Tonight I'm gonna find a way

FEAT. MIRA | Il était heureux de constater que malgré la récente naissance de leur relation, Mira veuille à ce point le soutenir dans ses choix professionnels. C’était tout bête mais c’était tellement nouveau pour lui que Bonaventure voulait croire que peut-être pour une fois, les choses allaient changer, que la roue allait tourner pour lui. Bien sûr, il ne pouvait pas non plus oublier sa réserve, celle-là même qui l’empêchait de pleinement se lancer tête baissée avec elle. Tous les deux observaient des silences, ne livraient que ce qui les arrangeait et le Quincy ne faisait pas confiance aussi facilement. La vie lui avait montré que quand tout était beau, tout n’était pas forcément rose non plus. Encore moins sur le long terme. Pourtant, quand il sentait la main de Mira dans la sienne, il se surprenait à espérer malgré tout. Elle avait quelque chose qui l’attirait.

« Les chevaux, ce sont des viles créatures. Ils ont l’air gentils mais ce sont des vicieux » grommela-t-il. Bonaventure détestait les chevaux alors ne comptez pas sur lui pour monter un jour un de ces équidés tout comme il n’aimait pas le mensonge non plus à tout bien réfléchir. Le jeune homme préférait clairement qu’on lui dise la vérité plutôt qu’on lui invente un bobard surtout qu’il avait la fâcheuse manie de découvrir les choses. « C’est tout ce que je te demande Mira… Juste de ne pas me mentir. Je n’ai rien contre le fait que tu me dissimules des choses, chacun à ses secrets mais le mensonge, c’est autre chose » lui dit-il avec un sourire teinté de sérieux. « Je ne suis pas un adepte non plus de la violence pour ce qui est du reste, je les côtoie à l’hôpital » ria-t-il légèrement. Le pire, c’est qu’il détestait les aiguilles alors autant dire que quand il voulait se faire un nouveau tatouage, c’était la croix et la bannière. Heureusement, son tatoueur était un habitué et le charriait même très souvent sur ça. Ce diner se passait tout de même dans une très bonne ambiance teintée de séduction car l’un comme l’autre, s’amusait à tester sa moitié. « C’est pas grave, si elle est muette, je passerai à la manière forte. J’ai beaucoup d’atout dans ma manche et puis, j’ai toujours été attiré par le challenge. Je risque donc de vraiment mais vraiment devoir la torturer sensuellement. Après, je ne dis pas que je serais peut-être un peu trop concentré sur la torture et un peu moins sur les fameuses révélations » dit-il avec un petit clin d’œil tandis qu’ils continuaient de savourer leur repas. « Alors, qu’est-ce que tu penses de ton saumon ? » lui demanda-t-il les yeux rieurs.

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Je laisse mes doigts courir le long du bras de Bonaventure, ne quittant pas son regard pendant que je fais cela... Mais mes pensées sont ailleurs. Je tiens à le soutenir dans ses études et son rêve de pouvoir un jour devenir agent du FBI. Mais quelque chose me fait penser que, tout n'est pas rose, dans cette histoire. Bonaventure semble également avoir des secrets, qu'il souhaite bien garder pour lui. Je ne peux pas lui reprocher ça, en ayant moi-même … mais cela crée une barrière, me faisant penser que je ne le connais pas vraiment, au final . Et seul le temps peut changer cela, si on s'en accorde bien. Je retire lentement ma main en lui adressant un sourire, ne voulant pas non plus trop attirer l'attention sur nous, n'oubliant pas que nous sommes censé être seulement ami. Un nouveau rôle à jouer en soi Je laisse même échapper un petit rire en l'entendant grommeler en parlant des chevaux. « Pourtant on en fait des créatures fantastiques dans les livres, par exemple avec les licornes ou les centaures. » dis-je en haussant les épaules. On n'a pas la même vision que le reste du monde à croire. De toute façon, tout ce qui est plus grand que moi à quelque chose de terrifiant. Mais je reprends bien vite le sérieux de la conversation lorsqu'il me parle de mensonge. Je suis de son avis pour la chose, où est l'intérêt de mentir ? Cacher la vérité, je veux bien, mais inventer un mensonge, non… De toute façon, je ne suis pas très douée pour cela, ayant toujours quelque chose qui me trahit sur mon visage . Je lui adresse un sourire pour lui faire comprendre que je suis d'accord avec lui . Je lève même les yeux au ciel lorsqu'il rit un peu de ma phobie je crois. C'est sûr que pour une personne qui côtoie le milieu médical, cette peur doit paraître stupide.. . « à vrai dire, j'ai pas mal affaire à des aiguilles aussi avec la couture etc . Mais ce n'est pas pareil, je sais que cette dernière ne va pas finir sur ma peau. » dis-je en ne pouvais réprimer une grimace et un frisson à cet idée. C'est toujours , une histoire pour réussi à me faire une piqûre ou un vaccin , même détourner le regard , je n'y arrive pas, et je finis très souvent par tomber en syncope, comme lorsque je vois du sang.

