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Un rp sur la terre ferme (Kyla)

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  Si au début c’est un peu tendus que la conversation commença, elle à cause de mes ronchonnements, moi devant son obstination à ne pas me pardonner, là sur le champ. J’aimais me victimiser, me plaindre, inverser les rôles et laisser penser qu’elle était le bourreau de l’histoire, alors qu’au final, la sentence qu’elle m’imposait, au vue des conséquences que ma coucherie avaient eu sur elle, c’était amplement mérité. Bref début de conversation un peu amer, mais le ton finit par se radoucir, avec mes idioties sur la façon dont je souhaitais qu’elle s’y prenne pour m’étouffer. Elle plaisanta sur une hypothétique opération avant. « Excuse moi mais c’était qui la flippée pour les deux petits points de suture sur son front au chili ? » me moquai-je, lui rappelant la petite plaie qu’elle avait eu pendant le SB et la panique qui l’avait envahie à l’idée qu’une aiguille et un fil viennent se planter dans sa peau. En gros j’y croyais pas une minute. Même dans l’hypothèse où j’aurais eu le fantasme d’un bonnet E, je ne la voyais pas passer sur le billard pour ça.  C’est plus sérieusement ensuite qu’elle me poussait à rentrer chez moi, un retour que j’appréhendais. Les noces avec le ruskov me restaient en travers de la gorge, et nager dans cette ambiance fébrile des préparatifs, ça ne m’intéressait guère. Je soupirais lascivement à sa remarque… Y’avait pas que ça, y’avait aussi la réaction de Vic, notre dispute, ce qu’elle avait pu en dire à notre mère de qui elle était particulièrement proche. Et que j’allais avoir un sermon maternel également ? Est-ce qu’elle allait me ressortir les frasques de notre père comme exemple de mauvaise conduite et me dire de quitter Kyla ? Bref, si je pouvais échapper à toute cette ambiance qui s’annonçait pesante, je le ferais. Mon voilier comme refuge. « Non, ça m’a pas fait du bien. Tu sais ce qui me ferait du bien par contre ? » Une petite partie de jambe en l’air là tout de suite maintenant ? Non, sérieusement : « Qu’on soit de nouveau ensemble. » Ensemble vraiment. Parce que pour le coup, je ne voyais aucun intérêt au fait d’être en couple : je n’avais que les contraintes et je n’avais même plus les bénéfices, à savoir passer du temps auprès d’elle. Ca commençait à être pesant. Et voilà, à nouveau je ronchonnais… Et mon humeur se dégrada un peu plus quand elle confirma que Drew était remonté contre moi. « Très bien, j’avais pas assez d’amis qui m’en voulaient, super… » Que je soufflai, sarcastique. Tate était au SC, accaparé par ses histoires de fesses, Hippo me manquait terriblement, Noah pétait un peu un plomb, de manière justifiée certes… Bref rajoutons donc que Drew m’en voulait, nous n’étions plus à ça prêt. Cole où l’art de se plaindre, alors que oui, clairement, la plus à plaindre c’était celle qui avait eu des ecchymoses partout sur le corps. « On fera ça alors, une soirée babysitting chouette… » Ca faisait aussi parti de la sentence rassurez moi ? Mon amour des gosses transparaissait complètement devant le peu d’enthousiasme que j’avais mis dans mon –chouette-. Bref finalement, c’est sur un projet plus sympa qu’on en vint : visite de Miami, et pas pour rencontrer le reste des Carmichaos. Parce Del et Meline, ça m’avait vacciné. « Je me défilerais pas tu me prends pour qui ? » Elle te connaît par cœur, justement. Je trempai mes lèvres dans mon thé, vidant un peu plus la tasse avant d’objecter sur ces derniers mots. Rien à faire de notre mauvais charma ailleurs qu’aux states, plus tard ça serait ici qu’on vivrait. Pas de place à la discussion. « T’auras pas le choix, parce que je serais le premier ministre britannique. » répliquai-je quand elle évoqua son hypothétique future place à la maison blanche. Moi aussi je pouvais jouer les ambitieux. Je manquai de m’étouffer quand elle remit cette cruche de Sophia sur le tapis. Je grimaçai : « J’essaie plutôt de l’éviter, je veux pas voir son gros bidon qui va me rappeler la pension alimentaire que je vais devoir lui filer ces dix huit prochaines années. » pestai-je alors contre la brune.
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Je le regarde, fronce les sourcils et joue l'offusquée. " Je voyais tout ! Là, je verrais rien, je dormirais paisiblement " Soufflais-je avec un sourire comme pour dire que j'y avais déjà pensé alors que pas du tout. J'ai, certes, pas beaucoup de poitrine mais ça me suffit amplement et lui aussi, je pense bien. " Puis j'ai envie de te dire qu'avec tout ce que j'ai pu avoir comme médecin et tout autour de moi ces dernières semaines... " Ouai, j'ai plus peur de rien maintenant. Enfin, tant que je vois pas et que je ne sens pas trop. Quand c'est moi qui fait mal à mon propre corps - comme ça a pu être le cas en danse - c'est différent. En tout cas, j'avais beau faire la grande dame et tout mais si je pouvais éviter de repasser une semaine dans un hôpital, ce serait vraiment pas mal mais genre vraiment vraiment pas mal ! Je détestais ces lieux depuis l'attentat qui avait couté la vie à ma soeur mais là, c'était encore pire parce que je n'assimilais plus seulement ces lieux à une peine et une douleur morale mais aussi à une douleur physique. Une vraie catastrophe, en soit. Et il fallait vite que j'arrête de penser à ça avant de déprimer pour de bon. Alors je m'intéressais à lui, à son escapade et c'était face à des ronchonnements que je me retrouvais, encore. Cole Smythe-Wildingham, inchangé depuis la nuit des temps. C'est franchement pas possible... " Encore dix jours " Soufflais-je en le regardant droit dans les yeux. Dix jours et puis on pourrait enfin être ensemble. Enfin, je pense oui. J'avais encore un peu de mal pour le moment et j'avais envie - et besoin - de rester encore un peu seule. Ma main dans la sienne, je tentais de capter son regard et j'insistais bien sur la poignée de jours qu'il nous restait. " C'est plus rien dix jours " Soufflais-je face aux presque trois semaines où on ne s'était pas vu, rien. Et puis là, on était ensemble. Mais j'évitais de lui dire parce que sinon j'allais avoir droit à une énième tirade de jérémiades. C'était à se demander s'il n'avait pas tout appris par coeur pour me faire flancher, me faire mal au coeur. " Ça cause des problèmes d'avoir une copine, t'as vu ça " Soufflais-je en levant les yeux au ciel. Je savais que c'était tendu avec Noah à cause de moi mais j'avais démarré au quart de tour et j'avais pris rapidement peur... " Drew ne dira rien de plus que "si tu lui fais mal encore une fois, je t'anéantis" " La même chose que Dante devrait lui dire, si j'avais encore un tantinet soit peu d'importance pour l'italien. Mais ces derniers temps... J'en doute. Il était venu me voir une fois à l'hôpital, j'avais disparu du jour au lendemain et... pas de