Tonight I'm gonna find a way

FEAT. MIRA | « En général, je pars durant les vacances pour éviter d’empiéter sur mes cours. Pour la destination, cela dépend de mon humeur. Je ne prévois jamais sauf pour les trek les plus longs car il faut un minimum de préparation… Je me rappelle une fois être partie en Amérique du Sud durant trois semaines sans donner signe de vie. Je te raconte pas comment je me suis fait accueillir à mon retour surtout qu’étant le fils d’un sénateur, j’ai tendance à être surveillé » lui apprit-il en haussant les épaules. Bonaventure avait tendance à s’enfuir plus vite que son ombre car par moment, ses masques étaient trop lourds à porter et il avait besoin de solitude pour redevenir lui-même. « Il m’arrive de partir le week-end et dans ces cas-là, je reste dans l’Etat » ajouta-t-il comme pour lui dire qu’il ne partait pas à l’aventure tous les jours. Par moment, il savait faire du sur place. En parlant de voyage, il lui parla de son voyage en Norvège avec Amanda et il crut déceler une pointe de jalousie et de possessivité dans sa question. « Parce que c’est ma meilleure amie et qu’elle avait besoin de moi à ce moment-là » lui répondit-il avec un petit sourire, passant sous silence l’histoire d’une nuit qu’il avait eu avec elle l’année dernière. Cela ne comptait plus à ses yeux et puis, il n’était pas là pour lui dresser un portrait de toutes les femmes qui l’avaient friendzonner. Bonaventure avait tout de même sa fierté.

« Un jour, je t’emmènerai en Italie dans ce cas » lui dit-il avec un petit clin d’œil complice, notant tout ce qu’elle lui racontait dans un coin de sa tête. Mira se dévoilait petit à petit sous ses yeux et plus il en apprenait sur ses passions, ses envies et plus il succombait à son charme. Il aimait la femme qu’elle était et plus le temps passait en sa compagnie et plus il avait envie d’en découvrir plus mais aussi de la prendre dans ses bras et l’embrasser. Il était rare qu’il développe de tels sentiments aussi vite mais c’était comme si elle détenait une certaine emprise sur lui. « Je suis de la vieille école, j’adore les cartes et puis, je passe tellement de temps derrière l’ordinateur que revenir au papier, ça a son charme… bon, j’ai toujours un GPS pas loin mais ça fait moins baroudeur solitaire non ? » rigola-t-il en secouant la tête. « Hum goûte celui-là, il est délicieux » s’enthousiasma-t-il au sujet d’un petit four en lui en présentant un.

La conversation continua et petit à petit, chacun allait un peu de son anecdote, de son histoire. « Ma mère surtout. Mon père vit sur Washington mais ma mère a ouvert son nouveau cabinet à Boston histoire d’être un peu plus proche de moi... Mes parents ont connu une mauvaise passe mais ça s’arrange à croire que mon expulsion les a rapprochés. Cela valait le coup de faire un petit séjour en Namibie » dit-il avant de partir sur un sujet bien plus léger comme son éducation ou plutôt la musique. Ils avaient un autre point commun : la guitare. Bonaventure se demandait comment il avait pu passer devant une femme comme Mira sans même se retourner. Etait-ce parce qu’elle était une amie et qu’il ne voulait rien gâcher ou tout simplement parce qu’il n’avait pas encore pris conscience des trésors qu’elle recelait ?! En tout cas il pouvait dire merci à leur pièce de théâtre. « Je crois justement que notre nouveau challenge sera d’être un peu moins passionnés sur scène mais ça va être compliqué… J’ai toujours envie de t’embrasser quand je te vois »

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Partir durant les vacances scolaire… J'adresse un sourire au jeune homme en face de moi, n'étant pas vraiment habitué à ses petites vacances. Ces moments où les cours se sont absenté de mon emploi du temps, mais où ces heures sont rapidement remplacées, et non pas par du temps libre. « J'ai tendance à tripler mes heures de boulot pendant les vacances pour ma part. » dis-je avec un sourire amusé. Ce n'est pas du tout la même vie, mais c'est peut-être ça, la différence, qui est plaisante entre nous. Il me parle ensuite d'une anecdote qui a de quoi me faire sourire, tout en me faisant grimacer. « 3 semaines ? 3 semaines dans la nature ? » j'écarquille peut-être un peu trop les yeux par surpris, e mais déjà deux ou trois jours, je trouve ça suffisant pour ma part. « Et… tu es encore surveillé même à Harvard ? » demandai-je ne haussant à mon tour les épaules. À vrai dire, ça ne me surprendrait pas. Combien de fois j'ai vu Abby se promener avec des gardes du corps, ou même Andrew, le prince d'Angleterre, dont les gardes du corps nous suivaient la plupart du temps . Quand il évoque Amanda, je ne peux m'empêcher de me mordiller légèrement en lui posant la question. Je n'ai rien contre elle, bien sûr, mais Bonaventure, aux yeux des autres, reste un parti à prendre, et je sais que je ne suis pas seule à craquer pour ses beaux yeux et son corps dont beaucoup d'étudiantes ont déjà pu profiter. « Hum... » dis-je simplement, détournant le regard vers d'autres clients du restaurant. Il n'y a pas de raison d'être jalouse à vrai dire, du moins pas pour l'instant… et jamais j'espère.

