an et demi. « Tu as quel âge ? » demandai-je intriguée. Il me cherchait en sous entendant que je n'avais pas d'intérêt pour lui, et je rétorquais évidemment, même si.. au fond de moi, j'espérais avoir raison. Bien que son invitation à manger au restaurant m'aidait à trouver une certaines assurance. Et en entendant sa réponse, je ne pouvais m'empêcher de sourire avec malice, détournant le regard pour boire une gorgée de mon vin. « Quel homme charmant ce Kenneth.. » dis-je amusée. Les réponses défilaient, et j'arrivais à me détendre, toujours un peu plus, jusqu'à me sentir complètement à l'aise.. ce qui n'était pas forcément gagné, à la base. Je crois que j'aimais bien cette façon qu'il avait de ne pas se prendre au sérieux. Même sa prétention, fausse ou non, parvenait à me charmer et.. je ne savais pas vraiment ce qui m'arrivait là, en réalité. Ou plutôt si. Il était en train de me plaire. Et derrière cet échange électrique, j'étais réellement perturbée face à tout ça. Je levais les yeux au ciel en l'entendant me dire que trois mecs avaient réussis à me supporter. C'était fou l'application qu'il mettait à me taquiner sur mon caractère insupportable. « Arrête, je vais vraiment finir par penser que tu m'adores » dis-je avec ironie, le sourire aux lèvres, alors que je laissais à nouveau mon dos se relâcher et s'appuyer contre le siège de la limousine. « Ca doit être mon côté chaleureux » plaisantai-je tout en gardant un air très sérieux qui contrastait clairement avec mes paroles. C'était bien lui qui m'avait dit qu'il ne baisait pas les glaçons, non ? En le voyant se lancer à nouveau dans une série de questions, j'appuyais mon coude sur le haut du siège, ma tête se reposant sur mon bras tendu, de plus en plus pensive en analysant tout ce qu'il m'avait demandé. C'était plus.. profond comme questions, plus personnel. Et j'étais moi-même étonnée de voir que je ne me braquais pas. Je ne disais rien pendant quelques secondes, mes yeux plongés dans les siens, sans parvenir à m'en sortir. Il avait réellement un beau regard et.. j'avais l'impression qu'en un battement de cil, il aurait pu me faire croire n'importe quoi. « Ma fleur préférée c'est le Lilas. Je n'ai personne, je suis fille unique. En fermant les yeux.. j'aimerais pouvoir me retrouver dans le ciel, en chute libre en les rouvrant » dis-je en essayant de rester la plus neutre possible, bien que la simple idée d'une chute libre me donnait des frissons. « La première chose que je regarde chez un mec, ce sont ses muscles. Et.. Oui. J'en ai aimé deux d'entre eux. Bien que totalement différemment ».

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C'est juste que quand j'te vois, ça fait comme des flashs dans ma tête. 