messages, rien. Faut croire qu'il avait décidément mieux à faire et ça me déprimait totalement. Il n'y avait que les enfants de Drew qui me faisaient du bien ces derniers temps. Surtout Miss Aliénor. " Un petit cinéma en fin de matinée, un petit repas au restaurant et après une grosse sieste pour tout le monde " Soufflais-je avec un large sourire. Cette gamine a trois ans, pas douze. Et si c'est pendant leur semaine de vacances, elle aura un bon gros décalage horaire dans les pattes et ça ne sera que plus facile pour la faire dormir. Et je le connaissais assez. Il était un grand gamin quand il le voulait aussi alors ça serait sieste crapuleuse pour lui. La gamine avait l'habitude de dormir dans les draps de Dante de toute manière alors... Mon regard sur lui et son envie d'être premier ministre m'étire un sourire. Je tends ma main droite et le regarde le plus sérieusement dans les yeux. " Le premier qui arrive au poste n'aura pas à en démissionner, c'est l'autre qui bougera avec " Bah quoi ? Il croit vraiment que j'abandonnerais tout comme ça ? " Sans compter que la présidence des États-Unis, c'est huit ans maximum " Donc il vivra huit ans loin de son Angleterre natale et voilà. " Deal ? " On était complètement malade tous les deux. Sans compter que la présidence était loin de m'intéresser. Encore moins avec mon passé et tout ce qui va avec. Ma main dans la sienne et puis, je me redresse. Passons au sujet délicat. Sophia Van Dertrucmuche. " Vingt et un ans. Un enfant est majeur à vingt et un ans aux États-Unis " Soufflais-je avec un large sourire. " Mais t'aurais mieux fait d'arrêter de l'éviter tu sais... Elle est pas enceinte. Et si elle l'avait été, elle se serait fait avorter. Parce que faut être malade pour vouloir garder un enfant de toi " Lâchais-je simplement en vidant un peu plus ma boisson. Moi ça m'arrangeait bien tout ça. Parce qu'elle allait devenir son souffre douleur et regretter d'être venue au monde. Mais je l'avais prévenu au moins. Je suis gentille quand même. " Je l'ai appris le soir de mon agression... Mais entre "j'ai couché avec Ivy" et "Casse toi, je veux plus te voir", ça passait pas trop " Soufflais-je avec un léger sourire. Parce que je l'entendais déjà "quoi, ça fait trois semaines que t'es au courant ?!". " Je te jure que tu vas me donner le nom de toutes les pétasses que t'as sauté et je vais vérifier une à une si elles sont enceintes ou pas " Et là, j'étais hyper sérieuse. Mais je devais avouer que j'avais déjà peur des taudis avec qui il avait pu coucher. " De un, on sera sure qu'il n'y a pas de mini Wildingham en liberté. Et de deux, j'aurais pas à m'occuper d'un gosse qui n'est pas le mien " Parce qu'on s'entend, le gosse ne restera pas avec la mère, oh non... Pas de carnage.


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  Elle se trouva des excuse pour justifier sa trouille lors de ses deux ou trois malheureux points au Chili… En même temps, si j’avais la mémoire aiguisée pour me souvenir de sa frousse à elle, j’étais un peu amnésique me concernant. Parce que je n’en menais pas large à l’époque, j’avais presque agressé le doc en lui demandant de décliner chacun de ses diplômes et compétences avant qu’il ne touche la jeune femme. Bref, mémoire sélective. Une autre spécificité Wildingham. C’est après cette petite parenthèse taquine que ma mauvaise humeur ressurgit en même temps que mes lamentations. Encore dix jours. Je soupirais. « Je vais mourir… » L’art de dramatiser. « J’en peux plus Kyla, étouffe moi maintenant, achève mes souffrances, ça sera moins dur… » Et je parlais pas que de frustration sexuelle, parce que ça devait être la plus longue période d’abstinence que j’avais jamais connu depuis mon dépucelage, c’était pour dire. Y’avait ce manque là, mais y’avait aussi le reste. Son absence, ce vide… Mais dans ce domaine là, hors de question de trop en dire, de trop me dévoiler… C’était plus simple de ronchonner, de protester, d’argumenter pour la faire revenir sur cette punition qu’elle m’imposait.  Visiblement, c’était en vain. C’est donc sur les trop nombreuses altercations qui m’éloignaient de mes amis que je ronchonnais donc ensuite, puisque visiblement c’était à un sermon que je devais m’attendre lorsque je retrouverais Drew. « Des menaces, super… Et il compte pas retrouver ton batard d’ex par contre ? Parce que c’est peut être en partie ma faute, ok, mais c’était quand même lui qui a commandité ton agression, l’oublie pas. » Qu’on arrête de me faire passer pour le diable en personne quand un type, qu’elle avait supposément aimé, était capable de lui faire subir ça. J’étais un ange, en fait, à côté de son ruskov. Je manquais clairement d’enthousiasme à l’idée de garder les petits du prince, mais soit, puisqu’il le fallait, puisque Kyla avait promis. « Je préférerais passer à l’étape sieste directement… Et sans les gosses. » annonçai-je avec un sourire qui en disait long. Bordel, j’étais en manque au point que la simple évocation d’une sieste dans les bras de la demoiselle me faisait de l’effet ?  Souffle, respire, chasse tes pensées impures. Et c’est sur nos futures carrières en politique qu’on délira ensuite. « Deal. » fis-je avec assurance, comme j’étais plus âgé, j’avais de toute façon des chances de percer dans le milieu avant elle. Si l’espace d’un instant, un sourire amusé était réapparu sur mon visage, il ne s’y éternisa pas, le sujet Sophia l’en chassant rapidement. Je me rembrunis. « Vingt et un ans, mais avec la mère qu’il aura, il demandera surement à se faire émanciper avant. » répliquai-je sur un ton bourru. Sauf que Kyla lâcha alors LA bonne nouvelle de la journée. « Quoi ? » Sophia, pas enceinte. Pas de bébé. Amen ! « Hey ! » protestai-je néanmoins en réalisant les mots que Kyla avait ajouté après son annonce. « Je te ferais dire que toi, quand tu as cru que je t’avais mise enceinte, tu voulais le garder. » Et c’est peut être pas malin de ma part de remettre ça sur le tapis. Mais j’étais déjà en train de penser à autre chose, trop obnubiler par ma petite personne pour m’inquiéter de l’éventuelle répercussion de mes mots sur mon interlocutrice : « Bordel mais ça voulait dire qu’elle s’est bien foutue de ma gueule ? La salope… » Je fulminai, mon cerveau commençant déjà à réfléchir au moyen de me venger de cette garce. « Elle va me le payer… » Sourire sadique aux lèvres. Je revins sur terre avec la demande de Kyla ensuite. Attrape ton thé, imagine que c’est du sky, et enfile le cul sec. Ok, non, ça ne faisait clairement pas le même effet. « A ce sujet Kyla, Ivy… » commençai-je et en voyant la demoiselle blêmir je me dépêchai d’ajouter : « Non, ne flippe pas, elle n’est pas enceinte c’est juste que j’ai eu une petite discussion avec elle, et elle a en quelque sorte monté un petit dossier contre moi, au sujet des quelques aventures que j’ai pu avoir… » Quelques aventures étant un bel euphémisme.
