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I put a spell on you (Denys)

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J’en pouvais déjà plus de ces vacances, c’était irrespirable pour moi et je rêvais de me barrer. Qu’est ce qui m’en empêchait ? Pas grand-chose à vrai dire, Noah était rentré à Boston et ces vacances me semblaient affreusement vides de sens sans lui.  Je ne savais pas pourquoi je restais, sans doutes parce que pour une raison que je ne pouvais m’expliquer j’attendais encore quelque chose … comme ce petit truc, ce moment qui viendrait sauver ces vacances pourries. Il devait être un peu plus de 23h et je tournais en rond dans ma chambre, cette envie de tout exploser mêlée à celle  de m’étaler sur le sol et de ne plus bouger. J’étais fiancée, moi Gabrielle je m’étais laissé faire et j’avais plié face à cet enfoiré qui avait décidé pour moi. Ma suite, aussi vaste soit elle, se faisait oppressante et attrapant mon paquet de clope, mon sac et mon téléphone je claquai la porte de ma chambre, me dirigeant vers la plage. La brise légère et l’air marin me faisaient du bien, enfin tout était relatif j’étais tout de même perdue dans mes pensée, me demandant comment j’allais faire pour me sortir de tout ce bordel. En ce moment, je ne pouvais pas éviter le mariage sans blesser Ael et même si je pouvais être égoïste il était l’une des seules personnes qui était  constante dans ma vie. Je poussai un soupire, me lamentant clairement sur moi-même, j’en venais à accuser la terre entière de tous mes mots, cette envie de pourrir tout le monde juste parce que moi je n’étais pas heureuse. J’étais là, en train de me lamenter quand un éclat de me fit sursauter et lever la tête … bordel, on a même plus droit d’être pitoyable tranquillement. Mon visage se dirigea vers l’endroit d’où sortait cette voix O combien agaçante qui m’avait sorti de mes tribulations. Un groupe d’hommes semblait commencer à s’échauffer, comme si ces messieurs ne pouvaient pas boire de façon à ne pas déranger ma petite personne. En plissant un peu des yeux, je cru reconnaitre un visage et me première réaction fut de soupirer à nouveau, d’agacement. Pourquoi il fallait toujours que ça me tombe dessus, pourquoi au moment où c’était le bordel dans ma tête, je tombais sur lui. Et ce serait mentir de dire que mon cœur ne se serra pas alors que je me rendais compte de sa présence. Je me faisais violence, voyant ces types complètement débrayer commencer à le titiller. Je restais planté là, essayant de me raisonner, me disant que je devais tourner la tête, faire comme si il n’était pas là et pourtant mes jambes avançaient. Alors que ma raison me hurlait d’arrêter, j’avançais vers le petit groupe jusqu’à venir me poster à coté de Denys, lui adressant un regard furtif. Regardant les trois abrutis qui lui faisaient face je fis un sourire faux et mauvais « Allons les gars, je suis certaine que vous pouvez régler votre petit problème sans m’importuner non ? ». Téméraire ? Peut-être un peu mais surtout agacée, j’avais envie de me décharger sur quelqu’un et ces imbéciles tombaient à point nommé. J’agissais sans vraiment réfléchir, puis sans vraiment me l’avouer, je ne voulais pas laisser Denys seul dans cette merde.
