Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityUn rp sur la terre ferme (Kyla)


Un rp sur la terre ferme (Kyla)

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« Tu te fous de moi Drew ? » soupirai-je à l’attention de mon ami alors qu’il venait de m’apprendre que Kyla et Kalista venaient de partir, qu’à dix minutes près je les avais manquées. Je vis que le prince ouvrait la bouche, qu’il avait surement plein de choses à me dire, à commencer par un petit sermon sur l’état de Kyla, sur mon attitude avec ma petite amie mais je le stoppai. « Dix minutes tu dis ? Je peux encore les toper à l’aéroport… » Je le vis lever les yeux au ciel avec un air amusé et un petit rire. Je fis volte face, et je retournai à la hâte vers ma voiture, une Rolls s’il vous plait. Je virais le chauffeur de sa place derrière le volant, sans prendre de gants : « Bouge de là. » ordonnai-je d’un ton bourru et l’employé s’exécuta en me regardant avec un air surpris alors que je refermai la portière et tournai la clé, démarrai le bolide et pris le chemin de l’aéroport en faisant ronfler le moteur. C’était déjà assez frustrant comme ça, j’avais pas envie d’avoir un molasson qui ne connaissait pas l’accélérateur. Et quelques excès de vitesse plus tard, mais dieu que c’était bon de pouvoir conduire du BON côté, à gauche bien sûr, j’arrivais sur le parking de l’aéroport. J’abandonnais mon véhicule sur la place réservée au taxi, levant mon majeur en direction de l'un des chauffeurs de taxi justement qui commençait à protester, sans même lui accorder un regard. Et c’était alors parti pour un sprint dans l’aéroport. Au guichet, on me désigna l'endroit où enregistrer les bagages, je parcourus la file d’attente des yeux, mais pas de trace de Kyla ni de sa BF… Elles avaient déjà du passer dans la duty free. Je fulminais contre l’hôtesse : pas de carte d’embarquement, pas d’accès à la zone détaxée, qu'elle m'expliquait avec son petit air supérieur. Si tu savais comme j’en ai rien à faire de tes parfums et de tes clopes petits prix, sale gourdasse. Je ne répliquai pas cela bien sûr. « Où puis-je acheter un billet le plus vite possible ? » Un billet, un billet pour où ? « Pour n’importe où. » On s’en fichait, elle était conne où elle le faisait exprès ? Je voulais juste le sésame pour passer le portique et pouvoir retrouver Kyla. Je pris un vol pour l’Espagne, le premier qu’on me proposa, que je payais une petite fortune sans même regarder la somme qui s’affichait sur le lecteur dans lequel j’enfonçai avec un geste impatient ma carte bancaire. On me remit ensuite ma carte d’embarquement, je n’écoutais pas les explications sur la localisation de la porte. Je n’allais pas emprunter cet avion de toute façon… L’espace duty free. Succession de boutiques, véritable caverne d’Ali Baba  pour les voyageurs… Une fourmilière pour retrouver les deux amies surement quelques part dans un de ces magasins pour passer le temps en attendant leur vol. Une annonce résonna alors, crachée par les hauts parleurs de l’aéroport, rappelant aux passagers d’un futur vol d’avancer jusqu’à leur porte d’embarquement. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Plusieurs minutes après, j’étais au guichet de sécurité, le portefeuille moins lourd d'un petit paquet de billets en moins, et le steward devant son micro entonna alors l’annonce suivante : « Mademoiselle Kyla Carmichael est attendue au guichet numéro 59. » Avec de l'argent et le bras long, on peut tout.
