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Benji ► We all have secrets

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Un rire nerveux franchit les lèvres de la jeune femme en entendant les mots de son colocataire. Elle n'est pas faible. Elle se demande bien ou il va chercher ça, cette idée de force en elle, parce qu'elle ne se voit pas comme forte, que du contraire. Il se trompe donc et pas qu'un peut, mais elle n'ose pas lui dire, elle ne veut pas encore partir dans un débat inutile ou elle manquerait d'argument et lui aussi, parce qu'au final, aucun des deux n'a raison. Elle n'est ni faible, ni forte, mais en même temps, elle est faible et elle est forte. C'est le mélange des deux ensembles qui fait ce qu'elle est maintenant, une fille à moitié brisée, qui joue un rôle qui semble plaire aux gens qui l'entourent, le jeu de cette fille souriante, envahissante, celle qui ne semble pas se cacher et qui pourtant tait tellement de choses en elle. Ne pas parler pour ne pas craquer, c'est une belle philosophie au final. Mais à force de tout garder pour soi, il y a des moments, comme cette nuit par exemple, où on finit par craquer, parce qu'il faut évacuer le trop plein, comme une marmite sous pression, pour ne pas exploser.

La blonde regarde donc les poignets de son colocataire, alors qu'il les lui montre, pour montrer ses cicatrices, qu'elle prend en premier lieux pour des marques de coupures, suite à des tentatives de suicides peut-être de la part du garçon, mais rapidement, il dément cette hypothèse, il commence même à raconter son histoire... Et là, il enfonce encore le clou, Beth se sent encore plus minable, elle qui se plait, alors qu'elle n'a pas autant souffert que lui, du moins physiquement, puis même psychologiquement... Elle se sent minable, réellement de ses réactions devant lui, alors que c'est à lui de craquer, pas l'inverse parce que face à toutes les horreurs qu'il a subit, la mort d'un parent dans un accident de voiture, c'est bien moins pénible... Non, en réalité, ce n'est pas du tout comparable, ce n'est pas le même affecte qui est touché, sollicité.

"Je suis désolée." Murmure-t-elle quand il a fini de parler, elle s'excuse de l'avoir repoussé, de lui avoir dit des choses probablement blessantes, elle ne sait plus trop ce qu'elle lui a dit pendant sa crise de larmes, elle sait juste qu'elle ne voulait rien entendre, qu'il avait forcément tord et là, elle s'en veut de lui avoir fait endurer cela, alors qu'il a déjà tellement de problème avec son propre passé, il le lui dit, cherchant à lui faire comprendre qu'il ne changera pas de vision d'elle parce qu'elle s'est montré sous son vrai jour... Sauf qu'elle a du mal à y croire, parce qu'il va partir, elle ne sait même pas quand exactement il va revenir, ni même s'il va revenir tout court, si ça se trouve, il va l'abandonné ici et partir de l'appartement, disparaître de sa vie aussi... Beth garde la tête baissée, ses doigts s'agrippant un peu au drap encore présent sur ses jambes.
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Lui expliquant en partie d'où je viens, j'espère lui faire réaliser qu'elle n'est pas toute seule à vivre avec des cauchemars. Et que je la jugerai pas pour ça. Nos histoires ne sont pas pareilles, loin de là même, mais j'espère qu'elle arrivera à passer par-dessus. À trouver à travers cette histoire une raison de continuer de se lever tous les matins et de continuer d'avancer. Je l'ai fait. Et j'ai fait le deuil de ma propre mort. Si après ce que j'ai vécu et au nombre de fois où je l'ai appelé, elle n'est pas venue, alors je n'étais simplement pas du. Alors je vis encore. Et quand j'ai réalisé que je pouvais me tenir droit quand même, j'ai commencé à réellement me battre pour ma vie. Pareil que pour celle de ma mère. Et aujourd'hui, je me rends compte que je ferais probablement pareil pour Beth. Lorsqu'elle s'adresse à nouveau à moi, je suis étonné par les trois petits mots qui tombe de sa bouche.

- Pourquoi? demandais-je en haussant un sourcil. Tu n'as rien fait, tu n'as pas à t'excuser.

Ce n'est pas de sa faute si j'ai un tel passé. Et c'est n'est certainement pas elle qui m'a fait toutes ses marques. Alors je ne vois pas pourquoi elle s'excuse. J'ai l'impression de l'avoir un peu plus tourmentée avec mon histoire que je ne le voulais. C'est pourquoi, normalement, je ne dis rien. Parce que je n'aime pas voir la peur, la pitié ou le dégoût  dans le regard de mes vis-à-vis. Cependant, j'estime qu'à elle je peux le dire.

