Kyla, tu change une lettre ça fait Kylo

Je ris légèrement. "Jamais autant que toi, malheureusement." Soupirais-je doucement au creux de son oreille avant qu'elle ne se retourne, me provoquant un peu et que je lui vole ce léger baiser. Mon regard se plante alors dans le sien, m'attendant à ce qu'elle se recule, me colle une gifle, mais elle ne fait rien de telle, me proposant même l'inverse. La prendre, faire d'elle ma chose. Je souris un peu, amusé. Voler à Cole ce qui lui appartient, cela peut être en effet très amusant, très prometteur, comme verrait-il cela ? le fait que son ex se retrouve si rapidement dans les bras d'un autre mec, mieux que lui, parce que je m'estime ainsi, moi, je ne conduis pas les gens à l'hôpital, je les conduis pas vers leur mort en surjouant comme lui. Je me laisse alors aller à me perdre dans son regard. Un léger sourire aux lèvres. "Proposition plus que tentante." Murmurais-je contre ses lèvres. "Mais je n'ai pas envie que tu penses à lui alors que je te tiens dans mes bras." Précisais-je alors après avoir entendu sa question. "Mon cousin est entre la vie et la mort à cause de lui." Je ris alors quand elle me parle de sa vision des Eliots. "Si. Mais nous ne sommes pas des barbares, notre guerre à nous, elle est plus... Psychologique. Les coups bas, c'est ainsi que se font les guerres chez nous. Manipulations, rumeurs, mensonges..." Je perds un peu mon sourire. "Mais cela n'est pas un sujet intéressant... Parlons plutôt de ta proposition." Je la fais alors pivoter pour qu'elle me fasse face, mes mains posés sur sa taille maintenant, je la regarde dans les yeux, attendant sa réponse, de voir, si elle sera réellement sérieuse, si elle irait réellement jusqu'au bout.

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Moi, captivante ? C'est qu'il s'est parler aux femmes ce jeune homme... Un léger sourire apparaît sur mon visage et je ne réponds rien, gardant le compliment bien au chaud parce que je dois avouer que c'est plus qu'agréable. "Proposition plus que tentante." Je souris légèrement et murmure, plus qu'aguicheuse. " Alors profites avant que je change d'avis " Parce que je sais très bien que je peux changer d'avis. Pourquoi ? Parce que ça, ce n'est pas moi. Aguicher un homme de la sorte alors que mon coeur bat pour un autre.. Et puis, on est juste dans un lieu public quoi. "Mais je n'ai pas envie que tu penses à lui alors que je te tiens dans mes bras." Je le regarde et lève les yeux au ciel, un peu choqué qu'il croit ça. " Si je pense à lui, c'est que tu sais pas t'y prendre " Et hop, prends toi ça dans les dents. Il faut dire qu'il raconte beaucoup et conneries et qu'il est plutôt bavard comme mec. En tout cas, je me demande bien pourquoi il a voulu coller une raclée à Cole. "Mon cousin est entre la vie et la mort à cause de lui." Je le regarde et mon sang se glace. Son cousin. Entre la vie et la mort. À cause de Cole. Noah. Son nom saute à mes yeux, son visage s'inscrit sur mes rétines et je retiens mon souffle. Noah et Darwin sont liés. Il faut que je m'échappe. Et vite. "Manipulations, rumeurs, mensonges..." J'ai du louper un bout. Je fronce les sourcils et sursaute quand je me retrouve face à lui, ses mains sur mes hanches. J'inspire, expire doucement, glisse une main derrière sa nuque et me penche pour souffler, au creux de son oreille. " Trop bavard, t'as loupé ta chance " Je souris, embrasse la ligne de sa mâchoire et glisse un doigt plein de peinture le long de sa joue. " Allez, à toi de jouer à l'artiste " Soufflais-je en me décalant de lui, attrapant mon verre, que je vide d'un coup d'un seul. Et le sien aussi, par la même occasion. " J'vais nous chercher à boire " Lançais-je, tremblant de la tête aux pieds.