Je laisse le rouge me monter un peu aux joues à ce qu'il dit en secouant doucement la tête. « Oh non, tu n'as pas besoin de m'emmener nulle part. » dis-je précipitamment. Je ne tiens pas à profiter de son argent comme ça, même s'il n'a pas de problème de ce côté-là, je ne suis pas avec lui pour ça, je n'ai pas besoin d'aller en Italie pour être bien avec lui, même ici dans ce restaurant … ou dans mon cottage, rien que le fait d'être avec lui me convient. L'environnement qui nous entoure m'importe peu. Et je tiens à ce qu'il le sache. « Et si moi je te propose de t'emmener quelque part… sans que tu saches la destination tu accepterais ? » demandai-je après réflexion, en affichant ce sourire séducteur au coin de mes lèvres. Savoir se laisser guider par l'autre... c'est quelque chose d'indispensable pour moi dans un couple, une sorte de confiance que l'on doit avoir envers l'autre, je dirai . Un peu comme on se fie à une carte ou un GPS oui, même si je suis plutôt intéressé par la technique je dois avouer qu'il n'a pas totalement tort. Revenir à l'original, à du bon. « Ouais je te comprends quand même… je préfère largement mes feuilles et mes crayons, plutôt des tablettes numériques et les stylets pour le dessin. » on fait beaucoup de progrès dans ce domaine également... un matériel que l'on utilise durant les cours de Design mode, mais dès que je rentre chez moi, je reprends mes feuilles…

Je prends l'amuse-bouche qu'il me propose le portant à mes lèvres pendant qu'il me parle un peu de sa famille. Je l'écoute religieusement, un sourire aux lèvres. Ses parents semblent vraiment proches de lui, ce qui me rend un peu triste intérieurement. J'aimerais avoir une vie de famille comme celle-là. Ma mère aussi souhaite se rapprocher de moi, mais… ce n'est pas pareil ! Rien n'est pareil me concernant. Mais je garde malgré tout mon sourire, ne montrant rien « Ouais... faut essayer de voir les bons côtés. » dis-je avec un petit sourire. Ça n'a pas dû être évident pour lui, de repartir dans ce pays, qu'il ne doit pas vraiment connaître, seul… Enfin ce n'est pas un sujet très plaisant contrairement à la musique, et à mes précieuses guitares. Je n'ai pu emporter que la classique avec moi. La guitare électrique étant plus fragile selon moi. Je porte mon verre à mes lèvres avec un sourire avant d'en boire une gorgée « ça ne sera que plus réaliste... » dis-je avec un sourire amusé, même si, en réalité, je ne sais pas comment je vais faire pour rester dans mon rôle en ayant les lèvres de Bonaventure sur les miennes. Je me mordille d'ailleurs un peu la lèvre à cette idée avant de reprendre. « D'ailleurs... ça doit vraiment être une passion pour toi le théâtre vu que tu le fais encore à côté de tes études... » contrairement à moi. Je n'ai plus le temps de participer à un club ou autres avec mon boulot

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FEAT. MIRA | Il est vrai que Mira n’avait pas autant de liberté qu’il en avait. Elle avait besoin de travailler pour subvenir à ses besoins et nul doute qu’elle ne laisserait quiconque l’entretenir. En même temps, jamais il ne lui viendrait de lui proposer une telle chose. Ils venaient à peine de se mettre en couple et il était important que chacun garde son autonomie. « Tu me diras depuis que j’ai ouvert mon agence de privé, mes soirées et mes vacances sont pleinement occupées » dit-il après mûre réflexion. Cela faisait déjà quelques mois qu’il avait obtenu sa licence et depuis, il ne comptait pas ses heures en bourreau de travail. « Ouais trois semaines… Je m’étais pris la tête avec ma petite-amie de l’époque et j’ai juste pris mon sac puis je suis parti. J’ai choisi la destination à l’aéroport » grimaça-t-il tout en haussant des épaules. C’était plus fort que lui, quand l’envie de voyager le prenait, il fichait le camp. Cette tendance s’était assagi à cause de son dos mais il n’était pas rare qu’il s’enferme dans le boulot ou qu’il prenne le large un week-end pour décompresser ou simplement explorer une piste. C’était à se demander si un jour, il trouverait quelqu’un pour lui donner envie de rester sur le quai. « Non pas vraiment. On surveille bien plus mes fréquentations pour éviter tout scandale pour mon père qu’autre chose. Dans le fond, je suis tranquille » la rassure-t-il pour ne pas qu’elle s’imagine qu’ils allaient être chaperonnés à chacune de leurs rares sorties en couple. Néanmoins, entre tous les sujets de conversation, c’est bien le côté jaloux et possessif de Mira qui retint son attention. C’était inédit pour lui, dans le sens où on n’avait jamais eu ce comportement avec lui. En même temps, il n’était pas franchement un tombeur, loin de là. « Tu sais que tu es véritablement craquante quand t’es jalouse ? » la taquina-t-il de bon cœur.

