Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityC'est pas un poisson d'avril | Isaiha - Page 5
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C'est pas un poisson d'avril | Isaiha

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Mon regard se pose quelques secondes sur Isaiha, un léger sourire aux lèvres, tandis que je constate que je suis totalement d’accord avec ce qu’il vient de dire. « C’est vrai… ma mère me disant souvent quelque chose dans le genre, pour que je goute tous les aliments qu’il y avait dans mon assiette. » dis-je avec un sourire nostalgique, me rendant compte aujourd’hui que j’étais tout de même une gamine capricieuse... peut-être que je le suis encore, je ne sais pas. Je secoue légèrement la tête lorsqu’il me demande si ça me pose un problème. « oh non, j’aime beaucoup faire découvrir ma passion. Et puis, pour développer les photos, il faut être dans une « chambre noir » où la seule source de lumière provient d’une faible ampoule de couleur rouge. Je ne suis jamais vraiment très rassuré, j’ai toujours eu … un peu peur du noir. » dis-je avec une légère grimace face à cette révélation, un peu honteuse. Souvent ce sont les enfants qui ont peur de l’obscurité, mais cette angoisse ne m’est jamais passée malheureusement.

J’écoute Isaiha, en me posant les mêmes questions que lui. Est-ce honnête ? Ont-ils vraiment envie de découvrir leur mode de vie et e s’y adapter... ou est-ce simplement un passe- temps ? Mon esprit penche plus facilement pour la seconde question, mais je ne me vois pas l’avouer à Isaiha. « C’est un peu toujours le cas lorsqu’il s’agit de communautés différentes. Je ne peux pas te dire que c’est la même chose en Égypte, ou que je comprends ce que tu ressens. Mais vous n’êtes pas les seuls dans cette situation. Par exemple, il existe un peuple en Birmanie, de femme qui porte un collier en forme de spirale autour du cou, qui leur permet d’allonger ce dernier : on les nomme notamment les « femmes girafes », ce qui fait d’eux, une attraction touristique si on le souhaite. »» dis-je avec un haussement d’épaules. Ces femmes deviennent des bêtes de foires pour les touristes. Je ne suis pas contre le fait d’essayer de les comprendre, d’écouteur leurs convictions, pourquoi elles souhaitent transformer une partie de son corps. Mais pourquoi vouloir se moquer d’elle, les prendre en photo ou je ne sais quoi d’autre. Je soupire doucement en l’écoutant me décrire ces « mormons » dont j’ignorais totalement l’existence « oui je comprends ton inquiétude face aux faits que l’on vous compare à ces derniers » cela me fait presque penser à une secte sont histoires. Chercher de nouveaux adeptes, c’est bien quelque chose que pratiquent les sectes. Enfin je ne préfère pas trop insister, de ne pas vouloir gâcher cette journée. Je préfère me concentrer sur le magnifique poisson que l’on a devant nous « oui, je suis sûr que la prochaine section te plaira alors. » dis-je avec un grand sourire avant de l’entraîner vers la partie qui regroupe les poissons exotiques.
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« La mienne aussi » rigole-t-il en se souvenant de toutes les fois où elle avait tenté de lui faire manger des brocolis. Isaiha avait beau être végétarien, adorer les légumes, ceux-là n’avaient jamais réussi à le séduire. Il détestait les brocolis, c’était pire que tout. Sa mère avait pourtant tout fait pour les lui faire aimer quitte à les masquer sous une tonne de sauce mais à chaque fois, il grimaçait et en retrouver le goût désagréable. C’était même devenu un jeu entre eux se souvenait-il avec tendresse. « Je serais ravi de t’offrir une présence rassurante dans ce cas » lui répondit-il avec un petit sourire amusé. Il ne se moquait pas de ses frayeurs, il trouvait même cela très attendrissant en réalité. Il faut dire que l’ancien amish avait un petit côté macho et que protéger une femme était ce qu’il appréciait de faire. Cela lui donnait l’impression d’être utile -bien qu’entre nous, il n’était pas violent pour un sou. Et puis il était curieux de voir comment elle faisait pour faire apparaitre une photographie. Oui, cela l’intriguait énormément.