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Je dois bien avouer qu'elle sait comment se faire désirer, mais surtout comment obtenir aussi ce qu'elle veut, mais est-ce réellement ce que je veux ? Avec les emmerdes que j'ai présentement ? Je crois pas, même si là, elle me permet clairement d'oublier la rose et la chose qui a déjà commencée à grandir dans son ventre. Un rire jaune franchit mes lèvres quand elle me rétorque que je ne suis pas assez doué pour lui faire oublier Cole. "On parie que je te le fais oublier ?" Lui lançais-je alors, dans un pari que je risque probablement de perdre, parce que si elle l'aime réellement c'est pas une petite soirée comme ça, dans un bar où on peu perdre que je vais lui faire oublier son ex. Cependant, alors que je lui parle de Noah, elle change du tout au tôt et je m'en rends encore plus compte quand elle me fait face, trop brièvement avant de partir, prétextant que j'ai laissé passé ma chance alors qu'elle m'aguiche encore un peu. "J'en doute." Souriais-je confiance. J'ai raté une opportunité, mais je sais qu'il va y en avoir d'autre, je vais les provoquer, c'est pas si compliquer que ça. Comme on le dit souvent, quand on veut, on peut. Je la regarde alors marcher vers le bar, ne comprenant pas trop sa démarche que je trouve assez étrange pour le coup, mais je m'en détourne attrapant un pinceau, parce qu'avoir de la peinture sur le visage me suffit, j'ai pas envie d'en avoir sur les doigts en prime, pas autant qu'elle en tout cas. Je regarde alors la toile et me met à peindre un peu sans réellement prêter plus attention à cela aux formes qui se dessine sous mes yeux. Je m'occupe juste en attendant son retour. Puis, j'essaie de ne pas trop massacrer son oeuvre.

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C'est étrange d'être aussi proche de lui. C'est étrange d'être aussi proche d'un homme qui n'est pas Cole parce que je m'étais réellement habituée à être sa moitié. Mais visiblement, moitié de rien du tout. Je devais me le sortir de la tête mais c'était plus que difficile. Et puis, avais-je vraiment envie de passer à autre chose ? J'avais envie de passer au dessus de lui, ça c'est sur, mais d'un point de vue sexuel, bien entendu. "On parie que je te le fais oublier ?" Je le regarde et souris légèrement. " Je serais toi, je ne ferais pas de pari que tu es incapable de tenir, ça peut apporter des soucis " Et c'est pas en s'envoyant en l'air ici, tous les deux, contre le mur surement collant et infesté de microbes du bar qu'il va me le faire oublier. Je devrais peut être lui dire qu'il m'a fallu près de quatre ans pour oublier un homme avec qui j'ai couché une fois et à qui j'ai dis je t'aime une seule fois aussi. Alors là, avec Cole... Ces mots ne sont sortis qu'une fois de ma bouche mais mon corps le criait depuis des mois. Et puis, je comprends le parallèle avec Noah et ça me refroidis. Ça me refroidis au point où j'en bois mon verre et le sien et me barre le plus rapidement possible pour reprendre mes esprits. Au bar, je me mets assise et je tremble des pieds à la tête. J'ai peur. J'ai peur de Noah. J'ai peur de ce type qui me semblait si... attirant. Darwin est-il aussi extrême que son cousin ? Et je n'ai plus personne pour me protéger des allégations excessives de Noah. Bordel. " La même chose s'il vous plait " Soufflais-je au barman en cherchant des lingettes dans mon sac à main pour enlever la peinture qui sèche et craquèle sur mes doigts. Je reste là quelques secondes, une ou deux minutes même, je crois. Je reste le temps qu'il me faut pour reprendre mon souffle. Et je retourne vers lui. Je le contourne et pose nos boissons sur la table. " Artiste dans l'âme ? " Demandais-je. Parce que ce qu'il dessine ressemble à quelque chose de précis. Enfin, je crois. " Eliot par obligation, Lowell de coeur ? " Mens pas Darwin, je le sais, je le sens.

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"Pourquoi es-tu si certaine que je ne pourrais pas te le faire oublier ? Il n'est pas si bien que ça." Dis-je en haussant les épaules. Non, réellement, Cole n'est pas un mec si bien, il fout la merde dans la vie de ses amis, les envoyant presque à la morgue. Il se la joue juste parce qu'il a du fric et un nom, mais sans ça, il a rien pour lui. Une belle gueule ? La bonne blague, c'est pas ça qui fait tout. Malheureusement pour lui.

Je regarde alors la jeune femme s'éloigner aller au bar et attendre les consommations, j'attrape alors un pinceau, pour commencer à peindre sans réellement réfléchir, je laisse ma main former des traits, prenant des couleurs de peintures aux hasard, je cherche pas réellement à faire un truc bien précis, enfin, il me semble. Je tourne de temps en temps la tête vers le bar pour vérifier qu'elle est toujours là, qu'elle ne prend pas la fuite.

