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you&i, we don't wanna be like them, we can make it 'til the end, nothing can come between us, not even the gods above can't seperate the two of us (carmingham)

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Je sais déjà que je ne pourrais pas indéfiniment faire la gueule à Cole. Je me connais et je me déteste pour ça mais c'est plus fort que moi. J'ai besoin de lui, réellement et c'est comme ça. Je crois que j'ai arrêté de réfléchir un peu trop, de me poser trop de questions. Ça ne sert à rien, de toute manière. Dante avait eu beau casser du sucre sur son dos, me dire qu'il ne m'accorderait jamais d'importance parce que Cole et moi venions de deux mondes différents, je n'avais cessé de trouver des points positifs à l'anglais. De toute façon, je ne me voyais pas faire autrement, différemment. Je suis complètement accro à ce type et celui qui va réussir à me le faire sortir de la tête n'est surement pas encore né. Quand il se qualifie de grand méchant, je me retiens de rire, un léger sourire se dessinant sur mes lèvres. Il perd définitivement toute crédibilité en disant ça comme ça... Mais bon, c'est un peu ce qu'il est, le grand méchant loup qui va manger le petit chaperon rouge que je suis. Et puis, quand il me propose de rester ici, je me sens rapidement mieux. Comme libérée d'un poids. Peut être que dans deux jours on ne se supportera plus mais bon. " On verra si je ne fais plus de cauchemars " Soufflais-je avec un très léger sourire. J'ai le sommeil lourd en temps normal mais là, c'est ce cauchemar me ramenant quelques mois en arrière qui m'avait réveillé, un cauchemar que j'étais habituée à faire quand rien ne va dans ma vie. J'en ai fais des tas après ma dispute avec Cole, malgré le fait que Dante était toujours là... Et là, je sais très bien que tout est lié... Je ne suis pas idiote, loin de là. Mon subconscient essaye de me faire passer un message mais lequel, je ne sais pas encore. Et puis, il faut parler d'un des sujet pour lesquels je suis venue jusqu'ici. En fait, c'est mon subconscient qui m'a guidé jusqu'ici mais je préfèrerais mourir plutôt que de l'avouer. Je suis loin de lui, repliée sur moi même, l'estomac qui se tord dans toutes les positions possibles et inimaginables. Ce n'était pas des papillons qui battaient des ailes dans mon estomac mais plutôt une colonie de cafards qui me rendait malade. Elle le sait ? Et comment ? On ne se connait pas forcément très bien avec Cole mais je le connais assez pour savoir que ce n'est pas le genre de mecs qui parlent d'une fille en particulier avec ses copines - qu'il a surement très envie de retourner comme des crêpes. " Je sais quoi ? Tout ce que je sais Cole c'est qu'un jour tu me tendras une perche et le lendemain, tu me tourneras le dos " Soufflais-je rapidement, baissant les yeux, ne souhaitant pas pleurer devant lui. Qu'il arrête de jouer et se lance, pour de bon. Et quand il me dit qu'il tient à moi, je le regarde, stupéfaite. C'est la première fois qu'il dit quelque chose de la sorte, aussi clairement. Pas de "je veux être avec toi", de "je ne supporte pas te voir avec d'autres". Pas de paroles vagues, pour une fois. Et à son visage, il est sincère. Ça change et ça fait du bien. Je me rapproche de lui, incapable de rester loin après une telle déclaration. Pour Cole, c'est le début de la fin et je n'imagine même pas tout ce qu'il a du mettre en oeuvre pour que ces quelques mots sortent de sa bouche. Je l'écoute et mets quelques secondes à réagir, à imprimer l'information. Elle est partie. Cette blonde insignifiante et sans saveur est partie. Amen. " J'y suis pour rien, je te préviens " Soufflais-je en esquissant un large sourire. Je finis par froncer les sourcils et le dévisager quand il me parle de squatter la chambre de son ex fiancée. " Tu m'excuseras mais la seule chambre dans laquelle j'ai envie d'être ici, c'est la tienne " Si c'est pour dormir toute seule, merci mais non merci, je peux aller faire ça à la maison. Mais je n'ai plus de maison, plus vraiment. Ma main dans la sienne, ses lèvres sur les miennes, je ferme les yeux quelques secondes. " Ne me tente pas trop tu veux... " Soufflais-je en le regardant, souriant légèrement, ma main libre sur son torse - enfin sur le noble tissu de sa robe de chambre. " Je savais bien que je pouvais tenir tête à Dante, que j'avais pas forcément tord sur toute la ligne " Lançais-je avant de l'embrasser à nouveau, un sourire sur les lèvres alors qu'elles touchent les siennes. " Pourquoi tu ne me l'as pas dis tout de suite ? " Demandais-je rapidement.