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La dernière matinée, les dernières heures. Assise sur le canapé, Aliénor dans mes bras, j'embrasse son front et glisse une mèche derrière son oreille. " Tata Kyla doit rentrer à la maison mon amour mais je reviens bientôt d'accord ? Et peut être que tu pourrais venir avec papa aussi nous faire un coucou tu crois pas ? " Je regarde la petite qui, les yeux brillants, se retient de pleurer et ça me tord l'estomac. Je l'aime cette gamine, j'aime cette petite princesse aux yeux marrons qui est toujours si joyeuse, rieuse, souriante. Et quand je la vois comme ça, je l'aime encore plus. Aliénor, ma princesse. Oui, rien que ça. " Et y aura tonton Cole aussi ? " Je souris à la petite tête brune et pose mon front contre le sien, mes mains entre nos visages comme pour créer un cocon, une petite cachette secrète. Avant que j'ouvre la bouche, ses mains se posent sur les miennes et je souris. " Y aura Tonton Cole aussi mon coeur... Tu viendras voir Tata et Tonton en même temps " En même temps, ensemble. Je promettais ça à l'aînée des Windsor sans savoir réellement si Cole et moi allions réussir à repartir sur de bonnes bases. Je l'espérais, vraiment. J'avais tellement envie de le revoir, de le serrer dans mes bras, de l'embrasser. Et en même temps, j'étais dans cet état à cause de lui, j'avais mal physiquement et moralement à cause de lui. Bon, je devais bien avouer que les messages qu'on avait échangé la veille - et les précédents - m'avaient fait du bien, beaucoup de bien. Il me manque tellement. " Tata ? " Je bats des cils plusieurs fois et souris à la petite. J'ai divagué, perdu dans mes pensées et je n'ai pas vraiment compris ce qu'elle m'a dit. Je n'ai rien entendu pour tout dire. " Oui mon amour ? " Soufflais-je en me redressant, entendant les jumeaux et leur pas lourd de petit bébé arriver à vive allure. " Tu vas me manquer " Je souris et la serre dans mes bras, posant mon menton quelques secondes sur son front. " Toi aussi mon coeur tu vas me manquer " Soufflais-je en embrassant sa chevelure, ces jolies couettes que j'avais pris soin de lui faire après avoir passé la nuit avec elle dans son petit lit parce que ouai, j'avais été incapable de dormir seule hier. Rapidement, les jumeaux montent sur le canapé et c'est impossible pour moi de rester dessus. Entre les aller et venus, les cris, les pleurs, les vas-y que je te monte dessus et tout, je souffre trop. Alors je me lève, suivie de près par Aliénor et c'est direction la salle de bain parce qu'il faut littéralement que je cache tout ça. Ça a pas été facile de faire comprendre à la plus grande que j'ai eu des problèmes mais que tout ça va disparaitre, que je vais redevenir la plus belle des tatas... Et les jumeaux... Trop petit pour comprendre, pour être doux, pas tous les jours faciles en soit. Assise devant la glace, j'applique mon primer, le fond de teint, la poudre et tout ce qui suit. De temps en temps, j'applique une micro touche de maquillage sur la petite. Un peu de blush rose barbie pour illuminer ses joues, une micro couche de mascara et un peu de gloss. Une vraie princesse. Et puis c'est bientôt l'heure des adieux. Kalista a son avion trois heures avant le mien mais je préfère y aller tout de suite. Andrew dans mes bras, je le fais promettre de bientôt venir me voir, nous voir et j'espère qu'il tiendra sa promesse. Un dernier câlin, un dernier bisou et je regarde Aliénor alors que le majordome charge nos valises. " Tu pleures pas princesse parce que ton mascara est pas waterproof " Riais-je légèrement. Une dernière étreinte et je monte dans la voiture avec Kalista. Je regarde ma meilleure amie et soupire fortement, les yeux plein de larmes prêtes à couler le long de mes joues... " Ils vont tellement me manquer... " Et Cole qui n'était qu'à une poignée de kilomètres n'a pas daigné faire l'effort de venir. Je lui manque. Mais pas tant que ça visiblement. Je soupire, essuie la larme qui coule le long de ma joue et discute d'autres choses avec Kalista. On discute de son retour à Cape-Breton, essentiellement. Je lui promets de lui donner des nouvelles si - et seulement si - elle le fait aussi. L'aéroport arrive plus vite que je ne le crois et je baille légèrement, déjà fatiguée des kilomètres que je vais devoir faire toute seule, de ces heures de vol qui vont me fatiguer, m'user, me décalquer pour les jours à venir. Enfin, ce n'est pas très grave, peut être que je dormirais comme ça, ça ne sera pas plus mal. On passe un premier cordon de sécurité