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C'est pas un poisson d'avril | Isaiha

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On en peut pas tous avoir le même rapport avec l'argent ou avec la technologie. Certains sont pauvres, n'ont pas les moyens de s'acheter ce qu'ils veulent, essayer d'économiser le plus possible, que ce soit pour Noël ou pour un anniversaire, ou même pour partir en vacances, comme j'ai pu le voir avant le Summer Camp. Nombreux étudiants ont hésité avant de participer, ne sachant pas s'ils auraient les moyens de payer leur bungalow. C'est quelque chose dont je n'ai pas, moi-même conscience, l'argent ne manquant pas dans ma famille. J'ignore même combien je possède sur mon compte en banque, ne vérifiant jamais, n'étant jamais inquiète à l'idée que ma carte ne puisse plus passer. Mais concernant la technologie, je garde un avis mitigé sur la question. Cette dernière, notamment internet, m'a permis d'en apprendre plus sur les autres pays, sur les droits des femmes notamment. C'est grâce à internet que j'ai réussi à avoir et envoyer un dossier d'inscription à Harvard. Mais le principe d'avoir des « amis virtuels », je ne le comprends pas, ne comprenant pas le principe des réseaux sociaux. Facebook, Tweeter restent inconnus pour moi, le seul ayant réussi à capter mon intention étant instragram, où je peux m'exprimer concernant la photographie, publié quelques clichés pris avec mon Iphone et les partager pour faire découvrir de somptueux paysages. Le reste est superflu. « Non, mais tu as raison, on ne peut pas se fier à tout ce qui est écrit sur Internet, c'est une des premières choses qu'on nous apprend à l'école lorsque l'on doit faire par exemple des exposés sur un sujet. Ce qui est écrit sur… par exemple la fusée Ariane, ou sur la lune, peuvent être écrite par toi ou moi sur Internet, alors que nous ne sommes pas des experts en la question. Tandis que les livres...ce sont des vrais sources. Et pour un bon travail à l'université, c'est toujours mieux de regarder à la bibliothèque comme tu fais. »dis-je avec un sourire à son intention. « il faut savoir faire la part des choses, entre utilité et...le reste avec la technologie. » dis-je avec un sourire amusé aux lèvres, ne voyant pas d'autres façons de l'expliquer. « Les vinyles c'est vieux tout de même mais le son doit être authentique je pense. » dis-je en haussant les épaules, n'ayant jamais écouté ces derniers, étant né dans une génération où les cassettes auditives commençaient déjà à se faire détrôner par le CD. « À part la photo, je n'y connais rien dans le domaine artistique. Tu joues de la musique? » demandai-je curieuse d'en savoir un peu plus à son sujet, avant de commencer à mitrailler les poissons du premier aquarium, m'arrêtant de temps à autre pour lire les descriptions que l'on peut lire sur les panneaux de bois, apprenant à reconnaître les différentes espèces. « Un élevage ? Comme un ranch si je comprends bien ? » demandai-je en tournant mon visage vers lui, baissant mon appareil photo pour ne pas l'effrayer « ça fait longtemps que je ne suis pas monté à cheval. On avait une écurie à la villa mais juste quelque pur-sang arabes » dis-je, les randonnées à cheval étant une activité très pratique par ma famille, un moyen de se retrouver de passer un moment agréable ensemble. Un jour j'espère que l'expérience pourra se renouveler, et ce que j'accepte ce bébé ou non. « Oui… Tu sais ma famille est très respectueux de la religion et de l'interdiction d'avoir des rapports sexuels avant le mariage… je crois que c'est pareil avec les Amish... » dis-je calmement pour commencer, voulant d'abord savoir un peu son point de vue par rapport à cela avant de lui parler du reste.