On aurait dit que nous étions tout les deux dans une espèce de dimension parallèle. En soi, c'était assez surnaturel ce qui était entrain de se passer. Comme si nos atomes, d'ordinaires agités par l'effet dérangeant que l'autre provoquait, finissaient par se rapprocher doucement, se renifler, se connaitre et se reconnaitre. J'crois que c'est ça que le Renard du Petit Prince appelait apprivoiser. On commence à s'apprivoiser comme deux animaux en apparence réticent à toute idée de promiscuité mais qui dans le fond, ne peuvent pas empêcher ce qui nait de leur rencontre. Et ça me plait. De l'avoir vu danser, de la regarder comme je le fais. Parce que je ne la trouve pas normal cette fille et que ... je ne sais pas. Elle ne me fais pas me sentir mal. J'remarquais son air quelque peu perturbé quand je me mettais à parler de recherches sur internet. Je la fixais un instant, j'aimerais que ce soit vrai, je m'en sentirais flatté. Et je finis par sourire amusé, ignorant dans un premier temps sa question sur mon âge : "Pour éviter que tu ne te tracasse avec les moteurs de recherche et l'insuffisance des encyclopédies virtuelles : Mon père est le duc d'Aremberg et comme dans les films, tout le monde l'appelle Son altesse sérénissime." Peut-être que j'avais envie de la gêner encore plus. Ou peut-être que j'avais envie d'voir quels aprioris elle aurait sur moi après cette révélation. Une manière de trier les gens, ceux qui vous juge sans vous connaitre ou qui ne sont là que pour vos titres et votre pognon : "J'ai fais 22 ans en juillet". J'riais légèrement quand le propos se portait sur Kenneth pour ne pas avoir à admettre la véracité de ses propos : "On n'en fait plus des hommes comme lui". Les questions et les réponses défilaient mais malgré moi, mon esprit restait bloqué sur ses aventures passées. Je ne sais pas vraiment ce que ça me fait de le savoir. D'un côté, ça l'a rend plus humaine, donc moins ... hors de portée. J'ai l'habitude de la regarder comme un alien, un truc avec lequel je n'arriverais jamais à communiquer. Et là, c'est comme si les murs tombaient, comme si je nous voyais, deux adolescents normaux, banals, comme tous ceux qu'on peut rencontrer ici. Et d'un autre côté, c'était ... bizarre. De l'imaginer proches de garçons, bizarre de me dire que j'pourrais les envier là, tout de suite, ces garçons là. Avec Lara, une angoisse déguerpit et mille autres arrivent à la suite, c'est assez usant pour le cerveau. J'me cache derrière les taquineries pour ne rien laisser paraitre des questions que je me pose. Et j'ris quand elle rétorque qu'elle va finir par penser que je l'adore, même là, elle arrive à m'rendre ... j'sais pas. Charmant, je crois, comme un garçon bien éduqué avec qui le temps peut paraitre léger. J'aime bien l'idée de lui être agréable en fait : "Chaleureux, c'est ça. Certains doivent probablement trouver du charme aux glaçons, je ne suis pas là pour juger les goûts et les couleurs ...", roulant légèrement des yeux au plafond. Remémoration de ce que j'eu dis des semaines auparavant dans cette même limousine, une pique lancée, manière de la taquiner, alors qu'en vrai, je n'arrête pas de regarder son visage et de me dire qu'il commence à vraiment me plaire. Pour sortir de cette ... quasi intimité dans laquelle je me trouvais presque gêné tant je n'arrivais plus à tenir mon masque, j'enchainais avec de nouvelles questions. J'ai de plus en plus de mal à soutenir son regard : "Tu as vécu au Japon, j'aurais plus pensé à une fleur de cerisier ou ... une fleure bleue. La myosotis par exemple. Mais pas Lilas, elle est trop innocente pour être ta fleur préférée celle-la", lançais-je pour la taquiner, avant de reprendre : "Quoi que ... Les lilas peuvent être blancs ou très violets, elle a une certaine ambivalence qui pourrait te ressembler. En fait oui, je crois que le Lilas est ta fleur préférée". Je