et pour passer les portiques, c'est la galère. Je n'ai pas pris de béquilles pour ne pas être embarrassée mais je dois enlever mon attèle qui débute mi-cuisse et fini au milieu de mon mollet." Non mais sérieusement ? " Soufflais-je en levant les yeux au ciel. Ma main dans celle de Kalista, j'enlève les scratchs de l'attèle et laisse le pied à quelques centimètres du sol. " Je peux pas poser le pied par terre alors passez votre détecteur à la con pour voir que j'ai rien dans le genou ! " Parce que forcément, j'ai sonné. Le remettre est bien plus difficile, surtout quand les gens râlent autour de moi. Je galère quelques temps, tellement longtemps que l'avion de Kalista est déjà appelé. " T'es sûre que tu veux pas rentrer avec moi, me mettre au lit et être sûre qu'on s'occupe bien de moi ? " Demandais-je en battant des cils, en vain. Un baiser sur sa joue et je la laissais filer alors que moi, je me dirigeais vers les boutiques de la zone sans taxe de l'aéroport. J'achète un barre de chocolat, un magasine à la con et une boisson fraîche sur le chemin de la boutique Victoria Secret où je reste de longues minutes. J'ai dévalisé la boutique, bien entendu. Et alors que je cherche les écrans d'annonce pour voir si mon vol est affiché - ce qui n'est surement pas encore le cas - j'entends mon nom résonner dans le hall de l'aéroport. Je fronce les sourcils et regarde autour de moi. C'est une blague ? Je ne suis pas en retard, j'ai même pas passé la deuxième sécurité encore ! Et mon avion est dans plus de deux heures ! Mais intriguée, je me dirige rapidement - aussi rapide que possible dira-t-on - vers le guichet 59. Je grimace quelques fois, ronchonne après les voyageurs qui ne tiennent pas leurs gosses. Les mômes qui crient, qui courent. Tsss, Aliénor c'est la meilleure ! Et puis, j'arrive au guichet. " Vous m'avez appelé ? " Demandais-je en fronçant les sourcils. " Kyla Carmichael...? " Soufflais-je en sentant une présence derrière moi. Les yeux de l'hôte se dirige vers la masse derrière moi et je me tourne. Cole. Un sourire sur mon visage et je tape son torse doucement. " T'as failli me louper " Soufflais-je en lui souriant, posant mes lèvres sur les siennes, quelques secondes. Ce contact m'a manqué. Il m'a manqué. Et il va me manquer encore plus quand mon avion va décoller et qu'il restera là, sur la terre ferme. " Pourquoi t'as été aussi long ? " Soufflais-je en le regardant, mon regard dans le sien. Pourquoi t'as mis tant de temps ? Pourquoi t'arrives quand je pars ? POURQUOI ?!

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 Et après plusieurs minutes d’attente, la silhouette de Kyla s’approcha du guichet, boitante. Sa démarche me fit même un instant culpabiliser de l’avoir fait marcher jusqu’ici. Espérons qu’elle n’ait pas eu à traverser toute la duty free ainsi pour rejoindre le guichet 59. Je m’approchai d’elle, dans son dos alors qu’elle se présentait au steward avec un ton intrigué. Lorsque les yeux de ce dernier se fixèrent sur moi, elle fit alors volte face, me détailla et se mit à sourire sur le champ. Bon point non ? Elle ne me sautait pas au cou pour m’étriper sur place, donc je devais m’estimer heureux probablement. Et elle vint poser ses lèvres sur les miennes qui s’élargirent instantanément en un sourire rassuré. C’était qu’elle avait été explicite sur le fait que je devais respecter son choix, rester à distance, subir cette –mise à l’épreuve- sans broncher et sans fauter et là, en me pointant, je ne respectais pas du tout sa demande. « Failli oui… » soufflai-je en réponse à sa remarque qui soulignait le timing serré. Mes mains se posèrent doucement sur sa taille, prudemment, craignant de réveiller ses bleus. Et sa question suivante me surprit un peu : « Parce que, tu me l’as demandé ? Tu m’as dit de trouver un autre créneau pour aller voir Drew alors… » Bon ok, y’avait aussi les autres textos, ceux où je lui manquais, où elle insinuait qu’elle aimerait que je sois là. Du coup, j’avais longuement hésité. Sûr de moi, habituellement, comme toujours quand il s’agissait de truc de couple, c’était terrible, je perdais mon assurance. « T’aurais voulu que… Que je vienne avant ? » demandai-je un peu décontenancé. Et relâchant sa taille, je fis un petit pas en arrière, regardant un instant mes mains avec un air frustré : « J’avais un bouquet… Roh fais chier… » jurai-je alors. « Je l’ai laissé chez Andrew je crois. Je suis désolé. » soupirai-je. Boulet de A à Z. J’avais encore tout à apprendre dans le domaine du romantisme fallait croire !
