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Kyla, tu change une lettre ça fait Kylo

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Kyla, tu change une lettre ça fait Kylo
Je ris, quand elle me dit en se montrant, se pavanant peut-être un peu même qu'elle peut corrompre tout le monde. "Ah oui ?" Laissais-je entendre doucement pour la provoquer un peu, pour l'inviter à continuer son manège, à me faire sentir qu'elle a envie de moi, que je l'attire comme elle le fait depuis un petit moment déjà, même si j'avoue que mon état là, même si l'air frais m'a fait du bien, c'est pas encore ça... On déconne, on rit un peu mais le coeur n'y est pas encore, j'ai encore la tête pleine des images de cette peinture que j'ai fait sans le vouloir, saleté de subconscient. Cependant, la route qui nous conduit à Harvard est assez longue et avec ce vent, je me concentre sur celle-ci, occultant les pensées parasitaires comme cet histoire de bébé, d'enfant indésiré. Et quand on arrive à destination, le temps à fait son travail ou presque, je la laisse descendre de ma moto avant de faire de même et je la suis plus que rapidement vers le bâtiment des arts où on échange quelque baiser avant de finalement rentrer en vitesse dedans, pour ne pas être surpris par le vigile qui n'est pas loin à ce moment-là. On rit un instant, avant que je ne cherche à nouveau ses lèvres, un nouveau baiser, plus doux, plus lent que les précédents, parce qu'on n'est plus pressé par le temps, on peut faire ce que l'on veut... Je la sens bouger, se rapprocher de moi, j'apprécie cette initiative. Pourtant, je déchante rapidement, quand elle s'écarte, se lève. Je la fixe, incrédule qu'elle ose me planter de la sorte après tout les sous-entendus qu'elle a fait depuis le début de la soirée. Je la regarde, s'avancer vers l'instrument de musique dont je lui ai parlé. Le piano. Je le fixe. Qu'est-ce que je fais ? Je sais pas, je suis paumé. Je ne devrais pas. Cela fait presque un an que je me cache pour en jouer, que je n'accepte pas d'avouer que je suis plus proche d'un sentimental que d'un salaud comme j'en joue le jeu. Pourquoi est-ce que je lui montrerais ? Pourtant, alors que je suis toujours dans mes réflexions, me questionnant, mon corps à réagit tout seul et je me suis approché de l'instrument de musique, mes doigts caressant doucement quelque touche du clavier sans appuyer dessus. Cependant, elle me surprend, je relève la tête vers elle, alors qu'elle vient de laisser entendre quelque note, m'invitant à en jouer, pour me montrer de quoi je suis capable. Je la fixe un instant, mon index appuyant simplement sur une touche, laissant entendre seulement un la un instant. J'essaie de me convaincre de jouer. "Je peux te montrer autrement que je suis habille de mes dix doigts." Lui lançais-je alors, essayant de la regarder plus dans les yeux que de reluquer sa poitrine, qui se fait un peu trop présente maintenant qu'elle est couchée sur le piano de cette façon.