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 Je devrais arrêter mes bêtises, me poser un peu… La rentrée approchait, plus que quelques semaines et on reprendrait tous les chemins de Cambridge, sauf que plus la date butoire approchait et plus je me sentais gagné par l’urgence de faire n’importe quoi, de profiter… Des soirées, des délires, des filles à profusion… Ca ne faisait que semer un peu plus la pagaille dans ma tête au final. Après avoir enchainé de nombreux verres au bar de l’hôtel, ma bande d’amis me proposa de suivre un petit groupe de nanas en boîte de nuit. J’hochai la tête, essayant de paraître enjoué. « Ouais super plan les mecs ! On y va. » J’avais à peine passer la porte que je réalisais que mon portable était resté sur le comptoir. « Partez devant, je vous rejoins… » soufflai-je aux copains qui s’exécutèrent. Je fis volte face, me dirigeant vers l’endroit où j’avais oublié mon téléphone. Je m’en emparais, laissant mon index glisser sur l’appareil pour le déverrouiller. L’image du fond d’écran apparut alors, une photo, un cliché, un souvenir… Gab et moi. Un selfie sur la plage datant de l’an passé. De nos vacances ensemble. « Pathétique… T’es pathétique mon pauvre Den’ » soupirai-je en laissant mes fesses tomber sur le tabouret de bar. « Remettez moi une vodka s’il vous plait. » commandai-je alors au barman tout en continuant à pianoter sur mon portable pour continuer le défilé de nos photos, rappel amer de la perfection de notre idylle alors. Mon index appuya sur le logo de la corbeille. Je répétai l’opération, une fois. Deux fois. Trois fois. Envoyant un à un les fameux clichés aux oubliettes jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un. Ce selfie. Celui qui était encore en fond d’écran. Je saisis mon verre, le vidai d’une traite et annulai alors la manip pour supprimer cette dernière image, la conservant finalement. Réglant ma conso, je pris alors le chemin de la sortie, bien décidé à rejoindre les gars en boîte, c’était ce qu’il me fallait. Et c’est sur la plage que je me dirigeais. Longer l’eau et sentir la brise du soir sur mon visage, c’était ce qu’il me fallait. Ca et une cigarette. D’ailleurs, j’en sortis une de ma poche, la glissant entre mes lèvres avant de l’allumer, tirant une taf avec délice. Sauf qu’après quelques mètres à peine sur le sable, me voilà alpagué par une bande de trois types plus qu’alcoolisés, me demandant farouchement s’il pouvait me taxer une clope. « Non, désolé, je fume pas. » Que je répondis alors, avec un petit air insolent, redressant le menton avec un sourire moqueur, tirant une nouvelle bouffée de nicotine avant de leur renvoyer la fumée en pleine figure. Le ton monta rapidement, mon mégot s’écrasa dans le sable alors que l’un des mecs commençait à me bousculer, si bien que je ne vis pas la silhouette féminine approcher, que je ne réalisais qu’elle était là que lorsque son regard accrocha furtivement le mien. Gab… « Tu ne devrais pas rester ici… » lui soufflai-je avant que la voix d’un des gaillards résonne à nouveau « Alors mec, tu partages pas tes clopes mais tu partageras bien ta meuf non ! » Mon poing se serra alors qu’il s’approchait d’ailleurs de Gab, prêt à mettre ses paroles à exécution. Je saisis son poignet fermement, me faisant cette fois plus menaçant que moqueur : « Tu la touches et t’es mort. » annonçai-je avec rage.
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Complètement inconsciente, non seulement moi et mon mètre soixante-cinq nous nous sentions capables de faire face à trois connards mais en plus, je ne les abordais de la façon la plus diplomatique qui soit. L’insolence et la condescendance dans toute sa splendeur. Puis il y avait Denys, surement la raison de mon coup de folie, j’avais été incapable de détourner mon regard de lui, de tourner les talons et de faire comme s’il n’existait pas. Moi qui me foutais des autres habituellement, j’étais incapable d’ignorer Denys même avec toute la volonté que j’y mettais et je le détestais autant que je me détestais pour ça. Je me ramenais donc, sourire aux lèvres demandant à ses messieurs de bien vouloir aller jouer ailleurs, demande qui en fait voulait dire Bande de connards foutez lui la paix et allez emmerder quelqu’un d’autre . Beaucoup trop orgueilleuse pour avouer qu’en fait j’en avais quelque chose à faire de son joli petit minois je jouais l’agacement. Mon sourire en coin s’élargit quand il me conseilla de ne pas rester ici et un peu amusée je répondis « C’est bizarre … c’est exactement ce que j’allais te dire ». Sa présence même dans une situation tendue avait toujours le même effet sur moi, elle m’électrisait, j’avais envie de courir dans une autre direction pour fuir et de me serrer contre lui à la fois. Le type reprit la parole et je fus à la fois surprise et énervée par son assurance débordante, mes yeux se firent ronds trahissant mon étonnement et étrangement alors que la situation gagnait en tension la seule chose à laquelle je pensais était de revendiquer le fait que je n’appartenais à personne. « Je ne suis pas  … » sa copine, Denys me coupa la parole attrapant le poigné de l’homme, lui défendant avec colère de m’approcher. Je restai interdite l’espace d’une seconde, mon visage tourné vers lui, il était prêt à me défendre alors que moi je lui avais ris au nez quand il m’avait fait part de ses sentiments, je le trouvais beau, en fait je l’ai toujours trouvé beau.  Et d’un coup, comme si j’avais repris pleine possession de mes moyens, mon orgueil reprit sa place, j’articulai entre mes dents « J’espère que tu cours vite » vers Denys  et ma main vint claquer violement le visage de celui qu’il tenait. Con … mon acte était franchement con mais ça me démangeait, comme si toute la tension que j’avais accumulé tous ses derniers jours venait se décharger sur la joue de ce type. Et devinez quoi ? J’éprouvais une fierté sans pareil en voyant la trace de ma main sur sa joue. Il prit quelques secondes à réaliser ce qui se passait, la surprise sans doute et moi pendant ce temps j’attrapais le bras de Denys lui glissant un « Genre courir vite … maintenant ! ». Je le tirais prenant la direction opposée et commençait à courir aussi vite que possible, mes chaussures s’enfonçant dans le sable et mon souffle commençant à s’accélérer, je tournai mon visage vers Denys, m’assurant de sa présence,  alors que j’entendais les voix des types, complètement hors d’eux qui nous suivaient.