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Je ne comprenais absolument pas ce qu'il se passait, pourquoi est-ce que j'étais appelée au guichet 59. Qu'est-ce que j'avais fais ? Ou oublier de faire ? Ça a déjà été le branle bas de combat pour passer les barrières de sécurité et ils ont envie de me faire chier ? J'ai fais trop d'achat dans la zone sans taxe et je vais pas pouvoir monter dans l'avion ? Rien à faire, je porterais tout sur moi, s'il le fait. J'aurais l'air belle avec mon addition de sous vêtements sur le corps mais bon. L'enregistrement des valises a été extrêmement tôt en fait, quand j'y pense. Mais soit, ce n'est pas très grave. En tout cas, je m'attends à une mauvaise surprise, déclassée ou "on a perdu votre valise entre le moment où vous nous l'avez confié et l'avion". Ça serait bien possible tout ça. Et je fulmine presque quand l'hôte devant moi ne bouge pas, ne dis rien. Allô ? T'as perdu mes robes à je sais pas combien en chemin ou juste ta langue ? Et quand je me retourne, c'est la délivrance. Je devrais juste sourire, un petit signe de main et un "hey". Mais j'en suis foutrement incapable. Il faut que je l'embrasse et je ne lui laisse pas le choix, cette fois. Ce contact m'a tellement manqué genre vraiment très beaucoup. Je pensais pas que c'était humainement possible d'être en manque de bisous. C'est peut être mon état qui fait ça, je ne sais pas trop. Je le regarde et l'écoute, un sourire sur le visage. Depuis quand est-ce que Cole Wildingham écoute une femme ? Suis-je la première ? Et d'un coup d'un seul, une vague de chaleur envahit mon corps. " Je pensais avoir été plutôt explicite quand au fait que tu me manquais.. " Soufflais-je à voix basse. Ça aurait été la trêve l'espace de quelques jours avant que je file vers d'autres horizons. Nous n'avions que quelques heures du coup. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir totalement parce qu'il était là, au moins. " Bien sûr que j'aurais voulu que tu viennes avant... Tu me manques Cole " Soupirais-je à voix basse. Tu me manques, au présent. Parce que je sais qu'une fois qu'il faudra que je monte dans l'avion, ce manque envahira mon corps encore une fois... Et surement pour une durée encore plus longue cette fois-ci. Et là, je doute qu'il y ait moyen de se voir. Quoi que, ça lui ferait une occasion de visiter Miami tiens. Mais j'essayais de ne pas y penser. Arrêter de penser et profiter du moment présent. Ici, on est dans une zone internationale alors on est ni chez lui, ni chez moi, on est nul part. On est chez nous, dira-t-on. Je ris légèrement et hausse les épaules quand il me dit qu'il a oublié le bouquet de fleurs chez Andrew. " C'est pas grave Cole... Je me fiche des fleurs " Soufflais-je en glissant ma main dans la sienne. " Tu te rattraperas avec un plus gros bouquet la prochaine fois " Riais-je en me rapprochant de lui. " On va boire un coup ? " Parce que j'ai besoin de me mettre assise, j'ai mal partout et là, j'ai fais claquer tous les cadenas qui m'empêchaient de ressentir la douleur, absolument tous. " Ça va ? " Demandais-je simplement, toujours aux petits soins, attentives à son bien être. On ne pouvait pas me l'empêcher, jamais.
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 Le guichet 59. Je m’étais tâté à choisir le numéro 69, allusion érotique oblige, elle aurait peut être plus deviné qui la faisait appeler ainsi, mais ce dernier était beaucoup plus loin et j’avais préféré sauter sur le premier steward que j’avais croisé. Bref, elle sourit en me voyant et je vis cela comme un bon présage, sauf que c’est sur mon retard, le fait que j’arrive toujours –trop tard- qu’elle m’attaqua, et c’est sa demande que j’avais alors respectée que je lui servis : elle voulait que je décale ma visite à Drew, que je trouve un autre créneau pour retourner à Londres, j’avais obéis. J’obéissais à cette demande et j’obéissais à l’autre, celle où elle l’avait explicitement demandé de me tenir à carreau pour les deux prochains mois. J’étais à cran, je risquais de partir en live très rapidement, mais je tenais. Sage comme une image. Enfin, vu sa réaction, j’avais eu tout faux, sur toute la ligne. J’aurais pu venir avant, j’aurais du même… Une expression déçue s’afficha sur mon visage, moi qui pensais faire de l’effet avec ma surprise… J’en avais même oublié mes fleurs chez Drew ou dans la Rolls, je ne savais plus… Bref c’était les mains vides, à la bourre, que je me présentais devant elle, et même pas au bon numéro de guichet. Mais au final, elle était là, devant moi, et c’était tout ce qui comptait. « Tu me manques aussi Kyla… » soufflai-je avant de tenter, sait-on jamais… « On pourrait peut être arrêter là la torture d’être loin l’un de l’autre non ? » Je suggérai, à tout hasard, puisque je lui manquais, qu’elle me manquait, qu’elle aurait voulu que je vienne avant.. Peut être que je pouvais aller changer mon vol pour Valence pour Boston et j’embarquerais avec elle ? Elle glissa sa main dans la mienne pour m’entrainer vers un salon de thé de la zone, et lorsqu’une fois installés sur l’une des tables de l’endroit elle me demanda si ça allait, je repris mon cinéma du plus malheureux, prêt à sortir mes meilleurs arguments pour la faire revenir sur sa décision et sur cette distance qu’elle avait voulu mettre entre nous : « Non ça va pas. J’en ai marre Kyla. Je veux pas que tu repartes… Je vais te kidnapper. On pourrait aller à Valence ensemble non ? C’est sympa l’Espagne aussi… » fis-je en posant mon billet, acheté à la hâte sur la table alors que le serveur s’approchait pour prendre nos commandes.
