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You can fly
— Denys
— Denys
Peut-être que je m’attachais à un coureur de jupon, peut-être qu’en fait il avait cet âme romantique et ce grand besoin d’amour qui le poussait à succomber dans les bras de ses femmes. Dans tous les cas qui étais-je pour le juger dans ses actions, je n’étais qu’une simple jeune fille dont il trouvait que j’avis des airs de fée. J’avais juste envie de vivre à fond ces moments qu’il pourrait m’accorder et commençons par cette soirée, rappelons nous aussi de cette matinée. Il me donnait comme information son domaine d’étude. Je réfléchissais au miens qui n’avait pas forcément de sens comme j’avais toujours eu beaucoup de mal avec la langue anglaise, comme si je pouvais penser que cela pourra m’aider à avancer correctement dans la vie. « Étudiante en littérature anglaise et une mineure en langue française. » L’encre disparait lentement de sur mes doigts, effaçant ma trace d’écrivaine sur mon épiderme. Un prétexte pour avoir un petit rapprochement, si on ne peut pas s’embrasser au moins on peut se caresser, s’effleurer. L’idée de me retrouver sur son dos par une balade me fit rire. J’étais une amatrice des balades, surtout celle nocturne où je pouvais avoir les étoiles comme guide, c’était mon coté plutôt solitaire, la Veïa qui ne se retrouve pas dans une fête, qui ne se balade pas dans la masse d’étudiants d’Harvard. « J’aime beaucoup me balader en fait, je peux marcher longtemps sans vraiment trop savoir où aller. » Des moments parfaits pour pouvoir se laisser emporter aux réflexions, j’en aurais bien besoin pour pouvoir classer Denys dans mon petit esprit éparpillé. «Mais je pourrais peut-être te faire une petite place dans ces moments de solitude. » Comme aujourd’hui caché ici à ce phare, à l’abris de toutes autres âmes qui voudraient s’immiscer entre nos regards qui se dévorent mutuellement. J’en peux plus de le regarder ainsi et ne rien faire. J’apporte sa main à ma joue, peut-être que j’ai laissé un peu d’encre à cet endroit
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