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Khali et lui étaient sur la même longueur d’ondes ou presque sur la technologie et son usage. Isaiha apprenait encore les possibilités de son ordinateur portable. Il avait découvert il y a peu Paint et s’était amusé comme un gosse en faisant des traits mais le dessin à la souris relevait plus de la gaguère qu’autre chose. En dehors de cela, il était un grand néophyte de la technologie mais il ne comptait pas vraiment que la donne change. Il y avait quelque chose de malsain d’après lui à trop dépendre des machines. Celles-ci étaient inventées pour se rendre utile mais par moment, il se demandait si elle ne poussait pas l’être humain à être feignant. Par exemple, il avait découvert qu’il existait des aspirateurs robots… Un coup de balai ne prenait pas longtemps, pourquoi dépenser des sommes astronomiques dans un gadget ?! C’est surtout ça qu’il ne comprenait pas : il voyait des étudiants avec des soucis financiers courir après le dernier téléphone, le dernier ordinateur. Cette sur consommation lui laissant un goût amer dans la bouche. « Le son est juste fabuleux ! Je te ferai écouter un jour si tu veux » lui proposa-t-il. On lui avait bien sûr parlé des Mp3 mais il ignorait comment en télécharger ni même où. A la place, il préférait se perdre dans le disquaire non loin de chez lui. « Oui, je joue de l’harmonica mais j’apprends assez rapidement la guitare. J’ai appris le solfège tout seul il y a quelques années donc ça facilite beaucoup » avoua-t-il assez heureux de pouvoir parler librement de musique. Dans son ancienne communauté, seuls les chants religieux étaient autorisés et il avait forgé sa maitrise musicale tout seul dans son coin et cela dans le plus grand secret. Isaiha apprit également à son amie que l’un de ses rêves était d’avoir un élevage. « Oui, j’aimerai beaucoup quelque chose dans ce genre : à la campagne, des hectares de terrain et des chevaux par dizaine. Ce serait vraiment bien » s’exclama-t-il avec un sourire heureux. « Et cela te manque de monter ? » lui demande-t-il peu après.

Néanmoins, rapidement le sujet du trouble de Khalilah fut abordé et le jeune amish se sentit très gêné de parler de relations sexuelles. « Oui, nous nous réservons pour notre mariage mais j’ai appris récemment que les choses peuvent être différentes et que ce n’est peut-être pas plus mal. Je veux dire… je me suis offert à Amanda et je ne le regrette pas » bafouilla-t-il en rougissant faiblement. « Quel est le rapport ? Tu t’es donnée à un homme et tu crains que ta famille le condamne ? »