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Je le regarde et fronce les sourcils. " Je t'interdis de mourir c'est clair ? Je suis pas nécrophile ! " Lâchais-je avec un sourire avant de me pencher vers lui et de l'embrasser tendrement. J'en crevais d'envie et on avait encore deux heures ensemble alors il fallait que j'en profite, qu'on en profite. J'avais limite envie de tirer sa chaise près de la mienne pour le voir de plus près, pour enregistrer ses traits dans mon esprits, pour l'avoir près de moi. J'en rêvais aussi bordel... " C'est pas des menaces et... merci de ramener Dimitri sur le tapis. Je préfère qu'il reste loin de moi tu vois " Soufflais-je légèrement. Je n'avais pas eu de nouvelles du russe que ce soit par écrit ou d'une autre manière et je trouvais ça vraiment... étrange. Je devais bien l'avouer, ça me choquait un peu. Pas de "reviens moi", rien. Je savais bien qu'avec Dimitri je devais m'attendre à une "attaque" à l'imprévu, à la dernière minute, une apparition quand je m'y attends le moins mais bon. M'avait-il aimé au moins ? J'avais fini dans un sale état et il ne s'était pas soucié de mon état une seule fois. À moins qu'il avait payé les infirmières pour avoir de mes nouvelles. Je frissonne légèrement et préfère parler d'Aliénor, de ma petite princesse, pour oublier tout ça. " T'es pas croyable Cole ! " Lâchais-je en souriant légèrement. Il était incroyable mais je l'aimais pour ça, je l'aimais comme ça, ce pervers de base. J'aurais pu déchanter et me barrer en courant à la première allusion perverse avec lui, ne pensant n'être que ça pour lui, un bon coup, un vide couille et voilà. Mais non. Je ne sais pas, je voyais plus loin. Et l'entendre parler de lui et moi, vivant à Londres... Étonnement, ça me confortait dans cette idée. On avait notre deal. Le premier qui a un poste important décide, l'autre suit. Une vie en tant que femme du premier ministre anglais n'était pas catastrophique non plus, qu'on se le dit ! Mais avant qu'il devienne PM, il allait avoir bien des choses à régler, à changer et à faire attention. J'allais devoir passer voir toutes ses pétasses d'ex pour être sûre qu'aucune n'avait un polichinelle dans le tiroir et pourrait briser sa carrière, ou notre vie, tout simplement. Parce que je n'élèverais pas l'enfant d'une autre. Ou peut être que si, j'en savais rien en fait. Je lui lance la "bonne nouvelle" et son sourire me réchauffe le coeur. Il est tellement plus beau comme ça... " C'est elle qui l'a dit, pas moi ! " Lâchais-je comme pour me défendre. J'en voulais pas de ce gosse non plus, au début. Puis je m'étais attachée à lui, à ce petit être qui grossissait et ... voilà. Au final, je m'étais attachée à du vent. Je m'étais rendue malade toute seule. Pas que de bons souvenirs, surtout pas vu notre relation à l'époque. " Elle va le payer pour s'être foutue de ta gueule et m'avoir parlé comme à une merde en pleine soirée... Elle a pas compris qu'elle et moi, on venait pas du même monde " Lâchais-je avec un petit sourire. Ouai, on était complètement tordu tous les deux, un couple de malade mental, je vous le dis ! Mais je n'appréciais pas du tout la manière dont elle m'avait parlé, m'insultant presque. Non, non, you don't mess with a Carmichael princess. Et il amène Ivy sur le tapis. Juste après avoir parlé de la grossesse de Sophia et je vois rouge. Je deviens blanche même, je me sens mal. Et il me "rassure" rapidement. Je le regarde et serre les poings. " Tu l'as revu, tu te fous de ma gueule Wildingham ?! " Demandais-je en haussant rapidement le ton. C'est pire que ça, pour le coup. Je vais l'assassiner sur place celui là ! Et après, il va faire la chochotte pleureuse. Je vais l'étrangler. " Et quoi ? Elle veut balancer à la terre entière que tu t'es tapé la moitié d'Harvard ? C'est pas un secret d'état " Soupirais-je en passant une main dans mes cheveux. Je tremble. Génial. " Qu'est-ce qu'elle veut faire de tout ça ? Elle a quoi sur toi ? Des lieux, des dates ? " Demandais-je simplement, me redressant. " Des photos.. " Sinon il aurait pas la tête là... " Me dis pas que y en a de toi et moi... " Non parce que là, je fais Londres-Cambridge Cambridge-Cape Breton et je l'étrangle de mes propres mains.