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 Je ridiculisais volontairement les mises en gars de ravioli en affublant l’expression –grand méchant-  mon patronyme. Effet immédiat puisqu’un mince sourire se dessina sur ses lèvres. Ok, elle n’y croyait pas donc, à tous ces avertissements stupides de son coloc. Enfin ex coloc, je devrais dire puisqu’en quelques secondes, elle me confia être sans domicile et que je lui proposais de rester là. Dante-0, Cole-2. Et bizarrement, ce n’était même pas cette petite victoire sur le rital qui me tirait mon sourire, mais bien le fait de savoir que Kyla allait passer du temps ici. « Faut que tu t’habitues à la Eliot House… Pour l’an prochain… » Que j’ajoutai alors, noyant le poisson, faisant style de lui offrir l’hébergement ici juste pour –l’aider à s’habituer-. Quand elle douta du fait que je la supporte, je répondis que si les réveils nocturnes ne devenaient pas une habitude, je m’y ferais très bien. Et elle laissa alors échapper quelque chose au sujet de cauchemars. SI au début je crus qu’elle plaisantait et lançai un : « Quand on dort avec le grand méchant loup, c’est le risque… » Mais vu sa mine sérieuse, je compris qu’elle ne me faisait pas marcher, qu’elle avait véritablement des troubles du sommeil… « Des cauchemars ? De quoi ? Ca t’arrive souvent ? » repris-je, mon sourire s’effaçant, me redressant légèrement, intrigué par son aveu. Et puis, ce fut mon tour de faire tomber un peu mes barrières, oui Hippo savait, parce qu’elle me connaissait, parce que je lui avais dit à demi mit, l’important qu’avait Kyla pour moi. Mais visiblement, la principale intéressée l’ignorait toujours elle. En effet, Kyla me demanda clairement si je tenais à elle, ce à quoi je ne trouvais rien de mieux à répondre qu’un –tu le sais bien- prêt à me défiler, tel une anguille redoutant tout ce qui se rapprochait d’un étalage de sentiments. Elle savait pas, elle pensait que malgré les perches que je lui tendais, je lui tournerais un jour le dos. Je baissai les yeux un instant, scrutant mes draps avant d’enfin me décider. Relevant la tête, plantant mes prunelles dans les siennes, j’affirmai d’une voix claire, affirmée et criante de sincérité tenir à elle. C’était contre nature pour moi, mais l’heure était grave, et j’imagine que m’amuser à jouer les bacs à glaçons ce soir serait dire adieu à la jeune femme. J’abatis une autre carte en ma faveur en annonçant le départ d’Ombeline. Chasser le naturel, il revient au galop, je tentais une pirouette, jouant l’espace de quelques secondes le détaché, justifiant cette nouvelle que je venais de lui servir par un simple élan de solidarité envers sa situation de SDF, la chambre d’Ombeline étant désormais libre. Mais le froncement de sourcils trahit plutôt bien le fait que Kyla n’avait pas envie de voir notre bulle de sincérité exploser pour quelques remarques chargées d’ironie. D’ailleurs, elle, c’est en toute franchise qu’elle n’avait envie d’être qu’ici, dans ma chambre. Mes doigts trouvèrent le chemin des siens, mes lèvres des siennes. Un baiser après quoi je clarifiais que désormais, sans fiancée dans le paysage, on pouvait s’embrasser ainsi tout le temps et partout. Elle sourit en faisant remarquer qu’elle avait eu raison de tenir tête à Basini. « On peut ne pas parler de ce cher ravioli alors qu’on vient de s’embrasser s’il te plait… » fis-je avec une moue faussement vexée, malgré qu’au fond de moi, je devais reconnaître être flatté par la confiance que la jeune femme m’avait accordé en me défendant ainsi auprès de Dante, alors même que je ne lui avais pas franchement donné d’élément pour qu’elle me l’accorde, cette confiance. « Je l’ai pas su immédiatement… Elle n’était pas au bal, mais ça ne voulait pas dire grand chose. Avec sa cheville, nos relations en dent de scie et son côté coincée, elle aurait très pu passer sa soirée dans sa chambre à lire la bible que ça ne m’aurait pas étonné… » Petite pique à l’égard de mon ex fiancée, j’avoue que c’était malgré tout vexant que même moi je ne sois pas parvenu à la faire revenir sur ses principes de cureton. « Je me suis quand même inquiété de n’avoir aucune nouvelle, après quelques jours. Je me suis rendu dans sa chambre, et j’ai découvert que tout avait été vidé. Elle a fait ses bagages, elle est partie et elle s’est bien gardée de me prévenir. » Et malgré le petit côté blessant de ce manque d’information et de considération de sa part, j’avais un large sourire aux lèvres. Pourquoi ? Parce que : « Tu le sens là, le bon motif d’annulation de nos fiançailles ? » Et de sa faute à elle en plus, puisque moi de mon côté, et officiellement, je n’avais rien à me reprocher. « J’ai voulu attendre d’être sûr, montrer patte blanche, paraître inquiet et malheureux auprès de ma mère aussi… » Et là j’affichais une mine faussement soucieuse quelques secondes avant de me mettre à rire. « Et puis je tenais plus ensuite, je voulais vraiment te l’annoncer alors j’ai trouvé qu’Ibiza c’était l’idéal pour fêter ça ensuite. » Je me stoppai, repensant finalement à la tournure qu’avait pris le week end. « J’aurais du te le dire dans l’avion… » Car à coup sûr, sachant cela, Kyla n’aurait pas pris tant à cœur les remarques d’Hippolyte…
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Si j'avais toujours essayé d'ensevelir ce que je ressentais pour Cole, ce soir, j'en avais assez. Pourtant, je me voyais encore entrain de dire à Athena que non, je n'aimais pas Cole, qu'il n'était qu'un ami et que nos relations étaient... spéciales et que c'était donc pour ça que j'étais jalouse. Oui, je l'ai dis à qui voulait bien l'entendre ça, que Cole et moi, nous n'étions rien que des amis. On pouvait au moins dire qu'on avait essayé. Certes, ce n'était pas franchement concluant mais on en avait fait plus que certains, ça c'est sur. En tout cas, il mettait en avant le fait que dormir ici était simplement pour m'habituer aux locaux et aux gens pour l'année prochaine. Septembre me semblait si loin à l'époque et là, avec le summer camp qui arrive, je me demandais bien comment j'allais intégrer les Bleus mais aussi, voire surtout, si j'allais vouloir les intégrer. Plus je voyais leurs réactions, leurs comportements et moins j'avais envie de les côtoyer. Le seul que j'avais envie de côtoyer est en face de moi. Plus je parle et plus je me gifle mentalement. Parler de ces cauchemars alors que je ne sais pas où je mets les pieds n'est surement pas l'idée du siècle. " Ça arrive plus ou moins souvent... Quand je suis pas bien, je... Ça arrive " Confiais-je en fuyant son regard. Aucune envie de parler de ça maintenant. Ça nous prendrait bien trop de temps et d'énergie et puis... Je n'ai pas envie