Puis quand elle revient, je ris un peu à ses propos. "J'ai rien d'un Lowell." Mentis-je, parce qu'il est hors de question que je me livre sur l'art, sur le piano, autant sur le dessin, je peux, autant la musique, beaucoup moins. "Je suis en art plastique en mineur, parce que ça à un véritable intérêt. Sinon, je ne perdrais pas mon temps à apprendre à faire du croquis par exemple..." J'hausse un peu les épaules, me reculant alors pour regarder d'un peu plus loin ce que je viens de dessiner en faisant attention de ne pas empiéter sur son dessin à elle. Je laisse mon bras retomber, sans faire attention à la peinture sur le pinceau, celui-ci frottant contre le bas de la demoiselle à mes côtés... Je fixe le tableau, complètement paumé devant cette représentation, assez chaotique, mais assez marqué d'un... Bébé... Pourquoi j'ai dessiné ça ? Je fixe le dessin, me disant que je dois flashé, que je n'ai pas pu avoir dessiné ça... Pas ici, pas comme ça... "Tu... Vois quoi ?" La questionnais-je alors, espérant qu'elle va me dire autre chose qu'un enfant, parce que si elle me laisse entendre ça, je crois que je vais avoir besoin d'air...

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Je le regarde et soupire. " Si tu le dis " Il a cru quoi ? Que Cole et moi, ce n'est qu'une histoire de cul ? Qu'à part s'envoyer en l'air, on ne fait rien ? Qu'on ne discute jamais, qu'on ne se dispute jamais ? Enfin, je ferais bien de parler au passé parce qu'entre lui et moi, c'est fini. Et ça m'emmerde tellement. Mais j'ai pas le choix et je fais avec. Ouai, je fais avec. Et là, j'ai envie de penser à autre chose, à quelqu'un d'autre. À tout sauf à lui, en quelque sorte. En fait, il faudrait que j'arrête de penser à absolument tout sauf au jeune homme vers lequel je retourne après avoir passé un temps certain à me remettre de mes émotions et découverte. Et des découvertes, je vais encore en faire. Il a un coup de pinceau vraiment... Wow. Je suis vraiment sur le cul. Comme quoi un crétin d'Eliot peut être un minimum sensible. "J'ai rien d'un Lowell." Je le regarde, coinçant la paille de ma boisson entre mes lèvres et porte mon attention sur ce qu'il a peint. "Je suis en art plastique en mineur, parce que ça à un véritable intérêt. Sinon, je ne perdrais pas mon temps à apprendre à faire du croquis par exemple..." Je souris légèrement et pose mon verre. " Ah bon ? Pourtant c'est un atout de savoir dessiner quand on veut faire des plans machiavéliques " Lançais-je, moqueuse avant de me placer à côté de lui pour voir ce qu'il a représenté au bas de ma toile. Je sens quelque chose contre ma cuisse mais je ne régis pas. Technique de drague pourrie. "Tu... Vois quoi ?" Je le regarde et fronce les sourcils. Il a l'air... peu sur de lui. " Que t'as beaucoup de talents " Soufflais-je en tournant le visage vers le tableau. " Parce que dessiner un bébé de cette manière en si peu de temps... C'est pas donné à tout le monde " Lançais-je, un peu choquée de tout ça. Il devait faire passer l'art en premier ! Et plus vite que ça ! Mais il avait vraiment l'air mal. " Darwin ? Ça va pas ? " Demandais-je en prenant le pinceau qu'il avait dans la main et le posant sur la table, gardant sa main dans la mienne pour qu'il ne se barre pas en courant. Ou qu'il m'emporte avec.

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J'arque un sourcil. "Je te le dis ouais." J'ai confiance en moi, au fait que je pourrais pendant un instant lui faire oublier cet idiot de Cole. Je lui souris un peu, cherchant à lui montrer que je ne doute pas de moi, ni même de cela, parce qu'il n'est pas question de lu faire oublier sur le long terme, mais juste le temps d'une petite soirée, voir même un peu moins vu que celle-ci est déjà avancé, on peut partir sur une petite heure non ? Puis, j'ai toujours aimé les défis compliqués.