« Pourquoi pas ?! Je n’ai peut-être pas besoin mais simplement envie de découvrir ce pays avec toi » reprit-il afin qu’elle comprenne qu’il ne la considèrerait jamais comme une opportuniste mais qu’il comptait bien lui faire des cadeaux de temps en temps. Mira lui posa alors une question qui le fit sourire. « Bien sûr… j’adore partir à l’aventure donc tu peux me menotter à toi sans problème » répliqua-t-il avec un clin d’œil complice notant mentalement que ce sourire séducteur lui allait comme un gant. Sans même s’en rendre compte, ils avaient finalement dévoré leur apéritif tout en discutant de choses et d’autres. Ils apprenaient petit à petit à se connaitre, à s’apprivoiser. « Oui, ça l’est. Quand j’étais gosse, c’était une façon de combattre ma timidité puis, petit à petit c’est devenu une passion mais je ne pense pas pouvoir continuer cette année. Avec ma spécialisation en médecine, je vais avoir beaucoup moins de temps car je vais devoir consacrer pas mal de soirée à la morgue et avec mon activité professionnelle… ça risque d’être un peu trop surtout si je veux avoir du temps pour toi » répondit-il avant de lui poser à son tour une question. « Et toi ? pourquoi as-tu choisi le théâtre en cursus universitaire ? »

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le travail, il prend beaucoup plus de temps que ce que l'on souhaiterait malheureusement. Dès qu'un créneau se libère dans mon emploi du temps, c'est l'occasion de faire une heure ou deux supplémentaires au travail . C'est toujours quelques dollars de gagner ainsi que des pourboires en plus, que je ne néglige pas. Et j'imagine que c'est la même chose pour la plupart des étudiants, qui ont besoin d'un travail à mi-temps pour payer les factures. « Alors tu fais quoi exactement dans ton travail… tu mets un grand impair, un chapeau, des lunettes de soleil et tu suis discrètement des gens ? » dis-e avec un sourire amusé aux lèvres. Bah quoi c'est bien ça le travail de détective privée non . Bon on ne va pas pousser le bouchon trop loin en disant qu'il fouille dans les poubelles, je le vois mal faire ça de toute façon . Mais partir sur un coup de tête… A priori il en est capable, ce qui me fait doucement sourire. Être capable de tout abandonné sur un coup de tête, je connais , mais dire si c'est une qualité ou un défaut, cela dépend de quel côté on se place j. « j'imagine qu'elle a rompu avec toi après non ? Enfin trois semaines sans nouvelles, je crois que c'est ce que j'aurai fait ! »dis-je en riant légèrement, tout d'abord l'inquiétude et puis… je ne suis pas vraiment du genre très patiente de ce côté-là . J'ai besoin de la présence de mon compagnon de vie, les relations longues distance, je suis incapable alors être éloigné longtemps de la personne que j'aime c'est un véritable supplice pour moi ! « Et le fait de me fréquenter ne posera pas de problème ? » demandai-je tout de même. Après tout, je reste une illustre inconnue pour ces personnes, mais je ne tiens pas à ce qu'ils aillent fouiner dans mon passé… je me mordille légèrement la lèvre à cette idée, mais je doute beaucoup que je les intéresse, ce qui m'arrange. Je laisse donc un sourire en coin apparaître à mes lèvres face au reste de la conversation, laissant même mes yeux se lever aux lèvres.« tu trouve ça mignon pour l'instant... » dis-je, n'essayant pas de nier ce que je suis. Oui je suis jalouse, et je peux être une véritable lionne si on s'approche un peu trop de ce qui m'est cher. Bonaventure a pris une place très importante pour moi en l'espace de quelques semaines. Depuis cette fameuse journée au théâtre, où je l'ai laissé pénétrer dans ma bulle , en posant ses lèvres sur les miennes . A partir de cet instant, il ne m'était plus vraiment possible de reculer. Cette sensation s'est renforcé lors de notre nuit, cette nuit ou nous étions tous les deux isolé du reste du monde , vraiment à part dans cette bulle.

« il n'y a pas forcément besoin d'aller loin pour découvrir des choses avec moi. » dis-je en me mordant légèrement la lèvre inférieure en le regardant mais cette fois-ci, pas en signe d'hésitation ou de malaise, bien au contraire, je laisse même mon pied venir se glisser entre les siens, et remontant lentement contre son mollet. Sous la table, je peux me permettre ce genre de choses au moins ! Et l'idée de le menotter, me fait doucement sourire, ce sourire amusé, mais également provocateur. « ne me tente pas ! » J'en serai bien capable. Même si je serai plutôt du genre à lui bander les yeux, pour garder l'effet de surprise sur la destination finale… Si lui peut partir sur un coup de tête, pour ma part, je reste imprévisible . J'attrape le dernier amuse-bouche...un sourire en coin aux lèvres . Moi aussi j'apprécie la nourriture, et je peux être un peu égoïste d'ailleurs. Je l'écoute me parler un peu du théâtre, répondant ainsi à ma question. Lui aussi a de nombreuses activités en dehors de l'université, me faisant doucement hocher la tête en souriant à la fin. « je vais essayer d'être un peu plus présente à la Quincy House alors. » dis-je avec un clin d'oeil, à son intention. Le Quincy House est quelque chose que nous avons en commun et qui pourrait être un lieu de rendez-vous discret, qui n'éveillerai pas les soupçons contrairement à nos appartements respectifs…mais ça… ce n'est pas le sujet du jour. Un serveur vient nous débarrasser de l'assiette, en nous précisant que le reste arrive. En attendant je tourne mon regard vers Bonaventure pour lui répondre. « J'ai hésité avec la musique en réalité… mais la guitare, je pouvais l'exercer chez moi alors que le théâtre… ça restais une sorte de rêve je crois . J'ai appris à jouer la comédie toute ma vie… c'était l'occasion de le faire sur des vraies planches. » dis-je avec un petit sourire, restant malgré moi mystérieuse.