En revanche, ce qui l’agaçait prodigieusement, c’était tous les touristes qui prenaient sa communauté comme un loisir, une occasion de voir des choses qui sortent de l’ordinaire. Isaiha avait toujours été contre et c’était même juré que le jour où il ferait partie du cercle restreint des anciens (les sages de sa communauté), il ferait tout pour que les portes se refermèrent et qu’une telle pratique cesse. Malheureusement, maintenant, il était plutôt favorable dans le sens où ce serait peut-être pour lui, la seule façon de pouvoir retrouver son mode de vie au moins quelques semaines par an. « Les êtres humains sont toujours désireux de se moquer de l’inconnu et de le pointer du doigts sans connaitre réellement les tenants et aboutissants » soupira-t-il conscient que rien ne pourrait changer la nature humaine tout comme sa bêtise. La jolie cabot lui demanda alors des précisions sur les mormons et il lui livra une rapide présentation. « Oui surtout qu’ils ont d’après certaines rumeurs, tendance à tomber dans la consanguinité » ajouta-t-il avec un certain mépris. Comment diable les amish pouvaient être pris pour ces gens-là ! « J’en suis certain même si, je pense que rien que pour le requin, je suis déjà conquis. Tu crois qu’ils ont des tortues ? » lui demanda-t-il en la suivant vers la section des poissons exotiques. Isaiha comptait bien se ramener un petit souvenir de sa visite mais également en offrir un à Khalilah pour la remercier de sa compagnie.



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Je souris doucement à l’évocation de ces souvenirs d’enfance, que ce soit ma mère ou ma tante, j’avais toujours le droit à ces phrases de reproches pour finir mon assiette, pour ranger ma chambre, pour rentrer du parc alors que j’avais encore envie de jouer de glisser sur le toboggan. L’Égypte me manque, ma famille me manque, mais je ravale mes larmes, me disant simplement que c’est encore une poussée d’hormones, un trop-plein d’émotions dû à la grossesse. Je ne sais vraiment pas quelle décision je vais prendre. Je ne veux pas sacrifier cette vie, mais la petite fille égoïste et capricieuse, ne supporterait pas de se voir refuser le droit d’aller en Égypte rendre visite à sa famille, de peur que son secret soit révélé, et qu’elle soit reniée de cette famille. Je soupire doucement, avant d’adresser de nouveau un sourire à Isaiha. « J’espère que tu aimeras. C’est un moment magique je dirai. Voir apparaître une photo sous ses yeux, c’est quelque chose d’incroyable. » Revoir une scène datant de quelques jours ou de quelques semaines, pouvoir la revivre éternellement grâce à une simple photographie.