Quand elle revient et me laisse entendre qu'elle me perçoit comme un Lowell dans l'âme, je ris un peu avant de réfuter cette hypothèse. Mais j'avoue que sa réponse me fait un peu rire. "Des plans machiavélique ?" La questionnais-je en tournant la tête vers elle. "Pas besoin de dessiner pour ça, il suffit d'avoir un esprit assez structurer pour savoir comment agir. C'est comme le jeu d'échec plutôt qu'un dessin. Un dessin une fois qu'il est fait il ne bouge pas, alors qu'un plan, il doit pouvoir bouger, comme une partie d'échec, il faut chercher à prévoir les coups de l'adversaire. Enfin, tu vois ce que je veux dire non ?" Je lui souris un peu. "C'est un peu pareil pour tout sorte de plan, je suppose... L'étude de marketing ce base sur ça aussi, l'étude de la concurrence, prévoir comment les concurrent vont réagir face à notre nouvelle implantations, pub, etc." Ouais, le domaine du marketing, je baigne dedans depuis que je suis tout petit, alors forcément c'est plus facile à expliquer pour moi que les échecs... C'est mon père qui comparait toujours ça à ce jeu super compliqué.

Je reporte ensuite mon attention sur le dessin, et ayant prit un peu de recule à lui parler comme cela, je réalise ce que je viens de peindre, mon bras retombant entre nous alors qu'elle me prend mon pinceau des mains pour ensuite répondre à ma question... Ce qu'elle voit. La même chose que moi. Je suis livide je crois... Je me recule un peu, sa main dans la mienne, elle cherche à me retenir... Je me laisse alors tomber sur la première chaise que je vois. "Je..." Commençais-je alors... "Elle est enceinte..." Murmurais-je alors sans en dire plus, plongeant sûrement la jeune femme dans le flou le plus total. Surtout que je lui montre que la confiance que je peux avoir en moi, là, elle a disparu, envolé en un clin d'oeil.

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"Je te le dis ouais." Je dois avouer que... je déteste son arrogance. Je n'ose même pas lui dire qu'il n'y arrivera jamais, que ce n'est pas un coup de reins contre le mur du fond - ou même dans un lit douillet - qui me fera oublié Cole. Ou deux minutes. Et qu'est-ce que deux minutes dans une journée ? Rien. C'est dérisoire même, pour tout dire. Autant parler de son don pour le dessin, pour le croquis, pour tout ce qui touche à l'univers artistique, en quelque sorte, plutôt que de penser à celui qui m'a brisé le coeur. Je l'écoute et il n'a pas tord. Mais pourtant, il ne voit pas l'utilité du plan dessiné, du croquis dans un plan d'attaque de niveau universitaire. " Quand il y a une équipe à coordonner, tes talents seront bien utiles... " Soufflais-je simplement en posant mon verre. " Le seul soucis avec les écrits, c'est qu'ils restent. Mais certains ont besoin de ça pour pouvoir se tenir au plan... sinon, ça part en cacahuète " Pour être gentille. Ça part pire qu'en couille ouai. Surtout avec des caractères aussi forts que ceux qu'ils possèdent au sein de la EH. Mais moi, ça me fait rire. J'ai hâte de voir de quelle manière ils vont s'y prendre pour tous se coordonner... " C'est la même chose en droit. Toujours avoir un coup d'avance sinon, au procès, t'es fini " Et je détestais ça, perdre face à quelqu'un. Là, c'était tactique donc ça pouvait être faisable mais je détestais perdre en sport. Les quelques jours d'entraînements avec Clay à Quantico et l'échec de certaines épreuves m'avaient dégoûté au plus haut point. Et pourtant, rien de comparable entre Clay et moi. Mais c'est comme ça. Et là, j'avais l'impression de perdre Darwin, qu'il était entrain de chuter dans le vide et que rien ni personne ne pouvait le retenir. Il s'assoit et je lâche sa main, tirant une chaise pour me placer à côté de lui. "Je..." Je le regarde, arque un sourcil et me demande s'il n'y a pas un bug quelque part. Est-ce un robot ? Non, il a des émotions et voilà les émotions... "Elle est enceinte..." Mes yeux glissent sur le tableau un peu plus loin et je comprends. " Oh... " Je me rapproche encore plus de lui, posant ma main sur son avant bras. " C'était pas voulu, je suppose " Soufflais-je à voix basse. Un enfant. Mon estomac se retourne. Moi qui rêve d'être mère et qui a déprimé au plus haut point en avril... " Elle veut le garder ? " Demandais-je simplement. Je me doutais bien que ça le concernait lui en qualité de père parce que si c'était sa mère qui allait avoir un nouvel enfant ou bien une amie... Il serait plus détaché. Sa vie devait être en jeu.