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Ca ne rimait à rien. Ce petit jeu de provoc, clope au bec, devant ces trois ploucs agressifs… C’était stupide de ma part, mais peut être que j’avais envie de les chercher moi aussi, engaillardi des quelques verres bus un peu plus tôt dans la soirée… Sauf que mon petit air hilare s’effaça rapidement, lorsque le ton monta, lorsque je réalisais que les types face à moi n’avaient aucun humour, que mon mégot incandescent s’écrasa dans le sable… Et je finis de déchanter en entendant sa voix, en la voyant apparaître, se placer près de moi. J’étais partagé entre le plaisir de la revoir, et l’agacement aussi. Je l’avais toujours en travers de la gorge, notre dernière entrevue. C'était aussi pour cela que j’avais supprimé certaines de nos photos tout à l’heure. Et c’était quoi ce don de surgir alors que j’étais à moitié saoul, en train de faire l’idiot, en train de m’attirer des ennuis ? Cette manie de me surprendre dans mes moments de vulnérabilités ? Je détestais qu’elle me découvre ainsi, en mauvaise posture, qu’elle se sente obligée d’intervenir pour me venir en aide. Alors oui, dans un souffle, je lui conseillais de ne pas rester là, ce qui la fit sourire. Oh cette assurance, cette nonchalance… Rrr... Je levai les yeux au ciel à sa réplique, mais n’eut pas le temps de répéter une nouvelle fois mon avertissement, parce que l’autre lourdaud s’approchait déjà et que tout s’accéléra. Ne laissant pas le temps à Gab de finir sa phrase, le moment n’étant de toute façon pas très adéquat pour tâcher d’expliquer à cette bande d’ivrognes la nature de notre lien, je choisis la fermeté en stoppant le geste de l’homme, m’emparant  de son poignet que je serrai sans ménagements entre mes doigts. La voix de la brune me siffla alors quelque chose dont le sens m’échappa dans un premier temps. Et elle finit le travail en venant écraser sa main sur la joue du parasite, une claque sonore qui me fit pouffer et je dus même me mordre les lèvres pour ne pas exploser complètement de rire devant l’air interdit et surpris du type. Sauf que rapidement, il récupéra ses esprits et que ses deux acolytes s’approchaient déjà de nous en vociférant des insultes vulgaires à l’égard de Gabrielle, mots sur lesquels je préférais ne pas me concentrer sinon j’allais foncer vers eux pour leur coller une correction, et qu’on savait tous que dans ce combat, l’infériorité numérique jouerait en ma défaveur et que la correction serait surtout pour moi au final. Alors je saisis d’un coup le sens de sa phrase, qu’elle répéta en m’attrapant le bras. La fuite. C’était ça son plan… Un coup d’oeil vers les bougres qui s’approchaient menaçants, un regard vers Gab qui me tirait pour m’entrainer à sa suite, et mon choix fut rapide : je détalai en suivant la jeune femme. Après plusieurs mètres de course effrénée sur le sable, le bruit des respirations haletantes de nos poursuivants se fit plus lointain et j’en profitai pour attraper la main de la demoiselle, l’entraînant derrière l’une des cabines de plage pour s’y cacher. Je la plaquai contre la paroi, mon index venant se poser sur ses lèvres pour la dissuader de protester, pour l’empêcher de râler, d’émettre le moindre son qui risquerait de nous faire repérer par les trois lascars. Et c’est bien après que leur pas lourds se soient éloignés, que leur vociférations se soient tues, qu’une fois le silence revenu, uniquement brisé par le bruit des vagues, que je m’autorisais à souffler quelques mots, sans entamer un quelconque mouvement de recul néanmoins, restant tout proche de la jeune femme : « J’ai jamais compris comment vous faisiez pour courir aussi vite avec ce genre de chaussures vous les filles… » Mon regard se perdit dans le sien et je pris alors conscience d'une chose : malgré notre dispute, malgré les semaines sans la revoir, malgré tous mes efforts pour l'effacer de mon esprit, là, tout de suite, maintenant, j'avais terriblement envie de l'embrasser...