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   J’exagérais, en rajoutais, en faisais des tonnes, allant même jusqu’à annoncer ma future mort si elle maintenait ma sentence. Encore dix horribles long jours de séparation quoi… Elle posa ses lèvres sur les miennes, mais même malgré cela, je continuais de ronchonner. « Si t’espères que c’est avec ce petit baiser riquiqui que tu vas me réanimer tu te plantes… Je veux mourir, vas-y viens me serrer contre tes seins… » Et là c’est un large sourire pervers sur un visage qui n’avait rien de celui d’un mourant, qui éclaira mon visage. Elle me prévenait des futures menaces, enfin apparemment il ne fallait pas que j’appelle cela ainsi, bref le futur discours que me réserverait mon ami Drew, et moi, dans mon grand art pour ne pas assumer ma responsabilité, je ramenais le vrai fautif de l’histoire à mes yeux dans la discussion : Dimitri. Pas très délicat hein… Mais je n’avais jamais été dans la délicatesse alors… « Roh, c’est bon, si tu préfères qu’Andrew me diabolise. » grognai-je avec un petit mouvement de main las et une moue boudeuse. Je ne pouvais rien dire, rien avancer pour ma défense. J’avais déjà été jugé coupable, de toute façon. Par le tribunal Kyla. Et pas le tribunal Drew apparemment. Comme si j’avais besoin de plus d’animosités de la part de mes potes. Bref, concentrons nous sur nos futurs projets, ça valait mieux. Oui même si l’idée de babysitter ne m’emballait franchement pas. Dans ma tête, c’était tout vu, on laisserait les gosses à une gouvernante de bonne réputation que je paierais une fortune pour la journée, et Kyla et moi on filerait à la sieste… Voilà un scénario parfait. Comme celui où je finissais premier ministre et où l’on s’installait à Londres. « Je vais déjà tâcher de gagner les élections de la Eliot House avant de tenter plus grand. » rigolai-je devant mes propres ambitions démesurées. Allez, soyons un peu mégalo un instant. Kyla à la présidence des USA, moi PM en Grande Bretagne.  Mais la réalité nous rattrapa, quoi que pour le coup, c’était plutôt positif : pas de bébé Colia en vue, amen ! Quelques secondes de soulagement plus tard, je réalisais combien la jeune femme m’avait pris pour un con. Je la revoyais encore dans ce bar, m’annoncer sa –grossesse-… Quelle garce ! J’allais me venger, et apparemment Kyla était du même avis que moi et me rejoignait dans mes plans. « T’as déjà une idée de comment on pourrait s’y prendre ? Qu’est-ce que tu sais de cette pauvre fille ? » Parce qu’au final, moi, la seule nuit que j’avais passé avec elle on avait trop bu pour que j’en conserve des souvenirs constructifs. Mais peut être que ma petite amie avait davantage d’infos à son sujet. Je trouvais ensuite que le moment, bien que mal choisi, mais de toute façon y’avait pas de moment pour ce genre de discussion, était venu de lui lâcher la bombe. Ivy et son petit chantage. Ivy et son dossier à mon sujet. C’est d’abord sur le simple fait que je l’avais revue que Kyla s’énerva. « Avant de partir pour l’Angleterre, oui, je l’ai revue. Fallait bien que je sache ce qu’elle manigançait. » me défendis-je alors. Et quand je parlais du dossier, bizarrement, Kyla le prit presque que comme de la rigolade. « Tu le prends comme ça ? C’est pas un secret d’état ? T’es sérieuse ? » lui demandai-je, un brin d’agacement dans la voix. « Elle a des photos. Je sais pas si on est dessus, j’ai balancé sa tablette tellement ça m’a énervé sur le moment…. » soufflai-je avant d’expliquer ce que blondie avait à l’époque en tête : « Elle voulait te les montrer, elle pensait nous faire rompre ainsi. » annonçai-je alors avant de planter mon regard dans le sien : « Mais maintenant que tu sais tout, j’imagine qu’elle n’a plus rien. » Ne souris pas Cole, ne souris pas. La discussion n’était pas finie, Kyla pouvait encore décider que s’en était trop, qu’elle préférait me lâcher là.
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C'était quand même un sacrément bon dramaturge le petit... J'aurais pu être subjugué par son charme s'il ne me faisait pas mourir de rire, je devais bien l'avouer. Cole, Cole, Cole... Comme un enfant, plus tu râles et moins tu as. Bien entendu, il ne connaissait pas ce genre de règles de savoir vivre. Tout vient à point à qui sait attendre et j'avais besoin encore un peu de temps. Pas grand chose, une dizaine de jours pour tout remettre à plat. Bien que tout va être remis sans dessus-dessous, merci la famille. Je le regarde et ris légèrement. " Plus tu demandes et moins t'auras mon grand " Lâchais-je fière de moi avant de changer de sujet. Mais en fait, j'aurais mieux fait de l'étouffer avec mon petit bonnet parce que là, j'avais envie de l'étrangler. " Oh ça va, tu veux qu'il te fasse quoi sérieusement ? À part de dire de faire attention à moi, il va rien dire " Et oui, c'est ça quand t'es la petite préférée du prince d'Angleterre, faut pas faire de bêtises sinon on se fait taper sur les doigts. Mais Cole ne risquait rien qu'un petit remontage de bretelles et un petit "si quelque chose lui arrive encore, j'te dégomme". J'avais bien envie qu'on se batte pour moi, tiens. Ça gonflerait mon égo un peu et ça me ferait du bien, vraiment. Un peu de sang. Mais pas le mien, cette fois-ci. " J'espère que tu seras président alors... Que je m'habitue à coucher avec le président de la confrérie quand même... " Pas de la mienne. Enfin, pas encore. Peut être. J'y songeais toujours plus mais j'étais toujours devant une putain d'impasse et ça me soulait. J'étais prête à lâcher les armes, à abandonner et en même temps, ça valait le coup, genre vraiment. Surtout s'il était président. Et en tant que président, il devait avoir une équipe pour balayer son passé et anéantir toutes les chances de personne voulant foutre la merde dans sa vie. J'allais me faire un plaisir d'anéantir toutes celles qui s'approchaient de lui, oh que oui... " Pas grand chose pour le moment. C'est une pauvre fille qui a été adoptée à la naissance et dont la jumelle est mather... " Y a pas grand chose à dire sur un personnage aussi inintéressant. " Et je pense que j'ai cassé son coup l'autre fois en disant à un ami avec qui elle flirtait que son genre de trucs à faire c'était faire croire aux hommes qu'elle était enceinte d'eux... " Et un sourire se dessine sur mon visage. Il pensait être démoniaque mais mon coco, on est deux comme ça ! On faisait vraiment la paire tous les deux. " Je vais faire de sa vie un enfer je pense... " Soufflais-je en haussant les épaules. Et si seulement Sophia était la seule à qui je voulais faire vivre un enfer... Mais force est de constater qu'il y en aurait surement d'autres et certaines que je ne soupçonnais même pas. La bombe Ivy le retour. J'allais vraiment finir par l'achever celle là et genre bien comme il faut. " Ah ouai... T'avais besoin