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J'ai besoin d'avoir des conseils, de me tourner vers une personne de confiance pour pouvoir me confier sur mon ressenti, avoir une personne qui puisse me comprendre, moi et mes convictions, qui ne me prenne pas pour une folle car j'ai peur d'aller en enfer, d'être blasphémé par ma famille ou par Allah si je tue une vie sacrée. Mais je ne souhaite pas entamer la conversation de jeu, préférant prendre des nouvelles d'Isaiha tout d'abord , m'assurer que son insertion dans le monde moderne ne lui cause pas trop préjudice. Je sais que ça peut-être déroutant, ayant moi-même un peu perdu pied face à toute cette liberté que m'a offert l'Amérique. Alors pour lui, ayant vécu dans un monde très diffère encore du mien, ou la technique n'avait pas sa place, cela doit être encore plus déroutant. « Et moi, un jour je t’emmènerai voir un vrai concert, je suis sûr que tu adoreras. » dis-je en souriant. Il lui suffira de me dire quel genre de musique il aime, et que je cherche un concert de ce style dans le coin pour pouvoir l'y emmenai et voir peut-être des petites étoiles dans les yeux. « tu as de la chance de réussir à apprendre aussi rapidement. Je peux retenir très facilement des formules de chimie mais… la musique, les instruments c'est un véritable casse-tête chinois. » dis-je en haussant les épaules ? C'est comme ça, certains ont la fibre artistique, moi… sans doute que non, pourtant j'aime ça, mais je suis plutôt faite pour écouter que pour jouer... « Un peu, ce que j'aimais surtout, c'est ce sentiment de liberté que je ressentais lorsque le cheval était au galop. » dis-je avec un sourire, la liberté que ce dernier avait, franchissant les obstacles, laissant le vent s'engouffrer dans mes cheveux, et être bercé par le bruit des sabots frappant le sol à rythme régulier .
Je regarde un poisson partir se réfugier dans des algues plus loin, l'objectif de mon appareil photo l'ayant certainement effrayé, ou alors c'est son reflet dans la lentille qui lui a fait peur. Je souris légèrement avant de tourner mon regard vers Isaiha, remarquant que ce dernier a rougi. Mon sourire se veut rassurant « Je pense que le principal c'est que toi, tu ne le regrette pas ? » dis-je avec un petit sourire. La première fois reste importante, et... il était clair que pour moi, ça ne pouvait pas être avec un inconnu, un homme beaucoup plus âgé que mes parents auraient choisi pour moi. Je souffle un coup à sa question, haussant légèrement les épaules. « C'est… un peu plus compliqué que ça. » dis-je en me pinçant légèrement les lèvres, avançant encore d'un pas pour admirer d'autres poissons avant de me tourner de nouveau vers Isaiha, baissant les yeux au sol avant d'ajouter. « Je suis enceinte. » je tortille mes mains en elle-même d'un geste nerveux, ne sachant pas du tout comment va réagir Isaiha, je relève finalement mon regard clair vers lui, en me mordillant légèrement la lèvre. « Un enfant hors mariage ne sera jamais accepté dans ma famille... »

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Assister un vrai concert, il adorerait ça à vrai dire. Isaiha était vraiment passionné de musique et les rares fois où il avait suivi son père en ville pour faire quelques achats ou pour vendre les produits de la ferme sur le marché afin de pouvoir acheter du foin pour l’hiver, il n’avait pas pu s’empêcher d’entrer chez un disquaire. C’est d’ailleurs dans une boutique d’instrument qu’il avait trouvé le livre sur le solfège. Le vendeur n’avait pas hésité une seule seconde à le lui offrir gentiment. Ce jour-là, Isaiha avait été étonné qu’un English fasse preuve d’autant de générosité mais ce dernier avait justifié son geste par une simple phrase : Quand on a devant soi un passionné de musique, on l’encourage et non on le condamne. Cette phrase avait longtemps tourné dans sa tête et peut-être était-ce pour cela qu’en dépit de sa famille, de sa communauté, il avait commencé à apprendre la musique dans la forêt et cela dans le plus grand secret. Aujourd’hui Isaiha était un très bon musicien, jouant de l’harmonica comme un peintre userait de son pinceau. Il tentait même d’apprendre la guitare mais pour être honnête, un autre instrument l’intéressait davantage : le saxophone. « La musique est une question de cœur, d’âme… Je ne sais pas comment l’expliquer mais ça m’est facile. Les sciences beaucoup moins. D’ailleurs, je dois réussir à apprendre un de mes cours de biologie, ce n’est pas une sinécure » soupira-t-il. Le lowell avait conscience de ses limites mais il travaillait dur pour les repousser au point, par moment, de délaisser sa sœur et sa petite-amie.

« Je vois ce que tu veux dire, c’est ce que je préfère aussi. Viens avec moi ce week-end, tu pourrais monter à cheval ? » lui proposa-t-il. Sa cousine ne serait sûrement pas contre mais il tâcherait de lui poser la question en amont afin de ne pas lui manquer de respect ou de mettre son amie en position délicate. En parlant de « délicat », la suite de la conversation le mit particulièrement mal à l’aise surtout lorsqu’il avoua à la jeune femme qu’il s’était donné à Amanda. Parler de sexualité n’était pas vraiment une partie de plaisir pour l’ancien amish mais si Khalilah en avait besoin, il se ferait violence, par amitié. « Non même si en ce moment, je ne comprends pas beaucoup Amanda » soupira-t-il en fronçant les sourcils quelques secondes. Il était inutile de parler de ses problèmes de couple surtout que la cabot venait de lui annoncer qu’elle était enceinte. « Oh… je comprends beaucoup mieux » dit-il dans un premier temps en posant sa main sur son épaule. « Qu’en est-il du père de l’enfant, es-tu amoureuse de lui ? » demanda-t-il car il était important pour lui, de connaitre les circonstances ayant amené à cette grossesse.