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Bordel ce que ça faisait du bien, le bruit de ma main sur sa joue résonnait comme une bénédiction chez moi, il y aurait au moins un truc positif aujourd’hui, j’aurais rougi la joue d’un enfoiré. Le sourire de Denys, qui cachait en fait un rire ne faisant que me conforter dans mon contentement … dieu que j’en avais besoin. J’avais agis sous le coup de l’impulsion et sachant que je ne me risquerais pas à me frotter à ces types et que Denys se retrouvant seul allait surement morfler, j’optais pour une solution que me ressemblait parfaitement quand une situation me dépassais … la fuite. Tout se passa très vite, j’attrapai son bras l’entrainant avec moi dans ma course. La situation m’excitait en réalité, après avoir passé des vacances complètement catastrophiques cela mettait un peu de piment, l’adrénaline du moment me faisant me sentir vivante. Je courais, aussi vite que je le pouvais, mon souffle s’accélérant en même temps que mon rythme cardiaque et si je sentais la présence de Denys non loin de moi, les lourdauds eux semblaient être bien plus loin. J’eus à peine le temps de tourner la tête pour regarder ou ils en étaient, que Denys attrapa mon bras m’entrainant soudainement derrière l’une des cabines, la manœuvre m’arrachant un petit cri de surprise.  J’étais plaquée contre la paroi, Denys plaqué contre moi et ce contact avec lui sonnait comme une délivrance pour moi. Il m’avait manqué, après ces quelques semaines sans lui, cela ne faisait aucun doute, même après toutes mes soirées en tête à tête avec ma bouteille de vin à essayer de me persuader du contraire. Je refusais de me laisser entrainer par ces états d’âmes et naturellement, je m’apprêtais à me défendre, à protester et comme s’il le présageait son index vint se poser sur mes lèvres. Je fronçai les sourcils, boudeuse, mais restai silencieuse malgré tout. Me crispant légèrement en les entendant nous dépasser, je poussai un soupir de soulagement, une fois que j’étais certaine qu’ils étaient loin. Le doigt de Denys quitta mes lèvres, alors que mes yeux vinrent s’accrocher aux siennes quand il finit par souffler quelques mots. Résister à poser mes lèvres sur les miennes relevait du défis pour moi, écoutant la raison, je me contentai de sourire à sa remarque et de murmurer « Si tu comprenais tout nous concernant avoue que ce serait beaucoup moins amusant ». Je souris légèrement, mon regard se perdant dans le sien, je le maudissais intérieurement de me regarder comme ça, de réveiller ce genre d’émotion chez moi. Dans un moment d’égarement, mes doigts vinrent effleurer son nez, puis ses lèvres, j’avais envie de l’embrasser, je mourrais d’envie de sentir ses lèvres sur les miennes. Il y eu un moment de flottement de quelques secondes, puis je déglutis, frustrée, m’empêchant d’écouter ce que mes émotions me hurlait. Mes doigts quittèrent ses lèvres et je détournai le regard puis le visage avant de dire de façon presque mécanique « Je … je crois qu’ils sont partis »
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Tout s’accéléra après cette gifle,  sonore, claquante, qui laissa la joue de l’individu rougie et le crétin abasourdi quelques secondes. Le temps qu’il avait fallu à mon cerveau pour comprendre le conseil de Gab, le fait qu’on avait pas d’autre choix que de décamper. Une course plus tard et ma main se glissa dans celle de la demoiselle pour l’attirer vers l’arrière d’une cabine de plage, une cachette pour échapper à nos poursuivants, plaquant mon index sur sa bouche, mon corps contre le sien, la bloquant contre la paroi, l’empêchant de parler. Et en quelques secondes, l’ambiance s’électrisa. L’adrénaline de la course poursuite céda au soulagement de se savoir sortis de la situation délicate dans laquelle nous nous étions mis, et c’est seulement à ce moment là, une fois que le silence s’était bien installé, que je repris, soufflant cette remarque, espérant peut être ainsi dissiper mon trouble, faire s’évaporer mon envie de fondre sur ses lèvres toutes proches pour les capturer des miennes. J’étais tout sauf