de me confier à lui si je me retrouve comme une conne dans cinq minutes. Cette épreuve de ma vie a été destructrice et je n'en parle à personne, honteuse d'être restée comme ça, de m'être laissée faire pendant près d'un mois et demi. Je frissonne légèrement, effrayée, soucieuse de ce qu'il pourrait dire, de ce qu'il pourrait me dire dans quelques minutes. Tu comptes pas Kyla, je m'en fou de toi, dégage. Des tas de scénarios filaient dans mon esprit et aucun ne se terminait bien, dans aucun cas, je me retrouvais à sourire, à l'embrasser, à me sentir un peu mieux, absolument aucun. Et pourtant. Il avouait tenir à moi et m'annonçait le départ d'Ombeline. Enfin. Enfin ! Elle avait ENFIN compris que tout cela ne rimait à rien, qu'elle était perdante d'avance et qu'avant de perdre le peu de dignité qu'il lui restait, il fallait qu'elle détale et plus vite que ça. Je le regarde et souris légèrement. " D'accord, on arrête de parler de Dante... " On arrête de parler de lui, on arrête de parler d'Hippolyte et on se concentre un minimum sur nous. Juste un tout petit peu. J'avais décliné toutes responsabilités dans l'affaire de la disparition d'Ombeline dès le début et quand je l'écoute, j'ai l'impression que ça le fait un peu chier quand même. Juste un petit peu.. Mais je fronce les sourcils quand il me parle du bal. " T'étais seul au bal ? " Et pourquoi a-t-il attendu la dernière minute pour me retrouver ? D'autres filles à embrasser, à retourner dans les toilettes ? Calme toi Kyla, ça ne sert à rien... Mais je souris quand il dit qu'elle ne l'a pas prévu. " Cette fille n'avait aucun charisme, aucune force et aucune envie de se battre, ce n'est pas une grande perte " Lançais-je avec un large sourire. Elle ne servait à rien, cette blonde fadasse et j'étais bien contente qu'elle soit partie. J'acquiesce quand il me parle de l'annulation de ses fiançailles. Amen. Je n'aurais pas besoin de me lever lors du mariage, d'ouvrir les portes en pleine cérémonie, prévenue par une amie pour me dire "c'est bon, c'est le moment !". Oui, j'aurai fais n'importe quoi pour gâcher son mariage, leur union de pacotilles. " Elle a eu peut du grand méchant loup, que veux-tu... " Soufflais-je légèrement, l'entendant dire qu'il avait voulu paraitre inquiet auprès de sa mère. Je veux bien, mais il aurait pu me mettre dans la confidence, me rassurer depuis le début. Peut être que tout aurait été différent. À vrai dire, tout aurait été différent parce que j'aurais été imperméable aux commentaires acerbes d'Hippolyte. Au final, je la plaignais cette petite. Si elle n'avait que des critiques et des remarques désobligeantes à la bouche, elle devait vraiment être mal... " T'aurais du ouai... " Mais, une fois encore, comme pour le bal, l'anniversaire, les occasions manquées se multipliaient. " J'espère que ta mère te collera pas quelqu'un d'autres sur les bras... Va falloir se calmer monsieur Wildingham " Soufflais-je en l'embrassant tendrement. Se calmer, avec moi on s'entend. Je le regarde et ferme les yeux. " Si j'étais pas venue, t'aurais attendu encore longtemps pour me le dire ? Pourquoi tu m'as pas dis qu'elle s'était pas pointée au bal ? " Après tout, on avait passé la nuit ensemble et tout... En tout cas, heureusement que je ne l'avais pas entendu de la bouche de quelqu'un d'autre parce que je serai devenue folle ! " Je suis désolée qu'elle soit partie comme ça... Mais bien heureuse de ne plus l'avoir dans mon champ de vision " soufflais-je, avec un large sourire. Bah quoi ? Je ne me suis jamais cachée de ne pas la supporter alors...
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 Ca m’intriguait cette histoire de cauchemar, mais je sentais Kyla peu loquace et fuyante devant mes questions. « Peut être que ça ira mieux ici… » lui soufflai-je, notant quand même qu’elle avait précisé que ses nuits étaient agitées lorsqu’elle n’allait pas bien. Et nouvel état d’âme à étouffer au creux de mon ventre. Parce que je me savais en partie coupable de son moins bien du moment, en partie fautif aussi de sa dispute avec Dante… Je laissais la porte ouverte, si elle voulait m’en dire davantage sur ses songes : « Si tu veux en parler… Bon je suis plus doué en économie qu’en psychanalyse, mais je pourrais quand même t’aider… » proposai-je alors, sans avoir envie de lui forcer la main non plus. Son monde onirique n’appartenait qu’à elle...  Et puis peut être qu’avant de vouloir d’elle qu’elle ne se livre, il fallait moi aussi que je fasse tomber mes barrières. Ca commençait par un aveu, à voix haute et intelligible, sans double sens et sous entendu : je tenais à elle. Je racontai ensuite le départ d’Ombeline, sans un mot, confiant avec plus de détails comment je l’avais découvert. « Oui, elle est pas venue, elle a pas prévenu… Tu comprends mon humeur massacrante… » Kyla plaisanta sur les raisons de son départ, reprenant mon nouveau surnom de grand méchant loup, et un sourire carnassier se dessina sur mes lèvres. Au final, j’avais d’abord voulu m’assurer de la véracité de son départ, histoire d’éviter de fausse joie si ce n’était que temporaire. Et puis ensuite, j’avais voulu garder la surprise pour l’annoncer – au bon moment – à Kyla, Ibiza me semblant une occasion en or. Mais je regrettais, j’aurais du lui dire plus tôt. C’était toujours plus simple de s’en rendre compte à posteriori. « Je pense que ma mère n’a pas envie de voir mon cœur brisé une nouvelle fois… » ironisai-je, visage exagérément triste, une main sur la poitrine. Oscar du meilleur acteur : monsieur Wild. Nos lèvres se retrouvèrent brièvement pour un nouveau baiser et je repris ensuite mon sérieux lorsque Kyla se lança dans de nouvelles questions. « J’aurais fini par te laisser un message vocal, un sms, ou j’aurais fait passer le message par Basini, puisque je te pensais encore chez lui… Enfin j’en sais rien… » J’aurais surement fini par pêté un câble, comme un camé sans sa dope. Quelque jour de sevrage ça allait, mais je ne tenais guère plus sans voir la brune. « Et pour le bal je… Je déteste qu’on me plante comme ça, sans prévenir… Je me suis pris la tête avec Avery, avec Wade… J’avais pas envie de parler de cet affront supplémentaire tu vois… » Et puis surtout, Ombeline s’était vite effacée de mes pensées lorsque j’étais avec elle. « J’avais envie de profiter du tournant positif que prenait ma soirée… Avec toi. »  Est-ce qu'on pouvait arrêter un instant les reproches ? Parce qu'il était clair que mon timing était très mauvais, je l'avais compris. « Alors tu m’en veux toujours ? » demandai-je, voix légèrement craintive, repensant au sms et à la certitude que j’avais eu tout à l’heure qu’elle était venue pour mettre un terme à notre histoire.