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Je n'ai jamais vraiment été porté par la musique, peut-être parce que ce n'est pas mon domaine. Je l'apprécie, mais je ne me vois tout simplement pas en jouer. Certains écoute leur groupe préféré en s'imaginant à la place du guitariste ou du chanteur, moi non, me voyant bien plus facilement dans la foule, à chanter et danser au rythme de la batterie. Ou Alors m'imaginant, près de la scène, cherchant un angle de vue pour prendre la photo parfaite, le moment précis où le chanteur adressera son sublime sourire à la foule, pour pouvoir capter le bonheur qui se lit dans ses yeux face à cette foule qui l'acclame . Je relève mon regard vers Isaiha, un fin sourire sur les lèvres en l'écoutant me parler de sa passion pour les instruments de musique, ne le comprenant que trop bien. « C'est comme ça, il faut de tout pour faire un monde de toute façon. Mais je ne renierai jamais l'art… La photographie est une véritable passion pour moi, et c'est une forme d'art également ; mon frère était doué de ses mains quant à lui… capables de dessiner tout et n'importe quoi à partir du moment qu'on lui donne un crayon ou un pinceau entre les mains… » mais il n'a jamais voulu exploiter ce talent, se destinant à reprendre l'entreprise familiale. Je me mordille légèrement la lèvre, je pense qu'au fond, mes parents doivent se sentir soulagé que j'ai préféré suivre des études de médecine vétérinaire plutôt qu d'art visuel ou de photographie ; même si je ne suis pas vraiment destiné à travailler par la suite. Ce que j’aimerai biens changer, rêvant d'avoir mon propre cabinet,, mais pour l'heure c'est une autre question qui me trotte dans la tête, qui pourrait remettre en jeu toutes ses perspectives d'avenir au sein de ma famille… « J'aimerais beaucoup t'accompagner dans ce cas. Même si je ne monte pas, ça me fera plaisir d'être en compagnie de ces animaux." dis-je avec un sourire aux lèvres ayant un véritable besoin de sortir et de me changer les idées en ce moment.

