you&i, we don't wanna be like them, we can make it 'til the end, nothing can come between us, not even the gods above can't seperate the two of us (carmingham)

Je souris légèrement quand il remet l'agent 00 sex sur le tapis. Incorrigible, ce type est incorrigible mais s'il ne m'avait pas sorti une connerie du genre, j'aurais été persuadée que tout allait changer entre nous. Alors bon, même si parler film pornographique ne me tente vraiment pas, voir qu'il est toujours aussi con, malgré ce que je viens de lui annoncer me fait légèrement sourire, me fait un bien fou pour tout dire. Je n'ai aucune envie que tout change, je ne suis pas prête pour ça. Je n'étais même pas prête pour lui en parler à vrai dire. Seulement, je ne peux pas faire comme si de rien n'était, plongeant la tête dans le sable telle une autruche qui préfère se boucher les oreilles et crier -lalala- plutôt que d'affronter ses démons et de prendre ses soucis de face. J'en avais assez de me cacher, de me glisser derrière une armure, derrière un mur de béton armé pour ne rien ressentir. C'est pas ça la vie, c'est pas ça ma vie. La sensibilité dont j'ai fais preuve pendant tant d'années pour la danse s'envole en fumée et ça me rend complètement folle, je dois bien l'avouer. J'ai besoin de retrouver ça, que retrouver le fil conducteur de ma vie, celui qui m'a fait vivre pendant tellement d'années, pendant plus de deux décennies même... Le sport, c'est important pour moi et avec mon genou, je ne peux pas en faire tout le temps, loin de là même. Je lui souris et ris légèrement. " Cole Wildingham, rugbyman à ses heures perdues... Rien que de le dire, ça me donne des envies " Soufflais-je légèrement avant de poser mes lèvres sur les siennes, légèrement, tendrement. Bon, concrètement, il se met sur un terrain de rugby et finis cassé en deux en moins de temps qu'il en faut pour dire "Cole Smythe-Wildingham" mais bon ! Je pourrais jouer à l'infirmière comme ça, rester avec lui, avoir une raison valable et logique de ma présence - mon ultra-présence - dans la vie du bel anglais... Une dernière petite blague et je me tourne, me glissant littéralement dans ses bras, m'endormant rapidement, usée et fatiguée de ces cauchemars qui me privent de réelles nuits de sommeil depuis quelques temps. Quand rien ne va dans ma vie, je deviens folle, mon cerveau tourne à mille pour cent, même la nuit et voilà le résultat. Un léger réveil, un baiser échangé et un sourire sur mes lèvres. Je vais m'y habituer, je vais m'habituer à me réveiller dans ses bras. Oh, j'aimerais y croire oui... C'est une habitude qui ne me déplait pas, loin de là même. Celle de raser les murs pour sortir d'ici peut être un peu plus. Quoi que. Je ne suis pas du genre à m'embarrasser des gens autour de moi, de ce que les autres pensent. De toute façon, je ne peux rien y faire. " Bon tant mieux alors... Je ne voudrais pas que tu me foutes dehors parce que je prends tout le lit ou je ne sais pas trop quoi " Riais-je avant de sentir ses lèvres sur ma joue. Les yeux fermés, je souris légèrement et le regarde se redresser. " Comment refuser " Okok, je vais réellement poser mes affaires ici, aucun doute là dessus. " N'importe quoi, la même chose que toi... Mais si vous avez des croissants... " Des vrais et bons croissants. Je suis sûre qu'ils ont ça ici ! " Je reste là alors " Soufflais-je en tirant la couverture sur moi, lui arrachant un dernier baiser avant de le regarder filer vers la cuisine des Eliots.