de savoir ce qu'elle manigançait ? " Demandais-je en fronçant les sourcils. Non mais sérieusement ! Putain que ce mec est con... Il a été bercé trop près du mur quand il était gosse, c'est pas possible autrement. " Et tu croyais quoi ? Qu'elle allait te faire des bisous et des câlins ? Tu vis chez les bisounours ou quoi ? Putain ! " Je ne jurais que lorsque je prenais mon pied avec lui. C'était pour prouver à quel point je perdais pied, pour le coup. Je soupire et le regarde. " Oh Cole pitié... Si tu pouvais jouer le saint jusqu'en février, t'as perdu ce privilège y a quelques temps " C'est pas un secret d'état qu'il s'est envoyé en l'air avec je ne sais pas combien de filles. Je le savais. La preuve, il avait couché avec Ivy alors que je créchais chez lui. Ça voulait rien dire pour lui alors je pense bien qu'il s'est donné à coeur joie avant. Génial. Et il y avait peut être des photos de nous... " Et tu croyais que j'allais te plaquer parce qu'elle me montrait des photos de toi avec d'autres femmes ? " Demandais-je sérieusement, le regardant droit dans les yeux. " Y en a eu combien ? " Lâchais-je en le regardant droit dans les yeux. " Je suis la combientième sur ta putain de liste de chasse ? " J'étais la masterpiece mais bon. " Je veux voir ces photos. Je veux voir si y en a de nous deux ou pas " Lâchais-je en serrant les dents. " Et comment elle a pu avoir ça alors qu'elle croyait que t'étais Dante ! " Criais-je presque, mes mains commençant à trembler. Je claque des doigts et regarde le serveur. " Un Midleton. Double " Soufflais-je avant de me concentrer sur ce crétin d'anglais face à moi. " C'est vraiment toi dessus ? Elle a pu photoshoper tout le bordel... Wade est fort en ordi " Lâchais-je en soupirant. " Je savais pas qui s'était quand il m'aidait avec les cours à mon retour d'Europe " Soufflais-je légèrement. " Lui savait qui j'étais depuis le début " Ronchonnais-je. En fait, Wade se foutait de ma gueule depuis le début quoi.. Génial.
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 Ok, donc j’allais tout simplement cesser de réclamer, sauf que quand on s’appelle Smythe-Wildingham, le caprice est presque inscrit dans nos gênes. Ca allait tenir du miracle si j’arrivais à ne pas tenter une nouvelle fois de la faire revenir sur sa décision. Elle sembla perdre patience ensuite, devant mes craintes de voir Drew me diaboliser. C’était que j’avais toujours tendance à hiérarchiser les gens, et que les têtes couronnées, ou liées de près ou de loin à la couronne, avaient toujours une place de choix dans mon répertoire d’amis. Autant dire que de me voir perdre des points auprès de l’anglais m’hérissait déjà les poils. Kyla tenta alors de minimiser la chose, et c’est avec une moue septique que j’accueillis ses paroles. Je me ferais ma propre idée de l’opinion d’Andrew quand je le reverrais… L’ambiance se détendit lorsqu’on délira sur nos futures carrières, rêvant grand, nous voyant déjà en chef d’état de nos pays de cœur. Je profitais alors de la discussion pour avouer mon ambition, plus réaliste, du moment : la présidence de la EH. Ma petite amie sembla m’encourager dans cette fois, me soufflant une réponse qui me fit sourire, avant que je ne tique sur le pronom utiliser : « LA » confrérie, pas MA… Donc ça voulait dire quoi ? Qu’elle ne s’y voyait pas ? Qu’elle n’avait pas encore décidé ? « Tu réfléchis encore c’est ça ? » L’éternel débat… Pourtant, c’était clair pour moi que la demoiselle avait l’âme d’une bleue… La preuve en image, avec cette lueur vindicative dans ses yeux lorsqu’elle évoquait Sophia et me révélait son mensonge. Oui, la brune allait morfler, d’une façon ou d’une autre, je lui ferais payer le prix fort pour s’être moquée de moi. Quoi que, Kyla s’en chargeait très bien elle même. Un rire amusé s’échappa de mes lèvres quand elle révéla avoir cassé le coup de notre nouvelle ennemie lors d’une soirée au SC. « Ok. Alors je te la laisse… Je te fais amplement confiance pour lui faire regretter sa plaisanterie stupide. »  Amuse toi avec elle comme un chat avec sa souris. Fais la tourner en bourrique. Bizarrement, là où le côté sadique, rancunier et haineux de mon interlocutrice aurait du m’effrayer, cela ne me faisait que l’aimer davantage. Sauf que je ne devais pas oublier ce qui me guettait, la vengeance d’Ivy, ses photos qu’elle voulait montrer à ma petite amie. Et c’est dans un élan de franchise que je lui lâchai donc la vérité, pour éviter que la blonde ne se serve de tout cela contre moi auprès de Kyla. « Je l’ai sous estimée Kyla… La première fois ça a été tellement facile de la berner, de lui faire croire n’importe quoi. Je l’ai prise pour une de ces Cabots sans cervelle dont je pourrais me servir comme d’une marionnette. Je me suis dit qu’après la carte de l’italien séducteur, j’allais jouer celle du repenti qui s’excuse et lui vendre mon amitié en l’échange de son témoignage contre Wade auprès des instances sociales… » Là, de nous deux, c’était bien moi qui avais été le plus naïf… Cole 1- Ivy 1. Je n’avais néanmoins pas dit mon dernier mot. Si pour le coup, je me sentais piégé et pris au piège par l’apprentie journaliste, je comptais bien reprendre le dessus en jouant carte sur table avec ma petite amie, afin que le dossier de blondie ne soit plus une arme menaçant mon couple. Kyla semblait néanmoins surprise que ce soit ma principale préoccupation : la perdre. « Tu as pêté un câble en apprenant que j’avais couché avec elle, avec Ivy, t’étais à deux doigts de me quitter ne dis pas le contraire… Alors oui, j’ai flippé… » Je flippe encore même. « Je me suis dit que de me découvrir sur ses clichés dans des situations plus que compromettantes avec tout un paquet de filles, ça te pousserait à me larguer oui. » avouai-je tout penaud, avant de relever mes yeux sur elle, lueur craintive brillant dans mon regard. Alors verdict ? Je signais mon arrête de mort ou… ? Pas de –dégage- mais cette question, bien pire presque. Combien ? « J’ai pas compté Kyla, on s’en fiche un peu non ? » Je déglutis difficilement alors que ses prunelles me toisaient durement. « Ce qui compte c’est pas la première, le nombre n’est pas important, j’en ai rien à battre de ces nanas. Ce qui compte c’est pas la première, la deuxième, la centième… Ce qui compte c’est la dernière. Et la dernière ça sera toi Kyla. Y’a plus que toi maintenant, tu le sais. » assurai-je alors. Et merde, maintenant elle voulait voir les photos. J’enfouis mon visage entre mes mains, désespéré. « C’est pas une bonne idée Kyla… » Et voilà qu’elle soupçonnait Forbes d’être mêlé à tout cela. « Je pense pas qu’il sache.  Elle a fait ça pour le protéger. Et… » Je marquai une pause, relevant mon visage : « On va vraiment gâcher nos quelques heures ensemble à parler d’eux ? »