Je déglutis alors, je me doute bien qu'elle ne va pas me lâcher tant qu'elle ne m'aura pas entendu jouer, après tout, on est venu ici pour cela, comme elle l'a dit. Je m'installe alors derrière le clavier, fixant les touches un instant avant de poser à nouveau mes doigts dessus, caressant un peu celles-ci avant de laisser entendre quelque note, pour me délier un peu les doigts, pour entendre le son aussi de l'instrument, savoir s'il est bien accordé ou non. Je reste alors immobile un instant, me concentrant, réfléchissant à quelle musique lui interpréter. J'étire alors mes doigts et met mes mains en positions pour commencer doucement, par une petite valse des chats de Offenbach. Pourquoi cette chanson ? Je ne sais pas, c'est celle qui m'est venue en tête, parce qu'elle est à l'opposé de mon état actuelle, elle est simple, légère et surtout joueuse. Pas comme moi, qui me retrouve frustré par la brune devant moi, angoissé à l'idée d'être père... J'utilise cette musique, cette interprétation pour tenter de passer dans un autre état, me concentrant sur celle-ci pour la vivre, même si cela ne dure que quelque minute, retrouver pendant ce court laps de temps une certaine gaieté. Être loin de mon état actuel de mes soucis, non pas pour faire simplement de la musique, mais la vivre. Je ferme les yeux, oubliant la jeune femme aguicheuse sur le piano, je laisse simplement mes doigts courir sur le clavier, la position des touches ne changeant pas d'un piano à l'autre, je les connais par coeur, en pratiquant depuis que je suis gamin, mes gestes sont précis, maîtrisés. C'est comme le vélo au final, ça ne s'oublie pas... Après tout, même si je n'en joue plus tout les jours, je continue de faire mes exercices pour ne pas perdre la souplesse de mes doigts, pour ne pas perdre ce que j'ai prit des années à avoir. Parce que même si je le nies corps et âme, j'aime le piano, j'aime la musique, j'aime le son qui s'échappe de cet instrument, à cet instant, alors que les dernières notes de la valse des chats résonnent dans l'air. Je laisse mon regard traîné maintenant sur mes doigts, immobiles sur le clavier sans dire un mot, un léger sourire sur les lèvres. Cela m'avait manqué de jouer, de me laisser aller comme ça...
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"Ah oui ?" Je le regarde et fronce les sourcils. " Tu doutes de moi là ? " Demandais-je faussement vexée. Bien sûr que non, il ne doute pas de moi. La preuve, on était entrain de peindre, de se laisser aller et on finit par se barrer. On est capable de tout je crois bien parce que filer avec un inconnu au milieu de la nuit ne faisait définitivement pas parti de mes plans de base. Mais pourtant, j'aime de quelle manière cette rencontre avance, file et ce vers quoi elle se dirige, tout simplement. Il fait froid après ce petit voyage en moto et mes lèvres pressants les siennes me réchauffent un peu. Et tout ce qui suit me réchauffe en fait. On était vraiment dehors y a une poignée de minutes ? Aucune idée parce que là je meurs de chaud et j'éclate de rire comme une enfant. Vivre, vivre encore et encore. Vivre et ne plus penser à rien, vivre de cette passion qui nous anime. Au moins pour ce soir. Des baisers qui me font oublier qui je suis, cette nouveauté qui m'excite comme jamais et... Je l'aguiche un peu plus. Que ce soit sur ce piano ou par mes paroles. Je souris à ce qu'il dit. "Je peux te montrer autrement que je suis habille de mes dix doigts." Je veux qu'il me montre ce qu'il a en tête mais... " On a le temps non ? On est plus pressé " Murmurais-je alors qu'il était proche de moi, assis devant le piano et moi, allongée sur ce dernier. Une image qui valait le détour, pour sur. Mon regard porté sur lui, je suis ses yeux sur ses mains. Ses mains que j'ai envie de sentir sur mon corps, juste pour voir. Il appuie sur une touche et la note retentit dans la salle. L'accoustique est parfait ici, ce n'était pas ma salle préférée pour rien. Je souris et l'encourage à jouer. De toute façon je crois qu'il a compris que je ne bougerais en aucun cas. Et il se met à jouer. Je le regarde et son visage se détend petit à petit. Il devient de plus en plus calme, posé, comme si tous ses soucis étaient entrain de s'envoler en un claquement de doigts. Je n'arrive pas à me détacher de son visage si paisible et quand je le fais, mes yeux glissent sur ses mains, sur ses doigts qui courent sur les touches blanches et noires avec perfection. Ce son joyeux, sautillant qui me rappelle bien d'autres mélodies entendues en classique. Et je ferme les yeux quelques secondes et pose mon visage sur les mains, que je pose devant moi, au bord du piano. Je voyage, je vibre de l'intérieur et j'aime cette sensation. Le rythme ralentit, les notes meurent contre les murs et c'est le vide, le silence, le néant. Un vide qui emplit pourtant la salle et mon coeur, qui m'emporte encore à des années lumières d'ici, là où tout est beau, où tout est moltonné et où il fait bon y vivre. J'ouvre les yeux, le regarde et me redresse. Assise sur le piano, je glisse une jambe de chaque côté de lui, la pointe des pieds sur le tabouret sur lequel il est assis et relève son visage à l'aide de deux doigts. " C'était... magnifique " Soufflais-je avant de l'embrasser, comme pour le remercier de ce moment. Magnifique. Et encore, le mot est faible. J'ai l'impression d'avoir été enveloppée dans de la guimauve et j'aime ça, c'est sur. " Continue " Soufflais-je contre ses lèvres avant de descendre du piano et de m'éloigner un peu. " Je suis clichée comme fille " Lâchais-je simplement en me plaçant au milieu de la salle. " Comptine d'un autre été, Tiersen ? " Demandais-je en attachant mes cheveux en un chignon haut. Je m'échauffe légèrement et le regarde. " C'était ma dernière danse l'an dernier, la dernière avant de quitter ma douce vie de danseuse " Me confiais-je rapidement. Cette chanson, cette danse a une importance toute particulière pour moi et je ne peux pas le nier. De toute façon, ça se verra, je vais suinter la douceur et la douleur par tous les pores. " Je ne te ferai pas l'affront de mettre le CD, bien entendu " Lâchais-je comme pour l'encourager, pour le pousser à le faire parce qu'il y a quelque chose entre lui et moi, y a quelque chose entre Darwin et moi et cette alchimie, cette tension est plus que palpable. Mes yeux sur lui, mon regard dans le sien, j'attends ses premières notes pour me lancer, pour m'élancer, pour effectuer chaque mouvement à la perfection. Les pointes de pieds tendues, les mains tendues à leur maximum, je suis désarticulée mais je vis. Je vis de ce que j'aime, je vis de cette passion que j'ai depuis mon plus jeune âge. Je vis grâce à cette danse, grâce à ces notes qui emplissent la salle et je l'avoue, je me l'avoue. Le live, ces notes jouées par Darwin... Il n'y a rien de mieux que ça. Le CD ne restranscrit pas le quart des émotions que je ressens. Je suis dans ma danse et plus rien ne compte. Plus rien sauf ma prestation, sauf nos prestations.
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Kyla, tu change une lettre ça fait Kylo
Comme je m'y attendais, elle me remballe, en quelque sorte, me faisant comprendre que pour l'heure, elle veut juste m'entendre jouer du piano, voir de quoi je suis capable probablement et dans un sens, je m'en fiche un peu. Elle pourra juste dire qu'une chose à la fin, que je suis doué avec cet instrument ! Je ne réponds d'ailleurs pas à ses mots, parce qu'ils étaient tellement prévisible que j'étais déjà entrain de choisir qu'elle chanson interpréter... Mes doigts se mets alors à parcourir le clavier, pour une musique plus joueuse, en contraste avec mes émotions réelles, mais aussi celle de la jeune femme... Une musique pour tenter de nous remotiver un peu, pour chasser la noirceur qui s'est imprégné de nous. La valse des chats, cette chanson que j'affection pour je ne sais quelle raison, peut-être simplement parce que l'air est joyeux, dynamique et doux en même temps ? Parce que c'est pas une énième composition sans vie comme on peut en voir ? Je sais pas trop quel lien j'ai avec cette chanson, je l'affectionne juste un peu trop. Est-ce à cause du contexte dans lequel je l'ai entendu la première fois ? Que j'ai réussi à la jouer en entière ? Je ne sais pas, je ne m'en souviens pas, j'ai apprit tellement de morceau que je ne sais pas trop à quel moment j'ai commencé à jouer celui-là, je n'ai pas réellement de bon ou de mauvais souvenir à y associer non plus... C'est compliqué.

Je me livre avec cette musique, à elle, lui ouvrant une partie de ce que je suis, parce qu'ici à Harvard hormis Noah et le professeur de Theâtre, parce qu'il m'a surpris, personne ne sait que je joue du piano, pas comme ça en tout cas, pas si bien... J'en fais depuis petit et là, je lui montre partiellement qui je suis vraiment, parce que je ne suis pas que ce petit con prétentieux, cet Eliot de première, je suis aussi ce Lowell, passionné, sentimental, mais qui se cache plus que de raison. Je joue, pour me vider la tête, pour aller mieux, pour recouvrer ses sensations, les touches sous mes doigts, la musique dans les oreilles. Les yeux fermer, je revis.

