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Kyla, tu change une lettre ça fait Kylo
Je ris, quand elle me dit en se montrant, se pavanant peut-être un peu même qu'elle peut corrompre tout le monde. "Ah oui ?" Laissais-je entendre doucement pour la provoquer un peu, pour l'inviter à continuer son manège, à me faire sentir qu'elle a envie de moi, que je l'attire comme elle le fait depuis un petit moment déjà, même si j'avoue que mon état là, même si l'air frais m'a fait du bien, c'est pas encore ça... On déconne, on rit un peu mais le coeur n'y est pas encore, j'ai encore la tête pleine des images de cette peinture que j'ai fait sans le vouloir, saleté de subconscient. Cependant, la route qui nous conduit à Harvard est assez longue et avec ce vent, je me concentre sur celle-ci, occultant les pensées parasitaires comme cet histoire de bébé, d'enfant indésiré. Et quand on arrive à destination, le temps à fait son travail ou presque, je la laisse descendre de ma moto avant de faire de même et je la suis plus que rapidement vers le bâtiment des arts où on échange quelque baiser avant de finalement rentrer en vitesse dedans, pour ne pas être surpris par le vigile qui n'est pas loin à ce moment-là. On rit un instant, avant que je ne cherche à nouveau ses lèvres, un nouveau baiser, plus doux, plus lent que les précédents, parce qu'on n'est plus pressé par le temps, on peut faire ce que l'on veut... Je la sens bouger, se rapprocher de moi, j'apprécie cette initiative. Pourtant, je déchante rapidement, quand elle s'écarte, se lève. Je la fixe, incrédule qu'elle ose me planter de la sorte après tout les sous-entendus qu'elle a fait depuis le début de la soirée. Je la regarde, s'avancer vers l'instrument de musique dont je lui ai parlé. Le piano. Je le fixe. Qu'est-ce que je fais ? Je sais pas, je suis paumé. Je ne devrais pas. Cela fait presque un an que je me cache pour en jouer, que je n'accepte pas d'avouer que je suis plus proche d'un sentimental que d'un salaud comme j'en joue le jeu. Pourquoi est-ce que je lui montrerais ? Pourtant, alors que je suis toujours dans mes réflexions, me questionnant, mon corps à réagit tout seul et je me suis approché de l'instrument de musique, mes doigts caressant doucement quelque touche du clavier sans appuyer dessus. Cependant, elle me surprend, je relève la tête vers elle, alors qu'elle vient de laisser entendre quelque note, m'invitant à en jouer, pour me montrer de quoi je suis capable. Je la fixe un instant, mon index appuyant simplement sur une touche, laissant entendre seulement un la un instant. J'essaie de me convaincre de jouer. "Je peux te montrer autrement que je suis habille de mes dix doigts." Lui lançais-je alors, essayant de la regarder plus dans les yeux que de reluquer sa poitrine, qui se fait un peu trop présente maintenant qu'elle est couchée sur le piano de cette façon.
Je déglutis alors, je me doute bien qu'elle ne va pas me lâcher tant qu'elle ne m'aura pas entendu jouer, après tout, on est venu ici pour cela, comme elle l'a dit. Je m'installe alors derrière le clavier, fixant les touches un instant avant de poser à nouveau mes doigts dessus, caressant un peu celles-ci avant de laisser entendre quelque note, pour me délier un peu les doigts, pour entendre le son aussi de l'instrument, savoir s'il est bien accordé ou non. Je reste alors immobile un instant, me concentrant, réfléchissant à quelle musique lui interpréter. J'étire alors mes doigts et met mes mains en positions pour commencer doucement, par une petite valse des chats de Offenbach. Pourquoi cette chanson ? Je ne sais pas, c'est celle qui m'est venue en tête, parce qu'elle est à l'opposé de mon état actuelle, elle est simple, légère et surtout joueuse. Pas comme moi, qui me retrouve frustré par la brune devant moi, angoissé à l'idée d'être père... J'utilise cette musique, cette interprétation pour tenter de passer dans un autre état, me concentrant sur celle-ci pour la vivre, même si cela ne dure que quelque minute, retrouver pendant ce court laps de temps une certaine gaieté. Être loin de mon état actuel de mes soucis, non pas pour faire simplement de la musique, mais la vivre. Je ferme les yeux, oubliant la jeune femme aguicheuse sur le piano, je laisse simplement mes doigts courir sur le clavier, la position des touches ne changeant pas d'un piano à l'autre, je les connais par coeur, en pratiquant depuis que je suis gamin, mes gestes sont précis, maîtrisés. C'est comme le vélo au final, ça ne s'oublie pas... Après tout, même si je n'en joue plus tout les jours, je continue de faire mes exercices pour ne pas perdre la souplesse de mes doigts, pour ne pas perdre ce que j'ai prit des années à avoir. Parce que même si je le nies corps et âme, j'aime le piano, j'aime la musique, j'aime le son qui s'échappe de cet instrument, à cet instant, alors que les dernières notes de la valse des chats résonnent dans l'air. Je laisse mon regard traîné maintenant sur mes doigts, immobiles sur le clavier sans dire un mot, un léger sourire sur les lèvres. Cela m'avait manqué de jouer, de me laisser aller comme ça...
Je déglutis alors, je me doute bien qu'elle ne va pas me lâcher tant qu'elle ne m'aura pas entendu jouer, après tout, on est venu ici pour cela, comme elle l'a dit. Je m'installe alors derrière le clavier, fixant les touches un instant avant de poser à nouveau mes doigts dessus, caressant un peu celles-ci avant de laisser entendre quelque note, pour me délier un peu les doigts, pour entendre le son aussi de l'instrument, savoir s'il est bien accordé ou non. Je reste alors immobile un instant, me concentrant, réfléchissant à quelle musique lui interpréter. J'étire alors mes doigts et met mes mains en positions pour commencer doucement, par une petite valse des chats de Offenbach. Pourquoi cette chanson ? Je ne sais pas, c'est celle qui m'est venue en tête, parce qu'elle est à l'opposé de mon état actuelle, elle est simple, légère et surtout joueuse. Pas comme moi, qui me retrouve frustré par la brune devant moi, angoissé à l'idée d'être père... J'utilise cette musique, cette interprétation pour tenter de passer dans un autre état, me concentrant sur celle-ci pour la vivre, même si cela ne dure que quelque minute, retrouver pendant ce court laps de temps une certaine gaieté. Être loin de mon état actuel de mes soucis, non pas pour faire simplement de la musique, mais la vivre. Je ferme les yeux, oubliant la jeune femme aguicheuse sur le piano, je laisse simplement mes doigts courir sur le clavier, la position des touches ne changeant pas d'un piano à l'autre, je les connais par coeur, en pratiquant depuis que je suis gamin, mes gestes sont précis, maîtrisés. C'est comme le vélo au final, ça ne s'oublie pas... Après tout, même si je n'en joue plus tout les jours, je continue de faire mes exercices pour ne pas perdre la souplesse de mes doigts, pour ne pas perdre ce que j'ai prit des années à avoir. Parce que même si je le nies corps et âme, j'aime le piano, j'aime la musique, j'aime le son qui s'échappe de cet instrument, à cet instant, alors que les dernières notes de la valse des chats résonnent dans l'air. Je laisse mon regard traîné maintenant sur mes doigts, immobiles sur le clavier sans dire un mot, un léger sourire sur les lèvres. Cela m'avait manqué de jouer, de me laisser aller comme ça...
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