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C'était tout simplement magique, voilà bien longtemps que j'ai pas ressenti un truc aussi puissant et passionnel. Hippo me rendait dingue. J'ai l'impression de me répéter mais les gars, faut savoir un truc, elle m'a ensorcelé la Dunford. Elle se reposait contre moi et je nous faisais tomber délicatement sur le lit, car dans des moments comme celui-ci, j'ai juste envie de me détendre et de souffler. Elle m'appelle mon amour. J'ai bien entendu? C'est pas mon cerveau qui me fait entendre ce que j'ai envie d'entendre? Je me sens con mais rien que de savoir qu'elle me donnait ce genre de surnom, ça me rassurait. Hippolyte ne me considère plus comme son jouet; je suis passé au niveau supérieur et putain qu'est-ce que ça fait du bien de ne plus se sentir utilisé comme un bout de viande. « Tu peux répéter? » je me mordais la lèvre avant de lui voler un baiser, un baiser d'amoureux. Je déconne pas, ça pue le love dans cette pièce et même ma chambre n'arrive plus à comprendre ce qui se passe. Je passe d'une fille à un autre et au final je perds la boule avec mes sentiments. Je tirais la couverture sur nous pour avoir plus chaud et j'éteignis la lampe. Tout cela m'a épuisé. J'ai juste envie qu'Hippolyte dorme dans mes bras et qu'on fasse de beaux rêves jusqu'à demain matin. « Merci d'être venue. » murmurai-je en libérant mon bras pour qu'elle puisse venir se blottir contre moi. Elle aurait pu rien me dire à propos du mariage, elle aurait pu me mentir jusqu'à la fin et me faire souffrir. Mais ce n'est pas son but, non, son but était tout autre chose. Elle changeait en une Hippolyte que j'appréciais de plus en plus.
On ne faisait plus qu'un, là, l'un contre l'autre et je m'imprègne de l'odeur de sa peau chaude et nue, à bout de force, il m'avait épuisé et ce moment était juste.. Unique. Je voulais profiter de chaque seconde passé avec lui, comme si c'était les dernières, on ne savait pas de quoi était fait demain et l'un comme l'autre on pouvait souffler le chaud comme le froid. Sonné par le plaisir qu'on venait de toucher, le septième ciel pour la première fois de ma vie, même avec Maden ça n'a jamais été aussi beau, aussi bien. Je froisse la bouche en essayant de contenir un sourire, je l'embrasse à mon tour en remettant les pieds sur le sol, encore dans les nuages, rien ne venait me perturber, rien ni même le diable qui danse actuellement avec moi, se délectant de ce parfum pourri de bonheur absolu. Il s'en jouera dans les jours prochains, il m'a sculpté à son effigie, pas faite pour aimer, juste pour faire couler le sang et dominer la douleur. On en subira les conséquences, c'est écrit. Je venais m'installer sur son lit, son bras m'invitant à m'approcher et je passe ma jambe sur sa hanche, la main sur sa joue et mon front contre le sien. Ses mots me provoquent un pincement au cœur, mes iris dans les siens, je viens me coller un peu plus à lui, le nez contre son torse je ferme les yeux. - Bonne nuit. Dis-je doucement en venant embrasser sa peau. En réalité je n'arrivais pas à dormir, les questions viennent me fusiller, je n'ai pas envie que cette nuit s'achève ni d'être à demain. Parce que.. Parce que je sais que demain tout sera différent, que je ferais comme si cette nuit n'avait jamais existé, que demain ou après demain je vais le briser autant que je me briserais.
Cette fois avec Hippolyte était la meilleure de toutes. Ce n'était pas comme avant, on ne cherchait pas forcément le plaisir à tout prix. C'était beaucoup plus fort, magique, indescriptible... Je me sens tellement heureux à cet instant présent, comme si rien ni personne ne pouvait retirer ce bonheur absolu. C'est surement parce qu'on a atteint le nirvana mais je n'arrive pas à chasser ce sourire plaisant sur mon visage. Elle vient se coucher contre moi et je me détends. Est-ce que ça va arriver souvent? Est-ce qu'on va continuer d'entretenir cette relation secrète? Je sais que tout finit par exploser mais j'espère ne pas perdre cette petite bulle dans laquelle nous étions. « Déjà? » m'étonnai-je lorsqu'elle me souhaita bonne nuit. Je me mettais sur le côté pour la regarder et je prenais ses mains pour les mettre dans ma nuque. « J'ai pas droit à des papouilles ou un câlin? » je souriais en la regardant, je ne la quittais pas du regard. Elle est si belle... Moi je suis monsieur câlins, j'aime en faire et j'aime quand on m'en fait. Je suis un peu comme un gosse parfois à vouloir de l'attention. Je n'ai pas envie de m'endormir tout de suite comme ça. Si je dois dormir c'est dans ses bras. Je n'ai pas l'habitude d'être face à une Hippoyte tendre et bordel qu'est-ce que j'aimais cette facette de sa personnalité.