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Peut être que ça ira mieux ici. Oui, je l'espère. Pourtant je n'étais pas seule chez Sage mais bon, ce n'est pas pareil. Je n'allais pas dormir dans les bras de la mather non plus ! Déjà qu'on avait couché ensemble, qu'elle me laissait squatter chez elle alors bon, je ne voulais pas abuser de sa gentillesse. Elle savait ce qui m'était arrivée mais je ne lui parlais pas de mes cauchemars, préférant lui faire croire que ma vie était stable au possible. " Merci " Soufflais-je avec un léger sourire. Merci de ne pas me forcer, de ne pas me pousser à discuter de choses dont je n'ai pas envie. Je finirais par me confier, je finirais par lui dire de quoi je cauchemarder de plus en plus souvent alors que la menace de mon ex petit ami était bien loin derrière moi. Mais je ne me sentais pas en sécurité, comme mise à mal et c'est difficile pour moi. J'ai besoin de me sentir forte et solide alors que là... J'étais juste mal, terriblement mal. Je l'écoute et secoue la tête de droite à gauche. Il avait pas l'air d'avoir une humeur trop massacrante quand, sur scène, il avait demandé une danse à Maëlys. " Je suis sûre que j'aurais pu te détendre un peu " Soufflais-je en fronçant le nom, un large sourire sur le visage. Ouai, on aurait trouvé une solution pour qu'il ne soit pas d'humeur massacrante. Enfin, pour tout dire, je me fichais bien de son humeur avec les autres. S'il avait besoin de se défouler sur Pierre, Paul ou Jacques, c'était son choix ! Tant que je ne faisais pas partie des victimes de l'ouragan Wildingham, ça me va ! En tout cas, quand il parle de coeur brisé, j'ouvre grand les yeux. " T'es sérieux ? Ta mère croit vraiment que t'es triste de pas te fiancer ? " Je me plaignais de mes parents en papiers machés mais, concrètement, sa mère n'est pas mieux si elle croit qu'il était amoureux d'Ombeline ou je ne sais pas trop quoi ! Ugh, ça me dégoute presque de penser à ça ! Dans tous les cas, j'étais bien contente que sa mère soit de l'autre côté de l'Atlantique parce que si j'avais du croiser les deux Eliot en petit double-date avec la mère de Cole et son petit ami, je pense que je serai morte en chemin. " Allez, tu peux arrêter de faire semblant avec moi " Soufflais-je en lui adressant un clin d'oeil. Pas la peine de jouer le grand triste parce que je savais bien qu'il ne l'était pas, lui qui cherchait par tous les moyens possibles à se débarrasser de ce boulet. " Mon dieu ! Tu ne l'as pas appelé Ravioli, que se passe-t-il ? " Demandais-je taquine, ma main toujours dans la sienne, mes lèvres rencontrant les siennes de temps à autre. Je l'écoute et soupire légèrement. " Heureusement que j'étais là pour te canaliser en fin de soirée alors " Soufflais-je pour déconner. Je ne savais pas qui était Avery mais pour Wade, je me doute que la conversation n'avait pas été des plus belles et plus jolies, oh que non... J'étais le tournant positif de sa soirée, comme il avait été le mien. Et puis, il me demande si je lui en veux toujours. Je crois qu'il y aura toujours un truc qui coince, un truc qui ne va pas avec Cole parce qu'il est comme ça. C'est le Roi des cons et il pense pouvoir tout rattraper a posteriori. Tout mais pas trop, il le savait alors maintenant, il n'y avait plus qu'à voir, à attendre. Je le regarde, défais le noeud de son peignoir-robe de chambre et soupire légèrement. " J'arrive jamais à t'en vouloir et ça m'énerve " Soufflais-je calmement. " On peut s'allonger un peu ? " Je veux sentir ses bras autour des miens, ses mains dans les miennes, son corps près du mien...
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  On évoquait ses cauchemars brièvement, mais la demoiselle n'avait clairement pas envie de s'y attarder. Peut être que les ressasser au milieu de la nuit, c'était l'assurance de ne pas trouver le sommeil ensuite qui plus est. Mais je laissais la porte ouverte, et le champ libre à ses futures confidences, si jamais elle en ressentait le besoin. Ce fut ensuite à moi de donner des explications, et là pas d'échappatoire possible. Je précisais mon humeur lors du bal, expliquant pourquoi j'avais été discret sur l'absence de ma cavalière. "Mais tu m'as détendu... Il a juste fallu attendre la dernière danse." Peut être que mon bal.aurait été meilleur si j'avais été lui parler avant, plutôt que de la regarder danser avec mon demi frère en ruminant. " Douterais tu de mes compétences d'acteur ?" me marrai-je alors qu'elle s'étonnait de mon numéro. "C'est logique pourtant : si je suis trop satisfait et trop heureux sans fiancée, c'est certain qu'elle va m'en coller une nouvelle dans les pattes." Ma punition d'enfant pas sage. "C'est un peu compliqué avec ma mère ces derniers temps." Si j'avais été le chouchou de mon père durant de longues années, depuis qu'il était parti, ma place de favori était compromise. "En fait, c'est surtout depuis qu'elle a décidé d'épouser son ruskov là..." ronchonnai-je à  l'égard de Petrov, mon futur beau-père. Je ne laissais néanmoins pas mes soucis familiaux assombrir ce moment avec Kyla, cette bonne nouvelle que je lui donnai enfin et un rire s'échappa de mes lèvres lorsqu'elle me demanda d'arrêter mon cinéma avec elle. " C'est Noël avant l'heure." confiai-je avec un large sourire qui trahissait mon véritable sentiment de libération. Je finis par lâcher enfin la question qui me taraudait, parce que son texto initial sonnait comme une menace de rupture, alors il fallait que je sache si elle m’en voulait encore. Quelques secondes, elle resta silencieuse. C’était le moment où elle allait dire que oui, qu’elle m’en voulait, qu’elle se cassait et ne voulait plus jamais me voir. Je m’armais, prêt à cette éventualité, me préparant à ne pas laisser transparaitre ce que de telles paroles provoqueraient en moi, le regardant dans les yeux alors qu’elle faisait de même. Ses mains s’avancèrent, dénouant doucement mon peignoir, me soufflant une réponse bien différente. Un sourire de soulagement que je ne contrôlais pas étira mes lèvres. Puis à sa demande, j’acquiesçai d’un hochement de tête, me levant, envoyant ma robe de chambre à l’autre bout de la pièce, ouvrant délicatement les draps pour que la demoiselle puisse s’y glisser. « Fais comme chez toi… » l’invitai-je alors en désignant le lit.