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FEAT. MIRA | Bonaventure avait éclaté de rire à la question de Mira. S’imaginait-elle vraiment qu’il se déguisait ainsi pour ses enquêtes ?! Le vieux cliché du détective privé. Il ne manquait plus que la voix off, une image en noir et blanc et le tour serait joué. « Je fais beaucoup de recherches et beaucoup de planque. La majeure du temps, je suis dans ma voiture à attendre que mon objectif me donne ce que je recherche… ça et me prendre très souvent des portes dans le nez » grimaça-t-il. Il n’y avait rien de glamour dans son métier mais il l’adorait. Le jeune Weasley aimait résoudre des mystères et surtout terminer ses enquêtes. « Il m’arrive de temps en temps de m’incruster dans certaines soirées et d’aborder la personne directement pour la faire parler l’air de rien. Cela dépend un peu de la personnalité de la cible » reprit-il en omettant qu’une fois, il avait couché avec la femme d’un client -au moins, il pouvait certifier à ce dernier qu’elle était bien infidèle. Son travail était toute sa vie mais les voyages aussi et pour cette passion, Bonaventure ne comptait pas, loin de là même. « Oh elle a rompu mais on s’est remis ensemble deux mois plus tard. C’était un peu notre période : je te quitte mais je reviens… Le truc épuisant pour les nerfs » répondit-il avec une grimace à nouveau. Le jeune homme priait pour ne plus jamais retomber dans ce genre de relation car il n’était pas certain à présent, de pouvoir le supporter. Mira s’inquiéta bien vite de la surveillance dont ses proches subissaient et il secoua la tête. « Non, ne t’inquiète pas…Au pire, ils feront juste une enquête de routine mais ils n’ont pas l’habitude de dévoiler les résultats. Bien souvent, je ne suis même pas au courant » dit-il avec une certaine désinvolture. Bon, il se pourrait qu’une ou deux fois, il avait hacké leur système pour se renseigner mais c’était parce qu’il était curieux mais là encore, il se taisait de peur qu’elle le prenne pour un psychopathe. Au moins, sa jalousie était adorable. « ça peut empirer ? » lui demanda-t-il taquin.

Mira était tout de même surprenante. Elle avait tellement de facettes dans sa personnalité qu’il se demandait s’il aurait assez de temps pour toutes les découvrir. Elle pouvait être à la fois enfantine et curieuse, fragile mais aussi forte et séductrice. Pour l’heure, elle s’amusait à le séduire en glissant son pied entre ses jambes, remontant le long de mon mollet. Il affichait d’ailleurs un sourire amusé en plongeant son regard dans le sien. « J’adore les défis… alors je risque de te tenter » répondit-il malicieusement avant de rire en la voyant mordre de bon cœur dans le dernier amuse bouche. « Je crois que moi aussi. C’est fou, je vais me prendre de passion pour tous les recoins de la Quincy House. Il faut dire que je ne l’ai pas encore très bien visité » rigola-t-il doucement. Une serveuse vint débarrasser la table et il attendit qu’elle reparte pour reprendre leur discussion notamment au sujet des études de Mira. « Tu sais que tu es très mystérieuse comme femme ? » lui dit-il car après tout, l’un comme l’autre ne dévoilait que ce qui les arrangeaient pour le moment.

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Je laisse aller mon imagination concernant le travail de détective de Bonaventure. Je ne suis pas vraiment fan de ce genre de série, à la Sherlock Holmes, ou je ne sais encore, mais je connais tout de même la méthode de déguisement qu'ils utilisent. Et imaginer le beau Quincy dans ce genre d'accoutrement me fait bien rire . Mais j'imagine que ça ne doit plus vraiment passer inaperçu de nos jours ce style de tenue. « Ouais … c'est assez loin des clichés que j'ai. » dis-je avec un sourire malgré tout amusé aux lèvres. Ce n'est pas le genre de métier que je ferai, mais j'imagine que ça à un côté excitant que de vouloir découvrir un secret… percé à jour une personne. Je hoche doucement la tête à ce qu'il me dit. Devoir s'infiltrer dans des soirées, ne pas avoir peur d'affronter l'inconnu. Un sourire s'installe sur mon visage, tandis que je le regarde ; simplement lui, oubliant un peu le reste. Il a cette passion dans la voix, qui réussit à m’enivrer à me transporter à l'intérieur de ses aventures et ses souvenirs, à rendre intéressant tout et n'importe quoi j'ai l'impression… Je crois son regard et revient rapidement à la réalité tandis qu'il me parle de son ex « Oui je vois. » Répondis-je distraitement. A vrai dire, non pas vraiment. Je n'ai jamais eu à subir cela, l'hésitation, le fait d'être perdue dans une relation. Je n'ai pas eu beaucoup d'histoire d'amour, et ce genre d'expérience, je n'ai pas eu à la vivre. Une bonne chose d'une certaine façon. Rapidement il me rassure par rapport à ses fréquentations qui pourrait subir une enquête… moi y compris. Je laisse un petit sourire apparaître sur mes lèvres, tandis que je repose mon regard bleuté sur son beau visage.« Il n'y a pas vraiment grand-chose à craindre de moi de toute façon...peut-être juste le fait que j'aimerais te garder à mon côté le plus souvent possible. » dis-je avec un beau sourire aux lèvres, dissimulant ainsi mon stress lié à cette enquête de routine… et s'ils retrouvaient mon père . Qu'ils allaient l'interroger et que ce dernier leur racontait toutes ses horreurs, inventé de toutes pièces, me concernant . Je ferme quelques secondes les yeux, pour chasser cette idée de mon esprit. Je pars vraiment trop loin, ça ne risque pas d'arriver. Contrairement à ma jalousie, qui risque de faire surface de temps en temps je crois. Je rouvre les yeux, riant légèrement à la question de Bonaventure, secouant légèrement la tête. « Il n'y a pas de raison que ça empire… enfin je l'espère… surtout pour toi ! » dis-je en riant, plaisantant de bon coeur avec lui, mais restant tout de même sérieuse dans le fond, ne tenant pas à avoir d'adversaire à ce niveau-là, n'étant pas vraiment pour la compétition. .