Puis la musique s'arrête, je relève le regard, vers elle, souriant un peu. Plus serein, plus calme, je souris. Cherchant son regard, son avis, son appréciation de ma musique et je me recule un peu, quand elle s'approche, mon regard se pose sur ses jambes qui m'encerclent maintenant avant de relever le regard vers elle, vers son visage, si proche du mien, ses doigts en dessous de mon menton... Je la regarde, attendant la suite, espérant plus. Elle m'attire encore. Je ferme les yeux, profite de ce nouveau baiser qu'elle m'offre, mais je le trouve trop court, trop rapide. N'aurait-il pas pu durer encore un moment ? Je la regarde alors bouger, s'aventurer dans la pièce. Je n'ai même pas réagit à son compliment au final, plus obnibulé par son baiser et puis par elle que par ce compliment qu'on m'a déjà bien trop souvent fait dans le passé. Je me demande cependant ce qu'elle veut, avec son continue, ses propos. "Pourquoi ?" Pourquoi elle se voit comme cliché ? Parce qu'elle a apprécier mon morceau ? Qu'elle m'a fait un compliment similaire à tant d'autre ? Je la fixe, la regardant simplement prendre place au centre de la pièce avant de me donner ses instructions... Je ne bouge pas, la regardant un moment, attendant d'abord sa réponse à ma question, désireux d'avoir son explication.

Je me met alors de nouveau face au piano, en écoutant ses mots, ses explications. Sa dernière danse ? J'avoue que je suis curieux là, j'aimerais savoir ce qu'il a bien pu lui arriver, ce qu'elle a bien pu faire pour ne plus pouvoir danser, être blessé à la jambe, parce que c'est bien cela non ? Elle m'en a parlé un peu plus tôt. "Le CD ne risque pas de faire de fausse note, j'ai pas jouer ce morceau depuis un moment et le faire de mémoire, ça va être assez... Sportif..." Lui précisais-je en tournant la tête vers elle, attendant de voir qu'elle soit prête pour laisser entendre les premières notes, espérant ne pas me tromper, parce que sans partition et de mémoire comme ça, je ne garanties pas d'y arriver... Autant la valse des chats, c'est un morceau simple pour moi, autant cette nouvelle interprétation, est un peu plus complexe, parce que c'est pas mon morceau favoris même si je le troue très beau... Concentrer à nouveau sur mon piano, je ne fais pas réellement attention à sa danse, à ses pas, parce que je ne veux pas me tromper, je réfléchis aux prochaines notes, où placer mes doigts, j’interprète le morceau comme je peux... Comme mes souvenirs me le permettent surtout...
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J'arrive clairement pas à expliquer ce qu'il se passe à ce moment même, pourquoi je prends tellement de plaisir à le suivre et à l'embrasser de la sorte quand on est ensemble devant les portes de la salle de danse. Ça devrait pas, je devrais pas. Je veux dire, je me suis fais larguer y a moyen de dix jours par mon petit ami, je me suis gentiment fait renvoyer par le F.B.I. pour quelques jours parce que j'ai frappé trois filles au visage et là je... Je suis bien comme si rien de ma vie n'avait été chamboulée, comme si aucune boule de démolition était venue dans mon petit cocon personnel. Je comprends rien. Faut dire que j'ai jamais rien compris au bordel émotion dans lequel je vis depuis toutes ces années, dans cet ascenseur émotionnel qui caractérise tant bien que mal ma vie. Parce que ouai, c'est ça, je vis dans un ascenseur émotionnel. Y a une demi heure j'étais face à cette toile, voulant la défoncer du poing et voilà que maintenant, je n'ai plus qu'une envie : m'envoyer en l'air avec Darwin pour tout oublier, pour arrêter de réfléchir et pour le faire arrêter de réfléchir parce que je dois bien l'avouer, j'ai envie de lui montrer que je peux le faire oublier ce bébé non souhaité en un claquement de doigt. Et on s'entend que même si c'est de la manière dont il l'a foutu en route, ce môme, que je compte lui changer les idées, ça ne m'arrivera pas à moi. De toute façon, je crois que mon corps et mon utérus ne sont juste pas près à avoir un habitant, jamais. Oui, je crois que c'est ça. Soufflant, reprenant mon souffle, je suis vite subjuguée par le talent du jeune homme. allongée sur ce piano, le menton sur mes mains croisés, je souris. Je les imagine, ces chatons qui sautillent partout comme Pattenrond sautille quand il s'y met. Faut dire que ce chat est un cas ambulant aussi mais je l'aime comme ça, mon minou d'amour. C'est joli. C'est magnifique c'est... Je soupire avec un léger sourire sur le visage. C'est apaisant et j'aime ça. J'aimerais rester là pour en entendre plus, pour profiter de ce moment mais les notes ralentissent et finissent par se taire. Il me faut quelques secondes pour réagir et je souris. Je souris comme une enfant avant de m'approcher de lui, de presque l'encercler avec mes jambes et de l'embrasser. Dans cette pièce, avec ces notes qui flottent encore dans l'air, on est deux gamins en quête d'aventure et de douceur un peu, aussi. Et ma douceur c'est Darwin pour le moment. Juste pour le moment. Le reste on verra demain ou à un autre moment. Je ne veux plus penser, plus penser à rien du tout sauf à ses doigts sur un piano et à mes pieds sur ce sol froid. J'ai besoin de me laisser aller, moi aussi. C'est vital. Rien que ça ouai. Ce besoin de m'évader me prend à la gorge parce que ça a toujours été ma manière de gérer mes émotions et la seule qui ait toujours marché à vrai dire. Je suis clichée. Du Tiersen, rien que ça. Mais c'est ma dernière audition, mon dernier examen et ça représente tellement pour moi. La voix de Darwin retentit dans la salle, dans ce silence étouffant. "Pourquoi ?" Je n'en sais rien mais alors absolument rien. C'est juste comme ça quoi. Et je ne sais même pas à quoi il me demande pourquoi alors je ne prends pas la peine de répondre, m'echauffant légèrement, gardant tout ça pour moi. Je ne me suis jamais confiée à personne pour la danse, sur le pourquoi du comment j'ai arrêté. La douleur a mon genou était devenue insupportable puis... J'avais du faire des tas de tests pour être sûre que je ne prenais plus aucune drogue et ce genre de choses, chez une danseuse, c'est le début de la fin. Mes camarades voyaient très bien le passage des aiguilles sur mes bras et certains ont du penser que je me droguais alors que c'était juste une directive de l'université pour qu'ils soient sûrs que je n'entacherais pas leur image, que j'avais réellement arrêté mes conneries les plus folles. "Le CD ne risque pas de faire de fausse note, j'ai pas jouer ce morceau depuis un moment et le faire de mémoire, ça va être assez... Sportif..." Je le regarde et attends, un sourire sur le visage. Allez Darwin. Nous fais pas ça. Vas-y, lances toi. " Y a de la beauté dans chaque imperfection, au pire " Soufflais-je alors que mon regard se décroche enfin du sien. Darwin est loin quand les premières notes se font entendre. Le trou béant que j'ai à la place du coeur, de mon anatomie toute entière se remplit de ses notes, de ses douces notes que je finis par ne presque plus entendre pour tout dire. Je souris. Je souris enfin, exécutant chacun de mes mouvements à la perfection parce que je suis bonne à ça, je suis bonne pour ça: danser. Là, à ce moment précis, c'est la meilleure sensation que j'ai eu depuis si longtemps. Je me sens si bien, heureuse, posée, complète. Il ne me manque plus rien. Chaque geste est exercé à la perfection et je me sens tellement libre et légère. Le bonheur. Le paradis sur terre... Je soupire et finis cette danse qui veut tellement dire pour moi avec les yeux fermés. C'est mon dernier tout. Et tout ce que je ressens, je vais le laisser filer comme j'ai du laissé filer la danse il y a un an et demi. La passion ça vous consumme, ça vous fait du mal, un mal de chien mais c'est ça qui me fait sentir vivante. Et j'ai retrouvé ce qui me fait ce bien. Et c'est pas un homme qui devrait prendre cette place. Ni maintenant, ni demain, ni jamais. Essoufflée, je reste immobile quelques secondes histoire de descendre de cette roller coaster sur laquelle je suis. Je souffle. Pose mes mains sur mes genoux et retiens un cri. Le silence est aussi léger que paisant, agréable que poignant. Je me tourne vers lui, sourire aux lèvres. " Merci " Lâchais-je simplement. Merci pour ce moment, pour me libérer d'un poids dont il n'a sûrement pas idée de l'existence. Merci de tout. Je me déplace jusqu'à lui et me pose à ses côtés. Mes doigts frôlent les siens. " Tu m'apprends ? Deux-trois trucs " Le thème d'Harry Potter est facile tiens. Oui Kyla, toujours plus. " Si on me demande où j'ai appris ça, je dirais qu'un beau Lowell a croisé mon chemin... " Soufflais-je avec un leger sourire aguicheur. Oui, ça a l'air d'être son petit jardin secret et ça restera secret avec moi... Allez Darwin, laisse moi profiter du Lowell. Allez. Juste un peu... Mes doigts glissent sur les siens, sur son bras. Du Lowell ou de l'Eliot. Parce que là, c'est cette partie de lui que je cherche. Il a le choix. Le lowell ou l'eliot. Du bout des doigts. Une caresse que je retiens depuis quelques minutes maintenant. Et un regard qui en dit long. Il peut m'apprendre ou me prendre. À sa guise.
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Je la fixe, surpris par ses propos, quand elle me lance ainsi que chaque imperfection à une certaine beauté. Je ne sais pas, je ne trouve pas. Quand quelque chose n'est pas parfait, cela n'est pas bien, ce n'est pas beau. Alors pourquoi l'imperfection pourrait être belle ? Elle ne sujet que de moqueries, de jugements, etc. Pourquoi diable dire que cela peut être ainsi attrayant en quelque sorte ? Si je viens à massacrer ce morceau, trouvera-t-elle cela beau quand même ? J'en doute fortement. Je suis tenté d'essayé, de faire exprès de me tromper dans les parties dont je suis le plus sûres pour inverser des notes, faire de cette interprétation une imperfection des plus complète, sauf que je ne peux pas faire ça, parce que j'ai trop d'estime pour moi et qu'en même temps, j'ai envie de lui faire plaisir... Et dans ma façon de lui faire plaisir, lui casser les oreilles n'est pas une option. Parce qu'en fait, ça me démolirait aussi les tympans d'entendre un morceau ainsi saccagé volontairement.