Je souffle un coup, lisant quelques descriptifs avant de tourner de nouveau mon regard vers Isa, commençant à le questionner sur le domaine sexuel, dans sa religion et sa communauté, voulant savoir s'il serait susceptible d'être sur la même longueur d'onde que les pratiquants de la religion musulmane, ou au contraire, comme la plupart des Américains et être assez libre à ce sujet. « les femmes sont toutes compliquées à comprendre tu sais... laisse-lui du temps, je suis sûr qu'elle t'expliquera ce qui se trame dans sa tête dans quelque temps. » dis-je en haussant les épaules, parfois il faut juste laisser au temps ce qui lui appartient, des problèmes ça ne se règle pas en un claquement de doigts et on n'a pas forcément l'envie de les partager avec les autres. Mais dans mon cas, j'ai besoin d'une envie, ne sachant absolument pas comment gérer la situation . Je hoche doucement la têt aux dires d'Isaiha, oui la situation est compliquée, bien plus que si je m'étais seulement laissé aller aux plaisirs charnels. « non… je ne voulais même pas coucher avec toi. » dis-je en levant les yeux au ciel, si j'avais su que l'alcool était aussi trompeur « lui n'en veut pas, il veut que j'avorte mais… je ne sais pas... c'est contre ma religion... cet être n'a rien demandé, et je ne peux pas tuer un être sacré. » dis-je en me pinçant les lèvres, ayant la voix tremblante. Toutes ses choses, Darwin n'en a pas confiance, il n'a pas de religion, il n'y croit pas, alors que moi oui...et ma famille encore plus. « mais si je le garde, mes parents vont me renier pour avoir eu des relations sexuelles, et encore plus pour avoir eu un enfant hors mariage... »
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Khalilah vibrait autant pour la photographie que lui, pour la musique. Par moment, il aimait s’imaginer grand musicien, qui apporterait du bonheur aux gens rien que par ses compositions. Le seul problème à ce rêve, c’est qu’il ne se voyait pas devenir célèbre. Ce n’était pas dans sa nature de se mettre en avant, de chercher la lumière. Isaiha était plutôt le musicien de l’ombre qui accompagnerait un grand artiste. Oui, cela, il pouvait le faire sans hésiter une seule seconde. « Je n’ai pas un très bon rapport à la photographie mais j’ai vu des photos lors d’une exposition et je veux bien accepter que c’est une forme d’art, que c’est un art même » dit-il. Il avait pu voyager au travers de photographies et le jeune homme ne le regrettait pas. La seule chose qu’il n’aimait pas, c’était être pris en photographie à cause de ses croyances, de son éducation. En dehors de cela, il respectait beaucoup la passion de son amie. En parlant de passion, ils aimaient également une chose précieuse aux yeux du lowell : les chevaux. Galoper durant des heures et des heures avec son compagnon équidé était quelque chose qui lui manquait énormément. Il travaillait beaucoup et les rares moments de libre, il essayait de les passer avec Amanda. « J’en parlerai à ma cousine et je te tiendrai au courant par message écrit sur ton téléphone » dit-il en oubliant encore une fois que l’on disait sms ou texto à la rigueur. Par moment, il s’égarait dans les termes mais il parait que cela contribuait à son charme d’être à part, un peu marginal.

Néanmoins, il ne s’attendait pas à parler de sexualité avec la belle égyptienne. C’était un domaine très privé pour le jeune homme qui ne voyait pas vraiment où elle voulait en venir. « J’espère car par moment, je t’avoue que je suis perdu dans ses réactions. Elle a des sautes d’humeur assez conséquents » soupira-t-il mais cela ne l’empêchait pas d’être amoureux comme au premier jour de sa petite-amie. Khalilah évoqua enfin avec lui le nœud du problème : elle était enceinte. Isaiha comprenait mieux le problème. « Je ne te jetterai pas la pierre, je suis contre l’avortement. Une vie est une vie et nous n’avons pas le droit de la sacrifier sous aucun prétexte » dit-il dans un premier temps. Sa conscience se débattait avec son amitié. Dans un sens, il avait envie que Khalilah assume cette grossesse, cette vie mais de l’autre, il savait la douleur que causait l’abandon d’un parent. « Tes parents sont loin n’est-ce pas ? Ils sont dans ton pays ? Peut-être n’ont-ils pas à être au courant pour cette grossesse ? Tu pourrais faire adopter l’enfant ? J’ignore réellement quel est le bon choix mais tout ce que je sais, c’est que me couper de mes parents a été la chose la plus difficile qui m’ait été donnée de faire dans toute ma vie » lui dit-il avec une certaine tristesse dans la voix. Il aimerait tellement épargner cette souffrance à la jeune femme.



