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HAPPASIYA ► everytime here for you

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    J'avais une entière confiance en Happy alors ça ne me gênait pas de parler d'Anabel avec lui. Si j'évitai de parler d'elle et de la montrer, c'était pour lui éviter les regards interrogateurs et les moqueries qui pourraient se porter sur son handicap : à 10 ans, elle n'en paraissait physiquement que 6.

    -Je la protège. Tu as peut-être remarqué qu'elle avait un handicap visible. Elle a 10 ans, elle n'en paraît que 6 et elle a des malformations. Et je n'ai pas envie de devoir expliquer à tout le monde pourquoi elle est avec moi et non avec sa mère et son père. Mais si tu veux le savoir, je ne te le cacherai pas, je n'ai pas de raisons pour le faire.

    J'écoutai ses paroles, lui faisant toujours face et ressentant une inexplicable mais puissante envie de le protéger, le réconforter.

    -Mais... Ca risque de décliner jusqu'à quand ? Si tu avais ces appareils mieux adaptés la maladie pourrait être stoppée ?
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Happy avait remarqué que la jeune demoiselle paraissait très jeune, mais à aucun moment il ne l’avait jugée « handicapée ». Et pour cause, il ne l’avait pas assez vue pour cela. Mais face à l’explication d’Anastasiya, ce fut à son tour de serrer doucement les mains de son ananas préféré entre les siennes, pour lui prodiguer tout son soutien. « Si tu veux m’en parler pour te soulager je serai ravi de t’entendre. Mais ne te sens pas obligée de t’expliquer. Je te connais assez pour savoir que tu n’agis jamais sans bonne raison » fit-il valoir, embrassant au passage sa tempe. A ses yeux, sa propre condition paraissait tellement dérisoire par rapport à l’avenir de la fillette qu’il en avait le cœur serré et lourd. « Ma maladie ne sera pas stoppée, Ana. Pas avant que je sois sourd, parce qu’il n’existe pas de guérison. Du moins pas encore. Mon appareillage me sert pour le moment à ne pas être totalement déconnecté du monde… mais plus les mois passent, et plus chaque appareil est inefficace. Le souci, c’est que ça coûte un bras et que j’ai d’autres gros frais, alors forcément… tu comprends mon angoisse ? »
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    Anabel avait un retard de croissance à cause d'une maladie génétique, heureusement, son espérance de vie n'était pas réduite pour autant et il n'y avait pas de soins particuliers à lui prodiguer. Autant dire donc qu'elle n'était pas du tout en danger mais je tenais à la protéger de l'extérieur, au moins jusqu'à ce qu'elle puisse être en âge de se défendre.

    -Je te remercie, tu es adorable. Je te raconterai tout ça dans la soirée, dès qu'on en a fini avec tes soucis.

    J'écoutais les propos de Happy, devant me rendre à l'évidence qu'il était dans une impasse qui risquait de grandement lui nuire. La vérité était dure à entendre pour moi alors j'imaginais parfaitement ce qu'il en était pour lui.

    -Je suis vraiment désolée... Mais... Tu travailles pour payer tout ça ou tu as des aides de ta famille ?
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Happy savait qu’Anastasiya aurait forcément besoin à un moment donné d’une épaule sur laquelle se reposer et il se faisait fort d’être cette personne. Depuis leur rencontre ils avaient créé une sorte de cercle de confiance, ce n’était pas pour le faire exploser maintenant, au contraire. « Ça marche. En tout cas elle a l’air aussi adorable que toi ! » fit-il valoir, tentant son habituelle démarche charmante même si aujourd’hui, le cœur y était moins que d’ordinaire. Après tout, plusieurs détails extrêmement personnels de son existence étaient évoqués maintenant, et comme toujours, l’américain avait du mal cet état de fait. « Je bosse ouais… pour utiliser la carte de l’honnêteté jusqu’au bout, ma mère m’a plus ou moins élevé dans un club d’escort. Alors par la force des choses, pour pas finir à la rue parce qu’on n’a jamais été riches, je suis devenu gigolo la nuit. Tu as enfin la raison pour laquelle j’ai souvent les yeux explosés en arrivant en cours ! » tenta-t-il de plaisanter malgré la gravité de ce qu’il venait d’avouer.
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    J'accordais difficilement ma confiance, encore plus aux hommes, mais avec Happy, ça avait été tout de suite différent. Malgré ses aspects charmeurs et taquins, je ne l'avais pas catalogué comme un coureur de jupons. Quelque chose me disait qu'il était différent, que je pouvais me fier à lui. Et je ne m'étais pas trompée, il était tout simplement adorable.

    -Méfie-toi ! Elle peut être une vraie petite peste, tout comme moi d'ailleurs !

    Petit trait d'humour malgré une conversation qui se voulait sérieuse. D'ailleurs, j'eus du mal à comprendre ce que mon ami me disait. Lui élever parmi les escorts et devenu lui aussi un membre du groupe à sa manière. Voilà qui me clouait le bec. Jamais je n'aurais pensé ça de lui, si bien que j'en lâchai soudainement ses mains. Je n'arrivais pas à l'imaginer faire commerce de lui-même.