Mais pour l'heure, je suis seule face à Boaventure, m'amusant d'ailleurs à lui faire du pied sous la table, seul endroit invisible aux yeux des autres. Je laisse mon pied remonter lentement contre son mollet, et puis sa cuisse, m’arrêtant malgré tout là, avec un petit sourire provocateur aux lèvres . J'aime jouer, et prendre des risques, augmente l'excitation non . Je laisse redescendre mon pied, faisant le chemin inversant, tout en haussant doucement les épaules aux dires de Bonaventure, avant de lui sourire de nouveau. « je vais tâcher de trouver quelque chose de surprenant ! » dis-je avec un sourire , ayant peut-être déjà une idée de l'endroit où je pourrai l'emmener, un endroit où il n'a pas encore eu l'occasion d'y aller, alors ce ne sera certainement pas la Quincy House. « Oui j'ai beau y être depuis 4 ans, elle me surprends et m'intrigue toujours un peu plus...… Mais il faut toujours être présent pour les futurs bizuts … Tu as déjà une idée de défi pour leur rentrée ? » demandai-je avec un sourire amusé. Être bizutrice me prend également pas mal de temps, mais je n'y renoncerai pour rien au monde. J'aime intégrer les petits nouveaux, leur donné des défis loufoques... ou qui peuvent parfois m'être utile à moi également. En attendant le serveur je réponds à la question de Bonaventure sur le théâtre. , souriant amusé à sa réflexion. « il paraît… mais si je dévoile tout maintenant... il n'y a plus d'intérêt… tu n'as qu'à voir ça comme une énième enquête. » dis-je avec un sourire en haussant les épaules, ça pourrait être un jeu pour lui, essayer de me percer à jour. Je pose mon regard vers un serveur qui revient avec nos assiettes, nous souhaitant un bon appétit... A vrai dire, pas sûr que je mange, vu la beauté de l'assiette, je n'ai pas vraiment envie de l'abîmer.

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FEAT. MIRA | « Je suis curieux de savoir quels clichés tu as en tête… après, je peux toujours mettre un impair pour te faire plaisir, un de ces quatre » plaisanta Bonaventure, toujours partant pour se déguiser et faire l’idiot si jamais, cela la faisait rire. Il était tellement habituel de faire le con avec Ael que ce n’était jamais le dernier pour s’offrir un petit délire tant que cela restait toujours consenti. Le jeune Weasley était un homme profondément respectueux surtout envers les femmes. Il ignorait encore beaucoup de choses sur Mira que ce soit sur ses envies, ses habitudes mais quelque chose lui soufflait qu’elle ne serait pas la dernière à se lancer dans des enfantillages de temps en temps. Il avait l’intuition qu’avec elle, ce serait différent de ses autres petites-amies non pas qu’il en ait eu des tonnes. En réalité, Bonaventure n’avait jamais eu beaucoup de liaisons. Il s’était mis trois fois en couple mais à chaque fois, la belle s’était envolée et lui, il avait souri comme si de rien n’était, comme si la douleur de l’abandon n’était pas présente dans son cœur. De tout de manière, il était rare quand cet homme se plaignait de quelque chose. « C’est de l’histoire ancienne de tout de façon » reprit-il en haussant les épaules, un vieux tic. Aujourd’hui, il ne voulait plus songer au passé, il n’y avait que Mira qui comptait. Cette femme et cet indicible espoir qu’elle faisait naitre en lui. L’espérance de ne plus être seul, d’être accepté malgré ses défauts, malgré ses erreurs. Un doux rêve qu’il n’osait presque pas caresser de peur de voir tout cela éclater en mille morceaux.