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Je le regarde et fronce les sourcils. J'hésite ? Sur quoi ? La sauce à laquelle je vais la manger quand toute la peine, la douleur et la rancoeur sera passée ? Oh mais je sais déjà à quelle sauce je vais le bouffer, le jour où j'arriverais définitivement à tout mettre derrière moi mais ce n'est pas tout de suite. Et puis, je comprends. " J'ai déposé ma candidature. On verra si on m'accepte ou pas " Lâchais-je simplement. On ne savait jamais. Je savais très bien que j'avais un paquet de détracteur et que je ne collais - soit disant - pas à l'image de la Eliot House. J'avais fais des erreurs, j'avais quelques bébés squelettes dans mon placard mais qui n'en avait pas ? Surtout pour des gosses de riches qui ont tout ce qu'ils veulent. Autant dire qu'ils devaient pousser le bouchon pour s'amuser, ressentir de l'adrénaline et tout ça. En tout cas, c'est ce que j'espérais pour eux sinon triste vie qu'est celle qu'ils vivent. Tout le monde n'est pas tout beau, tout lisse sinon ce n'est pas drôle. À moins que leur vie soit d'un ennui et pour certaines personnes, je n'en doutais. Faire chier les autres devait être une passe temps de choc quand on a rien dans sa vie pour se sentir vivante. Et je ne comptais pas prendre cette pente. Du moins, pas trop longtemps, pas trop souvent et pas avec n'importe qui. Sophia risquait d'être ma première victime parce qu'elle avait fait l'erreur de m'attaquer alors que je ne venais qu'en bonne amie, à la base. Bon, j'avais cassé son coup avec Denys quoi que... Ils étaient quand même partis tous les deux de ce que j'avais rapidement vu alors... ? Si elle n'est pas capable de faire tourner la tête d'un homme, ce n'est pas ma faute encore ! " Oui... Je pense qu'en duo, on ferait plus de ravages " Autant dire, apprends moi à réellement être une peste, un monstre, une pétasse sans coeur parce que t'as l'air d'aimer ça. Et que je savais qu'il fallait vite que je pose mon armure de glace avant qu'on me plante en plein coeur et que je ne m'en relève pas, jamais. Et puis, on parlait encore magouilles. Celle qui m'avait couté les ecchymoses sur le visage et je devenais folle en apprenant qu'il avait été la retrouver, même après tout ça. J'étais dégoûtée. Mon estomac se tournait et se retournait sans arrêt. " C'est son meilleur ami, elle le trahira jamais ! Il pourra lui briser le coeur soixante douze milles fois qu'elle y retournera " Lâchais-je en levant les yeux au ciel. Je ne connaissais pas la blonde tant que ça mais bon, je n'étais pas assez conne pour pouvoir penser l'inverse. " Tu t'es servie d'elle, tu pensais qu'elle allait battre des cils ? " Demandais-je sérieusement. Il en était là ? Il était convaincu de son charme et de son sex appeal au point de croire qu'il avait une chose de la monter contre Wade ? " Tu veux vraiment te retrouver avec la garde de ce gosse sur le dos, c'est pas possible " Soupirais-je fortement. Ou bien que sa soeur se retrouve à garder ce bébé pendant que ses parents se font contrôler à tout moment. Ridicule. Il m'exaspérait au plus haut point. Je ne pouvais plus supporter ça mais je préférais me taire et le fusiller du regard plutôt que de continuer sur cette pente qui était pire que glissante à l'heure actuelle. Il allait s'énerver que je "défendais" son frère et moi, j'allais hurler avec tout ce que j'apprenais. Des photos de lui et de ses conquêtes. " Si j'avais été à deux doigts de te plaquer comme tu l'as dis, je l'aurais fais " Soufflais-je en fermant les yeux quelques secondes. Et si je ne l'avais pas fais c'est bien parce que j'étais prête à n'importe quoi pour lui. " C'était un avertissement tout ça. tu crois pas que je me mets volontairement en danger en restant avec toi ? Mais j'en ai rien à foutre. Que tu sois Dante, que tu sois le pire queutard de l'histoire d'Harvard ou je ne sais pas quoi... " Je m'en fous. Voilà. Je m'en fous. Parce que je l'aime. Mais lui dire ? Plutôt crever. " Je dois aimer être en danger pour toi, avec toi " Y a qu'à voir tout ce que je prenais dans la tête alors que j'étais du genre anti-conflit tellement ça pouvait m'énerver, me retourner l'estomac et tout ce qui va avec. Oh qu'est-ce que je le détestais pour ça ! Pitoyable. J'étais pitoyable. Ma tension montait de plus en plus et après lui avoir demandé combien il avait eu de conquêtes, je demandais l'un des meilleurs whisky du coin. Ils devaient forcément en avoir. Je l'écoutais, le regardant avec un regard noir, dur, tellement je me sentais mal. Putain. Avec lui, il n'y avait jamais rien qui allait bien. Je soupire légèrement et le regarde. " La dernière ? La seule et unique ? " J'avais besoin de cette confirmation alors que ma vue commençait doucement à se brouiller. " À chaque fois que je me convaincs que ça va aller, il y a tes coucheries qui remontent... " Je soupire fortement et passe mes mains sous mes yeux pour éviter de pleurer. " Je déteste ça. Je déteste que t'ai pu coucher avec des filles qui en valent pas la peine, avec des nanas qui ont pu tomber sous ton charme, de nanas qui voudront recommencer et qui ne s'arrêteront pas parce que je suis là " Lâchais-je d'une voix monocorde. Qu'est-ce qu'on avait l'air con tous les deux putain. Mon verre arriva rapidement et je pose ma main sur le verre. Je tremble légèrement. " C'était avant qu'on soit ensemble. C'est pas ce que tu m'as répété à l'hôpital ? " Et donc, je devais accepter sans sourciller. Je devais juste faire avec. Ferme ta gueule et avance. Voilà comment je le prenais. Mes doigts se referment autour du verre et je soupire. Je l'écoute et secoue la tête de droite à gauche. " Je veux savoir. Je veux savoir dans quoi je m'engage. Je veux savoir si je risque de découvrir des choses complètement folles, si on va vouloir me faire mal à cause de tes actions. Je veux savoir à quoi me préparer " Lâchais-je en le regardant droit dans les yeux. " J'ai besoin de savoir. Pas pour savoir si toi et moi ça vaut la peine mais pour me préparer à encaisser " Parce que je resterais avec lui, coute que coute. Enfin, sauf s'il me trompe. " Elle aurait pu me montrer n'importe quelle photo, j'en aurais rien eu à foutre. Parce qu'à la fin de la journée, c'est avec moi que t'es " Enfin, métaphoriquement parlant. " Arrête de me protéger et démonte moi maintenant que j'ai le temps de me reconstruire et d'être prête pour tout encaisser par la suite " Soufflais-je en portant mon verre à mes lèvres et le buvant d'un coup d'un seul. Je ferme les yeux et le liquide brûle ma gorge. Je soupire fortement et le regarde. " Y en a plus d'une qui va se mettre en tête de nous séparer parce que voyons, le grand Cole en couple, quelle sacrilège ! Ou peut être parce que, pauvre Kyla est tombée dans les griffes du grand méchant loup... Je veux savoir à qui j'ai affaire " Soufflais-je. Des timbrées sans vie, pour sur, mais bon.