Je crois que j'ai pas eu de nuit comme ça depuis.. Depuis toujours en fait. J'ai jamais eu les papillons dans le ventre face aux caresses d'un homme ou encore un simple regard comme c'est le cas avec Royce et je crois.. Je crois que je commence vraiment à bien l'aimer, trop l'aimer et cette pensée m'effraie. Cette sensation de perdre totalement le contrôle, chose que j'ai pas l'habitude de ressentir, j'ai toujours eu la délicate qualité de contrôler mes sentiments et de ne jamais me laisser toucher en plein cœur. Mais c'était plus le cas maintenant. Non, maintenant il y avait Royce et j'étais totalement en train de tomber dans une gouffre d'amour sans aucune issue. Je relève doucement la tête vers lui à sa question, fronçant un peu les sourcils, le visage baignant dans l'incompréhension. - Euh.. Perturbée, je le laissais prendre mes mains et les enrouler autour de sa nuque. La boule au ventre, le coeur qui bat la chamade face à ses demandes naturelles, moi et l'affection ça fait deux surtout quand elles sont sincères. - Si.. T'as le droit ! Soufflais-je en hochant doucement la tête. Et je laissais tomber ma main délicatement le long de son dos, l'effleurant du bout de mes doigts, dans un lourd silence laissant simplement nos souffles encombrés la pièce. - J'ai peur Royce.. Je baissais les yeux vers son torse. Honteuse d'avouer ce genre de chose. J'avais peur de ce qu'on était en train de vivre, cette chose beaucoup trop forte, trop belle pour perdurer.
Je suis un peu niais par moment, je ne le montre pas mais je peux me comporter comme un gosse en manque de câlins. Et le pire, c'est que ça fonctionnait, personne ne refusait de me faire un câlin. Car souvent, en échange je me montre généreux aussi. Faut pas croire hein mais j'ai tellement d'amour à donner et ça fait trop longtemps que ça n'est plus arrivé. Je veux qu'Hippolyte reste dans mon lit éternellement. Genre pour toute la vie, à revivre ce moment encore et encore une fois! Elle me rend complètement barge. Je pouvais me mettre à ronronner tellement c'était plaisant de sentir ses doigts dans mon dos. Je relevais la tête vers elle et je fronçais les sourcils. Pas sûr de comprendre. Elle doit avoir peur de ce qui nous arrive. Je souriais puis je déposais un baiser sur ses lèvres avant de prendre place au-dessus d'elle. Je veux qu'elle n'ait que mon visage dans son champ de vision. « Moi aussi j'ai peur, mais il ne faut pas y penser. Faut s'laisser aller. Reste la même pour moi. » je lui faisais un clin d'oeil puis je collais tout mon corps contre le sien, toujours sans vêtements, avec juste le drap qui cachait mes fesses. « Enfin sois un peu plus gentille quand même. » la taquinai-je en pinçant sa cuisse avant de lui faire le sourire le plus tête à claque du monde. Hippolyte n'a pas toujours été très gentille avec moi et elle le sait, j'ai eu aussi droit à la méchante peste, celle qui me faisait m'arracher des cheveux.
J'avais l'impression de retourner en enfance, quand on a le béguin pour la première fois pour un mec et qu'on est toute bizarre, avec des cœurs dans les yeux, le genre de sentiment bien ridicule et niais à souhait qui m'exaspère mais que je ne peux pas m'empêcher de ressentir. Putain, t'es beau Royce.. Que je me dit à moi-même quand mes yeux croisent les siens. J'ai envie de me tirer une balle d'être devenue comme ça face à lui, de me dévoiler autant et de ne pas pouvoir m'arrêter. Il m'embrasse et vient se positionner au-dessus de moi, un sourire en coin je le regarde faire. "Se laisser aller".. Facile à dire, à faire c'est une autre histoire. - Je vais essayer mais je te promet rien.. Je me pinçais les lèvres en roulant des yeux, le narguant au passage. Je sens son corps se presser contre le mien, mes yeux se baladent sur lui, le dévisageant avec envie. - Aïe ! M'exclamais-je dans un rire en relevant ma cuisse en réflexe quand il vient la pincer. Je le tapais avec peu d'entrain et froncer les sourcils en tordant la bouche. - Plus gentille que ça ?! Tu peux rêver, c'est déjà beaucoup ! Pouffais-je en soufflant comme une enfant sur une mèche de cheveux qui tombé sur mon visage. Et dans un élan je le retourne, inversant les rôles, lui dessous et moi dessus, bloquant ses Avants-bras avec mes mains. - Deuxième round Magyar ? Dis-je d'un ton taquin alors me mes dents viennent se planter dans sa lèvre inférieure.
Je sais pas trop ce qu'on est mais faut pas qu'elle commence à se prendre la tête et à paniquer, sinon je vais paniquer aussi et ça n'ira pas loin. J'ai Valentina, je sais, ne me regardez pas avec ses yeux accusateurs. Mais voilà, je veux Hippo aussi et je n'ai pas envie de me priver. Puis l'idée que je suis en couple n'a pas l'air de la déranger, bien au contraire, à croire qu'elle aime jouer avec le feu. Il fallait profiter de nos derniers instants avant qu'il ne soit trop tard. Que dis-je, ce ne sont pas nos derniers instants, il y aura toujours du Roylite par-ci par-là, c'est indestructible, même quand ça fait mal. Je secouais la tête lorsqu'elle me tordit la bouche et je criais de surprise dans ma tête histoire de ne pas réveiller le bonhomme qui dormait juste à côté. « Okay okay, j'ai rien dit! » soufflai-je pour ma défense. Alors que je pensais avoir le contrôle, elle me bouscula pour échanger les positions. Infatigables que nous sommes, nous avions tellement de choses à donner. Deuxième round? Et comment, je peux pas dire non moi. Je libérais mes bras pour attraper ses hanches et je la dévorais du regard, elle qui me dévorait la bouche. « Montre moi... à quel point je te donne envie. » à quel point elle a envie de moi, qu'elle me rende fou. Je veux voir l'excitation dans ses yeux, rien que celle de Royce Magyar. Qu'elle m'ensorcelle avec son sourire et son corps si parfait.