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Je n'avais pas forcément envie de m'étaler pour le moment, surtout pas sur un tel sujet alors que j'étais encore terriblement en colère après le jeune anglais. Je savais déjà que je n'arriverais pas à lui en vouloir éternellement mais tout ce qui concernait Dimitri ne sortait pas de ma bouche si facilement. Je n'avais parlé de mes cauchemars à absolument personne parce que personne n'était au courant de ce qui m'était arrivé. Personne sauf Dante et Clay. Et ce n'est pas eux que j'ai contacté en me réveillant. Je ne veux pas en parler, je veux tout enfouir en moi, tout oublier. Ça me chagrine presque d'apprendre qu'il a passé un mauvais bal. En fait non, ça m'énerve parce qu'on aurait pu passer un meilleur bal si l'un ou l'autre avait fait un pas vers l'autre. Bon, on va pas se voiler la face, je n'aurais pas été capable de faire un pas vers lui. C'était ma façon de lui faire comprendre qu'il faisait bien des conneries et qu'il devait se débrouiller tout seul pour recoller les morceaux. À cette allure, il n'y aurait plus rien à recoller. " T'as aucune compétence d'acteur Cole, arrête de rêver... Les gens sont juste bien trop cons pour voir que tu te fous de leur gueule " Soufflais-je en secouant légèrement la tête de droite à gauche. Il croit quoi lui ? Qu'il va réussir à rouler tout le monde dans la farine ? Non. Sa mère, il y arrive avec brio parce qu'elle reste son fils et qu'elle croit tout ce qu'il lui tend sur une assiette en or. Les mères sont les premières à se faire berner par leurs enfants et Mme Wildingham en est la preuve vivante. Personnellement, c'est mon père que je peux rouler dans la farine comme ça. Je l'écoute et fronce les yeux devant sa "logique". " Tu m'excuseras, je n'ai pas beaucoup de pratique en " Rebienvenue au Moyen Âge " " Soufflais-je en souriant timidement, tentant de faire une petite tête d'Ange. Moi, le délire de sa mère, je ne l'ai jamais compris. Il est grand, il fait ce qu'il veut. En tout cas, ça ne me fait que penser encore et encore qu'elle ne m'appréciera jamais et, bien qu'il ne l'avoue pas, l'avis de sa mère compte énormément. Je l'écoute et grimace légèrement. Je ne connais pas sa famille mais j'ai cru comprendre - lors de la soirée au Mandarin - qu'il était très proche de son défunt père. Forcément, voir sa mère se remettre avec un homme, merci bien. Je lui souris et prends sa main dans la mienne. " Trouve lui un autre fiancé " Je ris légèrement avant de soupirer. " Même si tu ne le portes pas dans ton coeur pour diverses raisons, si elle est heureuse, c'est pas le plus important ? " Je sais très bien que je m'engage sur une pente glissante mais bon.. C'est juste pour lui montrer que sa mère a peut être besoin de ce russe même si je dois avouer que tout ce qui se rapproche de la Russie me fait frissonner. Merci Dimitri. Je déglutis difficilement et lui demande d'arrêter son cinéma avec moi. Je l'écoute et souris. " C'est Noël toute l'année alors ! " Parce que j'en ai assez de tout ça, de ces non dits, de ces crises, de ces situations... Puis la question, cette question qui me déchirait le bide. Impossible de lui en vouloir, de me lever et de me casser d'ici. Je pouvais mettre en avant le fait que je ne pouvais pas retourner jusque chez la Mather à l'heure là, surtout que je n'avais pas pris les clés en partant. Mais ce n'était pas le raison première de mon envie de rester ici, avec lui. À genoux sur le lit, je prends son visage entre mes mains et le regarde droit dans les yeux. " J'arrive pas à t'en vouloir mais n'en abuses pas, par pitié " Parce que je finirais par devenir folle. On avait toutes les disputes mais pas trop. Il ne fallait pas trop tirer sur la corde ou j'allais finir folle à lier. Je dépose mes lèvres sur les siennes avant qu'il tire la couette. Je me lève rapidement, retire mon short en jeans et mon soutien gorge. Dormir avec ces objets de torture, non ça ira. Je me glisse dans les draps et attends quelques secondes qu'il me rejoigne. Je passe un bras derrière son dos et me rapproche de lui, embrassant ses lèvres, tendrement, furtivement. " J'espère que tu ronfles pas hein " Lançais-je en riant quelque peu. Les quelques fois où on a dormi ensemble, j'ai dormi. Et là, je sais que je ne vais pas réussir à trouver le sommeil, même dans ses bras. " Y a quelque chose dont tu voulais parler toi ? Quelque chose que j'ai fais et qui ne te plait pas ? Je veux dire, je sais que t'as toujours tout faux mais je ne suis peut être pas si extraordinaire que ça " Soufflais-je en riant légèrement. Il n'a pas toujours tout faux comme je lui ai dis toute à l'heure mais bon.. Je voulais savoir de son côté aussi comment ça se passait...