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Comment décrire ce qui nous passionne le plus ? Les mots n'ont pas vraiment de sens dans ces cas-là, sont bien trop … lisses pour exprimer les émotions qui nous assaillent lorsque cette dernière nous prend littéralement aux tripes, nous émeut, nous fait passer par toutes les émotions possibles. C'est ce que je ressens lorsque je me retrouve face à une photographie, capable de comprendre les émotions que le photographe a voulues nous faire partager, ce qu'il a voulu que l'on voie dans cette photographie : la beauté, la douleur, la tristesse. Toutes ses émotions peuvent être également présentes en une seule image… C'est là, tout l'art de la photographie. Les mots sont inutiles lorsque l'on se retrouve face à une œuvre. «  et prendre des photos . Tu peux ? » lui demandai-je. Je ne le prendrai jamais en photo sans son accord, mais si un jour l'envie lui prend d'apprendre à se servir d'un appareil photo, et d'apprendre comment rendre toutes l’émotion à une photo, je serai ravi de lui apprendre, de lui apprendre ce qui me plaît dans cet art. Tout comme lui n'hésite pas à me proposer de passer un moment avec lui et de profiter de la compagnie des chevaux. « il n'y a pas de soucis, et même si ce n'est pas possible, ce n'est pas grave tu sais » dis-je ne voulant pas qu'il se sente mal si ça cousine n'accepte pas.

«  c'est la vie d'un couple j'imagine, il y a toujours des hauts et des bas non ? » demandai-je en fronçant légèrement les sourcils, ne sachant pas vraiment. Je n'ai jamais eu l'occasion d'être en couple avec quelqu'un, ayant toujours pensé que le seul homme de ma vie serait... mon mari et le père de mes enfants. Et puis il y a eu Harvard, et toutes ses pensées ont été chamboulé et encore plus avec cette grossesse inattendue, et surtout non voulu. Je tourne mon regard vers Isaiha, lui ayant confié cette nouvelle, ne sachant absolument pas ce que je dois faire . J'essaie de dresser dans ma tête le pour, les contre le fait de garder ce bébé, ce pour quoi j'essaie de recueillir l'avis de mes proches, même si la décision finale me reviendra. «  Oui je ne vois pas pourquoi il n'aurait pas le droit de vivre tu vois... ce n'est pas parce qu'il n'était pas voulu que je dois le tuer... » dis-je. Ce mot peut paraître barbare mais pour moi c'est simplement la réalité .Lorsque l'enfant est malade, que sa vie est en danger, ou que la grossesse met en danger la vie de la mère, notre religion autorise la pratique de l'avortement… Mais je dirai plus que c'est au cas par cas. Et dans tous les cas, je ne suis dans aucune de ses situations même si… je n'ai pas voulu coucher avec Darwin, si je n'étais pas sous l'effet de l'alcool je l'aurai probablement repoussé mais… peut-on vraiment considérer cela comme un viol ? La Khalilah bourré était consentante… même si je ne m'en souviens pas.«  Oui ma famille compte énormément pour moi, et être séparé d'eux pour mes études est déjà compliqué alors… Je ne supporterai pas qu'il me renie. Je ne sais pas ce qu eje ferait si c'est le cas. Je n'aurai plus les moyens de payer mes études, plus de toit, je serai certainement renvoyé dans mon pays… et le droit des femmes est loin d'être aussi développé qu'ici… » dis-je simplement. Si je retourne en Égypte, je deviendrai une fille des bas fonds, sans argent, je ne pourrai même pas espérer me rabattre sur un mariage... personne ne veut d'une jeune femme ayant déjà perdu sa virginité… où juste pour un soir, contre quelques billets… Je souffle un coup, essayant d'effacer cette image de mon esprit. Et si en plus j'ai un enfant à élever . «  Ils ont accès à mon dossier médical en Égypte je crois. Et je ne me vois pas leur poser la question sans éveiller les soupçons. . Le garder et le faire adopter est une solution... » dis-je finalement, n'y ayant jamais pensé. «  mais je ne pourrai pas repartir en Égypte pendant toute la grossesse ... je ne sais vraiment pas comment faire. »
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« Je présume qu’il n’y a rien contre le fait que je prenne des photographies… Pour être honnête, je me suis jamais posé cette question et encore moins essayé » avoua-t-il. Amanda était celle qui avait pris les photographies lors du Summer Camp et lui, il avait simplement donné son avis sur la beauté de ces dernières. S’il était tout à fait honnête avec Khalilah, il avouerait n’avoir regardé les photographies que d’un œil distrait, bien trop occupé à répertorier les plantes qu’il ne connaissait pas encore. Cet homme avait toujours le nez dans le sol.   « Je suis certain que cela ne posera pas de problème, elle aime toutes les personnes s’intéressant de près ou de loin aux chevaux et puis… Elle n’est jamais contre une nouvelle tête pour la persuader de faire un don ou de parrainer un cheval. Ma cousine a parfois un peu trop le sens des affaires » dit-il avec une légère grimace. C’était souvent un sujet de conflit entre sa parente et lui car il n’avait aucune valeur de l’argent et avait même tendance à le dépenser à tort et à travers mais ça, il préférait le garder pour lui.  

