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Benji ► We all have secrets

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"Si c'est ma faute !" Surenchéris-je rapidement alors qu'il me dit que ce n'est pas ma faute. Il se trompe, comme tout les autres, je suis responsable un peu c'est tout... Puis là, il commence à parler comme s'il se mettait à la place de mon frère. Je secoue la tête contre son torse en m'agrippant à son t-shirt. Refusant ses paroles, ses dires, ses idées. Je peux pas juste accepté, parce que ça serait trop beau de penser ça, tellement naïf également et je m'y refuse, je ne peux pas. Après tout c'est tellement mieux de se persécuter toute seule, de s'enfoncer encore et encore, de tout faire pour s'écrouler, pour ne pas remonter réellement la pente comme je m'étais dit que je ferais au bal... Une conviction, ça s'éffritte, s'envole et disparait au fil du temps... Qui en début d'année se promet de faire un régime pour maigrir après les fêtes ? Qui tient réellement ses résolutions de l'an neuf ? Pas grand monde... Tout le monde est plein de bonne volonté, toujours, mais ça ne tient jamais longtemps. Comme on dit si bien, chassez le naturel, il revient au galop. C'est la même chose pour moi... Je devrais peut-être consulté un psy, pour aller mieux, pour me relever, pour avoir des anti-dépresseur peut-être, mais j'ai tenu bon jusque là, je devrais encore pouvoir tenir non... Non... Je craque ce soir et je ne sais même pas si demain j'aurais le courage de me relever réellement, de ne pas juste faire semblant, comme trop souvent... Puis, comment va-t-il réagir vis-à-vis de moi dans le futur ? Il va avoir pitié, se moquer de moi... Juste me prendre pour une folle et chercher à s'éloigner... Je suis quoi au final pour lui, juste une intruse dans sa vie... C'est avec ce genre de penser que je continue de pleurer contre lui, ne répondant rien à ses paroles, pleurant simplement et me calmant petit à petit... M'endormant finalement épuisée pour toutes ses émotions contre son torse, sur ce sol...
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Elle dit encore que c'est de sa faute et je me contente de soupirer en secouant la tête. Peut importe le nombre de fois ou je lui dirai que c'est pas le cas, elle répètera que j'ai tord. Que je comprends rien. Alors je me tais. Je peux pas me mettre à sa place. J'ai jamais vécu ce genre de situations. Déjà : j'ai pas de famille. Et, à part ma mère, je découvre depuis tout récent une famille dont j'ignorais l'existence. Ça fait étrange. Mais, tout ça pour dire que c'est pas comme si j'avais vécu avec un frère ou une sœur. Je connais pas. Et c'est difficile à imaginer ce que ça peut faire de perdre quelqu'un avec qui on a toujours grandi et dont on a pu être aussi proche. Et probablement d'avoir vu ses derniers instants sans rien pouvoir faire. Du coup, pour les cauchemars, je comprends beaucoup mieux.

Ma main dans son dos, j'essaie de passer doucement le long de sa colonne vertébrale. Je ne sais pas si elle apprécie ou si ça la calme, si ça l'aide, mais au bout d'un moment, ses pleurs diminuent à nouveau. Bougeant un peu pour voir son visage, je me rends compte qu'elle s'est endormie. Arrêtant mes mouvements, j'évalue ce que je peux faire, puis décide de la prendre délicatement, essayant de ne pas la réveiller, et de la redéposer sur le lit. Je rabats les couvertures sur elle et me recouche a nouveau, restant tout près. Je ne me rendormirai peut-être pas, mais si elle se réveille à nouveau, elle ne sera pas toute seule.