guéri d’elle. Tout sauf désintoxiqué. Et sa réplique, son sourire, ça ne m’aidait franchement pas à lui résister. Alors elle pouvait oublier son –nous- ou mon –les filles- assez général et englobant toute la gente féminine. D’ailleurs c’est ce que je fis très vite, pour lui souffler : « T’es une énigme Gab… » Toi, pas les autres nanas, c’est de toi dont il s'agit. « Et amusant n’est pas le mot. » corrigeai-je alors. Frustrant, déroutant, troublant… Mais non, ça ne m’amusait pas. Je ne bougeais toujours pas. Je ne cillais pas quand ses yeux explorèrent les miens, me plongeant dans son regard, m’y noyant complètement… Mon pouls s’accéléra même lorsque ses doigts se perdirent sur mon visage. Qu’elle était douée. A me regarder comme elle le faisait, je pourrais presque croire que mon envie était partagée, qu’elle aussi elle rêvait ce baiser… Mais riche des enseignements tirés de notre dernière rencontre, je pris sur moi, pour ne pas m’écouter, pour ne pas écouter ses yeux qui me criaient pourtant de l’embrasser, parce que je savais trop bien que ça allait faire encore plus mal ensuite. Elle détourna le regard et je m’écartais enfin, à regret, comme un gosse qui laisserait filer son rêve… « Ouais ils sont partis… » J’aurais presque pu ajouter que c’était dommage. Parce que, du coup, ces trois lourdauds disparus, elle n’avait plus aucune raison de rester dans mon sillage non ? Et pourtant, j’arrivais pas à me résoudre à la planter là. « Mais ils sont peut être pas loin, je te raccompagne… » Preux chevalier, ça m’allait bien. « T’allais où ? » Et surtout, ça me donnait une bonne excuse pour jouer les curieux, pour connaître sa destination, ses plans pour le reste de la soirée…
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Il était là, plaqué contre moi, je pouvais presque sentir son souffle caresser ma peau et dans ma tête plus rien ne fonctionnait comme prévu. Cette envie revenait, celle d'emprisonner ses lèvres dans les miennes, de m'accrocher à la chemise qu'il portait et de m'oublier dans ses bras. J'avais déjà commis cette erreur dans l'ascenseur, me laissant porter par la situation comme nous avions l'habitude de le faire et cette fois, je comptais bien mettre plus de volonté à résister. Les trois mots magiques qu'il avait prononcé la dernière fois, m'avait littéralement soufflée et à vrai dire j'avais encore du mal à m'en remettre. Comme pour tenter d’oublier l’effet qu’il avait sur moi, je répondis à sa remarque avec amusement et lui, comme pour resserrer son carcan, me signifier qu’il avait encore notre dernière fois en tête, il me qualifia d’énigme. Et toi tu es tellement prévisible Denys, je l’ai pensé si fort que j’aurais juré qu’il aurait pu l’entendre, il avait raison, ce n’était pas amusant, c’était : rageant, effrayant, insupportable. Je faiblis l’espace de quelques secondes, laissant mes doigts parcourir sa peau, de peur sans doute que je ne finisse par oublier cette sensation … celle de sa peau sous mes doigts. La raison fini par reprendre sa place, me martelant à l’esprit le fait que je ne veux pas de tout ça, que je ne veux qu’il m’aime, je ne veux pas prendre le risque d’avoir plus de sentiments pour lui. Mes doigts quittent son visage et mes yeux se détournent des siens, utilisant la disparition des trois autres cons comme esquive. Il se détacha de moi et je du refreiner l’envie de l’agripper et pour l’avoir contre moi à nouveau.  Je passai ma main dans mes cheveux, signe d’un léger malaise de ma part, je ne savais pas comment le quitter maintenant, en fait, je n’avais aucune envie le quitter, de retourner dans ma chambre et de m’y enfermer à nouveau. Sa proposition me fit sourire légèrement, parce que je le voyais venir avec ses gros sabots, je me doutais que lui non plus ne voulait pas finir cette soirée de cette façon. « C’est mignon … cette façon de t’inquiéter pour moi », la remarque était accompagnée d’une petite moue moqueuse et je devais reconnaitre que je pouvais être plus agréable avec lui, mais je voulais qu’il imprime ça dans son cerveau, que je n’étais pas celle qu’il avait connu. « Je … » c’est vrai ça ? Ou j’allais ? Nulle part en fait, j’étais censé aller faire un tour pour me vider l’esprit au lieu d’exploser ma chambre. « J’étais juste sorti faire un tour et j’étais loin de penser que j’allais … » finir là, derrière une cabine avec toi, comme une ado avec son premier petit copain, qui n’aurait pas envie qu’on l’a surprenne « … te croiser ». Je restai un moment silencieuse, ne sachant pas quoi dire, ou quoi faire et je me rendis de quelque chose. Denys et moi, on avait vécu des moments merveilleux et forts mais, on ne se connaissait absolument pas, on c’était contenté de vivre le moment « Mais si tu veux … tu peux faire un tour avec moi, si tu ne crains pas le traumatisme bien sûr ». Petite réflexion taquine, mais pas vraiment blessante pour le coup.
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 Le silence était revenu, silence relatif parce que j’avais l’impression d’être envahi du tintamarre de mon pouls cognant avec énergie au creux de mes artères, s’affolant par cette proximité soudaine alors la demoiselle. Le souvenir de l’ascenseur n’était pas loin et il semblerait que mon corps s’en rappelait très bien lui aussi. Résiste Denys. Voilà ce que je me criais à moi même, en tâchant de ne pas interpréter son regard, ses gestes, ses doigts qui s’égaraient sur mon visage, comme des signaux d’invitation pour que je l’embrasse. Non, c’est Gab tout contre moi. Pas la Gab de nos vacances ensemble, la Gab d’Harvard. Celle qui manipule, celle qui joue, celle qui tacle ensuite, cinglante. Alors oui, elle voulait surement me faire croire qu’elle le désirait, ce baiser. Mais c’était probablement pour mieux me repousser ensuite.  Alors, je la saisis, cette percher, sa perche, celle qu’elle m’offrit pour mettre fin à cette ambiance particulière, cette tension qui s’était installée entre nous contre cette cabine : les trois guignols étaient partis et je m’écartai donc d’elle. Ca aurait pu se finir ainsi, signer la fin de notre furtive rencontre. Salut, c’était sympa de se revoir, à bientôt. Ou à jamais. Mais fallait croire que ça, c’était au dessus de mes forces. Et c’est en me servant encore une fois des trois ploucs comme excuse que je me proposais de la raccompagner. « Si tu préfères, on peut dire que c’est toi qui me raccompagnes… » répliquai-je à sa remarque, notant sa petite moue moqueuse, mais notant surtout que son ton était probablement moins piquant que celui auquel elle m’avait habitué depuis nos retrouvailles. C’est donc ensuite sur ses plans, ses projets, sa destination pour la soirée que je la questionnais. C’était marrant de l’observer ainsi, moins assurée, un peu déroutée, hésitant dans le choix de ses mots. Elle donnait presque l’impression que notre rencontre surprise sur cette plage l’aurait déstabilisée. Ou peut être que c’était encore une tentative pour m’amadouer. Me faire croire que je pouvais encore avoir cet effet sur elle. « Je suis là Gab. Je suis là à Cap Breton. Je serais là à Harvard. Je reprends les cours en septembre. Alors oui, on s’est croisé. On se croise. On se croisera encore… » Accepte ce fait, tu ne pourras pas m’éviter tout le temps et moi non plus. D’ailleurs, c’était peut être un petit pas vers l’acceptation qu’elle faisait, puisqu’elle me souffla que je pouvais lui tenir compagnie pour ce petit tour. La précision qu’elle fit ensuite, taquine, m’arracha un petit rire amusé. « Le traumatisme ? Parce que tu vas me gifler moi aussi c’est ça ? » Mon rire redoubla en repensant à la tête du type de tout à l’heure. « Il doit être traumatisé en effet, lui, il va la sentir un moment sa joue je pense… » me moquai-je du pauvre bougre, qui l'avait quand même bien mérité, sa raclée, avant de reprendre la parole : « Mais je prends le risque, je te suis… » Pour cette balade nocturne sur la plage. Peut être l’occasion de donner un nouveau souffle à notre relation. Parce que je ne pouvais clairement pas effacer Gab de ma tête, alors peut être que redécouvrir celle qu’elle était vraiment, cette énigme qu’elle représentait, c’était ce qui allait me guérir un peu de mon addiction.