Cette façon de voir l’être humain ne m’a jamais plu. Un simple objet, une distraction en quelque sorte, voilà comment les hommes voyaient la communauté à laquelle appartenait autrefois Isaiha. Ce qui est d’autant plus difficile lorsque l’on sait qu’ils ne sont pas différents de nous. Je côtoie à présent Isa depuis quelques semaines, à part son léger retard dans la technique, nous possédons de nombreux points en commun. « les inégalités seront toujours présentes tu sais je crois. On essaie de changer les choses, mais il y a toujours de nouvelles formes qui apparaissent. » dis-je en haussant les épaules. D’abord l’esclavage, puis les inégalités hommes/ femmes que certains pays essaient de faire disparaître ( l’Égypte n’en faisait malheureusement pas partie) mais il y aura toujours des communautés qui ne voudront pas rentrer dans le rang, et on continuera à les traiter différemment . Je l’écoute continuer de parler des mormons, me donnant plus de précision sur cette communauté dont j’ignorais l’existence, grimaçant légèrement à ses dires. « Oh oui, du genre à rester bien entre eux et ne pas se mélanger alors. » dis-je en soupirant, c’est souvent l’excuse que ce donner les familles royales pour faire accepter le mariage entre membre de la même famille. On ne souille pas le sang de cette manière. Ça n’existe peut-être plus vraiment, mais les mariages arrangés, pour ne pas « souiller » le statut sociale existent bel et bien encore. Mais je pense que les poissons exotiques vont réussis à lui redonner un peu de baume au cœur. « Oui je pense qu’ils doivent avoir des tortures marines, mais je ne sais pas dans quelle section ce sera. » dis-je en haussant les épaules. Celle des poissons exotiques étant réservée justement aux poissons, de toutes les couleurs, de toutes tailles et formes. Leur aquarium ressemblant plus a une palette de couleurs selon moi. Je m’approche d’un de ces derniers d’ailleurs où se retrouvent plusieurs poissons pouvant vivre dans les mêmes eaux, et les mitraillent de mon appareil photo.
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« Je n’en doute pas un seul instant » lui répondit-il. L’ancien amish n’était pas un fervent défenseur de la technologie, il était même quelqu’un appréciant l’inconfort du manque d’électricité. Il aimait pouvoir lire à la bougie ou alors s’arrêter par manquer de lumière. Dans ces moments-là, il prenait le temps de lever les yeux au ciel et d’observer les étoiles. Il ne connaissait rien en matière d’astronomie mais appréciait la beauté du spectacle. En ville, il était impossible de les observer à cause de tous les éclairages artificiels que l’homme s’amusait à planter au grès de ses envies et de ses caprices. Lui, il préférait l’air pur de la campagne, de n’avoir rien d’autre à faire que de laisser Mère nature rythmait ses journées. Cependant, il subsistait quelques curiosités dans ce monde moderne qu’il souhaitait découvrir voire même apprendre. La photographie n’en était pas une mais il était curieux de la voir faire. Il était important de partager les centres d’attention de ses amis, c’était ainsi que l’on pouvait les nommer ainsi. A quoi cela servait d’avoir des personnes proches de soi si on ne partageait rien ou alors seulement ce qui pourraient intéresser les deux parties.

Quoiqu’il en soit, l’avenir était morose surtout si on se basait sur leur conversation quant à la nature humaine et sa profonde aversion pour les choses étranges ou sortant du moule. Le problème c’est que la communauté amish n’était pas exempt de reproche, loin de là. « Avec le recul, je me dis que mon ancienne communauté ne vaut pas mieux que certaines personnes. Nous ne voulons pas nous mélanger non plus, restant entre nous, loin de tout. Longtemps, cela m’a suffi et sûrement continuerais-je à le penser mais quand je vois tout ce que j’ignore, toutes mes lacunes, je me dis que nous passons peut-être à côté de bien des choses. Tout n’est pas noir hein ! Nous nous protégeons de bien des tracas mais dans tous les cas, nous restons isolés de bien des choses » soupira-t-il. Par moment, il se sentait si idiot de ne pas connaitre le minimum vital. Isaiha avait travaillé dur pour pouvoir entrer à Harvard et réussir les tests. L’entretien qu’il avait passé lui avait fait craindre le pire : que pouvait-il apporter à cette illustre université ? Jusqu’au dernier moment, il s’était figuré qu’il échouerait à obtenir sa place. Il avait eu tort mais maintenant ? Il avait toute une vie à rattraper et c’était fatiguant d’être toujours à côté de la plaque. « Nous n’avons qu’à continuer la visite, nous finirons par les trouver. Et toi ? Si tu devais nager en compagnie d’un habitant aquatique, ce serait lequel ? » lui demanda-t-il curieux de connaitre son avis sur la question. « En fait, je réalise que je ne sais pas beaucoup de choses sur toi » avoua-t-il.