- C'est en partie pour ça que je t'ai dit, au départ, de faire attention quand tu veux me réveiller, lui expliquais-je.

Ça vient des mois plus tard, c'est incomplet, mais bon. Et puis, étonnement, au nombre de fois où elle s'est glissée dans mon lit et que je n'ai pas eu un de mes fichus réflexes, je n'ai plus réellement besoin de le préciser. Souvent, je me réveille quand son poid se fait sentir sur le matelas, mais je réalise assez vite que c'est elle et qu'il n'y a rien à craindre, alors je retourne à mon sommeil et la laisse s'installer. Sa présence n'est en rien désagréable, c'est même parfois amusant, au matin, de constater à quelle point elle peut s'étendre de tout son long.

La voyant agripper les draps, je m'inquiète d'une possible nouvelle crise de larmes.

- Annabeth?

Mes mains vont délicatement saisir ses poignets.

- Viens…

Un léger signe de tête et je m'assois, au lieu de rester accroupi. Pour lui permettre de venir s'installer à nouveau contre moi, comme cette nuit, si les larmes viennent à monter à ses yeux à nouveau.

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Pourquoi elle s'excuse ? La réponse est simple, mais difficile à formuler, à admettre en même temps pour elle. Elle sait pourquoi elle l'a fait... Mais comment lui dire ? Il y a plusieurs raisons en fait... "Parce que j'ai cru... Que tu avais tenté de te suicider." Commence-t-elle alors à expliquer avant de poursuivre, d'une voix un peu plus forte, un peu plus assurée, parce qu'elle déteste parlé du suicide, de la mort, de ce qui y attrait, même si elle y a souvent pensé, mais n'a jamais vu cela comme une solution pour elle... parce qu'elle a toujours été trop faible pour se dire qu'elle va y arriver, que c'est une trouillarde, pas comme le jeune homme en face d'elle. Mais tout cela, elle ne va pas lui dire car même s'il n'a pas tenté de mettre fin à ses jours, il est bien plus courageux qu'elle. En même temps, c'est pas compliqué. La blonde à cette tendance à fuir dès qu'elle commence à souffrir, à avoir mal ou peur, elle se cherche un refuge, quelque part, près de quelqu'un, dans quelque chose... Elle fuit comme elle respire au final. Si facilement, si souvent. C'est pour ça qu'elle fait mine d'aller bien, parce que si elle se laisser aller à montrer aux autres qu'elle ne va pas bien, ils sauraient et alors ils la feraient parlé, vivre encore et encore ses cauchemars, affronter ses démons et cela, elle n'y arrive pas, elle n'a pas le force... Enfin soit, la voix de la jeune femme parvient aux oreilles de son colocataire pour poursuive ce qu'elle voulait dire. "Parce que je me plains... Alors que tu as vécu pire." Parce que la torture de la jeune femme, elle le faisait toute seule, elle le fait encore, mais lui, ce n'était pas naturel, pas occasionné par lui, il subissait la folie des autres, de ceux qui l'entourait et elle s'excusait pour cela, de se plaindre de sa vie pas si horrible que la sienne, mais aussi parce qu'il avait subit tout ça. Beth fait preuve d'empathie pour le coup.

Elle l'écoute alors, ne le regardant toujours pas, restant silencieuse à sa précision concernant son réveil, ses mauvais réflexes. Il n'y a rien à dire... Sauf peut-être encore un désolé, mais l'artiste pense qu'il ne l'appréciera pas, qu'il ne veut pas encore l'entendre s'excuser, qu'il ne lui dit pas cela pour ça... Alors qu'il le devrait, qu'elle devrait encore lui demander pardon de s'être ainsi imposé dans sa vie, lui faisant reculer ses barrières, craindre pour elle. La blonde se sent mal à cause de tout ça, de lui avoir fait du mal s'en même s'en rendre compte, d'avoir été si égoïste. Elle blesse toujours les autres quoi qu'elle fasse. Voilà ce qu'elle pense et les larmes montent encore à ses yeux, humidifiant encore ceux-ci. Elle renifle pour ne pas pleurer encore alors qu'il se déplace, pour venir à côté d'elle. Elle redresse un peu la tête, la tourne vers lui, le regard humide, quand il l'appelle par son prénom complet. Elle lui obéit, s'approche de lui pour trouver encore une fois refuge dans ses bras, même si elle ne devrait pas s'imposer encore à lui... Elle n'ose même pas le toucher plus que nécessaire, gardant ses mains contre elle.
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Elle s'excuse et je ne comprends pas pourquoi. Elle n'y ai pour rien dans ces histoires que je lui ai conter. Ces cauchemars qui sont mon passé. J'essaie seulement de lui faire comprendre qu'elle n'est pas un monstre comme elle le prétend, qu'on a tous des zones sombres et que je serai le dernier à la juger pour ça. Elle ouvre finalement la bouche pour me dire, d'une voix faible d'abord, puis un peu plus assurée, qu'elle croyait que j'avais voulu me suicider.