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Je me suis écroulée dans ses bras, à bout, m'endormant alors que les larmes coulaient encore le long de mes joues avant de s'échouer contre sa blouse... Exténue par ses émotions qui m'ont ainsi fait vriller, mais aussi par la fatigue de tout ça, de ces faux semblants que je joue, je me suis endormie, sombrant dans les bras de Morphée sans plus attendre mon reste alors que peut-être il aurait été préférable de parler encore... Mais après tout cela, mon sommeil, fut lourd et sans rêve. Un sommeil pas totalement réparateur, mais pas non plus exténuant. Un sommeil qui donne cette impression au réveil de n'avoir dormi que quelque minutes, d'avoir fait une sieste d'un quart d'heure alors qu'en réalité, le cadran à fait un bout de chemin sans nous attendre. Le corps reposé, mais l'esprit encore fatigué. Je me retourne dans le lit, remontant mes jambes jusqu'à mon torse pour passé mes bras autour de celle-ci, je lui tourne le dos, ne sachant pas s'il est réveillé, s'il dort ou encore s'il fait simplement semblant. Alors, je reste là, immobile après m'être mit dans cette position, redoutant le moment des confrontations. Je ferme les yeux, imitant une personne qui dort, mais cette position est des moins naturelle pour dormir, en tout cas pour moi, alors que je suis du genre à m'étendre alors être simplement en boule... Cela montre bien mon état d'esprit. la peur... Je redoute le moment où je devrais lui reparler de tout cela, ma crise de paniques hier soir à probablement tout chamboulé pour lui... Pour moi c'est le cas. J'ai peur de le voir me prendre en pitié... Heureusement qu'il part à midi... Je peux tenté de faire semblant de dormir jusque là... Sauf que j'ignore encore l'heure qu'il est...
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J'ai fini par m'endormir à sa suite. Un sommeil assez léger qui m'a fait ouvrir un œil à quasi chaque mouvement qu'elle faisait. Sentant encore ses mouvements contre moi, je m'éveille encore une fois, pour la voir se replier sur elle-même, dos à moi. J'attends encore un peu, voir si elle va retourner aux pays des songes et s'étirer sur toute sa longueur pour être à nouveau à l'aise. Parce que faut pas croire à la voir comme ça, toute recroquevillée, elle est plutôt grande pour une fille, en fait. Et niveau aisance dans mon lit ...bah disons que je sers assez souvent de TeddyBear. Chose somme toute assez étrange, mais faut croire que j'ai fini par m'habituer avec elle. Depuis qu'on habite ensemble, elle a des cauchemars fréquents et finis par venir se glisser sous mes draps. Si les premières fois, ça m'a fait flipper, j'ai fini par réaliser que c'est en rien envahissant quand elle le fait. Ou du moins, je le sens pas comme tel.

Je dois partir aujourd'hui, je dois retourner à Boston pour les affaires de mon père. C'est pas par goût ou par choix, loin de là. C'est obligation : je peux plus me défiler apparemment. Ça prends l'héritier officiel pour remplir toute la paperasse. Pas envie. Mais je vais quand même me claquer les 12 heures de route pour me rendre. Et j'espère pouvoir m'assurer qu'elle va un peu mieux. Voyant qu'elle ne bouge pas depuis un moment et que sa respiration ne semble pas s'être vraiment ralentie, je me redresse sur le côté pour voir son visage. Elle a les yeux fermés, mais...

- Rob... l'appelais-je doucement. Je sais que tu dors pas Blondie, la provoquais-je avec un sourire en coin. Comment tu te sens ce matin? Demandais-je, posant le plus délicatement possible ma main sur son épaule.

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Roulée en boule en lui tournant le dos, je sursaute malgré moi quand il pose sa main sur mon épaule, me forçant cependant à garder les yeux fermés, sauf que je suis cramé, je m'en rends bien compte et plus encore quand il se met à me parler ! Je me crispe un peu plus, mes mains tenant mes jambes un peu plus fermement alors qu'il cherche à prendre de mes nouvelles. Je garde les yeux fermés, je veux pas lui parler, je veux pas le voir me prendre en pitié, j'ai pas envie ! Je veux pas ! Je peux pas ! Pourtant, je finis par ouvrir les yeux en m'écartant de lui, repoussant sa main. j'aurais pu faire semblant d'aller bien, de lui sourire et m'excuser pour cette nuit, sauf que c'est pas moi ça, je peux pas faire semblant après ça et je veux pas qu'il me prenne en pitié, qu'il me traite comme une pauvre fille, même si c'est ce que je suis... Je me redresse sur le lit, m'asseyant sur le bord de celui-ci en lui tournant le dos. "Je vais bien." Lâchais-je de façon un peu trop froide et sec alors que je devrais pas réagir comme ça devant son inquiétude... C'est mauvais, surtout qu'il va partir. Je peux pas m'engueuler comme ça avec lui, mais en même temps... je veux pas voir son inquiétude, sa pitié à mon égard. "Tu devrais t'apprêter pour aller à Boston." Laissais-je alors échappé en me penchant en avant mes coudes posés sur mes cuisses, mes mains dans mes mèches blondes qui retombe pour cacher mon visage, ainsi penchée.
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Elle se dégage de ma main sur son épaule et je n'insiste pas. Je suis bien placé pour comprendre cette partie. Elle s'éloigne, s'asseyant sue le bord du lit, me tournant encore le dos. Son ton de voix me surprends un peu quand elle me réponds, mais vu comment je peux être parfois, ça serait ridicule de lui en vouloir pour ça.