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Le problème du développement reste le temps que cela peut prendre. De multiples étapes, dont aucune ne doit être épargnée. J’espère simplement que le jeune homme est patient, mais j’imagine que oui, pour aimer la nature et les plantes, il faut de la patience pour pouvoir voir les merveilles qu’elle nous propose. Mais c’est quelque chose que j’aime partager, un moment de calme et de beauté hors norme, qui me permet de partager ma passion, ce dont j’ai vraiment envie avec le jeune Amish. Ce dernier n’hésite pas à me faire confiance, à m’expliquer ses peurs par rapport au monde moderne. « On fera ça à l’université, il y a une chambre noire que j’ai l’habitude d’utiliser lorsque le club photo ou le cursus d’art visuel ne l’utilise pas. » dis-je avec un haussement d’épaules. J’ai pris l’habitude de regarder l’emploi du temps de la salle, si on peut l’appeler comme ça, pour savoir à quelle heure elle est libre pour que je puisse développer mes photos. «En Égypte, j’en ai une pour moi toute seule... Ce genre de dépense, pour mes parents ce n’est rien, et ça a été l’un des plus beaux cadeaux qu’ils m’ont faits. » dis-je avec un sourire, j’imagine que je pourrai également m’acheter le matériel nécessaire et l’installer dans une des chambres inoccupées de mon appartement ici, mais pour le coup, je trouve ça inutile. Je passe beaucoup plus de temps à l’université de toute façon, et je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait avec ce bébé qui grandit doucement dans mon ventre. Cet argent, je pourrai en avoir besoin si mes parents décident de me renier.

Je me mordille légèrement l’intérieur de la joue en écoutant le jeune homme, sentant les regrets dans sa voix. Malheureusement, ce que l’un souhaite, souvent le second souhaite l’inverse. Ou lorsqu’on obtient quelque chose que l’on a longtemps désiré… finalement ce dernier n’est pas aussi génial que cela, on aimerait revenir dans le passé pour revivre ces moments où il n’était pas encore présent. Et j’ai bien l’impression que c’est ce que souhaite Isaiha. « Oui mais parce que la plupart des personnes auraient voulu que vous fassiez comme tout le monde. Que vous soyez reliée à Internet, que vous payez des impôts, que vos enfants soient envoyés à l’école. Ça n’aurait plus du tout été le même mode de vie, car on vous aurait obligé à respecter certaines règles. » dis-je en tournant mon regard clair vers lui. Je comprends son ressenti, mais s’ils ont fait ce choix c’est certainement pour de bonnes raisons, qui n'est pas forcément le fait de vouloir rester isolé du reste du monde. « Mais je pense qu’ils devraient vous laisser le choix, de découvrir par vous-même le monde moderne… peut-être en allant à l’école avec d’autres enfants. » dis-je avec un haussement d’épaules. Les enfants sont parfois cruelles avec ceux qui sont différents, mais je pense également qu’il suffit de leur expliquer pour qu’ils comprennent et ils ne sont jamais contre de montrer leurs petits techniques modernes tels que des consoles. Je hoche doucement la tête pour confirmer le fait que nous finirons par tomber sur les tortues, pour le moment nous pouvons voir des poissons exotiques, le genre que l’on peut facilement apercevoir lors de plongées sous-marines. « Oh je ne sais pas trop. » dis-je en réfléchissant à sa question, n’ayant pas vraiment d'animaux marins préférés. « Je pense que j’aimerai biens nager avec un dauphin, j’imagine que c’est quelque chose à essayer une fois dans sa vie… ou avec une otarie peut-être, à vrai dire je ne sais pas… Je suis plusieurs animaux terrestres. »» dis-je avec un rire avant de hausser une nouvelle fois les épaules. « Il n’y a pas grand-chose à savoir sur moi. J’ai une enfance banale. Élevée en grande partie par ma tante et ma mère. Je ne voyais pas souvent mon père, le plus souvent c’était lors des voyages que l’on faisait pour son travail. Et puis les écoles privées, les pensionnats de jeunes filles. C’était une drôle d’ambiance là-bas tu sais. Je m’entendais bien avec toutes les filles, mais on sentait une rivalité entre chacune, comme si on voulait se prouver qu’on avait la famille la plus riche, qu’on était la plus belle de toute, et qu’on finirait avec un mari plus riche que la voisine. » dis-je avec un petit sourire. Je participais à cela, je ne le cache pas, j’étais une fille capricieuse, certainement casse-pieds, capable de piquer une crise pour obtenir le dernier téléphone à la mode… et au fond, je pense que je suis toujours un peu comme ça, même si je ne veux pas me l’avouer et que j’ai tout de même grandi dans ma tête… la preuve, je suis prête à mentir à ma famille, peut-être à avorter pour ne pas être déshérité.
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