- C'est assez normal, vu les marques, lui fis-je remarquer. T'étais totalement en droit de le penser.

On se cachera pas que ça donne l'impression que j'ai essayé de m'ouvrir les veines à plusieurs reprises. Certaines cicatrices sont plus vieilles que d'autres, aussi ça peut porter à croire que j'ai fait plusieurs tentatives. Mais je n'ai jamais essayé de m'enlever la vie. J'ai appelé la mort plusieurs fort pour qu'elle vienne me sortir de mon enfer, mais je n'ai jamais voulu aller cogner moi-même à sa porte. Lorsqu'on m'ouvrait les poignets, je les pensais solidement une fois que je le pouvais, m'assurant du mieux que je pouvais de ne pas perdre trop de sang. J'ai appris les trucs que certains dises "à la barbare", mais ça m'a permis d'être encore là aujourd'hui.

Elle parle à nouveau, assume qu'elle se plaint. En l'écoutant ainsi, j'ai l'impression qu'elle crois me taper particulièrement sur les nerfs, alors que ce n'est pas du tout le cas. Je ne sais juste pas m'exprimer correctement pour le lui montrer apparemment.

- Tu as le droit d'être triste, d'être bouleversée ou d'avoir mal Beth, lui assurais-je. Ce n'est pas interdit. Pas plus que ça ne l'est de m'en parler.

Je ne sais pas si elle acceptera ce que j'essaie comme une caresse sur sa tête, dans ses cheveux. Putain, je me sens tellement pataud face à elle! "Je suis un géant de papier" qu'il disait l'autre. Ouais, ben, c'est sensiblement l'impression que ça me fait quand je vois qu'Annabeth ne va pas bien.

- Je n'ai pas vécu "pire". C'est pas comparable, expliquais-je.

C'est totalement différent. Je n'ai pas perdu un membre de ma famille qui avait partagé ma vie depuis le début. J'aurais probablement beaucoup de difficulté à passer par dessus et faire mon deuil s'il fallait que ma mère meurt. L'instinct maternel ne l'étouffe pas particulièrement, mais elle n'en reste pas moins la seule personne qui aie été à mes côtés toute ma vie. Elle a veillé sur moi un temps, j'ai veiller sur elle aussi. Et même si je ne la vois plus, on se parle régulièrement. Pas de longues discussions, mais on s'assure que l'autre va bien. Et elle sait que j'irai la retrouver si elle a besoin.

- Ma douleur a été physique, la tienne émotionnelle et mentale, argumentais-je encore. Et je sais que c'est ce qui est le plus difficile à oublier.

Je dis ça et je ne sais pas si elle n'a pas été blessée sur le coup. Je suppose. J'essaie de lui faire comprendre. Qu'elle n'est pas faible, ni un monstre. Pas à mes yeux. Pas du tout. Je tente de trouver les mots, lui dire, l'ancrer dans sa tête ou au moins y planter un début de pensée qui pourra mûrir à lui faire réaliser qu'elle est quelqu'un de bien, qu'elle n'est pas en cause et qu'elle a le droit de continuer de vivre et d'être heureuse. La voyant trembler et s'agripper au matelas, je m'assois et l'appelle. Je lui tends les bras pour qu'elle vienne s'y blottir et quand elle le fait, je les referme doucement autour de son corps, la callant sur moi. Me balançant un peu d'avant en arrière, j'essaie de doucement la bercer. Est-ce que je suis convaincant? Est-ce que c'est efficace? J'en sais foutrement rien. Mais, je peux pas la laisser comme ça, je veux faire quelque chose. Je pose mes lèvres dans ses cheveux.

- J'ai pas envie de te laisser ici dans cet état Beth, lui avouais-je.