réfléchis à haute voix, et c'est vraiment étrange pour moi, d'habitude, tout se passe dans ma tête et presque rien n'en sort : "Fille unique, ça ne m'étonne pas. Mais la chute libre, je n'en crois pas un mot. Tu veux beaucoup trop tout contrôler pour te laisser aller à ce genre de vertige. Et j'crois même que si tu fermais les yeux, tu voudrais les rouvrir ici, dans cette limousine", ajoutais-je bien arrogant, histoire de la piquer un peu : "Si ce sont les muscles que tu regarde, alors je comprends que Kenneth te plaise à ce point. Mais non, je pense que la première chose que tu regarde, c'est ce que le garçon dégage. Son aura, son charisme. Je crois que tu regarde les choses qui ne se voient pas directement avec les yeux. Ou peut-être la voix". Et la dernière proposition ... je n'ai pas envie d'y penser, d'y réfléchir, pas même de saisir l'effet désagréable qu'elle me fait. Parce que si je le fais, je vais commencer à me demander ce que je fous là, me braquer, et probablement me détester de ressentir cette pointe de ... jalousie. Que je n'avais pas vu arriver. Je l'étouffe comme je peux : "C'est étonnant d'avoir aimé deux fois à notre âge, qui aurait pu croire que Lara Kovalenka eut un coeur aussi grand ?". Kenneth arrête la voiture prés du restaurant, nous sommes arrivés. Sauf que je n'ai pas envie que tout s'arrête maintenant, je n'ai pas envie d'être ailleurs qu'ici. Alors, je me risque, et puis tant pis. Regarde par la fenêtre l'ambiance, le bruit. Me tourne vers Lara : "Est-ce que ça te dit qu'on prenne à emporter et qu'on ... je ne sais pas, qu'on mange ici en se baladant dans la ville ?". Pas très classe pour un rencard. J'suis presque gêné parce que je ne voudrais pas avoir à avouer que je n'ai aucune envie de partager ce moment avec ce restaurant et ces gens, même s'ils ne sont que des fantômes. Ouai, incapable d'assumer qu'en fait, j'ai peur qu'un élément extérieur vienne casser tout ça, et qu'une partie de moi veut se l'accaparer : "Après tout, ce n'est pas un rencard mais un kidnapping, le principe veut que je ne te laisse pas sortir de cette limousine", se rattraper par la taquinerie et l'humour presque mignon de timidité.



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— Noara

Le duc d'Aremberg, carrément ? Ca me faisait.. tellement bizarre de me représenter tout ça. Alors Noah était voué à devenir duc lui aussi ? J'avais certes compris qu'il venait d'une certaine échelle sociale bien différente de la mienne mais.. pas à ce point. Est-ce que ça changeait réellement quelque chose ? Non, pas vraiment. Je réfléchissais simplement, me souvenant de cet homme que j'avais croisé une fois à l'hôpital, que j'avais pensé être son père. Le duc d'Aremberg. « Ne compte jamais sur moi pour t'appeler comme ça un jour » dis-je en riant légèrement. C'était tellement protocolaire. Un an et demi à peine qu'il était à Harvard. Je comprenais mieux pourquoi je ne l'avais jamais rencontré avant cet été. Mais qui sait, peut-être l'avais-je déjà croisé par le passé, même si j'étais convaincue que.. je me serai souvenue de ses yeux. Il était à peine plus jeune que moi, alors que je m'étais attendue à l'inverse. Et c'était véritablement étrange pour moi de découvrir tout ça, de mettre des origines, des faits derrière ce mec qui bouleversait autant de choses en moi.. Je crois que j'adorais ce moment, même si je ne voulais pas vraiment me l'avouer. « Je vais sérieusement envisager de lui faire du charme. Après tout c'est un bon parti » dis-je avec malice, faisant mine d'y réfléchir. Je jouais sur l'ironie, car je savais très bien ce que les gens pensaient de moi. Que j'étais froide, distante, méprisante même. Et je savais que j'avais des efforts à faire sur ce côté de ma personnalité même si.. j'avais du mal à être réellement moi même, bien trop méfiante de tout ce qui m'entourait. Pourtant ce soir