Je secoue légèrement la tête aux dires de Bonaventure, ne pouvant m'empêcher de rire de bon coeur à ses dires. « A vrai dire, je te vois bien en tortionnaire passionné. » dis-je en riant . Peut-être pas au point de faire un remake de 50 nuances de Greys, mais Bona' a de très bons arguments pour torturer une femme au lit, comme i a déjà pu me le prouver l'autre nuit, réussissant à me dominer … mais juste pour cette fois-là . Au prochain round, je me vengerai à ma manière, pensai-je avec un sourire provocateur aux lèvres avant de lui répondre. « si tu en oublies les questions, ça ne me pose pas de problème ... .Je tiens à rester un mystère aussi longtemps que possible... » sinon le jeu ne vaut pas le coup s'il se termine trop vite n'est ce pas ? Je pose mon regard sur mon assiette, ayant déjà dévoré la moitié de ce plat. « Il est excellent, je pense que le restaurant vaut son niveau gastronomique… » Enfin, je n'ai pas vraiment de moyens de faire la différence avec d'autres… mais c'est toujours bien meilleur qu'à je ne sais quel resto' où j'ai l'habitude d'aller. J'attrape un nouveau bout de saumon que j'insère entre mes dents, savourant son fondant avant de porter mon verre à mes lèvres. « Mais je ne crois pas que je vais prendre de dessert', ça me suffit ! » dis-je avec un sourire. J'aime la nourriture, mais je suis vite satisfaite et bien souvent incapable de terminer mon assiette

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FEAT. MIRA | « Je n’ai jamais été branché contes » avoua-t-il avec un léger rire. Bonaventure n’avait jamais cru ni au père noël ni à Jack Frost et compagnie. Il avait toujours été sceptique concernant les choses merveilleuses de la vie mais avait tout de suite cru en un monde avec Batman, Superman. Il aimait le côté fantastique des super héros mais ça, c’était tout une histoire. « En parlant de licorne, ça me fait penser à Abby. Elle m’a avoué que si elle se faisait tatouer un jour, ce serait pour se coller un Olaf ou une petite licorne » s’amusa-t-il à jouer les commères avec sa belle Mira histoire d’oublier les frissons qui lui étaient remontés le long de l’échine quand elle lui avait caressé le bras. Décidément, garder ses distances allaient être une gaguère surtout qu’il était vraiment tactile comme homme. Le jeune Weasley aimait toucher les gens, il aimait établir un contact à défaut de pouvoir réellement se livrer complétement. C’était sa manière personnelle de se lier, de montrer son attachement car les mots étaient toujours difficiles à sortir par moment. Or, avec Mira, il allait devoir lui montrer son attachement d’une autre manière en public. Peut-être pourraient-ils s’inventer un petit code bien à eux comme les espions songea-t-il un brin amusé.

« J’avoue… Je vais te faire une confidence : j’ai horreur des aiguilles également. La planter dans le bras d’une autre personne aucun problème mais j’ai tendance à monter dans les aigus quand on s’approche de moi avec cet engin de torture » rigole-t-il de bon cœur en se rappelant combien il était un patient exécrable surtout avec le médecin qui le suivait. Heureusement ce dernier avait fini par s’habituer et n’hésitait plus à le choper par le pantalon pour le ramener sur le lit. Mira lui arracha un autre sourire rapidement. Il aimait la vision qu’elle avait de lui mais quelque chose lui disait que son côté « dominateur » allait devoir être mis de côté au profit du sien. Cela ne le gênait pas, Bonaventure était assez malléable sur la question. « Je crois qu’un mystère, tu le seras encore très longtemps, tu n’as pas à te soucier de ça » lui dit-il avant de l’interroger sur la qualité de la nourriture. Le jeune Weasley afficha un sourire assez séducteur quand elle lui parla de dessert. « Mince, moi qui comptez sur le dessert pour t’en mettre plein la vue » dit-il dans un double sens voulu et assumé. « Tu m’en voudras pas si je craque pour leur suprême aux trois chocolats ? Tu en tomberais à la renverse si tu y goutais » reprit-il l’air de rien. Il avait toujours adoré ce dessert, le chocolat étant l’un de ses péchés mignons. « On pourra partager si tu veux mais jamais femme ne me fera renoncer à mon dessert préféré » ajouta-t-il pour conclure, les yeux plein de malice.

