ROYLITE • " I need you baby "

Je dévisageais la pièce, me souvenant que c'était bien la première fois que je mettais les pieds chez Royce, ça me faisait trop bizarre cette histoire.. Ça me faisait presque flipper parce que j'avais l'impression que tout devenait trop.. Officielle, le genre de chose qui me fait prendre la fuite en moins de deux minutes mais ce soir, j'ai envie de rester. J'ai pas envie de fuir, pas envie de résister contre ce que je peux ressentir pour Royce, j'ai le temps pour les combats acharnés et j'en ai du pain sur la planche pour faire dégager sa dite petite amie en carton. - J'ai encore du mal à t'imaginer dans le rôle du papa ! Je n'avais jamais vu Royce avec son fils, ni même l'imaginer avec la maturité d'un père d'ailleurs. Je relevais les sourcils, tentant de me faire une vision de la chose mais.. Non, impossible. Un sourire se dessine sur mon visage quand sa réponse arrive positive, me faisant maintenant il dépose un baiser sur ma joue bien trop chaste. Je fais la moue, traînant un visage de gosse boudeuse, je trainais les pieds derrière lui en avançant jusqu'à sa chambre. - Je veux plus que ce bisou d'enfant ! Dis-je sur un ton presque angélique en refermant la porte derrière moi. Il débarrasse son lit de ses affaires et de celles de.. Valentina apparemment, ça me faisait grincer des dents de savoir qu'une autre dormait dans ses draps. Jalouse, possessive, peu importe, ça ne me plaisait pas. Je détachais mon regard pensif du lit, souriant à sa remarque et je m'avançais vers lui, sournoisement, un fin sourire qui en disait long. - Ça dépend.. Tu veux me voir dans quelle tenue ce soir ?.. Lançais-je un brin arrogante, le regardant se déshabiller sous mes yeux. - Il y avait une robe que tu voulais enlever hier soir.. Tu peux toujours enlever celle-ci.. Je lui lançais un regard pervers, des paroles pleines de sous entendus en lui tournant le dos, mordant ma lèvre en attendant qu'il me retire le fin tissus.

Moi aussi après un an j'ai toujours du mal à me dire que j'ai un fils et que je suis père. Je ne suis pas mature à ce point dans ma tête mais faire croire le contraire à Hippolyte n'était plus que bénéfique. Je suis un homme un vrai et pas célibataire les gars, j'avais deux nanas pour moi. Oh god, faut que j'arrête de me répéter ça dans ma tête mais je n'y peux rien, ce n'est pas évidant. Hippolyte ferma la porte de ma chambre et je lui rendis sa petite moue quand elle disait qu'elle voulait plus qu'un bisou sur la joue. Le contraire m'aurait étonné. « C'était affectif. » moi je suis monsieur bisous et ça m'arrive de donner des bisous comme ça aux gens. Elle va vite arrêter de râler lorsque je vais me déshabiller. Toujours aussi provocatrice, Hippolyte se rapprocha de moi avec son regard de feu et elle me tourna le dos pour présenter la fermeture éclaire de sa robe. « Bien sûr. » le mec il dit bien sûr alors qu'il est sensé partager son lit avec sa copine. Mais, je trouvais ça tout naturel de me partager aussi à Hippolyte. Car si je ne lui donne rien, il y a le risque qu'elle se barre à jamais et je la veux près de moi aussi. « Je te veux sans rien. » dis-je d'un ton autoritaire alors que je faisais glisser sa robe d'un coup, comme un rideau qui tombe sur le sol. Je dégageais ses cheveux et j'embrassais sa nuque en serrant mes mains sur son ventre. « Chez moi il y a une règle; on fait l'amour dans mon lit. » car je sais que miss n'apprécie pas spécialement les parties de jambes tout bêtement dans un lit. Elle préfère le compliqué, l'interdit, les endroits publics en tout genre. Moi j'aime encore bien rester causi à se faire des câlins dans un endroit douiller.

J'haussais les épaules, un air je m'en foutiste, il m'avait beaucoup trop manqué pour me contenter d'un pauvre petit bisou sur la joue bien trop chaste qu'il venait de m'offrir. Je posais les pieds sur le sol de sa chambre pour la première fois, simple, pas très grande, captant les affaires de Valentina un peu partout, je sais pas encore combien de temps je pourrais accepter de le partager avec elle. Ni si j'y arriverais en restant "sage", je ne sais pas envie ce que c'est la fidélité non plus et je ne pense pas savoir m'en servir pour l'instant.. La tête légèrement penchée sur le côté, dos à lui, un petit sourire quand le bruit de la fermeture éclaire retentit, laissant le vêtement caresser ma peau dans sa descente. - Enlève moi tout alors.. Dis-je en murmurant, un frisson me parcourant le corps quand je sentis ses lèvres dans le creux de ma nuque. Je pivote, lui faisant face, mes mains sur son torse et je le poussais pas à pas jusqu'à son lit, mes talons faisant encore grincer le sol. - Je pourrais te faire l'amour même au fond des égouts ce soir s'il le fallait.. Que je susurre à son oreille avant de la mordiller. J'appuyais un peu plus sur son torse, assez pour lui faire perdre son équilibre et le faire tomber en arrière, je retirais mes escarpins et grimper jusqu'à lui pour venir l'embrasser langoureusement.

Je me sens mieux maintenant que j'ai Hippolyte à mes côtés. Avant, je devais me mettre en tête qu'on sera jamais rien, amis ou amants ou que sais-je. Mais on est passé au-delà des limites du respect pour vivre notre truc à nous et être ensemble sans tenir compte des obstacles. Le bonheur des uns fait le malheur des autres, hélas. Même si je suis bien en ce moment, une partie de ma tête pense à Tina et j'ai juste envie de me foutre des claques. Change-moi les idées Hippo, fais en sorte que mes pensées soient axées sur toi, l'espace d'une nuit si tu le veux. Je laisse un regard sur sa silhouette de rêve et je lâchais un petit rire lorsqu'elle me projeta en arrière. J'aime quand elle me surprend! Faire l'amour au fond des égouts? Je faisais une petite grimace en l'accueillant sur mes cuisses. « C'est très joliment dit. » ça doit rester dans le top des meilleurs compliments qu'on m'ait adressé. Elle me mord l'oreille et je me mords la lèvre. On s'embrasse langoureusement... Bordel ça faisait tellement longtemps que j'attendais ça. Toucher au fruit défendu! J'en perds la tête. Mes doigts s’emmêlèrent avec la bretelle de son soutien gorge par défaut d'avoir essayé de le retirer et je déposais quelques baisers brûlants sur sa poitrine. J'étais de plus en plus excité et difficile de ne pas lui montrer. « Tu viendras me voir souvent? » lui glissai-je en relevant le regard vers le sien. Ses cheveux tombaient sur mon visage et je les dégageais derrière ses oreilles pour mieux la regarder.