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J'étais tellement heureuse de le voir, là, maintenant, tout de suite. Je ne pouvais pas le nier mais alors absolument pas... J'adorais qu'il soit là, qu'il se soit démené pour venir, pour me croiser... J'avais terriblement envie de tout abandonner, d'abandonner la guéguerre dans laquelle je m'étais lancée quelques semaines plus tôt. Et puis, en y pensant, ce n'était pas trop, vraiment pas trop. Tout ce que j'avais subi par ses fautes, ses erreurs, ses idioties. C'était ses histoires de fesses qui avaient bousculé notre programme, nos vacances... Et ça, j'avais beau le vouloir à mes côtés, je n'arrivais pas à passer par dessus. Je n'arrivais pas à oublier. Et quand j'essayais d'oublier comme à ce moment précis, chaque centimètre de mon corps me montrait que je ne pouvais pas tout laisser tomber maintenant. " Cole s'il te plait... " Soufflais-je en le regardant droit dans les yeux. Pitié, ne me pousse pas, ne me fais pas regretter ta présence ici. " J'ai besoin de temps encore. Encore un peu " Soufflais-je avant de l'emmerder vers un petit café pas très loin de nous. On avait besoin de parler aussi un peu, de discuter de tout ça, de nous, de ce qu'il se passait et j'étais incapable de le faire debout, au milieu d'un couloir bondé d'inconnus. Tout le monde se foutait bien de ce qu'on pourrait se dire mais bon, quand même... Je le regarde et mon coeur se tord. Bien sûr que Valence serait génial avec lui. Mais j'étais foutrement incapable de le vouloir réellement et mon estomac se tournait encore. Heureusement que je n'avais pas avalé de petit déjeuner anglais à base d'haricots blancs, oeufs et bacon parce que j'aurais du filer aux toilettes pour le rendre. " Tout serait sympa avec toi " Soufflais-je. Même l'Italie où j'étais sensée aller avec Dante. Mais comme on dit, pas de nouvelles bonnes nouvelles. " Mais je peux pas Cole... Je suis incapable de... " Je soupire et baisse les yeux en entendant le serveur à côté de nous. Je lui souris légèrement et demande un coca light. " T'as fini par te décider à venir presque trop tard Cole. Ça fait douze jours que je suis ici, j'étais complètement effrayée y a deux jours et on aurait pu se manquer " Soufflais-je légèrement en passant une main sur mon visage. " À chaque fois que je ferme les yeux le soir, j'te revois me dire que tu l'as sauté " Soupirais-je. " On était pas ensemble, je sais. Mais j'ai besoin de m'y faire... " Lâchais-je. " Si je m'y fais pas, je vais être insupportable et je t'ai promis de pas te foutre de corde autour du cou pour pas t'étouffer. Et là, je t'étoufferais en deux jours " Boa constrictor tout ça. " Profitons de l'instant, du moment présent Cole. Profitons qu'on soit tous les deux là pour le moment, pitié " Soufflais-je finalement, glissant ma main sur la sienne, mon regard dans le sien.