Je me lance donc dans cette interprétation un peu bancale, parce que je ne suis pas sûr de tout, j'ai un vague souvenir de la musique, des mouvements que mes mains doivent avoir pour la façonner un peu... Je me lance alors, plus concentré qu'avant, cette fois-ci, je ne joue pas un morceau que je connais, ce n'est pas une interprétation facile sans la partition... La prochaine fois que je sortirais avec elle, je prendrais un cahier de musique avec, pour voir plusieurs morceau sous la main et ne pas me retrouver à improviser comme cela une musique que je ne connais pas du tout par coeur... Pourtant, les notes s’enchaînent, quelque fausses manipulations qui passe maladroitement, mais la musique semble plus ou moins respecté. Enfin, je crois. Quand je m'arrête, je tourne la tête vers elle, alors qu'elle a fini de danser aussi...

Je souris un peu mal à l'aise à cause de ce piteux morceau que je viens de faire alors qu'elle s'approche à nouveau de moi. Je la regarde faire, attendant, non, redoutant son verdict concernant cette interprétation, mais elle n'en dit rien. Pas de cette façon. Elle laisse juste entendre un merci et je n'y répond pas, parce qu'un jeu comme je viens de faire ne mérite pas le moins du monde un merci. Je la laisse donc s'approcher, posant mon regard sur elle alors qu'elle prend place et me demande maintenant de lui apprendre à jour... Me trouvant déjà une excuse pour ne pas dire que ça vient de moi le morceau qu'elle pourrait apprendre. Je la fixe alors, surtout qu'elle semble me proposer tout autre chose en même temps, avec son corps... Je frisonne, la regarde et réfléchit.

Après quelque secondes, je bouge, non pas pour venir l'embrasser comme j'en ai clairement l'envie, mais pour me lever de ce tabouret que l'on partage à deux et venir doucement me caler dans son dos, légèrement penché... Mes mains se posent sur ses épaules, avant de glisser doucement le long de ses bras, caresses fines et légères, aguicheuses comme elle en quelque sorte. Je saisis alors ses poignets avec douceur, pour les déposer sur les touches du piano, mes mains remontant maintenant sur le dos des siennes, mes doigts se glissant entre les siens pour les lui faire écarter et les mettre sur les touches adéquates. Je tourne alors un peu la tête et regarde son visage d'un peu plus près, venant déposer un baiser sur sa joue avant de parler doucement au creux de son oreille. "Familiarise toi d'abord avec lui." murmurais-je en pressant son index doucement pour qu'elle appuie sur la touche et que le La se fasse entendre dans la pièce. Je fais doucement pour ne pas lui faire mal, lui faisant ainsi appuyé sur les touches l'une après l'autre, non pas pour faire une mélodie, mais pour échauffer un peu ses doigts et en voir la souplesse, voir ce que je pourrais lui faire faire sans risquer de lui faire mal...