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 « Mais bien sûr qu’on t’acceptera. » soufflai-je, comme une évidence, comme si ces histoires d’escorting auxquelles tout un chacun semblait y accorder la plus grande importance, ça n’allait pas jouer dans la balance. Elle était désormais ma petite amie, alors qu’importe son passé, à mes yeux ça faisait d’elle une eliot née. Alors maintenant qu’elle avait déposé sa candidature, pour moi, c’était du tout cuit, elle serait bleue l’an prochain. Et à cette pensée un large sourire étirait déjà mes lèvres. Sourire qui ne faiblit pas en l’entendant me confier ses méfaits auprès de Sophia. Bien, la Eliot attitude, elle l’avait déjà… Faire mordre la poussière à ses ennemis, une devise qu’elle semblait prête à adopter et ça me plaisait, ça m’excitait même. J’aimais la voir tout aussi diabolique et manipulatrice que moi. « On trouvera son point faible, elle va regretter sa petite blague crois moi. »  Ou pas… Parce qu’on avait pas mal de pain sur la planche, et qu’on allait devoir s’occuper du cas Ivy. Blondie avait récolté un joli dossier sur ma petite personne et je l’avais découvert en lui rendant une dernière visite avant de rejoindre l’Angleterre. Dernière visite qui sembla déplaire à Kyla, malgré mes justifications peu recevables. « Tu crois sincèrement que parce qu’un type est ton meilleur ami, tout est pardonnable ? » repris-je en écoutant ce que Kyla venait d’affirmer. Bien sûr, elle, elle parlait d’Ivy et Wade, bien sûr moi, de mon côté, j’extrapolais à un autre cas, au mien et celui d’Hippo. Ma meilleure amie avait déserté depuis plus d’un mois, elle ignorait mes appels et ça me rendait fou. Alors je voulais savoir si le dicton –des meilleurs amis se pardonnent tout- était vrai ou non, si j’avais véritablement une chance d’un jour retrouver ma complicité avec la demoiselle… Bref, mes pensées se recentrèrent sur le cas de la cabot et j’expliquais ce qui m’était passé par la tête : « Elle avait l’air super remontée contre Forbes, j’ai cru que c’était le moment de la retourner contre lui définitivement… Je me suis planté. C’est tout. Ca arrive à tout le monde. » Et ça m’arrivait souvent, à moi… « Tu sais très bien que c’est pas comme ça que ça marche… » Ou non, elle ne le savait pas. L’aide sociale à l’enfance, les assistantes sociales, les familles d’accueil, tout le système de contrôle des familles en difficulté, tout ça c’était un petit monde bien à part, dans lequel les professionnels de santé et du social baignaient tous les jours mais auquel les familles lambda, posée et aux moyens conséquents telle que la sienne n’avaient jamais à être confrontées. Moi même, je n’y connaissais rien avant de m’être vraiment penché sur la question en commençant à magouiller contre mon demi frère. Bien sûr que quand on retirait un enfant à un couple de toxico, on ne le plaçait pas dans la famille des dits toxicos, encore moins lorsque les membres de cette famille s’y opposaient. Y’avait des familles d’accueil très bien pour cela, et oui, oui, j’étais capable de me persuader que j’agissais dans l’intérêt du gosse. Cole Wildingham, tonton de l’année. Qui l’eut cru ? Revenant ensuite au problème du jour, mes conquêtes bien trop nombreuses et le chantage d’Ivy, oui, avec tout cela, j’avais vraiment cru que Kyla allait me larguer, vu que ma petite sauterie avec la journaliste en herbe m’avait valu une presque rupture. Mais ma petite amie affirma alors que non, ce n’était pas le cas, qu’elle restait avec moi, malgré tout ça, malgré même le danger que ça représentait. A mon tour, donc de la rassurer, en lui assurant que qu’importe les autres, toutes celles qui s’étaient succédées avant elle, elle serait la dernière, la seule à partir d’aujourd’hui et que c’était tout ce qui comptait. « Y’a que toi qui comptes Kyla… Je ne veux personne d’autre. » affirmai-je alors que je la sentais se troubler, sa voix trembler, lorsqu’elle évoqua mes anciennes coucheries qui venaient toujours tout gâcher.  Ca la bouleversait, je le voyais bien, j’aurais voulu clore le chapitre, fermer le bouquin, qu’on aille s’embrasser à perdre haleine dans un coin de l’aéroport plutôt que de perdre notre temps à ça… Pourquoi j’avais commencé à en parler d’abord ? Ha oui, c’est vrai, pour enlever à Ivy ce pouvoir qu’elle détenait. Si Kyla savait déjà tout de ma bouche, Ivy n’aurait plus rien à lui révéler, elle ne serait donc plus une menace pour mon couple. Alors oui, je devais mettre carte sur table, c’était d’ailleurs aussi ce que ma petite amie voulait. « Tu veux tous les noms ? Non parce que tu décolles dans une heure et demi maintenant non ? On va peut être pas avoir assez de temps… » tentai-je de plaisanter avant de me raviser devant le regard de mon interlocutrice. Grande inspiration alors qu’elle enquillait son verre, me réclamant l’honnêteté. « Naima. Mais d’elle, tu le seras plus jamais jalouse désormais… » Ma voix se brisa un instant alors que mes pensées s’obscurcirent en pensant au suicide de mon ancienne bizutrice. Mais je me repris ensuite : « Leevy. Mais tu le sais déjà. Sophia, et tu le sais déjà aussi. Gabrielle, à Oxford très souvent. Mais pas depuis qu’on s’est retrouvés à Harvard. Quelques autres nanas, comme ça, juste pour un soir, Malicia, Kara, Lydia... » D’autres prénoms féminins s’échappèrent ensuite encore de ma bouche, trop nombreux surement au goût de la demoiselle qui m’écoutait. Et j’en arrivais aux coups calculés. A ces filles que j’avais mis dans mon lit  uniquement pour emmerder Wade. « Ivy. Maëlys. Emma. » Et comme on en arrivait à parler de l’ancienne VP mather, autant avouer aussi une autre conquête inavouable : « Lucky. » Une autre mather oui… J’avais probablement oublié quelques noms dans la manœuvre mais j’avais le sentiment d’avoir fait le tour. Je terminais, levant les yeux vers elle, un peu penaud : « Et Kyla Carmichael… »