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 Qui était le bourreau ? Qui était la victime ? On pourrait presque s’y perdre, à me voir me lamenter, me plaindre, essayer de la faire revenir sur sa décision, sur ce choix de s’éloigner, choix que j’avais provoqué avec mes bêtises, avec ma coucherie avec Ivy, et les conséquences terribles que cela avait eu pour ma petite amie. Mais j’excellais dans l’art de retourner la situation, et c’est avec mon petit air de grand malheureux que j’essayais, saisissant ma chance puisqu’elle venait d’avouer que je lui manquais, de la faire revenir sur sa décision. Le serveur interrompit notre discussion, je commandai un thé sans lui accorder un regard avant de reprendre la conversation avec la jeune femme, loin de baisser les bras après ce premier échec : « Kyla, je suis pas venu, parce que tu m’as demandé de pas venir… Et puis finalement, à force de sms, j’ai cru comprendre que peut être ça te ferait plaisir de me voir. Je viens, et c’est trop tard ? Ca veut dire que si j’étais venu y’a dix ou même cinq jour tu m’aurais davantage pardonné ? » lançai-je avec un certain agacement, et ce sentiment déroutant d’avoir laissé passer ma chance. Et finalement, c’est sur le sujet tabou qu’elle revint… Ma sauterie avec Ivy. Je secouai la tête en détournant les yeux : « C’était une erreur. C’était une énorme connerie même… » J’en étais d’autant plus convaincu désormais puisque la blonde essayait même de me faire chanter. Kyla revint sur sa promesse de ne pas m’étouffer, et le fait qu’avec ces récentes révélations, nos accrochages, elle risquait de le faire en moins de deux jours. « Mais je m’en fous Kyla, étouffe moi, oppresse moi, vas-y. Je veux manquer d’air. » l’autorisai-je en venant planter mon regard dans le sien. Sa main se glissa finalement dans la mienne, et c’est une toute autre demande qu’elle, elle me dit : profiter du moment présent… Sous entendu : pas de dispute, pas d’anicroche. Sous entendu : ta gueule Cole et arrête d’insister, je ne te suivrais pas, tu ne me suivras pas. Je n’avais pu qu’à profiter de cette trêve et me taire. « Ok… Qu’est-ce que tu veux faire alors ? » J’allais céder à ses caprices, j’allais la dorloter et quand je la quitterais devant sa porte d’embarquement, c’était peut être elle qui allait me supplier de la suivre finalement.
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Je le regarde et soupire légèrement, déroutée. Est-ce que ça aurait changé quelque chose ? Je ne suis pas trois fois sûre. Mais on ne le saura jamais, c'est bien ça le problème en fait. On ne saura jamais comment j'aurais réagi s'il avait ouvert ma porte le matin pour me réveiller, s'il s'était glissé dans le lit à côté de moi et avait posé ses lèvres sur mon épaule. C'était le petit scénario que j'avais imaginé de nombreuses fois, de trop nombreuses fois. Sentir ses lèvres sur moi. Et au réveil, j'avais le sourire aux lèvres. Avant de me rendre compte que les draps étaient froids et que j'étais seule, un jour de plus. Et je comprends ses arguments. Je lui ai demandé de rester loin de moi quand j'ai appris, quand il est venu me voir après l'agression, après tous les tests, les scans qu'ils m'ont fait passé. Dégage, casse toi, fous le camp. Je l'avais jeté et là, je pleurais de ce que j'avais dis. C'était presque ça, vraiment.. " Je sais pas... Mais j'aurais pas été sur le départ pour la maison, on aurait eu le temps de parler, de se retrouver, de passer du temps ensemble... Mais c'est pas grave. On l'aura, ce temps " Parce que je ne compte pas m'envoler comme ça. Enfin, si, je vais m'envoler dans deux petites heures mais je ne vais pas disparaitre de la circulation pour autant. " Je sais que je t'ai demandé de me laisser seule à Londres mais je suis incapable de rester loin de toi trop longtemps " Soupirais-je gravement. Je ferme les yeux quelques secondes avant de réellement me confier, ouvrir mon coeur. Ces images de lui qui m'annonce qu'il s'est fait passer pour Dante avec elle et qu'il y a eu plus. Pendant que moi je le défendais bec et ongles, il s'amusait. " Je sais Cole.. Je sais... " Soufflais-je en le regardant droit dans les yeux. Je sais que c'est une énorme bêtise, une connerie, un sacrilège. Et je ne préfère même pas lui dire qu'on m'a dit le voir sortir de la chambre de la blonde y a quelques temps. Je ne sais plus quand. Ça ne m'avait même pas atteint. Il n'aurait pas refait la même erreur deux fois. J'avais un peu confiance en lui, quand même. Ouai, un peu. Sinon on ne serait pas là. Je l'aurais envoyé se faire foutre depuis longtemps. Je pouvais tout accepter. Mais alors finir cocue... Jamais. Je l'écoute quand il m'autorise à l'étouffer et je souris. " Fais gaffe, tu pourrais le regretter " Un léger rire glisse entre mes lèvres et puis, je tente de tout mettre à plat. Je ne veux pas me prendre la tête, rien. Je veux profiter de lui. " Je veux que tu me dises ce que t'as vu et fais depuis que t'es là. Je veux savoir si t'as vu ta mère aussi.. " Demandais-je simplement. Le petit garçon s'est bien fait tirer les oreilles ? " Et je veux qu'on aille au guichet une fois qu'on aura nos boissons. Pour que tu prennes un billet pour Miami pour la fin du mois " Soufflais-je légèrement. " Je veux pas que tu rencontres mes parents, t'inquiète pas " Riais-je légèrement. " Mais puisqu'on est incapable de visiter ta ville natale ensemble, je veux qu'on visite la mienne " Soufflais-je avec un léger sourire sur les lèvres, mes doigts se mêlant avec les siens. " Je crois que toi et moi, sur un territoire autre que la côté est des États-Unis, c'est pas possible " Le Chili, Cape-Breton, l'Europe, catastrophe encore et encore.