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    Kyla nia mes talents d’acteurs, j’affichais une mine faussement vexée. « J’étais la star du spectacle de fin d’année en maternelle je te ferais dire. » objectai-je avec un sourire fier. Ma courte carrière dans la comédie se résumant à cela. Toutes les autres scènes, je les avais joué dans la vraie vie, bluffant ma mère, mes conquêtes, mes amis, tout cela pour toujours parvenir à mes fins. Je m’en fichais au final, qu’elle, Kyla, elle ne soit pas dupe. L’important c’était que certains le soient et surtout qu’on ne me colle pas une nouvelle fiancée sainte nitouche dans les pates. Je tentais quand même d’expliquer la logique de ma stratégie, qui ne parvint pas à convaincre mon interlocutrice qui parla alors de moyen âge. « Bienvenue dans le monde de l’argent, de l’étiquette et du pouvoir. » Faire attention à ce que l’on faisait et avec qui, toute une philosophie de vie qu’on m’avait inculpé dès le plus jeunes âges. Pour cela que j’avais tant d’héritiers et de portefeuilles dorés dans mon cercle d’amis. Kyla me parut songeuse, mais à ma révélation sur la complexité de mon entente avec ma mère ces derniers temps, son ruskov de fiancé n’aidant en rien, elle me suggéra de lui trouver un autre fiancé. « Qui veut épouser ma mère, nouvelle émission télé. Je suis sûr que ça ferait un carton. » rigolai-je sans grand sérieuse avant de confier, cette fois sans rire : « On n'en a rien à faire qu’ils soient heureux ensemble, on va tout faire pour empêcher ce mariage. » Mila, Lucas, on était plusieurs sur ce front et on allait trouver un moyen. « Et puis, ce Petrov, il est dangereux, elle n’est pas en sécurité avec lui… » confiai-je avec cette fois un air plus grave et plus concerné, repensant à l’incident de décembre dernier. On se recentra ensuite sur l’instant présent, sur nous, sur cette discussion. Elle s’approcha de moi, son visage du mien, pour me souffler ces mots, qui sonnaient comme un avertissement : elle n’arrivait pas à m’en vouloir mais je ne devais pas en abuser. Mon regard scruta le sien. Le sms reçu plus tôt, le texte qu’il contenait, cela continuait de me hanter et je finis par laisser échapper à ce sujet : « T’y as pensé c’est ça ? Tu voulais tout arrêter quand tu m’as écrit ? » questionnai-je, mes yeux plongés dans les siens. L’instant d’après, j’ouvris le lit pendant qu’elle se déshabillait, mon peignoir ôté, j’allais ensuite la rejoindre sous les draps. Un baiser échangé et elle me taquina ensuite sur de possibles ronflements. « Ca j’en sais rien, je ne dors pas avec moi même donc je ne m’entends pas. » Et à part elle, je n’avais dormi avec personne récemment. C’était une habitude que je n’avais jamais pris avec mes conquêtes, préférant les encourager vers la sortie, ou fuir moi même, une fois mes petites affaires faites. J’allais éteindre la lumière lorsque Kyla me stoppa pour me poser une dernière question, à savoir ce qu’elle, elle pouvait avoir fait qui ne me plaisait pas, ce que je pouvais potentiellement lui reprocher. Je me concentrais un instant, sourcils froncés, ressassant, cherchant dans nos souvenirs communs le truc qui m’avait toujours freiné la concernant et ça s’imposa vite dans ma tête : « L’escorting. » répondis-je cash. « Tu as peut être besoin d’argent, mais y’a tellement d’autres jobs que tu pourrais exercer Kyla… Je supporte pas l’idée que ces vieux dégueulasses puissent dîner avec toi, et laissaient trainer leurs mains sous la table. Et me mens pas, je sais que ça arrive, j’ai eu l’occasion d’être client parfois, je sais comment ça se passe. »
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Je le regarde et éclate de rire. " J'aurais tellement voulu voir ça... Tu n'as pas une vidéo ? " Cole petit, je suis sure que ça doit être hilarant. Je l'imagine déjà, avec ses petites bouclettes de bébés, bien habillé, à faire le malin et, surtout, a en faire des tonnes pour impressionner toutes les personnes présentes. C'est ce que mes soeurs faisaient tout le temps lors des spectacles de fin d'années. Moi, je tentais toujours me mettre dans le fond, dans un coin pour qu'on ne me voit pas, qu'on ne me porte pas trop d'attention même si j'étais clairement la meilleure danseuse du lot. C'était peut être le seul moment où je tentais de me mettre en avant en fait. Quand il fallait danser parce que c'était mon élément, c'était à ce moment précis que je pouvais être bien dans mes baskets. Quand il était temps de chanter, j'étais au fond. Et pour se transformer en arbre, j'étais toujours partante. Parce que l'arbre ne parle pas et ne bouge pas vraiment. Y a des gens qui ont besoin d'être sur le devant de la scène et ça n'a jamais été réellement mon cas, sauf quand je l'ai décidé. En danse, je voulais être devant et rien ni personne ne pouvait m'en empêcher. Je souris légèrement avant de grimacer quand il me dit que c'était ça, le monde du pouvoir, des étiquettes et tout. Qu'est-ce que c'est malsain... Et j'ai toujours tout fait pour en rester loin. La preuve, je n'avais pas intégré de confréries en revenant ici alors que j'aurai pu entrer dans bien des confréries. " Ça doit pas être facile tous les jours " Soufflais-je en grimaçant légèrement. Pour tout dire, je me demandais presque si j'avais les épaules assez large pour qu'on commence à critiquer tout ce que je fais. J'étais libre, une femme qui faisait ce qu'elle voulait de sa vie et devoir me contenir pour rentrer dans une case, c'est pas trop mon style. Intégrer la Eliot House ne semblait pas être si facile que ça pour moi, au final. Je n'avais aucune envie de voir une hystéro débarquer pour me dire que je n'avais pas le droit de faire ci ou ça parce que c'était contre à l'image Eliot. Je me demandais bien qu'elle était cette putain d'image Eliot d'ailleurs parce que j'avais clairement vu Sloan passer sa veste à Sage lors du bal. Veste dans lequel il y avait un joint. Les bleus ne sont pas sensés être contre ce genre de choses ? Clean sur tous les bords ? Au final, ils étaient tous les marionnettes dans un théâtre qui faisait peur à voir. Parler de sa mère est un bon sujet au final et je ris à sa supposition. " Si elle est sexy, on pourra lui trouver un super parti je suis sûre ! " Lançais-je avec un large sourire. Pour moi, l'amour a toujours tout excusé. J'ai tout accepté par amour parce que c'est quelque chose que je recherche, encore et encore. Je ne devrais pas, je le sais bien mais c'est plus fort que moi. Je déglutis difficilement quand il avoue qu'il n'en a rien à faire du bonheur de sa mère. Je dois dire que ça me fait quelque chose, vraiment. Jusqu'à ce que j'entende le nom des Petrov et que mon sang se glace. " Petrov comme les russes ? Comme Oksanna ? " Oh merde. Il connait Oksanna. Elle connait Dimitri, on s'est vu à Noël quand j'étais en Russie... Je déglutis difficilement et tente de cacher mon regard, mes yeux qui cherchent quelque chose à regarder pour se concentrer sur autre chose que sur lui. J'étais incapable de cacher ce qu'il se passait de toute façon. Et peut être que ce serait la solution. Tout lui avouer maintenant, le mettre devant le fait accompli et tout ce qui va avec. Autant reparler de nous et me glisser sur lui. Kyla ou l'art d'utiliser son corps pour passer à un autre sujet de conversation. Je le regarde et serre les dents. " Parce qu'il y a quelque chose à arrêter ? " Demandais-je simplement avant de soupirer légèrement. De mon côté, biensûr qu'il y a quelque chose à arrêter mais du sien ? Je n'en sais rien. Je mords l'intérieur de ma joue et mets quelques secondes avant de me remettre à parler. " En fait, je voulais te dire que j'en avais marre de me sentir aussi mal, que j'avais l'impression qu'on me laissait me noyer devant tout le monde, que tu me laissais crever dans mon coin, que j'en avais assez que tu joues avec moi, en quelque sorte. Parce que tout ça, j'le