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Je n'arrivais pas à être aussi persuadée pour mon intégration à la Eliot House qu'il l'était. C'était plus fort que moi. J'étais une éternelle négative et ça ne dérogeait pas à la règle, loin de là même. Il était si confiant que s'en était presque déroutant mais avait-il oublié où est-ce que j'allais essayé de me faire accepter ? Ils l'avaient accueilli les bras ouverts puisqu'il était un Wildingham. Mais moi, j'étais une Carmichael. Et autant dire qu'on est plus connue pour faire partie des Mather House que des Eliot dans la famille. Un grand merci à mes soeurs pour ça. En tout cas, je savais que j'avais son soutien et c'était la chose la plus importante pour moi. Il n'y avait que lui qui comptait réellement même si tout le reste me touchait, je n'allais pas mentir. Je souris quand il parle de trouver le point faible de Sophia et, je pense que, comme n'importe quel femme, le petit-ami est le point faible. Mais elle, elle n'en a pas. Il faudra peut être attendre un peu avant de faire des ravages mais ce n'était pas bien grave. On avait la vie devant nous non ? " Si c'est réellement ton meilleur ami... Oui. Mais bon, chaque relation est différente, chaque personne réagit différemment, je ne connais pas leur relation mais personnellement, j'aurais tout pardonné à Drew ou Dante " Je ne pensais même pas à son cas parce qu'il ne m'intéressait pas. J'avais oublié que cette chère Dunford était partie, vexée que le bel anglais m'ai choisi. Il fallait faire avec. Notre couple ne ferait pas que des heureux et des gens qui seraient de notre côté mais bon.. Tant qu'ils nous laissaient tranquille, on fera avec. Je ferais avec. Mais je savais d'avance que ça n'arriverait jamais, que personne ne nous laisserait tranquille parce qu'on était Cole et Kyla. Qu'il sortait d'une famille riche et que la mienne n'était pas assez riche pour eux. Pourtant... Personne ne me connaissait en fait, pour tout dire. C'était désolant et désobligeant. " Ça fonctionne pas comme ça et je ne veux pas savoir comment ça fonctionne en fait " Lâchais-je en le regardant dans les yeux. " Je suis bien heureuse de pas être enceinte, au final " Lançais-je en me refermant légèrement sur moi même. Oui. Heureusement ! Parce que je n'imaginerais même pas ce que j'aurais subi sinon et c'était complètement ridicule. Qu'on s'attaque à moi passait, mais à mon enfant... Je me serai transformée en MomZilla sans soucis aucun. Un claquement de doigt et hop, le pire de ma petite personne pouvait faire son apparition. " Je te prends au mot Cole. Me fais pas ça, je t'en supplie " Soufflais-je en le regardant droit dans les yeux, insistante comme jamais. Je ne voulais que lui, il ne voulait que moi et je voulais que ça soit le cas toujours et à jamais. Et puis, il y avait le problème Ivy à régler. Ça me fatiguait d'avance. Et quand il tenta l'humour, je le dévisageais, le fusillais du regard et étais prête à lui sauter au cou. Heureusement que le verre que j'avais commandé arriva rapidement. " J'ai pas envie de rire " Lâchais-je en fronçant les sourcils une dernière fois. Je vais finir par avoir des rides à cette allure. Quand il prononce le prénom de Naïma, ma main se pose sur la sienne. J'ai mal au coeur pour lui. Vraiment. Et même si j'ai envie de l'étrangler pour avoir couché avec sa bizutrice, me disant qu'il allait faire de même avec ses bizuts à la rentrée, je n'avais aucune idée qu'un tel acte pouvait le toucher de la sorte. Et la liste s'allonge. Encore et encore. Ma main quitte la sienne et quand j'entends le prénom d'Emma et de Lucky, je grimace. " Des mathers " Soufflais-je en le regardant, mon visage toujours déformé par une grimace de dégoût. " Venant d'un Eliot... " Étais-je entrain de le juger ? Oui, surement un peu. " Et j'espère qu'il n'y aura plus personne après cette Kyla Carmichael " Soufflais-je en le regardant droit dans les yeux. " La moitié de ces filles vont vouloir te reconquérir pour se venger de toi. Ivy la prouvait et ce sera pas la dernière... " Lâchais-je. En tout cas, j'étais heureuse de savoir qu'il n'y avait rien avec Gabrielle. Je n'avais jamais eu de nouvelles d'Ael à ce sujet. " Je peux réellement te faire confiance là dessus Cole ? Je n'ai pas à avoir peur de voir une fille te tourner autour ? " Demandais-je en le regardant droit dans les yeux. " La seule personne qui peut te toucher à part moi c'est toi ok... Je sais pas si c'est ton truc mais je te le dis " Et j'étais terriblement sérieuse. Plus que jamais. " Embrasse moi pour me le prouve " Demandais-je en me levant et me plaçant face à lui qu'il en fasse de même. Les mots c'est facile, les actes ont peu moins mentir. Surtout quand on est un pitoyable comédien comme lui.
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