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Je ne peux m'empêcher de hausser un sourcil aux révélations de Bonaventure, avant de secouer doucement la tête. On ne va pas s'entendre s'ils aiment pas les contes. « Les contes, c'était un moyen pour moi de m'évader... j'étais loin d'être une bonne élève, mais ce qu'on ne pouvait pas me reprocher, c'est que je lisais beaucoup. » dis-je avec un sourire. Lire ces petits livres, c'était un moment où je m'évadais dans un monde merveilleux, à la once upon a Time . Je me mets à rire lorsqu'il me parle d'Abby et de son idée assez loufoque. « Abby a toujours été... un peu décalée dans ces idées. » dis-je en riant, ce n'est pas un reproche j'adore ma meilleure amie... mais par moments nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde. Comme avec son mariage là, ou encore lorsqu'elle était tombée enceinte de ce même Éden, qui avait fini par l'abandonner pour X raison et qu'elle voulait garder ces jumeaux tout de mêm.e. Plusieurs semaines étaient passés avant qu'on ne s'adresse de nouveau la parole . « Enfin si un jour elle se lance dans ce projet, je crois que sa meilleure maie essayera de lui remettre un peu de plomb dans la cervelle. » dis-je en riant. Non à cause d'un Olaf ou une licorne, pour toute la vie sur la peau… c'pas géniale selon moi. Un tatouage, ça doit avoir une certaine symbolisation selon moi, ce n'est pas juste un dessin que l'on se fait sur la peau… Il faut que ça signifie quelque chose pour nous, pas que ce soit juste un phénomène de mode. J'aime la mode, mais ce phénomène-là... j''adhère pas… peut-être aussi parce que je n'aime pas les excuses, je ne sais pas !

« t'es un peu ... masochiste avec toi-même non ? » dis-je en levant les yeux au ciel avec un petit sourire face à à révélation avec sa peur des aiguilles. Lorsqu'il se fait faire un tatouage il s'inflige une douleur supplémentaire : celle de l'aiguille, et aussi celle de l'idée d'avoir une aiguille traçant des traits et injectant de l'encre dans la peau. Je frisonne une fois de plus à cette idée. Non de mon côté, hors de question de faire un tatouage, j'admire ceux des autres, j'aime les toucher, demander leurs significations, m'amuser à les retracer avec mes doigts, mais je ne suis pas prêté à laisser quelqu'un jouer avec son instrument de torture sur ma peau.
Ce repas est vraiment délicieux je ne peux pas le cacher. J'imagine que le prix qu'il propose est certainement en accord avec la prestation qu'il propose, c'est-à-dire très cher. Mais je ne veux pas abuser de la bonté de l'ami de Bonaventure, et de toute façon, si je prends un dessert, je ne suis pas certaine d'être capable de le finir. Je n'ai jamais eu un très gros appétit de toute façon, je sais apprécier les bonnes choses, mais tout à une fin non . Y compris ce resto' . Et je n'ai plus vraiment envie de rester à table, à présent . J'adresse malgré tout un très joli sourire à Bona face à ses dires. « Tu me fait saliver... alors va pour qu'on partage ». dis-je avec un sourire avant de chercher du regard un serveur. « tu crois qu'on peut le prendre à emporter ?» dis-je un autre sourire en coin.

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FEAT. MIRA | « Je vois… un peu comme les comics pour moi. Je suis tombé dedans assez rapidement, trop peut-être aux yeux de ma mère mais bon c’est bien l’une des rares passions que je partage avec mon père » avoua-t-il. Qui aurait cru que Gideon Weasley, brillant sénateur démocrate était féru de comics ainsi que des sagas Star Trek ?! Peu de monde le savait mais c’était quelque chose qu’il partageait avec son fils depuis son plus tendre jeune âge. D’ailleurs, sûrement allaient-ils se faire une nouvelle projection privée de la trilogie Star Trek même si son père continuait de dire que rien ne valait les originaux. Pour sa part, Bonaventure les avait surtout découvert au travers des trois derniers films avec Chris Pine. Par moment, cela lui donnait même envie de découvrir la version originale mais il était déjà vert rien qu’en voyant le nombre d’épisodes à télécharger. « Elle est extra cette fille » commenta-t-il avec tendresse. Abby était une très bonne amie du Quincy. Bonaventure était tout de même amusé de savoir que Mira était très protectrice envers leur amie commune. Il avait l’impression de voir Summer vis-à-vis de lui et c’était vraiment amusant ainsi qu’attendrissant.

« Non pas masochiste… en fait, rien qu’un peu. C’est juste que j’adore les tatouages. J’y suis tombé assez tard pourtant car mon premier remonte à il y a un peu plus de trois ans. Une façon comme une autre de camoufler les cicatrices. Cela m’a plus et comme tu as pu le constater, je suis un peu recouvert de tatouage » répondit-il avec un sourire toujours aussi amusé. Mira l’ayant vu nu, il pouvait clairement pas nier le fait que son corps était recouvert des tatouages bien que ces derniers n’étaient pas si nombreux que cela seulement tous, avaient une signification à ses yeux. Les deux amants continuèrent de discuter tout en mangeant quand arriva leur du dessert. « Je crois qu’on peut et même que j’exige qu’on le prenne à emporter » rétorqua-t-il avec un petit clin d’œil, conscient de ce qui se tramait dans la jolie tête blonde de Mira. Bonaventure avait hâte de pouvoir s’éclipser avec elle et de se retrouver dans un endroit intime afin d’avoir l’opportunité d’être à nouveau un couple et non deux amis ayant diné au restaurant.

CLOS

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