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FEAT. SALLY | « Crois moi, je suis loin d’être monsieur parfait, j’ai tient plus du contraire qu’autre chose… mais c’est gentil de le penser en tout cas » répondit-il avec un sourire chaleureux. Sally était vraiment une femme adorable et plus il apprenait à la connaitre et plus il l’appréciait. Il espérait vraiment que cet Aaron saurait se montrer à la hauteur du challenge qu’elle représentait car elle avait le droit à sa part de bonheur comme tout à chacun surtout en sachant qu’elle aussi, elle avait connu la violence d’un parent. « Faut être totalement déglingué pour aimer ça » grommela-t-il en ne comprenant d’ailleurs pas comment un père ou une mère pouvait aimer infliger une telle barbarie à la chair de sa chair. « Moi non, je préfère qu’on m’arrache les bijoux de famille plutôt que de lui faire le moindre mal. Je crois que je deviendrai dingue s’il lui arrivait quelque chose. Déjà quand je pensais que c’était simplement ma petite-sœur, j’étais protecteur mais là… bordel, je deviendrai complétement taré » dit-il tandis qu’il couvait sa fille du regard. Ashlynn, elle, était bien trop occupée à taper dans l’eau et à rigoler que de faire attention à la conversation des deux adultes qu’elle ne comprendrait tout simplement pas. « Question conne mais son père, il devient quoi à ta fille ? »


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"A mes yeux tu l'es, j'ai vraiment rencontré un mec en qui je vois autre chose qu'un coup d'un soir, genre t'es en train de devenir un vrai ami, le genre de frère que je n'ai jamais eu et c'est vrai que c'est rapide mais je commence à beaucoup m'attacher à toi." J'ai eu un coup de coeur amical pour lui et c'était bizarre de m'attacher si vite à quelqu'un mais il avait toutes les qualités que je recherchais chez un ami. Je m'étais un peu lâcher et je lui avais avoué ce que je ressentais pour lui amicalement et c'était un peu ma nature de dire ce que je pensais. "Malheureusement on est tombé sur les plus déglingués." On pensait exactement la même chose, je donnerais ma vie pour Zoé. "C'est ce que tout parent devrait ressentir." La petite elle s'amusait comme une folle et tant mieux parce que notre conversation était tout sauf joyeuse. "Il avait disparu quand je suis tombée enceinte, il a été absent toute la grossesse et il est revenue il y a pas longtemps d'ailleurs, je lui ai annoncé, il a été très surprit et pas forcément dans le bon sens, il a aussi demander un test de paternité."
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FEAT. SALLY | Un coup de foudre amical… Paris ne l’aurait jamais cru s’il n’avait pas vécu en ce moment même avec Sally. « T’inquiète, c’est pareil de mon côté et pourtant, je ne suis pas du genre à m’attacher facilement aux gens… Peut-être que notre passé fait qu’on se comprend plus facilement » haussa-t-il les épaules sans trop pouvoir expliquer le pourquoi du comment. Sally était une amie, une très bonne amie et le Dunster savait qu’il la comptait à présent dans ses amis les plus proches voire au même titre que les membres de sa famille. « Ouais mais je m’en serais passé surtout que j’ai appris il y a quelques mois que ce n’était pas mon véritable père. Dans le fond, ça me rassure car je me dis que je ne suis pas génétiquement lié à ce connard » grogna-t-il tandis que son regard se faisait bien plus sévère allant même jusqu’à effrayer sa fille. « Excuse chérie, papa ne voulait pas te faire peur » s’exclama-t-il avec tendresse pour mieux lui sourire. « Ouais mais y a encore trop d’enfants maltraités » fit-il le constat avant de l’interroger sur le père de Zoé. « Mouais, il a pas l’intention d’assumer si je comprends bien… je ne doute pas que tu trouveras à ta fille de bons modèles masculins. Les tontons gâteaux, ça se trouvent facilement » lui dit-il avec un petit rire en songeant qu’il se ferait un plaisir pour l’aider avec sa petite.


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"Et moi je m'attache d'habitude pas de cette manière envers les hommes mais avec toi j'ai l'impression d'avoir trouvé un genre de grand frère, enfin c'est bizarre." On avait tout les deux une figure paternel dégueulasse et cela nous rapprochaient mais pas que, j'aimais l'homme qu'il était et pour une fois je ne voyais rien d'ambiguë avec un homme surtout qu'il était plutôt charmant. "C'est déjà ça et puis je ne t'aurais pas vu comme un connard, enfin en te voyant aujourd'hui avec ta fille tu ressemble en rien à un père indigne au contraire." Je portais mon attention sur sa fille quand il remarquait qu'elle avait eu peur et je lui fis une caresse dans les cheveux pour apaiser les choses et être rassurante, elle comprenait pas puisque c'était des affaires de grand mais tout de même. "Si on pouvait tous les sauvés ce serait magique." Je lui souris avant qu'on parle de Jamie et c'était compliqué parce qu'au moment où on en parlait je ne savais encore rien venant de lui et de ses intentions. "En fait je ne sais pas trop, il a eu besoin de temps pour encaisser la nouvelle, je lui ai annoncé avant le summer camp et il a fait le test de paternité donc maintenant j'attends de ses nouvelles. Mais bien sûr qu'elle va avoir un formidable tonton Paris."
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FEAT. SALLY | C’était quand même assez marrant la tournure que prenait sa vie ces derniers temps. Paris était passé du mec bourru et taciturne à l’image du bon père de famille, du mec qu’on a bien plus envie d’avoir dans sa vie que dans son lit. Dans le fond, cela ne le gênait pas car il pouvait faire de superbes rencontres comme avec Sally et puis, soyons honnête : cela foutait moins la merde dans son couple. Summer pouvait se détendre et profiter de lui sans se demander qui fantasmait sur le Dunster. Sally et lui avaient de nombreux points communs mais surtout le même avis tranché sur les enfants maltraités. « Ouais mais le blem, c’est qu’on ne peut pas » grimaça-t-il pour mieux orienter la conversation sur le père de sa fille. « Ouais c’est sûr qu’il faut qu’il prenne le temps de digérer l’information mais j’espère juste pour lui, qu’il ne se réveillera pas trop tard. Par moment, je me demande qui est mon véritable père et j’ai 25 ans… alors une petite fille… C’est important de savoir d’où l’on vient » répondit-il avant de lui sourire. « Tonton Paris ? ça me plait ! » rigola-t-il de bon cœur.


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