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 Moi je savais. Je savais que ça aurait rien rangé. Que je me pointe maintenant, deux heures avant son vol, ou bien même juste deux minutes avant ce dernier, ou que je sois arrivé y’a cinq jours… Ca aurait rien changé. Elle avait décidé de m’en faire baver. Et le pire, le pire, c’était que je ne pouvais pas lui en vouloir. Elle avait été dans un état pitoyable, physiquement et mentalement à cause de mon dernier petit jeu de malade contre Wade, alors j’imagine que de souffrir un peu de son absence c’était la moindre des choses. Je pouvais faire quoi moi contre ça ? Me lamenter ? Lui parler du fait qu’Ivy s’était retournée contre moi ? Que Noah pétait un plomb ? Que j’avais appris le décès de ma bizutrice et amie Naima ? Non, bien sûr que non, quoi que j’étais doué pour me victimiser, mais pas pour aborder les vrais problèmes. Alors c’est juste avec mauvaise foise et agacement que je me contentais de soupirer un vague : « Ouais ouais… » Sois au moins content qu’elle te largue pas… Je réitérais combien j’étais désolé, combien c’était une erreur, elle le savait, elle savait que je regrettais, mais voilà, il lui fallait du temps pour digérer. Encore du temps. Encore des jours loin d’elle donc. Qu’elle m’étouffe, qu’elle le fasse, je commençais à en avoir trop de l’air là... « Je regretterais pas ça… Ca serait une belle mort. Mourir étouffé par toi. » Et mon sourire revint, alors que je lâchai, fidèle à moi même, une dernière doléance de condamné : « Etouffe moi entre tes seins par contre, ça sera mieux qu’avec un oreiller. » Et d’un coup je réalisais combien CA, ça me manquait aussi. Nos petits jeux pervers, nos échanges salaces et nos allusions chargées de sous entendus. « Je viens d’arriver, j’ai pas encore eu le temps de repasser par la maison… Mais je te l’ai dit, je pense que mère a d’autres chats à fouetter en ce moment. » Les noces avec son ruskov et tout le tralala à organiser. « J’ai juste été à Rochester et j’ai pris le large… » Littéralement. Et ça faisait du bien de couper ainsi. Surtout avec l’année qui m’attendait. Nos boissons arrivèrent et je soufflai sur ma tasse fumante : « Andrew a pas encore eu le temps de m’engueuler, mais je pense que je vais y avoir le droit. Il va comment ? » Parce que Kyla, elle, elle avait eu davantage de temps avec le prince, elle lui avait surement raconté mes exploits, et je sentais que ça n’allait pas être du goût de notre ami commun. Kyla poursuivit de me lister ce qu’elle voulait de moi, m’invitant sur ses terres, à Miami. Elle s’empressa de préciser que ce n’était pas pour rencontrer ses parents, un petit rire nerveux s’échappant alors de mes lèvres. « Je m’inquiète pas, arrête de me prendre pour un flippé. » Peut être juste que les rencontres avec les deux autres exemplaires de sa famille m’avaient vacciné. « Deal, on fait ça : visite de Miami. » Fin du mois. C’était toujours mieux que la durée d’éloignement qu’elle m’avait imposé au début. On se console comme on peut. A sa dernière remarque, j’objectai, malgré moi. « Non mais t’es au courant qu’on emménagera à Londres plus tard quand même ?» Que j’annonce comme ça, sûr de moi. Hors de questions de s’installer définitivement aux states. J’étais anglais moi.