sentais comme ça. Pour moi, t'étais toujours fiancé, tu préfères largement faire la fête avec tes potes que de tenter de rattraper les choses avec moi, comme si j'étais que la pute que tu baises quand tu t'ennuies quoi. Comme si Hippolyte avait raison " Lâchais-je en baissant les yeux quelques secondes. " J'suis prête à me battre mais je venais pour voir si toi aussi, t'es prêt à te battre " Parce que je ne me battrais pas toute seule, c'est hors de question. Je n'ai pas le courage pour ça, absolument pas. Ça ne servait plus à rien de le cacher, de se cacher et, pour une fois, j'avais l'impression d'être en sécurité, de pouvoir parler de tout. Je me glisse dans le lit et cherche à savoir s'il a quelque chose à me reprocher aussi. Je serre les dents quand il parle de l'escorting, de tout ça, du fait qu'il a déjà eu affaire à ce genre de choses. Ça ne m'étonne pas. Tous mes clients ont le même compte en banque que lui, voir plus chargé. Je le regarde, allongée dans le lit. " Éteins la lumière Cole " Soufflais-je en le regardant droit dans les yeux. La lumière est encore allumée et il n'est pas encore dans le lit. " Éteins la lumière et rejoins moi " Soufflais-je. Allez savoir pourquoi, il obéit. Il se retrouve rapidement contre moi et je l'embrasse, tendrement. " Je vais te dire pourquoi je fais ça Cole mais je veux que tu me laisses te le dire entièrement, de A à Z, je veux pas que tu m'interrompes " Lançais-je, le sentant proche de moi. Je prends sa main dans la mienne et ferme les yeux, comme si la lumière était allumée, pour qu'il ne lise pas mon regard alors qu'on est dans le noir. " Je ne fais pas ça pour l'argent, j'en ai pas besoin. J'ai pas besoin du fric que je me fais pendant ces soirées. Et bien sûr, certains clients tentent de me tripoter sous la table mais ça ne fonctionne jamais. Tu l'as bien vu lors de notre rencontre " J'avais repoussé James bien comme il faut. " Je fais ça parce que j'ai besoin de me sentir vivante, parce que ça m'excite de pas savoir sur qui je vais tomber en fait, l'adrénaline tout ça " C'est complètement ridicule. J'entends sa bouche qui s'ouvre et je colle ma main dessus. J'attends quelques secondes avant de reprendre mon récit et d'ôter ma main de sa bouche. " Je comptais pas t'en parler aujourd'hui mais je sens que c'est le bon moment " C'est du moins le moment où je me sens prête à sauter le pas. " J'ai besoin de me prouver que j'existe, que je ne suis pas qu'un pantin, que j'ai une voix, que je plais à des hommes quand même un peu " Je garde les yeux fermés et me lance réellement. " Tu sais l'ex aux baguettes ? Celui avec qui j'ai vécu en Europe ? Dimitri " Je ne sais pas si j'ai déjà prononcé son prénom avec Cole, je ne sais plus. " Dimitri est le fils d'un mafieux russe, de celui qui est à la tête de la mafia russe en fait. Enfin, je crois, je n'y comprends pas grand chose à tout ça. On s'est rencontré en Espagne après que j'ai été envoyée en Europe en protection des témoins mais ça, c'est une autre histoire " Soufflais-je, toujours les yeux fermés, ma main se resserrant autour de la sienne. " Je l'ai rencontré là haut, j'étais seule, il était seul et voilà. On a visité des tas de pays ensemble, toute l'Europe à vrai dire et c'était merveilleux. Mais il a bien fallu aller dans sa famille, retourner en Russie parce qu'il n'était pas n'importe qui là haut et j'en avais aucune idée. Je me serais barrée vite fait bien fait sinon... " Soufflais-je, ma voix tremblant légèrement. " Le premier soir qu'on est arrivé là haut, il était bizarre, différent... Il était sec avec moi. Mais je me suis dis que sa famille était surement aussi bizarre que la mienne, il détestait son père. On a visité Moscou la journée et le soir, il m'a donné rendez-vous dans une chambre d'hôtel en centre ville. J'y suis allée, normalement, bien apprêtée, prête pour dîner et quand la porte s'est ouverte, ce n'était pas lui. C'était un russe, je pense " Ma voix se brise et je ravale mes larmes. " Il semble qu'il est coutume d'offrir sa femme à d'autres hommes là haut quand on est dans la mafia... Parce que la femme ne vaut rien. J'ai été violée ce soir là. Pour la première fois. Parce qu'il y en a eu d'autres. Des dizaines, peut être même plus, j'ai arrêté de compter à vrai dire. Et tu vois, le lendemain, quand je voulais partir, Dimitri s'excusait, il me disait qu'il n'avait pas le choix, qu'il m'aimait, on partait ailleurs en voyage, il me couvrait de cadeaux et voilà. Et ça a été ça pendant deux mois. Je me suis infligée ça parce que j'étais assez forte pour le faire. Je me suis dis que si c'était pas moi, ce serait une autre, quelqu'un qui finirait par se détester, par se dire qu'elle ne vaut rien. Alors j'ai accepté. Je me suis laissée violer et tabasser. Un jour, j'ai pris un tel coup que mon visage à claqué contre le lavabo de la salle de bain et quand je me suis réveillée, y avait plus personne, plus rien à part un terrible mal de crâne " soufflais-je. Oh, ce séjour à Kiev je m'en souviens... " Je suis pas sortie de l'hôtel pendant trois jours, j'étais défigurée... " Et j'avais appelé Jude pour avoir son aide, pour qu'il me dise comment camoufler ça, que je sache si je n'allais pas faire une hémorragie ou je ne sais trop quoi et tout ça, sans qu'il me pose trop de questions. " Et quand j'ai pu quitter Dimitri et l'Europe pour venir ici, je l'ai fais. J'ai sauté dans le premier amour qu'il y avait en laissant mes papiers, mes affaires, tout absolument tout " Je souffle légèrement et une larme coule le long de ma joue. " Ma vie a été un enfer pendant des semaines et quand je suis rentrée ici, j'avais tellement peur qu'il me retrouve, qu'il me fasse retourner avec lui en Europe de force alors j'ai commencé à faire n'importe quoi. Sortir sans arrêt, enchaîner les conquêtes pour oublier aussi. Et l'escorting s'est posée comme la solution. Je pouvais être dans ce monde auquel j'avais goûté pendant des mois tout en gardant le contrôle. C'était ma façon de me montrer que j'avais de la valeur tu vois, qu'on pouvait me cajoler sans me dénigrer. Je ne connaissais plus que ça, être avec des hommes riches, rire, battre des cils... " Je déglutis difficilement et sens les larmes couler, ma voix tremble. " J'avais besoin de me sentir vivante, au contrôle de ma vie et c'est tout ce que j'ai trouvé. Puis, j'oubliais... Et qu'est-ce que ça fait du bien d'oublier ! " Lançais-je plus fortement. " Et je t'ai rencontré, je t'ai détesté pour m'avoir fait craquer de la sorte, pour m'avoir utilisé, pour avoir cette main sur moi " J'ai toujours les yeux fermés, je les serre encore plus pour tout dire. " Et d'une drôle de manière, te côtoyer m'a fait me sentir bien. J'ai plus pris de contrat depuis la fois où on s'est croisé au restaurant... " Une preuve de plus de mon attachement mais on était plus à ça près. " Et là, avec Ibiza, toutes mes peurs sont revenus. Il m'arrive de me dire que je vaux rien au final, que tout ce que j'ai vécu là haut, je l'ai mérité tu vois. Et quand j'entends Hippolyte insinuer que je suis une pute, que je ne vaux rien et que tu ne dis rien, bah... voilà " Je pleure, comme une enfant. Ça fait mal, tellement mal. " Et quand je me sens mal, je fais ces cauchemars, le même cauchemar, celui qui m'a réveillé aujourd'hui. Je rêve que ce monstre de russe entre dans ma chambre et fais ce qu'il a à faire avant de partir, de me laisser en plan, de me laisser brisée en douze morceaux... " Je souffle légèrement et ne bouge plus. " J'suis pas la femme forte que je montre aux gens. Et t'as surement plus envie de m'avoir à tes côtés parce que je suis un déchet, parce que je suis brisée et un vrai chantier " Soufflais-je. " Mais dis moi que je peux au moins rester cette nuit " Soufflais-je en relevant enfin le visage vers lui, ouvrant les yeux par la même occasion.. Je serais incapable de partir maintenant de toute manière...