« Je suis ton prisonnier quand tu le souhaites » répliqua-t-il avec un sourire séducteur qui s’accentua à la fois face à son aveux de jalousie mais surtout en raison de ce petit pied qu’il sentait remonter le long de sa jambe. Mira était joueuse, il venait de le comprendre et c’est fou ce qu’il aimait ça. « Je ne suis pas difficile » lui dit-il en ramenant son pied contre le sien pour le caresser, mourant d’envie de pouvoir la toucher. Il allait devoir prendre son mal en patience mais celle-ci avait du bon de temps en temps. « Tu as raison, il faut s’impliquer totalement dans notre confrérie, c’est très important. Pour ce qui est des défis, pas vraiment, je fais souvent au cas par cas histoire de corser un peu la chose mais je n’ai pas vraiment eu de chance avec les bizuts. Deux fois et les deux ont décidé d’abandonner avant la fin. Tu crois que je devrais les enfermer ? » lui demanda-t-il avec un sourire taquin. S’il y a bien une Quincy qu’il voulait enfermer avec lui, c’était bien Mira. La belle et mystérieuse Mira. « J’accepte le défi avec plaisir » murmura-t-il avec un sourire charmeur, reprenant une certaine contenance tout de même lorsqu’on leur apporta leurs plats. « Je suis certain que c’est aussi bon que beau » la taquina-t-il tandis qu’il goûtait à son propre plat. Un vrai régal. « Je sens que ce restaurant va être ajouté à ma longue liste des endroits à fréquenter à nouveau » dit-il avec un léger sourire. Par moment, Bonaventure se surprenait à faire des plans sur l’avenir, sûrement un signe qu’il guérissait intérieurement. « Au fait, tu travailles où ? » demanda-t-il afin de faire la conversation et d’entendre à nouveau sa jolie voix.

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On a beau avoir une vision préfaite des choses, la réalité est tout autre . Comme le prouve son boulot, je reste avec mon idée des détectives privés dans les années 50 avec le petit carnet noir à écrire leurs indices… Alors qu'au final, c'est bien différent. « Un jour, tu me montreras ? » demandai-je avec ce petit sourire au coin des lèvres. Voir un peu la manière dont il travaille, j'avoue que je suis curieuse de le savoir... Si dans sa chambre, il a également un de ces grands tableaux de liège sur lequel il y a différentes photos, relié avec un cordon ou un fils. Pour réussir à répondre aux enquêtes comme dans les séries « au fond… ton travail c'est un peu un dérivé du boulot de flic, et du FBI non . » Pour cette raison peut-être qu'il veut se lancer là-dedans par la suite … enfin j'imagine… il y a bien quelque chose qui doit lui plaire dans ce travail s'il veut en faire son métier. Ça part toujours d'une passion... comme moi avec la mode. Si je n'aimais pas ça… pourquoi aurai-je envie de créer moi aussi une collection ? Il y a tellement de choses que j'aimerais découvrir concernant Bon'… non pas seulement par curiosité, mais par réelle envie d'en savoir plus sur lui. Tout comme lui qui, depuis le début de ce dîner m'interroge beaucoup … je n'ai pas l'habitude, que l'on me pose des questions... que l'on s'intéresse vraiment à moi … mais pour une fois je trouve ça plaisant et je ne rechigne plus autant à répondre … même si pour le moment cela reste des questions basiques car on apprend encore à se connaître. « ne t'inquiète pas, je n'ai pas l'intention de t'enfermer dans une cage non plus ! » dis-je en riant, tout en secouant la tête en même temps. S'il y a bien une chose que je souhaite dans une relation : c'est d'avoir ma liberté ! Je ne tiens pas à me retrouver à ma tour enfermée, en ayant l'impression que chacun de mes faits et gestes va être surveillé, juger ou critiquer … et je ne tiens pas à infliger ça non plus à quelqu'un ; et ce malgré ma jalousie. . Donc il y a une liberté… Mais des limites quand même, pensai-je dans ma tête avec un petit sourire en coin tout en jouant de mon pied sur la jambe de Bonaventure, à qui cela semble plaire . Je ne peux pas le toucher réellement, mais cela ne m'empêche pas de l'aguicher à ma manière, jouant à me mordre doucement la lèvre, tout en le fixant dans les yeux. « Bon alors… dis-moi au moins une chose que tu n'aimes pas... » dis-je avec toujours ce petit sourire charmeur aux lèvres . C'est bien savoir ce qui lui plaît... mais ce qu'il n'aime pas également, pour être sûr de ne pas me tromper… ou alors de le faire changer d'avis sur la chose... je penche plus pour la seconde option. On en vient ensuite à parler de la Quincy House, me faisant doucement grimacer lorsqu'il me parle de ses bizuts pas vraiment motivés. « oui j'ai eu plus ou moins la même chose… enfin je pense pas que ce soit à cause de mes défis... je les trouvaient bien moi ! » dis-je en haussant les épaules, avec une légère moue, restant malgré tout déçue de cette première année en tant que bizutrice… même si c'était drôle « non tu risques d'avoir encore plus de problèmes à les enfermer… devoir les nourrir, les sortir... t'en occuper comme des animaux…sans compter faire le taxi pour les emmener en cours… je pense que tu as d'autres choses à faire pendant ton temps libre. » dis-je en riant ; ça reste des grands quand même, est capable de se débrouiller tout seul selon moi . J'ai mes propres problèmes à gérer même s'ils sont moindres depuis quelques années… sauf si on prend en compte le problème financier, mais ça reste minime au final « je garde très bien les secrets en plus… »dis-je avec un sourire en coin mystérieux. Il est difficile de percer ma coquille, de réussir à m'apprivoiser assez pour que j'accepte de me dévoiler entièrement . Je tourne mon regard, brisant le contact avec le jeune homme pour regarder mon assiette, sur laquelle je bloque certainement un peu dessus vu sa réflexion. Je lève les yeux vers lui avec un petit sourire avant de répondre. « je n'ai pas vraiment l'habitude de manger dans ce genre de restaurant. » répondis-je... Bah ouais mac-do ce n'est pas vraiment aussi bien présenter, ou même les pizzas... juste une boîte et voilà ! Je finis par prendre ma fourchette et de piquer le saumon pour en goûter un bon… j'avoue que c'est vraiment un délice, autant pour les yeux que pour le palet... « Au Lord Hobo … avant je bossais dans un bar sportif… mais il a fermé l'année dernière. » un sacré choc aussi d'apprendre la fermeture du Bukowski Tavern en revenant du Summer Camp. Je pique de nouveau dans mon assiette, je régalant réellement. Je ne veux même pas imaginer le prix que ça coûte. « Mais je bosse pas tous les soirs non plus. » dis-je finalement en relevant les yeux vers lui.