avec Noah, les choses étaient différentes. Je me pinçai les lèvres, faussement rageuse en l'entendant me taquiner à nouveau là dessus, ayant presque envie de lui lever à nouveau mon majeur devant son visage. « Il faut croire que certains arrivent à me faire fondre dis-je l'air de rien. Je finissais mon verre, déjà plus désinhibée qu'à l'accoutumée avant de me tourner vers lui avec attention, excitation même à l'idée d'entendre ses réponses. Je crois que je commençai réellement à me prendre au jeu. J'aimais la manière qu'il avait de décortiquer les choses, de.. chercher à me percer à jour. A savoir qui j'étais, réellement, et pas juste de façon anodine. Mon regard était captivé par son visage, mon cerveau par sa voix. J'aurais pu l'écouter parler pendant longtemps sans me lasser. Mon sourire s'élargissait au fur et à mesure de ses paroles, amusée de tout ça, avant de réellement éclater de rire en entendant la prétention qu'il mettait en disant que je souhaiterai me trouver ici en rouvrant les yeux. Je l'écoute jusqu'au bout et souris, presque satisfaite parce que.. pour une fois, c'est lui qui se trompe. « Mmh.. on ne peut pas réussir à tous les coups pas vrai ? » dis-je en faisant mine d'observer mon verre avec attention. Oui, je faisais la maligne. « Tu y étais presque. Ma fleur préférée n'est pas le Lilas, mais bien la fleur de cerisier, sakura » dis-je en plongeant à nouveau mon regard dans le sien. « Je suis bien fille unique. Mais.. j'adore les sensations fortes, et la chute libre en fait partie » dis-je avec un large sourire, surexcitée rien qu'à l'idée seule de sauter dans le vide. L'adrénaline était certainement la chose qui me faisait le plus vibrer. « Pour le reste.. c'est exact. Je crois que la voix est ce qui peut m'attirer le plus chez un homme.. » dis-je tout en me pinçant légèrement la lèvre malgré moi, détournant légèrement le regard, ayant tout sauf envie qu'il comprenne que sa voix à lui me charmait tout particulièrement. « Le premier, j'étais jeune alors.. Mais ça restait tout de même une forme d'amour » dis-je en haussant les épaules. Quand au second.. je ne voulais même pas y penser, tellement ma relation avec Nicholas avait été tumultueuse, mais surtout destructrice. La limousine finissait par s'arrêter dans le fameux restaurant, et une telle bulle s'était formée entre nous que j'en avais presque oublié le plan initial de la soirée. Pourtant, je me rendais compte à cet instant à quel point j'avais faim. Et je souriais en entendant sa proposition. « Je me sentirai presque oppressée si tu n'étais pas en train de m'amadouer avec de la bouffe et du vin » dis-je l'air amusée. Ca me convient. Je n'ai jamais été très formelle pour les premier rencard » rajoutai-je l'air de rien.

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J'crois que je n'avais jamais encore dit à qui que ce soit d'où me venait mon nom et quelles étaient mes origines. J'veux dire, soit les gens le savent d'eux-mêmes, parce qu'ils me connaissent moi, ou ma famille. Soit, ils ne méritent pas de me connaitre et leur insuffisance cérébrale ne me donne pas envie de souffrir l'effort d'un bref cours d'histoire. Alors ça me surprend. Que ça sorte aussi naturellement avec Lara. De me sentir presque gêné, d'avoir envie de rire de ce protocole ridicule que des yeux extérieurs trouveraient sans commune mesure grossier et absurde. Je ris légèrement à la remarque de la brune, amusé par son absence de pudeur et ses propos direct - j'crois que c'est ce que je préfère chez elle, son franc-parlé : "Il y a peu de chance, en tant que cadet je dois me satisfaire du titre de Comte. Mon cher comte", ajoutais-je en imitant un accent précieux avant de sourire en la dévisageant : "Je suis un bien meilleur parti que Kenneth, tu devrais me traiter avec plus d'égard", finis-je par souffler en me laissant tomber plus encore contre le siège