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Le scénario aurait pu se reproduire, j’aurais pu déposer mes lèvres sur les siennes et lui aurait pu m’encourager dans ce sens, mais au lieu de quoi, me voilà qui fuyait, j’étais douée pour la fuite et contrairement à beaucoup je n’ai pas vraiment le sens de la bravoure et cela m’allait très bien. Cependant, j’ouvrais quand même une petite porte au risque, parce que je n’arrivais pas à le quitter, là maintenant, comme ça. Sa remarque me fit sourire légèrement, Denys restait égal à lui-même, il restait le Denys que j’avais connu pendant ces deux mois et au final, c’était ce qui rendait les choses aussi difficiles pour moi parce que je n’arrivais à effacer ces moments de ma mémoire. J’étais tout sauf constante avec lui, je lui envoyais sans cesse des signaux contradictoires, je pouvais céder à mes émotions et me rapprocher de lui pour m’en éloigner la minute d’après. J’imaginais que ça pouvait être déroutant pour lui et à vrai dire, plus il était dérouté plus je conservais l’avantage et moins je risquais de me bruler. J’agissais égoïstement, je savais que la bonne chose à faire était de m’en éloigner une fois pour toute, lui éviter toute souffrance inutile et tout espoir vain mais pourtant je restais là, je le titillais, je jouais parce qu’égoïstement je ne voulais pas le laisser partir pour de bon. Il fallait avouer que les choses ne jouaient pas vraiment en notre faveur, si jamais nous voulions nous oublier l’un l’autre, il me le rappelait, il était là et il serait là aussi à Harvard. « Je vois ça … je suppose qu’on va devoir s’habituer aux rencontres intempestives». Mon ton était désintéressé, sans être froid, je me contentais juste de jouer le manque d’intérêt pour pouvoir cacher une inquiétude pourtant bien réelle : si je pouvais me résigner à le croiser, je ne savais pas comment faire pour m’en détacher définitivement. Faute de me raccompagner, je lui proposai de faire un tour avec moi sur la plage, le taquinant un peu sur le fait que ma personne puisse le traumatiser. Sa réponse me fit rire franchement «  Sérieusement j’ai la main qui me brule encore … j’en reviens pas de sa tête de con et encore si j’avais eu l’occasion je me serais occupée de son autre joue, histoire de ne pas faire de jalouses ». Mon rire s’accentuant pendant quelques secondes, encouragé par le sien puis encore une fois, je me perdis dans son regard, notre fou rire me rappelant les soirées qu’on avait pu passer ensemble. Je détournai les yeux à nouveau avant de me baisser légèrement histoire d’enlever mes chaussures, les portant à la main. Nos premiers pas ensemble sur la plage furent ponctué par le bruit des vagues et un silence qui trahissait le fait que le temps avait bien passé et que nous étions plus un an auparavant. Je m’autorisais à briser ce silence, mettant un exergue quelque chose qui pouvais paraitre surprenant si on prenait en compte ce que lui et moi avions vécu « Je ne te connais pas Denys … et toi non plus, tu ne me connais pas. On a passé des nuits ensembles, on a ri ensemble, tu m’as vu faire la folle comme certainement personne ne l’a vu » cette vision et ce souvenir m’arracha un léger sourire avant de reprendre «…  mais on ne se connait pas, pour preuve je suppose que tu ne connais même pas mon nom de famille». J’arrêtai de marcher, me tournant vers lui avant de sourire, joueuse « On va faire un truc » Tu tentes le diable Gab « On tente de se deviner l’un l’autre et celui qui a tort  doit faire un défis posé par l’autre ». Je lui souris de façon assuré, j’étais pleine d’assurance en fait, parce que je suis une joueuse mais les choses seraient peut être moins facile que prévu. « Tu commences ! ».