J'arrive pas à réduire Tonight I'm gonna find a way - Page 3 2442039969

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FEAT. MIRA | Mira souhaitait l’accompagner, c’était assez nouveau pour lui dans le sens où ses précédentes copines avaient plus tendance à hurler quand il parlait de boulot. Combien de fois avait-il entendu la même rengaine : j’ai l’impression que tu aimes plus ton job que moi. Faut que tu choisisses Bonaventure, c’est lui ou moi. Il détestait ce genre de conversation car il ne pouvait clairement pas leur avouer qu’il cherchait une chimère depuis plus d’une dizaine d’années, que depuis ses treize ans, il menait la même enquête comme un homme désespéré serait en quête de rédemption. Qui pourrait comprendre ?! Personne. « Avec plaisir mais ne t’attends pas à quelque chose de palpitant. La plupart du temps, cela équivaut à planquer dans la voiture et à attendre que ça se passe » la prévint-il car si elle s’attendait à une course poursuite et autre montée d’adrénaline, elle se trompait lourdement. Bien souvent, Bonaventure se retrouvait avec une tête en vrac parce qu’il avait fouiné où il ne fallait pas mais en bon masochiste, il n’abandonnait jamais. « On peut dire ça comme ça. En fait, je n’ai pas pour vocation d’être éternellement détective privé mais cela me permet d’avoir une certaine expérience professionnelle. J’essaie d’avoir le meilleur dossier possible » lui avoua-t-il en omettant de dire que si son dos continuait à le torturer, il finirait simple analyste et non agent de terrain -autrement dire, une voix de garage pour le jeune Weasley.

Oui, on pouvait dire que c’était une véritable passion et certainement une grande part de sa personnalité mais cela ne faisait pas tout comme Mira n’était pas simplement une jeune femme passionnée de mode. Il avait tellement envie de découvrir toutes les facettes de sa personnalité. Il n’avait jamais ressenti ce genre de choses auparavant mais il y avait quelque chose de mystérieux dans son regard comme une invitation à laquelle, il ne pouvait que donner suite. « Une chose que je n’aime pas… Il y en a des tonnes mais en premier les chevaux. J’ai horreur de ces bestioles là… c’est sans moi tout comme les serpents. En dehors de cela, j’ai une sainte horreur de l’injustice et du mensonge. Je préfère qu’on me dise que cela me concerne pas ou encore merde plutôt qu’on me regarde dans les yeux et qu’on me mente car si je m’en aperçois, c’est fini » rétorqua-t-il. Bonaventure était quelqu’un de franc qui déguisait la vérité par moment mais qui ne mentait jamais à moins que cela ne soit réellement une question de survie comme son mariage blanc. « Et toi ? » lui posa-t-il la question en retour avant qu’ils ne partent dans un délire concernant les bizuts de la Quincy House. « En effet, j’ai beaucoup mieux à faire de mon temps libre » lâcha-t-il avec un petit clin d’œil complice. Chacun comprenant qu’il comptait lui accorder tout le temps possible. « J’ai une jeune femme à torturer sensuellement pour qu’elle me livre tous ses secrets » ajouta-t-il avant de rigoler légèrement.

Mira était tout de même mignonne alors qu’elle lui avouait n’avoir jamais fréquenter ce genre d’établissement. « Double raison de te lâcher ce soir et de te faire plaisir ! » répondit-il avant de continuer de lui poser quelques questions. « Je connais un peu le lord hobo… je pourrais venir te voir certains soirs sauf si tu préfères que j’évite » lui proposa-t-il conscient qu’elle voulait peut-être garder ses soirées pour elle histoire de souffler. Bonaventure n’était pas du genre très collant mais quelque chose lui donnait envie de la voir le plus souvent possible. « J’espère que nos soirées de libre coïncideront un max » reprit-il car il ne se voyait pas trop lui proposer de le rejoindre à la morgue.

Spoiler:

©TOWNTROTTER.