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Je ris, vraiment. "Il y a plus doué que moi. je peux te présenter un meilleur artiste. Et Lowell de surcroit, voir même deux, vu que j'en connais deux. Bien qu'un c'est plus la photographie son domaine." Ouais, je pense à Oliver avec qui j'ai déjà eu cours de français, mais aussi à Harley que j'ai rencontré dans le parc. "C'est ça le problème, les écrits, ses des preuves, ça se retourne contre toi, alors que quand il ne s'agit que de paroles, tu es tranquilles, personne ne peut prouver à moins de t'avoir enregistré. Mais quand tu montes une conspiration comme ça, tu fais en sorte que personne ne puisse t'enregistré." J'hausse un peu les épaules avant de regarder à nouveau mon dessin, remarquant alors ce que j'ai représenté dans de mauvaise couleur... Un bébé... Dire que je pensais me vider la tête ici... Je me recule, me sentant mal quand elle me confirme voir la même chose... On est pas chez un psy, c'est pas une tache où chacun voit ce qu'il veut voir, non, elle voit la même chose que moi, parce que j'ai réellement représenté cela... Je laisse alors entendre quelque mot, sur Khalilah, enfin, non, plutôt sur le simple fait qu'elle est enceinte, sans mentionné son prénom et la jeune femme à mes côtés le comprend directement... Elle saisi tout ce que ça implique... Je relève le regard vers elle, perdu. Pâle. "Elle... Est obligé de le garder." Murmurais-je alors. "Sa religion..." Je secoue la tête. "Ça va contre." Le fait de ne plus être vierge avant le mariage aussi ça va contre, mais elle ne l'était déjà plus quand on a couché ensemble alors bon... Je ne suis pas fautif de tout ses maux.

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"Il y a plus doué que moi. je peux te présenter un meilleur artiste. Et Lowell de surcroit, voir même deux, vu que j'en connais deux. Bien qu'un c'est plus la photographie son domaine." Bon, déjà une chose de bien avec ce petit Kamprad, c'est qu'il reconnaît qu'il y a plus doué que lui et je peux dire que ce n'est pas facile de trouver un homme qui l'avoue si facilement. " J'étais Lowell avant, je les connais surement... Mais je pense que de merveilleux talents ne sont pas à la Lowell. Je pense vraiment qu'il y a des perles rares un peu partout ailleurs parce que l'art, avant d'être un métier, des études, c'est une passion. Et dans la vie, ce qui y arrivent le mieux, sont les passionnés " Ceux qui y arrivent le mieux ou se font brûler les ailes comme je me suis fais brûler les miennes plus d'une fois. Mais ça, c'est un secret que je ne compte pas partager avec lui, pas avec le premier homme qui passe comme ça. Je ne sais pas pourquoi, Darwin me fait autant flipper qu'il m'intrigue. " Qui te dit que je ne suis pas entrain de t'enregistrer là ? " Demandais-je simplement pour lui prouver qu'on est jamais sur de rien. Qui dit qu'il n'y a pas un micro collé contre mon ventre et qui s'arrête pile entre mes seins ? Rien. Et encore, là c'est de l'écoute extrême. Aujourd'hui, on est jamais sur de rien. Jusqu'à voir les choses nous retomber sur le coin de la gueule, on est vraiment jamais sur de rien. Je l'écoute, m'approche de lui et tente de prendre sur moi. Je le plains. Parce que c'est le père, parce qu'il n'a pas vraiment son mot à dire et que, visiblement, même s'il lui dit d'avorter - ce qu'il a peut être déjà fait - il n'aura pas la décision finale. Elle pourra lui dire que l'IVG n'a pas fonctionné, qu'elle s'est attachée à ce foetus. Je me rappelle de toutes les excuses que j'avais trouvé pour garder cet enfant que je croyais attendre. Aucunes ne m'avaient servi, au final. "Elle... Est obligé de le garder. Sa religion... Ça va contre." Je grimace légèrement. " Je suis désolée " Soufflais-je simplement en fermant les yeux quelques secondes. Je suis vraiment désolée pour lui. Et pour elle aussi, en quelque sorte. " Elle est obligée de rien. Si elle veut le garder, c'est un choix " La Religion, tout ça, j'y croyais. J'étais une vraie petite none avant puis... J'avais vu que la vie ce n'est pas ça, ce n'est pas s'enfermer dans quelque chose, suivre des préceptes vieux de milliers d'années. " Vous êtes ensemble ? Je veux dire, si c'est une histoire de Religion, elle doit te faire confiance et t'aimer non ? " Sinon, j'y comprends rien. En fait, pour tout dire, j'y comprends rien.

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