Je tourne un peu la tête, alors que j'entraîne en même temps ses mains pour l'inciter à jouer, lui indiquant d'une légère pression sur son doigt sur quelle touche appuyé. Mon regard est en biais sur le clavier pour voir si je la guide bien, alors que mes lèvres se pose doucement dans le creux de sa gorge... Va-t-elle reconnaître la chanson qu'elle est entrain de jouer ? Même si elle est très enfantine ? Après tout, au clair de la lune, c'est un morceau facile... Mais va-t-elle se concentrée sur la musique ou mes lèvres ? T'elle est la questionne... Parce que j'avoue que moi-même j'ai du mal à savoir sur quoi me concentrée alors que mes lippes quittes sa peau, ne laissant plus que mon souffle chaud heurté ainsi son épiderme.
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Son regard montre bien que l'erreur n'est pas permise mais je m'en fiche pas mal. Je crois que je n'entendrais rien de toute manière, que je n'entendrais pas les fausses notes s'il y en a. La seule chose que je risque de remarquer c'est s'il manque un bout parce que là, ma danse ne terminera pas pile en même temps que son jeu. Mais c'est tout. Je le regarde et danse. Qu'est-ce que ça me fait du bien. Un poids se libère de mes épaules et je profite de ce moment de paix. De ce doux moment qui, à mes yeux, est parfait. Surement pas aux siens puisqu'il ne réagit pas, ne bouge pas plus que ça mais bon, je ne peux pas lui en vouloir. Il n'est peut être pas parfait, au final. Le morceau. Ou lui. Ouai, surement les deux. " Ça sera ton prochain morceau à répéter en boucle " Soufflais-je avec un sourire, comme si ça, ça pouvait être notre truc, notre petit rendez-vous à nous deux quand on a besoin de s'évader du quotidien qui nous oppresse plus que de raison. Peut être que cette soirée dans ce Paint Bar ne se terminera définitivement pas comme je l'avais imaginé. Peut être que je gagnerais plus que je ne saurais l'imaginer.

Et je crois que j'ai encore beaucoup à apprendre de Darwin, comme le piano. Ça m'intrigue, il m'intrigue et j'aimerais bien apprendre à jouer quelque chose. Deux-trois notes pour impressionner les amis et puis, peut être que ça me permettra de me libérer aussi. Une nouvelle façon de s'échapper, de s'éloigner de ce monde que je déteste autant que j'aime, ce monde en noir et blanc qui commence à vivre et à prendre de la couleur quand j'ouvre les yeux et baisse mes barrières. Je le regarde, sourire aux lèvres. Je veux apprendre. Mais je le veux aussi. Cette tension entre nous, ces non-dit crèverait les yeux d'un jeune enfant. Cette tension sexuelle et plus que palpable et je ne fais rien pour l'arranger, mes mains frôlant les siennes avant qu'il se lève. Je le suis du regard et quand il se glisse dans mon dos, je souris et me redresse, histoire que son torse colle mon dos. Je regarde droit devant moi et le laisse faire. À mesure que ses doigts glissent sur ma peau, je frissonne et finis même par fermer les yeux, inspirant une grosse bouffée d'oxygène pour ne pas me retourner et le plaquer contre ce piano noir. Je me laisse faire, tel un pantin et n'ouvre les yeux que lorsque j'entends sa voix. "Familiarise toi d'abord avec lui." Ses lèvres se détachent de ma joue et je glisse les yeux sur lui. " D'abord avec lui ? Et après ça sera avec toi ? " Soufflais-je avec un léger sourire en coin alors qu'il guide mon doigt vers une touche. Une note retentit dans la salle et je souris. Ma première note. Je ne bouge pas, et je regarde le clavier, ses doigts qui m'indiquent où aller, ses mains qui vont parfaitement dans les miennes pour des notes qui sont belles. Je souris, reconnaissant rapidement ce qu'il me fait jouer.

Mais je ne me concentre pas sur ça, pas alors que ses lèvres se déposent sur mon cou, sur ma peau nue. Je souris et ferme les yeux quelques secondes avant de les poser sur le piano. Allez Kyla, concentre toi. Concentre toi sur ce qu'il te montre, sur son art alors qu'il fait tout pour te déconcentrer. Son souffle contre ma nuque, je recommence les quelques notes qu'il m'a montré, comme pour lui prouver que je suis. Mais il ne bouge plus. " Continues Darwin " Continuer à m'apprendre cette douce mélodie qui a bercé mon enfantin. " Termine de m'apprendre... " Soufflais-je en tournant le visage, mes lèvres proches des siennes. Je les fixe quelques secondes alors que j'ai l'impression qu'elles m'appellent et c'est peut être le cas, en fait. " Continues tout ce que tu étais entrain de faire en fait " Soufflais-je en regardant le piano. " Déconcentre moi, que je te montre de quelle force d'esprit je dispose " Murmurais-je avec un sourire sur le visage, attendant sur lui, sur ses gestes, sur ses doigts qui me guident encore un peu. Et on y arrive, j'y arrive, haletante, bien trop excitée par ces contacts qui me brûlent la peau, par son souffle contre ma nuque. Et puis, je pose ses mains sur mes épaules, prends une petite bouffée d'air et appui sur les touches pour faire ma petite chanson et je suis fière de moi. Je le sens toujours proche de moi et je souris. " Et c'est comme ça que l'élève dépasse le maître " Lâchais-je en riant, me tournant rapidement sur le tabouret, me mettant à genoux sur ce dernier, glissant mes bras derrière sa nuque. " Et si c'était avec toi, que je me familiarisais maintenant ? " Lâchais-je les lèvres rosies, un peu plus gonflées que toute à l'heure, me penchant vers lui, prête à l'embrasser. Avant de me stopper, frôlant ses lèvres avec les miennes. " Je ne suis pas folle, rassure moi " Y a pas que moi qui la sent, cette tension.
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Kyla, tu change une lettre ça fait Kylo
Je la regarde en coin, amusé par ses propos alors qu'elle parle de se familiarisé avec moi. "Je pense que ça, c'est déjà en cours." Soufflais-je au creux de son oreille avant de venir déposer un nouveau baiser en dessous de celle-ci, pour descendre ensuite un peu plus bas, sur sa gorge puis à la limite de son t-shirt pour avoir quand même une vue sur nos doigts alors que je la guide. Cette position est pas des plus confortable pour moi, mais je m'en fiche un peu, ça n'a pas réellement d'importance à mes yeux, même si je le regretterais ensuite à cause de mes possibles muscles endoloris. Je me suis un peu perdu, en la regardant, en m'amusant sur sa peau libre de tout vêtement, y déposant des baisers au lieu de continuer ma leçon. Mais elle me rappelle à l'ordre et je m'écarte un peu de sa peau, relevant le regard vers le sien, vers ses lèvres aussi qui sont à nouveau si proche, mais qui rapidement s'éloigne alors qu'elle tourne à nouveau la tête pour regarder le piano. Encore une fois. Je souris légèrement à ses dires, c'est amusant dans un sens.