Il lui confia toutefois éprouver certaines difficultés à comprendre Amanda par moment. « Oui sans nul doute. Elle est ma première relation donc je suis un peu ignorant dans ce domaine » répliqua-t-il en haussant les épaules. Il espérait simplement que les choses redeviennent rapidement comme avant car il n’aimait pas se brouiller avec sa petite-amie pour des choses si puériles. C’est alors que la jolie égyptienne lui confia qu’elle était enceinte et qu’elle se refusait à avorter. Une prise de position qu’il ne pouvait que respecter et même saluer. « Je suis du même avis que toi. Toute vie mérite de vivre » hocha-t-il la tête mais le problème, c’est que cette grossesse la mettait en désaccord avec les attentes de sa famille. Khali était dans une impasse et il se sentait impuissant. « Il n’y a pas des étudiants en médecine qui pourraient t’aider le long de ta grossesse ? Il doit bien avoir des dispensaires où tu pourrais accoucher anonymement. Ce n’est pas une solution en soit mais cela te permettrait de te cacher à ta famille sinon… je n’en reviens pas de proposer cette solution mais peut-être pourrais-tu leur mentir quant à la conception de cet enfant ? S’ils pensent que cela a été…Forcé, peut-être prendront-ils la nouvelle de ta grossesse avec moins de froideur » dit-il en se sentant mal rien que de prononcer ces quelques mots. Isaiha ne supportait pas le mensonge mais entre avorter ou mentir, il préférait largement la deuxième solution.



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J'adresse un simple sourire aux jeunes hommes en face de moi, haussant doucement les épaules face à ce qu'il dit . « si rien ne t-y interdit, je serai ravie de te donner un cours, enfin, façon de parler. » dis-je en levant les yeux au ciel, il ne s'agira pas vraiment d'un cours, je ne suis pas professeur, et ... un cours de photographie reste plus de la pratique j'imagine. « Je suis certaine que ça te plaira, et je pourrai e montrer mes photos d'Égypte si cela te dit. » dis-je ne haussant une nouvelle fois les épaules, tellement de photos qui s'entassent chez moi, ainsi que celle des pays dont j'ai eu la chance de visiter. Je lève les yeux vers le Lowell, un léger sourire aux lèvres, lorsqu'il m'affirme qu'il ne devrait pas y avoir de problème « si elle a besoin d'argent pour entretenir les chevaux, il n'y a pas de soucis, je peux faire un geste si le besoin est un jour » dis-je avec un sourire amicale aux lèvres. L'argent n'est pas vraiment un problème dans notre famille, la preuve est avec l'appartement que j'occupe durant mes études à Harvard. Un immense Appartement dont de nombreux mètres carrés me sont inutiles, ainsi que 2 chambres que j'utilise comme débarras. Je ne suis pas le genre de femme à jeter l'argent parles fenêtres malgré tout , mais je sais également être généreuse lorsque la situation l'exige. « Enfin si elle a besoin d'aide pour s'occuper d'un cheval, je veux bien me porter volontaire pendant mon temps libre. »