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Elle s'excuse au près de son colocataire, de se plaindre, d'être ainsi mal devant lui, d'être si faible et la réponse de celui-ci n'est pas déplaisante à entendre. Elle pourrait même faire plaisir à la jeune danseuse, si elle n'était pas si mal, si têtue dans sa façon d'être et de se voir... Parce qu'elle n'aime pas être ainsi, si faible, si fragile devant quelqu'un... Non, elle n'aime pas du tout montrer ses faiblesses de cette façon... Elle en baisse d'ailleurs la tête, tandis qu'il continue de parler, de lui donner tord dans ce qu'elle lui a dit, dans les propos qu'elle a tenu jusque là, devant lui, se mettant mal à cause de ce qu'il lui a dit, parce qu'il cherche à la rassurer maintenant, à lui montrer qu'elle n'est pas en mauvaise position, qu'elle n'a pas à se comparer à lui, que ce n'est même pas comparable... D'ailleurs, pourquoi c'est telle mise à se comparer à lui ? Il n'y a pas de jeu de qui a souffert le plus, sinon, ça serait malaisant, elle qui ne supporte pas être comparée à quelqu'un d'autre vient de le faire d'elle-même... Pourquoi ? Parce qu'elle est au plus bas ? Est-ce réellement cela la réponse ? Non... Elle manque de confiance en elle a cet instant précis, parce qu'elle a craquée, elle se sent réellement minable, non, elle ne fait pas que se sentir minable, elle pense réellement l'être, elle qui d'habitude marche avec fierté et tient tête à n'importe qui, elle courbe l'échine devant Benji, au plus mal...

Blondie se love alors contre lui, dans ses bras, elle cale son visage dans le creux de son cou, fermant les yeux, cherchant à se calmer, à ne plus pleurer, alors qu'il se montre si... Doux et tendre avec elle... Elle pourrait en être surprise, sauf qu'à l'heure actuelle, la surprise n'a pas de place, elle pourra peut-être lui faire une remarque plus tard, quand elle ira mieux, quand ils ne seront plus là, à parlé de leurs passés, à être mal, parce qu'il doit être mal aussi non ? Elle agrippe d'ailleurs un peu son t-shirt, serrant celui-ci au niveau de son pectorale droit, son autre autre main, glissée dans son dos. "Reste alors..." Murmure-t-elle quand il dit qu'il n'avait pas envie de partir, de la laisser comme cela, dans cet état, même si là, présentement, elle semble un peu plus apaisée... Mais ce n'est que temporaire, parce qu'il va lui falloir du temps pour remonter cette pente qu'elle a dégringolée cette nuit...  


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Elle murmure, veut que je reste. Comment je pourrais le lui refuser? Parce que j'ai des obligations? Un rendez-vous? À choisir entre Annabeth ou le gratte-papier… C'est même pas un choix, merde, c'est de la déduction de logique. Bien sûr que c'est la blonde! D'accord, je dois me déplacer. Je dois aller à ses fichues réunions pour honorer la mémoire de mon père. En respect pour lui en quelques sorte. J'irai. Plus tard. Quitte à partir ce soir ou cette nuit pour arriver demain matin. Je serai crevé, c'est tout. Ça sera pas la première fois. Et de toute façon, vu le peu d'intérêt que j'y porte… Qui plus est, je risque de pas comprendre la moitié de ce qui va se dire. Et j'ai malheureusement l'impression qu'on me le remettra assez souvent sur le nez. Même si je dois absolument y être, je n'y suis pas particulièrement le bienvenue, alors y ajouter un retard, est-ce que ça changera réellement quelque chose? Je crois pas. Et je trouverai bien une excuse bidon si Edouard m'en demande une. De toute façon, on saura tous les deux, dès que je le lui dirai, que ce n'est pas vrai. Et pour ce que ça me dérange…

J'ai beaucoup plus de respect pour Beth que pour lui. Aussi, j'essaie du mieux que je peux de la réconforter tandis qu'elle enfouit sa tête dans mon cou et s'agrippe un peu plus à mon t-shirt. Faut croire que c'est pas si quoi que ça mon idée de nous bercer doucement.

- Je reste encore un peu, approuvais-je en un souffle.

Je passe une main dans ses cheveux, comme une caresse. J'ai l'impression de la flatter, je sais pas si c'est réellement une bonne chose, si ça lui fait du bien, mais c'est un geste d'affection qui me semble assez naturel pour la situation. Après tout, elle se sent mal et tout ce que je veux c'est d'essayer de la consoler, de la voir sourire à nouveau. Sans contrainte et sans masque. Mais les blessures, ça s'efface pas en un claquement de doigts. Même si on essaie très fort et avec la meilleure des volontés.

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