Accompagner Bonaventure me plairait vraiment beaucoup . Découvrir ce qui le passionne tant dans ce métier. C'est toujours une occasion de passer un moment avec lui, et d'apprendre également à le connaître un peu mieux je me mordille légèrement la lèvre en l'écoutant me répondre, sa voix suave me ferait dresser les poils de mes bras, en un simple frisson. Je baisse légèrement les yeux sur ces derniers, l'une de mes fines cicatrices ressortant avec le peu de bronzage que j'ai pris. Oui j'aimerai en découvrir plus sur lui... mais que lui ne me découvre pas aussi vite. Je relève les yeux vers lui, effaçant cet air de mon visage pour afficher un sourire. « La vie n'est pas toujours palpitante… mais la voiture ça peut être cool aussi ! » dis-je avec un sourire. Il suffit d'avoir un peu d'imagination et on peut faire plein de choses., pensai-je avec un sourire « et bon… je peux être un très bon alibi si tu te fais prendre. » dis-je avec un clin d'oeil. Un mec seul dans une voiture, c'est toujours plus suspect qu'avec une jolie fille non . Du moins je le pense, un peu comme je pensais que son boulot ressemblait à celui qu'il souhaitait faire plus tard. « J'espère que tu réussiras à faire ce que tu veux… Je suis sûr que tu serais un super agent du FBI. » dis-je en laissant courir ma main sur la table jusqu'à atteindre la sienne, laissant mes doigts caressaient doucement le dos de sa main. Parfois on a besoin de soutien, de confiance… je ne sais pas si c'est son cas, s'il manque de confiance en lui ou quoi, mais je tiens à ce qu'il sache que je suis là également pour ça. Et en cet instant, je m'en fiche un peu qu'on me voie lui caresser la main, ce n'est que l'espace de quelques instants, avant que je ne retire de nouveau ma main , et depuis le début de ce dîner, je ne rêve que de ça, pouvoir le toucher, lui montrer que je prends réellement à coeur toutes les confidences qu'il me fait.

J'aimerais vraiment emmener Bonaventure quelque part, l'un de mes lieux favoris peut-être, lui faire découvrir à mon tour une passion… Je ne sais pas encore ce que je pourrai lui proposer, mais je compte bien y réfléchir le plus rapidement possible . Mais avant, je veux m'assurer que je ne lui propose pas quelque chose dont il a horreur. Je peux toujours essayer de le faire changer d'avis sur la chose, mais… ça n'aurai pas le même charme. Je ausse un sourcil à ses révélations avant de laisser s'étirer un large sourire sur mes lèvres. « Ne t’inquiète pas, je t’emmènerai jamais dans une écurie. Les chevaux me font peur également. » dis-je avec un petit sourire avant de reprendre. « Abby essaie de me faire changer d'avis sur la chose mais… je n'arrive pas à m'approcher à plus de 3 mètres d'eux... J'ai trop peur de me prendre un coup de sabot ou qu'il est d'un coup l'envie de me mordre. » dis-je en riant, me souvenant du bond que j'ai faits la première fois que j'ai vu un cheval croquer dans une pomme. Un coup de dent et plus de pomme… je frisonne rien que de repenser à cette histoire, reprenant plutôt le fil de la conversation et de la sainte horreur de Bon'. Le mensonge, je lui adresse un petit sourire, ayant de nouveau l'envie de lui prendre la main mais me retenant cette fois-ci. « Bon, je te promets pas que je te dirai tout. mais je mentirai pas... » dis-je avec un léger sourire. Je ne peux pas lui promettre de répondre à toutes ses questions, et j'imagine que ça, il peut le comprendre. « Mais à part les chevaux donc ... j'ai la phobie du sang… des aiguilles … et je ne supporte pas la violence ! »dis-je en me mordant la lèvre par réflexe. Ce n'est pas quelque chose que je cache, la violence est quelque chose qui m'est insupportable mais… c'est toujours en rapport avec mon passé, et rien que le mot en lui-même me renvoie à cette période. Je relève mon regard vers lui en levant légèrement les yeux au ciel « « Torturer sensuellement »… je suis sûr qu'elle sera ravie de se laisser faire … mais si c'est si plaisant elle risque d'être bien plus longue à dévoiler ses secrets... » de toute façon, pas sûr quelle en est réellement envie.

« je ne te ruinerai pas tous les jours t'en fait pas ! » dis-je avec un petit sourire. Un homme aime payer l'addition, être gentleman avec la femme qui l'accompagne et c'est pour ça que je le laisse faire ce soir… pour notre premier vrai rendez-vous - et aussi parce que je n'ai vraiment pas les moyens de me payer ce repas – mais qu'il ne croit pas m'avoir comme ça à tous les coups… je suis plein de malice et d'idées pour réussir à payer l'addition… sauf en ce qui concerne le shopping. Là j'avoue que j'aime bien me faire entretenir. « Oh non tu peux venir me voir, ça me ferait plaisir… mais ça n'a rien de très intéressant... » dis-je en haussant les épaules. Je comprendrai qu'il le fasse une heure et puis qu'il s'en va. Je n'ai de toute façon pas beaucoup de temps dans la soirée pour me poser 5 minutes. « Si ce n'est pas le cas, on s'arrangera pour se voir autrement, j'ai plein d'idées pour ça. » dis-je avec un clin d'oeil.

Tsss ça va pas en s'arrangeant Tonight I'm gonna find a way - Page 3 927261665

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