" Je ne peux pas vraiment t'aider de ce côté-là, je n'ai jamais eu de petits amis, et je ne suis pas sûr que ça arrive un jour.
» dis-je en soupirant légèrement. Qui voudrait d'une femme déjà mère ? Ou qui a sa culpabilité s'y ronge qu'elle ne peut plus se regarder dans le miroir. Je ne sais pas du tout ce que je vais faire, quelle décision je dois prendre, mais cette dernière aura des conséquences pour tout le reste de ma vie, ce n'est pas une décision à prendre à la légère, ce que ne semble pas comprendre Darwin, qui lui a déjà pris son choix... Mais ce n'est pas la même chose pour lui… me voir avorter, cela n'a pas la même signification pour lui que pur moi, et ce n'est pas lui qui subira cette culpabilité. Mais l'adoption semble pourtant être une bonne idée selon moi… le tout reste de cacher cette grossesse à ceux qui me sont chers : ma famille. « Non je ne veux pas leur mentir, et leur dire que Darwin m'a violé… Ce ne serait pas une bonne idée… Darwin est... Spécial...j ne le comprend pas toujours, mais je ne pense pas que, si j'avais été sobre et lui aussi, il m'aurait forcé. Je ne veux pas le faire passer pour ce qu'il n'est pas non plus. » dis-je en soupirant doucement, je ne suis pas un monstre et je ne tiens pas à le faire passer pour tel aussi . « Mais oui , ne pas dire la vérité ce n'est pas un mensonge ». Je souffle doucement « tu en connais toi des études en médecine...qui pourrait me suivre … « clandestinement ». ? » je lève les yeux au ciel, bordel j'ai l'impression d'être une immigré sans papiers

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« Ce serait avec plaisir » répondit-il avec un charmant sourire. Il était toujours partant pour découvrir de nouvelles choses et puis, qui sait, un jour, ses parents accepteraient de le rencontrer à nouveau et il pourrait leur montrer tous les endroits merveilleux qu’il aurait visité. Un doux rêve que jamais ne se réalisera mais de temps en temps, cela lui permettait de prendre la vie du bon côté. Isaiha était un homme profondément croyant et optimiste. C’était dans sa nature profonde. « Là aussi, ce serait avec plaisir, je suis certain que cela doit être un beau pays. J’ai vu quelques photographies dans les livres… les pyramides, c’est intriguant la manière dont ils les ont bâti » commenta-t-il. Il était vraiment intrigué par toutes ces civilisations qu’il découvrait. La plupart, il en avait eu un rapide aperçu lors de sa courte scolarité, l’autre, ayant été découverte superficiellement au travers des récits qu’il lisait. Non, pour ainsi dire, Isaiha découvrait le monde au fur et à mesure. « Je ne sais pas. Je t’avoue que je ne m’occupe pas beaucoup de ça. Je veux dire, ce n’est pas mon travail mais sûrement pourrait-elle t’en dire plus si tu la questionnes » botta-t-il en touche car l’aspect financier n’était vraiment pas sa passion. Simple, pour Isaiha l’argent n’avait aucune valeur -ce qui finirait par lui attirer de graves ennuis.

Khalilah ne pouvait pas vraiment l’aider avec ses problèmes avec Amanda et il n’insista pas pour la simple et raison que son amie et lui partageaient un point commun à savoir qu’ils étaient vraiment des néophytes en matière de relations sentimentales. Et puis, sa pudeur l’empêchait réellement de mettre des mots sur ses problèmes. L’Amish avait beaucoup de mal à se confier mais il était très bon pour ce qui était de recevoir les confidences des autres. Or, pour cette fois, il se sentait vraiment impuissant. Comment pouvait-il l’aider ? « C’est tout à ton honneur et crois-moi, je te respecte que davantage mon amie » lui dit-il avant de plonger dans ses réflexions. « Hum… pas vraiment. Je sais que le meilleur ami d’Amanda est en médecine mais j’ignore s’il serait apte à te suivre. Je ne connais pas encore beaucoup de monde. Tu devrais peut-être te renseigner discrètement ? »



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