Je reprends alors ma place, mes lèvres sur sa peau, doucement, alors que je cherche quand même à rester concentrer sur le mouvement de nos doigts, pour qu'elle puisse finir le morceau comme elle le désire. Elle repousse ensuite mes mains, pour les places sur ses épaules et elle se met à jouer toute seule les notes que je viens de lui montrer. Elle se débrouille plutôt pas mal, mais elle m'a bien dit de la déconcentrée non ? Mes mains quittent alors doucement ses épaules, glissant dans son doigts pour ensuite passer sous ses bras et la caressé doucement aux abord de sa poitrine, sans aller plus lui, sans la tripoter réellement de légère caresse, pour la découvrir un peu, pour la faire réagir encore plus.

Je souris alors, quand le morceau se termine et rigole un peu à ses propos. "Elle te faudra plus qu'au clair de la lune pour me dépasser." Parce que ce morceau, c'était un des premiers que j'avais apprit, il y a plus de dix ans, alors si elle pense qu'avec ça, elle pourrait me dépasser, la bonne blague. Je la regarde alors. "Il te faudra bien plus qu'un cours tu sais." Un moyen de lui redonner rendez-vous ? De la revoir ? Ou bien une excuse pour pouvoir faire du piano sans risquer d'être surpris par un passant encore une fois ?

Elle bouge alors et je ne la quitte pas des yeux, me reculant un peu pour lui permettre de bouger plus facilement, de prendre place comme elle le désire. Je la laisse passer ses bras autour de moi, sans broncher et me rapproche à nouveau, posant mes mains sur sa taille, mon regard rivé au sien, mes lèvres à nouveau proche des siennes, encore... On s'attire et pourtant, on ne cherche pas à franchir le pas, pas à cet instant. Je me demande si elle va encore tourner la tête, fuir comme elle l'a déjà fait plus d'une fois... Mais non, elle continue sur sa lancée et m'invite à bien plus. Je souris un peu à ses mots, la suite de tout à l'heure. Je ne bouge cependant pas quand elle me frôle ainsi, aguicheuse. Une petite vengeance pour avoir ainsi tourné la tête un peu plus tôt, alors que l'envie de l'embrasser était là, non, elle est toujours là. Je lui laisse entendre un petit rire à sa question. Folle... Si elle l'ai, je suis moi-même fou... Je referme alors mes bras dans son dos, pour l'attirer encore plus contre moi et je viens prendre ses lèvres encore une fois, pour un nouveau baiser, plus passionné, parce qu'il est temps d'arrêter de se tourner autour, de se repousser, de trouver des excuses. Il est juste temps de passer à l'acte merde !

Ma main droite remonte dans son dos, pour venir se glisser dans sa nuque, remontant encore un peu plus pour venir défaire son chignon, pour libérer ses cheveux, laissant tomber l'élastique, je laisse mes doigts glisser dedans, appréciant clairement cela alors que je continue de l'embrasser. J'ai envie d'elle, j'ai envie de me laisser aller avec elle, encore, continuer de fuir, d'être dans notre bulle à tout les deux, même si c'est pour regretter après. J'en ai rien à foutre ! Je laisses mes doigts glisser dans ses mèches tout en l'attirant avec mon autre main contre moi, comme si j'avais peur soudainement qu'elle se recule, qu'elle s'échappe encore pour je ne sais quelle raison cette fois. J'ai joué du piano, elle a dansé, on a fait tout ce qu'on voulait sauf ça... Alors merde, elle a plus à reculer. Je me recule un peu, brisant le baiser pour reprendre un peu mon souffle. "On est fou." Soufflais-je alors en souriant avant de glisser saisir le bas de son t-shirt pour le faire remonter, pour le lui retirer. J'ai envie de la voir dans la tenue la plus simple du monde, dans la tenue d'Eve, pour caresser ses courbes sans entraves.
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"Je pense que ça, c'est déjà en cours." Il a totalement raison. C'est carrément déjà en cours mais je ne veux pas l'avouer, ce serait se griller et j'ai pas vraiment envie de ça. Non, non, on est là pour se vider la tête et pas pour la remplir d'autres choses, d'images de lui, de ses mains sur mon corps. " Tu penses ouai... " Je souris légèrement, comme pour le stopper direct. Mais mes mots vont à l'encontre des signaux que mon corps envoient et je finis par capituler. Par apprécier ce contact bien plus que je ne devrais le faire. Je le veux, je le veux. Il m'excite et je sens bien qu'il se passe quelque chose à l'intérieur de mon petit corps. C'est tellement agréable que je pourrais rester comme ça de longues heures. Et pour rester comme ça, pour sentir ses lèvres sur ma peau fraîche, il faut que je me concentre sur le piano et qu'il fasse de même. Ouai, je crois carrément que si on lâche les armes, on va se bouffer l'un l'autre en moins de deux minutes. Kyla, la contradiction. Voilà comment on pourrait m'appeler quand on voit que je me concentre sur le piano mais que je veux qu'il continue de m'embrasser, de me faire frissonner et onduler légèrement de la sorte. Et puis je veux lui montrer mes talents en tant que pianiste, lui montrer de quoi je suis capable en peu de temps. Je m'adapte en très peu de temps et je suis quand même super douée... Et ça, dans tous les domaines.

Ses mains sur mes épaules, je me mets à jouer et je serre les dents quand je sens ses mains glisser sur mon corps, caresser les abords de ma poitrine. Sensible, je fonds mais je ne me démonte pas. C'est l'heure de montrer que je suis imperturbable alors que, impulsive comme je suis, j'ai juste envie de tout envoyer valser et de l'embrasser à en perdre haleine. Je crois que ces caresses sont pire que n'importe quoi, pire que s'il décidait vraiment de mettre fin à ces petits jeux pour passer à la vitesse supérieure, à ce moment où il me soulève, me colle contre le mur et me fait mourir à petit feu. Mais je chasse ces images de ma tête, ces images qui me rendent encore plus enclines à tous ces gestes. Je le taquine, le cherche et souris quand il se moque de moi. J'aime son rire. Il emplit la pièce et c'est un son qui me plait pas mal. "Il te faudra plus qu'au clair de la lune pour me dépasser." Je le regarde et fronce le nez dans une jolie petite grimace. " Je sais pas, je t'ai jamais entendu la jouer " Lâchais-je simplement en haussant les épaules, comme pour le mettre au défi. Mais au défi de quoi ? Il vient de jouer deux morceaux bien plus difficile qu'au clair de la lune quoi. "Il te faudra bien plus qu'un cours tu sais." Mon regard dans le sien, je souris légèrement. " Et il me faudra combien de cours pour pouvoir te dépasser alors ? " Estime donc à combien de retrouvailles dans cette salle - ou dans une autre - on va devoir faire avant que je sois aussi douée que toi. Un bon milliard. Allez Darwin, on va passer le restant de notre vie à jouer. Sauf si un jour, ça nous soule.