    -Tu plaisantes ?
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Happy laissa éclater un petit rire amusé. « Si elle est comme toi alors je vais forcément l’adorer » répondit-il en ponctuant ses propos d’un clin d’œil complice. Anastasiya avait l’art et la manière de le rendre tellement à l’aise qu’il en vint à parler de son métier nocturne sans même ciller. Bien mal lui en avait pris… car la brunette ôta aussitôt ses mains des siennes, formulant ni plus ni moins un évident désaccord. « J’en ai l’air ? » reprit-il plus froidement. Le jugement évident de son interlocutrice le glaçait sur place. La déception se lisait aisément dans ses yeux… il avait cru, naïvement sans doute, que son amie ne le jugerait pas. « Quel con… tu vois, c’est pour ça que je me livre jamais totalement aux gens. Je pensais que toi tu pourrais comprendre, mais apparemment je me plantais en beauté. Ce jugement, cet inacceptation… j'ai connu que ça et merde, tu ne sais pas ce que j’ai vécu dans ma vie. Et je regrette bien d’avoir ouvert ma gueule ! Reste avec tes certitudes, Ana. » Blessé, il tourna les talons sans autre forme de procès. Son stress et sa colère, pourtant redescendu grâce à leur précédente discussion, venait de grimper en flèche à nouveau, à son plus grand désarroi.
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    Contrairement à ce que mon attitude laissait entrevoir, je ne jugeai pas Happy, seulement, je ne comprenais pas, c'était un véritable choc pour moi, je ne parvenais pas à l'assimiler à ce genre d'activité. Je ne cherchais même pas à savoir pourquoi il faisait tout ça. Je ne peux pas dire non plus que je ressentais du dégoût pour lui. Le seul sentiment que je pouvais définir, c'était la peine. Parce que quelque chose me disait qu'il ne faisait pas ça pour le plaisir. Autant dire donc que je comprenais sa réaction puisque j'avais tout l'air de le repousser à cause de l'effet de surprise. Je le laissai partir, tentant de reprendre mes esprits. Mais je compris bien vite qu'il me fallait mettre mon ressenti de côté et lui apporter ce qu'il était venu chercher : mon soutien. Je me dépêchai de le rattraper, me plantant devant lui.

    -Happy, ne pars pas. Je ne te juge pas, mais comprends bien que je ne m'attendais pas à ce genre d'annonce. Je suis sûre que tu ne fais pas ça par "plaisir" et sois certain que ça me fait beaucoup de peine pour toi.
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Happy était désormais perdu, sans repère. Une seule discussion avait réussi à lui faire ressentir un apaisement, de la joie pour finalement le plonger dans un désespoir sans fin. Il aurait préféré s’être abstenu de ce genre de confidence, mais par égard pour leur amitié et la confiance qu’Anastasiya avait toujours mis en lui, l’américain avait souhaité jouer cartes sur table. Peut-être n’aurait-il pas dû, et il s’insultait joyeusement et silencieusement dans son esprit lorsque la jolie brune vint se planter devant lui, aussi droite qu’un piquet. Le visage fermé, Happy l’écouta sans dire mot, la regardant droit dans les yeux sans faillir. « Non c’est pas un plaisir pour moi. C’est mécanique, je suis limite un robot pour ne pas devenir complètement cinglé » admit-il tout en se passant une main sur le visage, paumé à souhait. « Je sais bien que c’est pas agréable à entendre mais te le cacher plus longtemps aurait voulu dire que je te mentais en connaissance de cause et ça, c’était exclu. Tu comptes pour moi Ana. Je fais juste ça pour survivre, poursuivre mes études, devenir quelqu’un et continuer à entendre. Ne pas être complètement exclu du monde. »
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    Je me sentais désemparée face à la situation dans laquelle Happy se trouvait. Plus que d'apprendre son job, c'était avant tout de la détresse dans laquelle il était que j'étais choquée. Il ne faisait jamais rien transparaître, paraissait fort, sûr de lui, un garçon comme les autres, et pourtant... Je découvrai en lui une faille importante.

    -Happy, ce n'est pas parce que tu m'as révélé ça que je vais te tourner le dos comme peuvent le faire beaucoup de personnes.

    Plus que prendre ses mains dans les miennes, je l'enlaçai doucement tout en caressant son dos.

    -Je comprends ce que tu vis. Crois bien que si j'avais les moyens financiers, je n'hésiterai pas une seule seconde à t'aider pour que tu n'aies plus besoin de faire ce genre de choses.
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Le fait qu’Anastasiya ne lui tournerait jamais le dos, à cette minute précise, Happy aurait rêvé en être persuadé. Peut-être était-ce dû à la réaction de la brunette face à sa confession. A cause de cette maudite mémoire, il ne serait jamais capable d’oublier la vitesse avec laquelle elle avait ôté ses mains, sans autre forme de procès. « Les gens le font dès qu’ils sachent en général » admit-il pour expliquer cette réserve étant désormais la sienne, et le fait que son visage demeure si fermé. Son job nocturne n’était rien d’autre qu’une gigantesque faille, une faiblesse qu’il préférait cacher aux yeux de tous. Ce soir lui avait hélas prouvé qu’il avait raison de rester secret envers et contre tout. Happy fut néanmoins surprit par l’étreinte que lui offrit son ananas préféré. Il demeurait un peu raide mais passa tout de même ses mains dans le dos de la demoiselle. « Non tu ne peux pas comprendre ça Ana et heureusement. Tu ne te prostitues pas… appelons un chat un chat ! Mais tu n’es pas responsable de moi. Tes mots me touchent mais je dois m’en sortir seul. J'espère que tu n'auras jamais à comprendre ce que je vis. »
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