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Gab se montra un instant décontenancée, avouant sa surprise et le fait qu’elle ne s’était pas attendue à me croiser ici ce soir, alors je lui rappelais les faits : j’étais là, à Cap Breton, et je serais à Harvard l’an prochain, sur le même campus qu’elle… La conclusion qu’elle en fit, simplement, avec une indifférence désarmante, me fit quelque peu grincer des dents. S’habituer aux rencontres intempestives. C’est le choix du mot pour qualifier ce moment qui me toucha malgré moi, bien que je tâchais de ne rien lui montrer. Et malgré le côté soit disant inconvenant selon elle de notre nouveau tête à tête, je n’avais pas envie de décamper, surtout quand quelques secondes après nos rires résonnaient en écho, comme si on retrouvait un instant l’ambiance légère et plaisante qui avait animé nos vacances ensemble, celles durant lesquelles j’avais craqué complètement pour elle… Mon regard croisa le sien alors qu’on se moquait, hilares, de ce crétin qu’elle avait giflé, et je fus à nouveau envahi d’une vague de tendresse à son égard. Parce que oui, la brune rieuse, taquine et décontractée que j’avais d’un coup devant moi, c’était bien cette Gab là qui m’avait plu, qui me plaisait encore d’ailleurs... J’avais beau essayer de me convaincre qu’elle n’existait pas, ou plus, elle venait de me donner la preuve qu’elle était toujours là, sous la carapace de froideur et indifférence. J’étais fichu, j’allais la suivre et j’allais encore avoir désespérément envie de l’embrasser pendant tout le reste de la soirée. On avança dans le sable, et c’est songeur, forçant mes yeux à fixer autre chose que la silhouette de la jeune femme, que j’avançais sur la plage, jusqu’à ce moment, quand elle brisa finalement le silence entre nous. Cette vérité qu’elle énonçait, je savais au fond de moi que c’était vrai. Je m’étais persuadé que je la connaissais, mais c’était faux. J’étais tombé amoureux d’une inconnue, de cette fille bohème, insouciante et vive, celle qui profitait de la vie sans se préoccuper du lendemain, sans se poser de questions, et j’avais respecté le deal à l’époque : profiter sans poser de questions donc. Je m’étais pris au jeu, et au final, je savais très peu de choses d’elle, j’ignorais même son nom, comme elle le souligna avec justesse. Je l’écoutais parler de notre été ensemble, un sourire nostalgique étirant malgré moi mes lèvres. « Tu sais bien que si j’avais eu cette info… » Celle de son nom de famille… « Tu aurais eu de mes nouvelles bien avant cet été… » Parce que j’aurais parcouru tous les annuaires et répertoires possibles pour obtenir son numéro ou son adresse, ou bien je l’aurais retrouvée et harcelée sur les réseaux sociaux… Elle se stoppa, fit demi tour pour se retourner et me faire face, une lueur joueuse dans les yeux et sa proposition m’amusa sur le champ. « Deal, faisons ça. » approuvai-je avec un sourire amusé. J’avançai d’un pas vers elle, je me penchai vers elle pour me saisir des escarpins, que je supposais hors de prix, qu’elle avait en main, ces derniers me servant d’indice pour la première des affirmations que j’allais avancer à son sujet : « Ton nom de famille… » Puisqu’elle m’avait attaqué sur le fait que je ne le connaissais pas.  Et puisqu’ainsi, peut être, j’allais enfin l’avoir cette donnée importante. « Ce n’est pas un nom de famille quelconque. Tu baignes dans le luxe, tu viens d’un milieu aisé… » Jusqu’ici j’avais juste mais peut être que j’aurais du  m’arrêter là, parce que l’affirmation que j’ajoutai ensuite était plus risquée : « Je dirais même que t’as un nom à particule. » Gabrielle de quelque chose…
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