Incapable de me contenir, je me tourne vers lui et glisse mes bras autour de lui, comme si je l'encerclait, je le collais à moi et le gardais pour moi. Ouai, c'est le cas en fait, je le garde pour moi pour le moment parce que lorsque je veux quelque chose, je l'ai. Et je crois que c'est pareil de son côté. Mon sourire s'agrandit quand il m'attire presque à lui. Je meurs de chaud, j'ai envie qu'il me déshabille mais pour le moment, je l'embrasse avec passion, resserrant mes bras autour de lui, me grandissant au maximum pour être au plus proche de lui, qu'il n'y ait plus la place de glisser une feuille entre lui et moi. Excités, je suis bien contente de ne pas être un homme parce qu'il sentirait direct l'effet qu'il me fait. Effet que je sens que je lui fais. Il se détache légèrement de mes lèvres et, mon regard dans le sien, la respiration courte, je le laisse faire. Mes cheveux tombent en cascade sur ma nuque, mes épaules et je regrette presque ce geste parce qu'il risque de négliger ma peau brûlante. Je ne bouge pas, incapable de faire ou dire quoi que ce soit, ne voulant que ça, ses lèvres. "On est fou." Je souris et soupire légèrement quand il retire mon t-shirt qu'il pose juste derrière nous. Mes lèvres retrouvent rapidement les siennes, comme si je ne les avais pas touché depuis des siècles. Fougueuse, mes mains descendent le long de son corps et se glisse sous son tshirt, dessinant certains de ses muscles du bout des doigts, soupirant. Mes mains passent dans son dos et j'appuie légèrement le bout de mes doigts sur son dos.

J'ouvre les yeux et vois une lumière plus loin. Je sursaute, quitte ses lèvres, son corps et attrape mon tshirt. " On est surtout foutu là ! " Lâchais-je en enfilant mon t-shirt à vitesse grand V. La lumière balaye la pièce de dehors. " Je crois qu'il vaut mieux qu'on parte avant de se faire chopper " Soufflais-je en descendant du tabouret du piano, glissant mon sac sur mon épaule et enfilant mes talons hauts. " Baisse cette.. " Quoi ? Ça s'appelle comment ça ? " Chose pour que les touches ne prennent pas la poussière " Lâchais-je en le tirant hors de la salle que je claque derrière moi. Une mission pour entrer, une pour sortir. On sort et je soupire fortement. " Je crois que " Je passe ma main dans mes cheveux et souris légèrement. " Je vais rentrer... " Qu'on va rentrer. On a tout oublier là non ? On est arrivé à ce qu'on voulait ? Peut être pas. Je lui tends mon portable. " Alors Darwin, c'est quand le prochain cours ? " Soupirais-je doucement, voulant son numéro, le revoir et... reprendre ce moment coupé d'un coup d'un seul.
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Kyla, tu change une lettre ça fait Kylo
Je l'attire contre moi... Fiévreux de l'avoir toute entière. Mes lèvres captures les siennes, avidement, avec passion. Je l'aurais. Ce soir. C'est impossible qu'il en soit autrement. Je laisse mes doigts glisser sur le tissus de son t-shirt, pour le soulever, pour le lui retirer et le déposer sans ménagement derrière moi. Il fini à terre. Mais c'est un détail sans importance, alors que malgré la pénombre, j'essaie de détailler son corps, ses courbes. Mes mains reviennent courir sur sa peau, en des caresses, je veux la faire frissonner, lui donner plus que la seule envie de me sauter dessus, de ne penser à rien d'autre qu'à moi. Je lui avais fait faire ce pari, qu'elle oublierait l'autre. C'est le cas là, à cet instant, je le sens bien, parce que c'est moi, mon corps qu'elle appelle, qu'elle découvre de la sorte. Je continue de l'embrasser, alors qu'elle glisse ses doigts sous mon t-shirt, qu'elle parcoure mes muscles doucement avant de venir dans mon dos. Je me presse un peu plus contre elle, mes mains maintenant dans son dos, caressant la courbe de ses reins, descendant plus bas pour saisir ses fesses et profiter ainsi de ses formes. Je compte bien m'éclater avec elle ce soir, la faire mienne, prendre ce qui est à Cole, parce que je suis certain que ce son la voit encore comme ça propriété malgré ce qu'il peut bien montrer et chantonnée. Je souffle contre ses lèvres. Je la veux.

Mes lippes quittent les siennes pour venir sur sa peau, glissant sur sa gorge à nouveau, j'apprécie de la sentir si... désireuse. Parce que moi, putain, elle me fait bander comme pas possible et ça, elle le sait, elle le sent bien avec ma verge gonflée dans mon pantalon. Je l'attire encore plus contre moi, prêt à la porter pour changer de place, pour ne plus qu'elle soit en équilibre sur ce tabouret. Pour pouvoir la déshabiller entièrement et la prendre comme elle le mérite...

Je pige pas alors, quand elle me repousse et me balance qu'on est foutu. Je la regarde sans comprendre avant de me retourner et de voir la lumière un peu plus loin. "Fait chier" Balançais-je alors qu'elle me balance qu'on doit y aller. J'ai envie de la retenir, de lui dire, on se planque encore et on continue, mais elle pense pas à ça, elle a peur. Je peux la comprendre. Je laisse le piano ouvert, préférant attraper mon casque que le laisser là. Je viens alors la rejoindre tandis qu'elle termine de remettre ses talons. Elle aurait pu les remettre dehors à ce niveau là.