de la voiture, la taquinant d'un fugace haussement de sourcil, sans pouvoir quitter son visage des yeux. Je me moque gentiment de sa prétendue froideur, une fois encore, avec plus de vivacité, et sa réponse me laisse ... attendrit, charmé. Même si elle devrait m'énerver, c'est le strict inverse qui se produit. Parce que je le sais, je le vois, elle n'est pas froide comme j'ai voulu m'en persuader et présentement, ce n'est pas elle qui fond, c'est moi : "Je serais curieux de connaitre leur secret", les yeux dans les siens, avant d'ajouter un brin narquois : "Ne te méprends pas, les dompteurs m'ont toujours fascinés". Enfoncer le clou et toujours lui laisser croire que je n'accuse pas le moindre intérêt à son égard. Sauf qu'en armure, il est facile de faire semblant. Désinhibé, avec ce sourire niais, et mes yeux qui n'arrivent pas à la quitter, ça devient ... plus compliqué. De comprendre l'effet qu'elle me fait. De réaliser à quel point elle me plait. De ne pas le laisser voir sur ma figure presque euphorique de douceur. Le jeu des questions réponses me prend aux tripes, je suis sérieux, méticuleux, décortique chacun des mots, des soupirs, ou des gestes qu'elle laisse inconsciemment transparaitre. J'veux la connaitre. J'veux tout connaitre d'elle. Je ne comprend pas pourquoi, elle suscite un tel intérêt en moi mais ... tout ce que j'sais, c'est que je veux n'en rien rater. Me souvenir de sa couleur préférée, lui offrir les fleurs qu'elle aime à notre prochain rendez-vous et ... merde. Mon cerveau devient une pucelle affolée, il aura fallut parler de son passé pour m'faire redescendre quelques peu. Mine grossièrement boudeuse, enfant contrarié, la bouche en moue : "Je déteste perdre", dis-je d'une voix calme avant d'écouter la suite de son propos. Et j'fais les gros yeux, ne pouvant m'empêcher de commenter tout ce qu'elle dit : "Je le savais ! J'aurais dû suivre mon instinct, la fleur de cerisier, j'suis trop bête", tapant la paume de ma main contre mon front avant d'écouter la suite. J'relevais les yeux vers elle, me retrouvant tout à coup complètement enseveli dans leur bleu profond et ... sa bouche bougeait, sa voix se transformait en bruit, mais moi je ne voyais rien d'autre qu'une furieuse envie d'rester là à la regarder comme ça jour et nuit. Je finis par rire à peine en la fixant tandis qu'elle détournait les yeux quand elle parlait de ce qui l'attirait chez un garçon. Et je finis par déglutir avant d'boire les dernières gorgées de mon verre de vin, reposant mes yeux sur elle par la suite. Elle parle de son premier amour. Pas du deuxième. Il m'faut un effort monstre pour faire comme si de rien n'était, regarder par la fenêtre le restaurant approcher et proposer un nouveau plan de soirée. Je n'ai ... aucune envie de sortir d'ici en réalité : "Oppressée ? Privilégiée tu veux dire ! Tu t'apprête à manger à l'arrière d'une limousine en sirotant l'un des meilleurs vins de France et tout ça en compagnie de ... Noah Arjen d'Aremberg, son excellence", inclinant la tête avec des yeux provocateurs clairement pour la taquiner. Je faisais signe à Kenneth de se garer prés de l'entrée du restaurant avant d'me tourner de nouveau vers Lara, la bouche en rond : "Oh, madame insiste pour que ce soit un rencard alors ?", répondis-je amusé, foutrement troublé par sa putain de peau diaphane. Je laissais Kenneth s'occuper de la commande, arranger avec les intendants une livraison express dans une limousine, il sait d'avance qu'il n'aura qu'à prendre les trois quart de la carte, et je me laissais tomber de nouveau sur le siège, à demi tourné vers Lara, franchement ... soulagé. A l'idée que tout ça, ne se termine pas. Et comme les images étaient dans ma tête et qu'elles me faisaient trembler, je lançais : "C'était ... impressionnant". J'ajoutais, mes yeux un peu plus enfoncés dans les siens : "De te voir danser ...".