- J'ai encore le temps, fis-je avec un mouvement d'épaules.

À la limite, je peux partir que ce soir et aller directement à la réunion demain matin. Le gratte-papier voudra m'étriper, j'aurai beaucoup moins de patience pour endurer les administratifs aussi, mais si elle a besoin... Moi, je vois pas l'inconvénient. Lui peut pas me saquer déjà de base et je m'en fous. Robin c'est totalement différent. Je m'y suis attaché à la petite blondinette. Et ça me surprends moi-même de constater à quel point. C'est pas que je la veux, c'est... je sais pas... un peu comme si je voulais veiller sur elle, qui lui arrive rien de mal, qu'elle reste heureuse. Ça reste le mieux que je peux l'expliquer.

- Ou tu dis ça parce que tu veux que je te laisse tranquille? Demandais-je en me redressant.

Parce que c'est une option. Non-négligeable puisqu'elle s'est planté de l'autre côté du lit et qu'elle ne m'a toujours pas regarder. Un peu comme si elle me fuyait. Un léger soupir m'échappe.

- Si c'est pour ce qui est arrivé cette nuit... commençais-je. On a tous nos cicatrices, cauchemars et bagages du passé Beauté, t'as pas à être mal à l'aise avec moi par rapport à ça, lui expliquais-je. Surtout pas avec moi, ajoutais-je un peu plus bas, passant mes doigts sur l'intérieur de mon poignet.

Pas avec tout ce qui s'est passé dans ma vie. Ça serait à moi d'être malaisé.

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Beth... Ce matin, elle est brisé, comme cette nuit, mais bien moins quand même parce qu'au moins, les larmes ont cessé de couler le long de ses joues. Elle se tient un peu plus droite, mais pas encore assez, son dos est légèrement voûté, preuve que quelque chose l'accable encore... Qu'elle n'a pas encore remit son masque de la fille joueuse et souriante que son colocataire, présentement soucieux dans son dos connait plutôt bien. C'est la première fois qu'il l'a vu si mal, même s'il sait parfaitement qu'elle est hantée par son passée, par un événement dont elle lui a enfin parlé cette nuit. L'accident de sa mère, dont elle se sent responsable, dont elle pense être la fautive, comme si elle avait conduit ce camion qui avait fauché le feu rouge ou bien même encore ce mur que leur voiture avait heurté pour éviter ce dit camion. Elle pense que sans elle, sa mère aurait encore été en vie, que ses parents auraient encore été heureux. Elle se culpabilise encore... Puis maintenant, elle est mal, parce qu'il sait comment elle est, elle sait qu'elle a du sang sur les mains, parce qu'elle s'en veut de s'en être sortie qu'avec un poignet cassé et que sa mère, elle, elle y est laissé sa vie... Elle déglutit en entendant les propos de Benji, et secoue la tête, ne les acceptant pas comme cette nuit, parce que tout ce qu'il dit, comme les autres, est faux. Comment pourrait-elle encore être à l'aise avec lui maintenant, alors qu'il sait ça ? Elle le cache à tout le monde, ou presque et lui dire, comme ça, dans cet état, lui montré qu'elle est bien plus blessée qu'elle ne la jamais montré à d'autres, hormis son père il y a plusieurs années... Beth ne sait même pas si son père sait qu'elle va toujours aussi mal, il pense sûrement que le psy l'a soignée. Mais peut-on réellement guérir de cela ? Elle n'y croit pas et elle en est incapable. Elle s'est relevé, elle profite certes de la vie, mais il y a une part d'elle qui est quand même morte ce jour-là. "Pars." murmure-t-elle alors qu'au fond, elle aimerait juste qu'il reste, qu'il la serre dans ses bras en lui disant qu'il est là, qu'elle n'est plus toute seule, sauf que ce désir, cette envie, elle est bien incapable de le dire à voix hautes, mais elle espère qu'il fera ce geste... Elle est bien la seule à y croire d'ailleurs...
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ANNABETH & BENJI

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Je retiens un nouveau soupir alors qu’elle me dit de partir. J’ai pas envie. Pas tant qu’elle sera comme ça. Y’a pas besoin d’être diplômé d’un doctorat en psychologie avancée pour savoir qu’elle est mal. Et c’est probablement parce qu’elle m’a dit tout ça cette nuit. Alors qu’en fait, je suis probablement la dernière personne avec qui elle a à ne pas se sentir bien d’un tel truc.

