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Note pour moi-même, supprimer mon compte Tinder. Oui, je veux bien faire la connerie une fois, finir par m'envoyer en l'air avec le parfait inconnu une fois mais je préfère supprimer toutes possibilités que ça ne se reproduise. J'avais pas l'habitude de ça, jamais, la dernière fois que j'ai couché avec quelqu'un c'est que j'avais un semblant de sentiment à son égard, je le connaissais de longue date lui et sa famille, ensuite les jeux de séductions que j'ai pu entreprendre ici c'était juste par pure manipulation et intérêts.. Jamais par plaisir en fait, juste comme ça, juste pour une fois, c'était quelque chose de nouveau, alors bien sûr j'aime le moment que je suis en train de vivre là mais j'ai.. Je sais pas trop.. Des remords ? C'était pas aussi fort que ça mais un sentiment bizarre en tout cas. Je relevais les épaules quand ses paroles viennent me chatouiller le cou via son souffle. - Schht !Je viens poser un doigt sur sa bouche, je venais caresser sa joue, un moyen pour lui faire oublier ce que je venais d'avouer juste avant ? Sûrement, j'avais pas envie de penser à tout ça, au "après" de la chose parce qu'en dehors du feu de l'action je ne sais pas comment j'allais bien pouvoir réagir, quand j'allais réaliser ce que j'ai pu faire ou va pouvoir faire.. Si je vais le détester ? En redemander encore ? Putain.. Faut que j'arrête avec ses questions. Et voilà que son regard capture le mien, j'aime la flamme du désir qui sommeil dans ses prunelles, dans les miennes et il coupe court à toutes réflexions quand sa bouche attrape ma lèvre, et je ferme les yeux. Et ma langue se mêle à la sienne, j'en avais oublié le jeu, les règles tout ce que je voulais c'était qu'il continue.. Qu'il m'embrasse encore. Je prolonge son baiser, coinçant sa lèvre entre mes dents, je tire doucement, relevant les yeux vers lui avant de venir l'embrasser fougueusement à nouveau. Et on pense plus à rien maintenant, seuls nos deux corps parlent d'eux-mêmes. Il vient arracher le dernier bout de tissus qu'il me reste et il est encore trop habillé à mon goût, alors je glisse mes mains jusqu'à sa taille, je viens desserrer sa ceinture tout en me relevant légèrement pour pouvoir descendre son bas jusqu'à ses chevilles. Ma bouche ne lâche pas la sienne et je passe tant bien que mal sur la banquette arrière, mes bras autour de son cou, mes lèvres accrochées aux siennes je l'incite à me rejoindre à l'arrière. - Ça s'arrêtera ici tout ça hein ? Dis-je doucement en reculant légèrement mon visage du sien. Oui, encore une fois je parle avec ma muraille de fer, Royce c'était le mec qui pouvait faire changer la donne et, moi, ça, ça me fait peur.
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