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À don 'ouai ouai' de ronchon, je le fusillais du regard. Il va pas commencer comme ça non ? On saura jamais comment j'aurais réagi et peut être que passer du temps avec lui m'aurait fait du bien. Ça m'aurait surement permis de me dire qu'il était incapable de se passer de moi. Bien sûr, les SMS l'avaient montré, avaient esquissé cette partie de sa personnalité mais j'en voulais plus, toujours plus, grosse flippée de l'abandon que j'étais. Et si c'était lui qui finissait par se barrer parce qu'il a attendu trop longtemps ? Ce serait le comble ça, quand même, quand on y pense. J'avais peur de ça et de tellement de choses. Devais-je réduire sa sentence à néant ? Je le pouvais. Mais je ne le voulais pas. Mon subconscient cessait de me dire "Kyla, laissez vous le temps". Si je ne respecte rien de ce que je dis, comment pourrait-il me respecter, me vouloir ? Moi même j'en venais à me dégoûter, à me souler alors, c'est pour dire. Assise à côté de lui, je refusais de l'étouffer mais lui, semblait le vouloir. Un pas de plus vers ce duo infernal qu'on formait, vers cette union, ce binôme indécollable que nous étions, lui et moi. Et sa réflexion. J'éclate de rire avant de tirer légèrement sur mon haut et de regarder ma poitrine. " On est pas dans la merde... Faudrait que je me fasse opérer avant " Histoire de les grossir un peu parce que là, c'est pas folichon du tout. Mais bon, il l'aimait comme ça ma poitrine non ? J'étais incapable de faire quelque chose de mon corps et c'était bien dommage parce que je mettais ma main à couper qu'on serait entrain de faire des folies dans les toilettes de ce café sinon. Ça m'avait manqué en tout cas, cette petite connerie de sa part. " Elle a besoin de toi Cole. Va faire des centres de tables, va te mettre assis dans le canapé et plains toi que ta petite maman te manque " Soufflais-je en souriant. Je l'imaginais tellement comme ça. Assis dans le canapé en cuir, les pieds sur la table, la tête penchant en arrière en se plaignant que les américains sont vraiment des abrutis. " Ça t'a fait du bien, de prendre le large comme ça ? " De s'évader, de se retrouver tout seul et de réfléchir. Oh il avait eu du temps pour réfléchir, là c'est sur. Je souris légèrement, haussant les épaules, comme pour me dédouaner de la soufflante qu'il allait prendre de la part de Drew. " Ça va... Il est super occupé mais il va bien. Et oui, je pense que tu vas te faire remonter les bretelles... Il était complètement vert quand il m'a vu débarquer " En même temps, j'avais le corps et le visage dans un sale état. " Chrysta et Connor ont hurlé en me voyant... Et j'ai promis à Aliénor que la prochaine fois qu'ils viendront à Cambridge, tonton Cole et tata Kyla l'emmèneront au cinéma " Soufflais-je, un sourire sur le visage. Et une soirée fille. Mais bon, ça, ça le concernait pas du tout. Je souffle légèrement et secoue le visage quand il parle d'être un flippé. Enfin, de ne pas être un flippé. Mais il l'est, flippé. Y a qu'à voir sa réaction avec ma frangine, mes frangines. Bon, ces deux là l'avaient bien reçu aussi, faut dire... " Je te préviens, pas que tu te défiles " Parce que ça serait bien son style ça, tiens. Je bois de ma boisson, mes yeux incapables de le lâcher du regard et je ris à sa dernière remarque. Ensemble, vivre, à Londres ? Dans le futur ? J'ai encore pas mal d'années d'études, j'espère qu'il est au courant... " Ça peut se faire... Si je suis pas présidente des États-Unis, bien entendu " Ou à la tête du F.B.I. Quoi que, je pourrais très bien me faire muter dans leur équivalent anglais, c'était pas bien un soucis ça... " D'ailleurs... De parler futur... Tu as revu Sophia ? " Demandais-je simplement. Pas d'embrouilles ? Non, je voulais juste enlever un poids de ses épaules, comme toujours. Kyla sauveuse de Cole. Je vous jure, il a vraiment besoin d'une femme dans sa vie ! Enfin non, il a besoin de moi.
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