Un moment silencieux, sans bouger, j’évalue. J’évalue la possibilité de lui expliquer concrètement pourquoi il ne faut pas embarrassé de sa vie malgré l’accident qui a pu s’y passé. Lui parlé de ma vie et de mes emmerdes qui ont façonné chaque pas qui m’a conduit jusqu’ici. Ce qui fait que j’ai des réflexes dangereux et qu’elle ne doit pas me réveiller trop brusquement.

Mon regard glisse sur le décor pendant un instant. Mieux que ce que j’ai connu plus jeune. Et pourtant encore un énorme contraste avec cette partie familliale que j’ai découvert y’a à peine quelques mois. Je secoue la tête, passe une main sur mon visage, puis finit par bouger. Secret pour secrets. Cauchemars pour cauchemars.

- J’ai quelque chose à te montrer… finis-je par dire.

Faisant le tour du lit, je m’approche de ma coloc, me plantant devant elle. Accroupi, pas encore assez près pour la toucher, mais juste assez pour que je n’aie pas à m’étirer grandement pour que l’intérieur de mes poignets soient bien dans son champ de vision, même si je suis loin de lui collé au visage, me contentant de les lever devant moi.

- Annabeth, regarde bien et dis-moi ce que tu vois.

Pour une fois que je n’ai pas ma montre au bras droit. De son point de vue, elle pourra facilement voir la quantité un peu trop élevée de petites cicatrices rondes qui marquent la peau, à peine quelques millimètres de diamètres. Y’a aussi les lignes, plus ou moins droites, plus ou moins larges, toutes transversales à mes bras. Mais ça dates de loin tout ça.

- On est humains, Beauté. Des cauchemars éveillés, on en a tous vécus, expliquais-je. Ça, fis-je en bougeant imperceptiblement les poignets, c’est une partie des miens. Alors, fait-moi plaisir de ne pas craindre mes réactions par rapport à ce que tu as pu me raconter cette nuit, ou ce que tu voudrais me raconter plus tard.

J’étends le bras gauche, passe délicatement ma main dans ses cheveux, un brin emmêlés, avant de descendre sur sa joue. Ne me demandez pas d’où je tire autant de tendresse, j’en sais rien. Avec Annabeth, c’est comme ça et je sais pas moi-même l'expliquer.

- Ma vision de toi n’a pas changée, lui assurais-je. Outre que je te découvre un peu plus écorché que je le croyais, fis-je simplement. Et c'est pas une tare.

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Reste. Voilà ce qu'elle aimerait lui dire. Reste et réconforte moi encore. C'est là ses pensées, rendu à l'état le plus simple qui soit... Pourtant, pour elle, à cet instant, c'est bien loin d'être simple, parce qu'elle se torture toute seule, elle le repousse, cherchant à le faire partir, à lui dire clairement même. Pars. Eloigne-toi de moi, oublie-moi, ne m'approche plus. Pensée contradictoire qui malmène un peu trop les sentiments de cette jeune femme, plus perdue que jamais, plus mal en point qu'elle ne l'avait laissé paraître à qui que ce soit avant, plus depuis longtemps en tout cas. Poupée de porcelaine, qui pourrait, au moindre choc, se briser. Eclater encore en sanglot, continuer à pleurer comme elle l'a si bien fait cette nuit. Elle s'en veut, d'avoir été aussi faible, non, de l'être toujours autant. D'avoir peur maintenant d'affronter le regarde de son colocataire, de Benji, de son ami, son frère de coeur, son nounours... Elle a peur de le voir la regarder avec pitié, l'entendre dire qu'elle n'est qu'une pauvre fille, qu'il ne l'imaginait pas si... Brisée, détruire, si horrible à l'intérieur, déjà que l'extérieur, trop squelettique, n'est pas si beau à voir que cela... Elle secoue la tête, s'attendant à le voir partir, à l'entendre tout simplement accepter son ordre et quitter sa chambre à lui, parce qu'elle squatte, comme toujours, elle s'est imposé et maintenant, elle abuse un peu trop...