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— Noara

Je riais, m'imaginant mal l'appeler "mon cher Compte", même dans une autre vie. Bien qu'au fond, j'étais toujours aussi perturbée de prendre connaissance de tout ça. De.. son rang. Tout d'un coup, le fait qu'il se déplace en limousine me parut presque crédible. Elle allait avec le personnage, c'était clair. Mais bizarrement, je n'arrivais pas à le catégoriser comme un gros bourge qui souhaitait montrer ses richesses aux yeux de tous en se déplaçant en limo. Le raccourci aurait été tellement facile. Et pourtant. Le tout ne faisait que m'intriguer davantage, me donnant envie de percer à jour celui qui pouvait bien se cacher derrière tout ça. Si il était le cadet et qu'il n'était pas duc, cela voulait probablement dire qu'il avait donc un grand frère. Pourtant.. je ne me rappelais pas d'avoir croisé quelqu'un qui aurait pu l'être quand j'avais passé autant de temps devant sa chambre à l'hôpital.. Je le regardais avec malice en le voyant hausser les sourcils d'un air assuré, rentrant dans ce jeu dangereux malgré moi. Jeu déjà bien installé entre nous depuis que nous avions gagné la limousine. C'était d'ailleurs presque déconcertant de voir à quel point il avait réussi à me dérider en si peu de temps. « Quoi ? Tu aimerais que je te charme toi aussi ? » demandai-je en papillonnant des yeux, l'air faussement mijaurée. J'aimais cette façon qu'il avait de me provoquer, sans utiliser les non dits, tout en laissant toujours planer le doute. Doute que pourtant, j'aurais bien aimé écarter, ne sachant pas vraiment au fond si il était sérieux ou non. Tous ces mots, toutes ces piques étaient-elles là pour me faire comprendre que je lui plaisais ? Ou était-il simplement sérieux ? Non, le but en lui même je le savais, était de me perdre. Et il avait atteint son objectif depuis bien longtemps, aussi rageant soit-il. Je voyais le sourire sur ses lèvres, cet éclat dans ses yeux et.. je n'arrivais plus à le lâcher, complètement envoûtée par ses yeux, charmée par ses sourires qui me donnaient l'impression d'avoir l'air d'une parfaite cruche à cet instant. Je n'arrivais pas à m'arrêter de sourire. J'étais juste.. bien. Alcoolisée, et complètement sous le charme de ce mec énigmatique et irritant. J'étais à la fois amusée et attendrie par sa mine boudeuse en voyant qu'il s'était trompé, bien qu'incapable de l'admettre. Je faisais ma maligne et ça me plaisait de me dire qu'il s'était trompé, bien qu'il n'était pas loin de la vérité. Moi aussi je détestais perdre. Penser aux fleurs de cerisier me faisait bizarre. Je n'en avais pas beaucoup vu depuis que j'étais aux Etat-Unis, n'ayant jamais retrouvé ce paysage exceptionnel que j'avais pu admirer au Japon, quand le ciel même semblait s'éclipser pour ne laisser place qu'au rose des cerisiers qui bordaient toutes les allées. Nous arrivions devant le restaurant indien, me ramenant presque à la réalité. Presque, parce que Noah proposait de prolonger le tête à tête dans sa limousine. Et.. je devais avouer que l'idée me plaisait assez, poussée par cette envie qui devenait presque un besoin de prolonger ce moment, encore et encore. « Son excellence, rien que ça ? » répétai-je l'air amusée en haussant un sourcil. Et puis j'haussais les épaules, faussement désabusée. « J'ai tellement l'habitude de dîner en compagnie de Comptes, que veux-tu » dis-je un brin taquine, juste pour le titiller un peu. Son regard me troublait, ayant l'impressionnée d'être analysée et mangée des yeux à la fois. « Je fais ça pour toi, je sais que tu en rêves depuis le début de la soirée » dis-je en feignant l'assurance alors qu'au fond, j'étais plus perdue que jamais entre tous les signes que Noah pouvait m'envoyer. Kenneth arrêtait la limousine s'occupant de la commande, alors que je le suivais des yeux malgré moi, me demandant depuis combien de temps il travaillait pour Noah pour qu'une simple geste ait une signification aussi précise pour lui. Avant d'à nouveau tourner mon visage vers l'Eliot en entendant le début de sa phrase. Me perdant complètement dans son regard captivant. Et rougissant presque en l'entendant parler de ce moment où il m'avait vue danser. « ... Ce n'était pourtant qu'une simple impro » dis-je en essayant d'être désinvolte pour dissimuler la gêne qu'engendrait pour moi le fait de m'être autant dévoilée sous ses yeux. Même si c'était un échec.

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