On finit par arriver dehors et je la regarde... Alors qu'elle me parle de rentrer... Je suis dégoûté là... je m'approche un peu plus d'elle, attrapant la main qu'elle vient de se passer dans les cheveux pour la déposer, un instant, sur mon entre-jambe encore gonflé. "Tu comptes rien faire pour ça ?" Lui demandais-je alors. Savoir si elle allait me laisser dans cet état et juste partir après m'avoir chauffé toute la soirée... Sauf qu'elle continue sur sa lancée et me passe son téléphone... Je le prends, à contre-coeur pour y encoder mon numéro assez rapidement et le lui rendre. "T'es sûr que tu veux pas partir sur un cours privé maintenant ?" Pour continuer sur notre lancée, pour enfin répondre à cette tension entre nous, arrêter de juste le subir et oser, foncer pour y répondre... Je la regarde, ma main caressant doucement son bras, pour tenter de lui redonner envie, pour ne pas qu'elle fuit encore, qu'elle trouve une excuse... Qu'elle me plante réellement là dans cet état... Putain, mais j'ai envie d'elle moi ! Je la regarde, ne la quitte pas des yeux... Elle se fout de ma gueule en vrai, à me repousser maintenant, à me laisser là dans cet état... Je sens que je vais devoir me finir tout seul là... L'horreur. Je continue de la regarder, espérant réellement qu'elle va pas me pousser à faire ça... Même si on couche pas ensemble, elle pourrait au moins me soulager un peu... Pour une fille s'est plus long, mais pour un mec, s'est plus rapide, elle a bien quelque minutes encore à m'accorder non ? Je lui parle plus de coucher ensemble là... Juste de se faire un petit plaisir, parce que je veux pas rentrer comme ça... Est-ce qu'elle le comprend ?
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J'avais oublié ce que ça faisait de désirer quelqu'un de la sorte. Je ne le connais pas. Je ne connais rien de lui à part son identité et le fait que d'ici six à huit mois, il sera papa. Et c'est surement ce mystère qui m'excite de la sorte, qui me donne envie de le déshabiller comme pas possible. C'est pas possible d'être comme ça, en manque de la sorte. Enfin non, ce n'est pas un manque. Darwin ne comblera pas un manque ce soir, il répondra à une envie, à celle de le sentir près de moi, en moi. C'est une envie qui me consume, qui me brûle de l'intérieur depuis de bien trop longues minutes. J'ai l'impression que ça fait des semaines que je le désire. Bordel, c'est quoi ce délire ? Pourquoi ça m'arrive ? Comment ? Je refuse, je renonce. Stop, enough is enough. Ou pas. Parce que je l'embrasse encore plus et mon corps réagit au moindre de ses gestes. J'ai l'impression d'être hypersensible, de réagir au quart de tour, d'être au bout de ce que je peux supporter. Le regard suppliant, j'ai envie de plus, de tellement plus mais aucun mot ne sortira de bouche. Non, je ne lui demanderais pas de me faire l'amour sur le champ, j'ai encore un peu trop d'estime pour ça. Juste un tout petit peu parce que là, j'ai laissé tomber toutes mes barrières et tous mes principes. J'en peux plus. Il me rend dingue et c'est juste avec ses lèvres. Je n'imagine même pas plus. J'étouffe un gémissement contre ses lèvres rien que d'y penser.

Mais on nous ramène rapidement à la réalité. Le garde de tout à l'heure semble avoir vu quelque chose et on a besoin de filer avant de se faire attraper. Putain, on a vraiment la poisse tous les deux et je vais vraiment péter un câble avant la fin de la journée à cette allure. Pourquoi ? Il peut pas aller dormir ce crétin parce que là, j'en sens un plus que réveillé contre mon bas ventre et puis, moi aussi je suis réveillée. Mais j'ai peur. J'ai pas envie de me faire chopper ici. Je suis plus vraiment étudiante, si je me fais chopper entrain de m'envoyer en l'air avec un mec après être entrée par effraction, je risque de réel soucis. Et je risque surtout que le F.B.I. ne veuille plus de moi. Ils ont dis pas de vagues et je crois que là, c'est un tsunami qui a pris possession de mon corps. Passionnée, folle, submergée par toutes ces sensations. "Fait chier" Tu fais pas dire. Je grogne intérieurement parce que je sais bien qu'une fois dehors, toute cette tension sera toujours là mais je ne suis pas une pute. Je ne l'ai jamais été et ne le serais jamais. Enfin, pas de cette manière du moins. Un minimum de respect pour ma petite personne même si y en a pas forcément des masses non plus, on ne va pas se voiler la face.

Dehors, essoufflée, en colère contre moi même, je tente de mettre de l'espace entre nous, de bien marquer que c'est fini, que ce moment d'égard est fini. Il prend ma main dans la sienne et la pose sur son entre jambe. "Tu comptes rien faire pour ça ?" Je déglutis difficilement et le regarde droit dans les yeux. Il veut que je prenne sa main et la glisse dans mes sous vêtements pour qu'il sente dans quel état il me laisse, lui aussi. Mais je ne le fais pas, je ne voudrais pas le flatter plus qu'il ne doit déjà l'être. " J'suis pas une vide couille " Lâchais-je simplement avec un large sourire sur le visage. Il a cru quoi celui là ? Non non, j'vais pas glisser ma main dans son jeans pour le soulager. "T'es sûr que tu veux pas partir sur un cours privé maintenant ?" Je ris légèrement, ma main n'ayant pas quitté son entre jambe. Je fais un pas vers lui et mords ma lèvre inférieure. " Que si c'est moi le piano " Lâchais-je en attrapant mon téléphone, posant un léger baiser sur ses lèvres avant de le mordre légèrement. Je suis complètement déchaînée et ça va être la pire nuit en bien longtemps, excitée comme je suis. Je soupire contre ses lèvres et caresse sa joue. " On aura peut être plus de chance demain... " Un coup d'oeil à mon cellulaire et je grimace. " Il faut vraiment que je rentre... Faudrait pas que je sois fatiguée demain matin... " Lâchais-je simplement, toujours si proche de lui, comme incapable de m'en détacher. " Et je voudrais pas finir deuxième parce que j'ai passé la nuit à faire des folies avec un homme... Paris m'en voudrait " Je crois que le Dunster m'égorgerait ouai, pour tout dire. Peut être que ça le refroidirait et que, moi aussi, par la même occasion. Je suis incapable de rentrer à pieds dans cet état. Je vais... Je vais, je vais... Je vais aller à la Winthrop House. Ouai, c'est pas trop loin, moins loin que l'appartement que j'occupe avec Méline. " Bonne nuit Darwin " Soufflais-je contre ses lèvres, préférant ne pas l'embrasser parce que je ne répondrais plus de mes moyens là, c'est sur.
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