Pourtant, elle se fige. En entendant les mots de Benji. Quelque chose à lui montrer ? Elle rate un battement sous la surprise, s'attendant tellement à le voir partir... Dans un sens, Beth est contente qu'il ne parte pas comme ça, qu'il ne s'éloigne pas sans dire un mot de plus, mais elle se refuse à se retourner et reste irrémédiablement et silencieusement dos à lui... Sauf que c'est sans compter sur sa manœuvre, quand il apparaît dans son champs de vision, s'accroupissant devant elle, elle détourne la tête, pour ne pas le voir, parce qu'elle ne veut pas de sa pitié... Cependant, elle est intrigué, parce qu'il dit, parce qu'il a à lui montrer... Que peut-il vouloir lui montrer de si important maintenant, alors qu'elle le repousse, qu'elle lui dit qu'elle ne veut plus le voir. La jeune fille ne comprend pas... Il la surprend peut-être un peu trop présentement... Elle fini d'ailleurs par entendre un peu raison et poser son regard sur son colocataire, baissant celui-ci sur ses poignets, tendu entre eux... Elle reste silencieuse, parce qu'elle ne sait pas quoi dire face aux marques présentent sur son corps... Elle n'a jamais fait ça, jamais pensé à la mort de cette façon, à la possibilité de se suicider... Parce que c'est bien ce que ses marques racontes non ? Elle déglutit et relève le regard vers lui, hésitante, n'osant pas affronter le sien et pourtant, elle fini par le croiser, de sa propre volonté. Elle reste muette, tandis qu'il parle toujours qu'il cherche à la rassurer encore un peu... Lui faire comprendre de nouvelle chose... Tout ce qu'elle trouve alors à dire... N'est rien d'autre qu'une nouvelle phrase pour s'enfoncer encore plus. "Je ne suis qu'une lâche."
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Elle continue de me tourner le dos, me dit de partir. Pourtant, je sais que si je le fais maintenant, j’ai des chances de ne plus la retrouver en revenant. Un pressentiment. Comme si sa soudaine fragilité qu’elle m’a montré la nuit dernière la ferait s’envoler en morceaux à la première bourrasque de tempête. Je balance le pour et le contre un moment, avant de finalement penché pour la révélation. Faisant le tour du lit, je m’accroupi devant elle et expose bien clairement à sa vue les cicatrices sur mes poignets. Je veux lui faire comprendre qu’elle n’est pas un monstre. Ou si elle s’entête à penser que c’est le cas, qu’elle a affaire avec un monstre pire qu’elle.

- Tu n’es pas lâche Beth. Au contraire, tu continues d’avancer malgré ce qui s’est passé.

Baissant les yeux sur mes avant-bras, je lui explique ce qui peut passer pour de multiples lacérations volontaires. Cicatrices qui pourrait laisser à penser que je cherchais un moyen de me prouver que j’étais en vie. Ou de me démontrer que j’avais encore le contrôle sur elle et que je pouvais décider de quand elle se terminerait. Et pourtant ce n’est pas ça.

- Aucunes de ses marques n’ont été faites par moi, clarifiais-je. On me les a fait et je devais fermer ma gueule. Ne pas crier, ne pas pleurer, sous peine qu’il y en ai plus. C’était un jeu pour eux, affirmais-je.

Mon regard ne capte plus réellement ce qui se trouve devant moi, mais plutôt ce qui se trouvait là, y’a des années de ça.

- Lorsqu’on est gosse et qu’on se blesse, c’est le réflexe : on pleure. C’est inné. C’est une réaction normale. Quand, au même âge, on s’amuse à t’écraser des cigarettes sur l’intérieur des poignets pour observer tes réactions… Si je pleurais, on me collait une baffe et j’avais au moins une autre brûlure. Si je criais, c’était la même chose. J’ai appris à me taire et à ravaler mes sanglots. Au début, je me mordais les lèvres et je tremblais, puis je n'ai plus réagis. C’est là qu’ils ont sorti des lames. C’était plus drôle, parce que je me débattais : je réagissais à nouveau.

Secouant la tête, je chasse les souvenirs puis vient reposer mes iris bleus turquoises sur ma colocataire.

- On a chacun nos cauchemars Annabeth, répétais-je. J’arrive à passer par-dessus les miens, en grande partie. J’espère que tu pourras faire pareil, fis-je, sincère. Tu n’as pas besoin d’être gênée avec moi, lui assurais-je. Je ne t’en voudrai pas pour qui tu es ou ce que tu as vécu. Je n’ai pas un passé pour te reprocher quoi que ce soit.

Je bouge ma main sur sa tête à nouveau, pour la caresser, la flatter, si on veut. Glisser mes doigts dans ses cheveux. Je ne sais pas si elle me laissera faire, ou si elle se dégagera. Si elle aura peur de moi après ce que je viens de lui révéler de mon passé. Ça ce veut un geste tendre que je n’ai normalement jamais. Sauf avec elle. Elle me fait développer une douceur à laquelle je ne suis pas habitué. Que ce soit envers moi, ou de ma part.

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