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 « Te moque pas… » fis-je avec une moue vexée alors que mes révélations avaient le don de la faire rire. « J’étais très doué. » Ou du moins c’était ce que mes parents gaga m’avaient répété sans cesse. « Ma mère doit surement avoir filmé cela… Mais je suis pas sûr que mettre ce genre d’archive entre tes mains soient une bonne idée. Ca casserait peut être un peu le mythe tu vois. » Le mythe de l’homme insensible et intouchable, celui qui avait été élu le plus intimidant du campus, mythe que j’aimais à entretenir parce que c’était l’image que je voulais donner de moi. Ma philosophie, ma façon de penser et de manipuler ma famille pour obtenir ce que je voulais la désarçonner, autant que cette manie d’arranger des fiançailles qu’elle trouvait dépassée. Je lui expliquai que c’était ainsi, le monde de l’argent, des étiquettes et du pouvoir, mon monde depuis toujours, celui dans lequel je m’étais résigné à avancer. Je la sentis songeuse, et une petite grimace déforma un instant son visage. « On s’y fait… » On s’y fait, tu verras, j’avais presque envie de dire. Sauf que je n’étais pas sûr que je lui vendais du rêve ainsi, que je lui donnais envie d’entrer dans ce monde, mon monde… Je la sentais de plus en plus en proie aux doutes, même si l’idée d’organiser une émission pour recaser ma mère l’amusa. « Ne mets pas –sexy- dans la même phrase que –ma mère-«  grimaçai-je, refusant d’avoir cette image de ma génitrice. Non je ne voulais pas son bonheur, c’était ce que j’affirmais égoïstement, mais au final, c’était un peu plus compliqué. C’était parce que je l’aimais, que je voulais sa sécurité, que je ne validais pas ses noces avec ce russe. Il avait des ennuis avec la mafia et avait déjà essuyé deux tentatives d’assassinat. Mauvais plan… Le nom de Petrov sembla faire réagir Kyla, mais j’étais bien trop occupé à ronchonner après mes petits soucis de famille. « Ouais, ouais, le père d’Oksanna, Lucas, Mila… On va former une belle famille recomposé, youpi… » Aucun enthousiasme dans ma voix, que du sarcasme désabusé. C’est sur notre discussion initiale, ce qui l’avait conduit ce soir à venir me voir, que je me recentrais. Parce que je le supposais, elle avait voulu tout arrêter, son sms y ressemblait trop. Elle répliqua à l’interrogative, s’interrogeant sur ce qu’il pouvait y avoir à arrêter. « Tu sais très bien de quoi je parle… » Arrêter notre amitié qui n’en était pas une, arrêter de se voir, couper les ponts… Finalement, ce soir, nous n’en prenions pas le chemin mais je me doutais que c’était ce qu’elle avait voulu faire en première intention. Elle m’expliqua ensuite sa vision, le but de sa visite : est-ce que j’étais prêt à me battre ? « Je suis prêt oui. » fis-je avant de sceller cette promesse implicite en venant déposer mes lèvres sur les siennes, promesse passée sans avoir en main tous les éléments cela dit. Sauf que l’intégralité de l’histoire, je n’allais pas tarder à la connaître. Puisqu’on mettait carte sur table, puisqu’elle me le demandait aussi, autant mettre le doigt sur ce qui me déplaisait de mon côté, ce qui m’empêchait de m’engager davantage avec elle aussi. Et ma discussion avec Hippolyte n’était pas encore très loin dans ma tête, et ce point que j’allais aborder, je le savais des plus importants pour la suite de notre histoire : l’escorting. Lorsqu’elle ouvrit la bouche en me demandant d’éteindre, je crus d’abord que mes mots l’avaient vexés. « Le prends pas comme ça, te fâche pas je… » Sauf qu’elle répété, ajoutant cette fois l’ordre pour moi de la rejoindre… Intrigué, je m’exécutais donc, et lumières closes dans la pénombre de la pièce, je me glissai près d’elle dans le lit, accueilli par un baiser tendre de la demoiselle, ce qui me décontenança un peu plus. Elle déclara alors qu’elle allait m’expliquer mais que je ne devais pas l’interrompre surtout. « Ok… Je… Je t’écoute alors. » fis-je, troublé par la solennité de son ton, ou encore le fait qu’elle prenne ma main dans la sienne, pressentant surement qu’elle n’allait pas juste se justifier en me parlant d’un découvert bancaire. Ca paraissait bien plus grave, plus délicat aussi vu qu’elle avait exigé que j’éteigne. D’ailleurs, ses premiers mots durent au sujet de l’argent justement, dont elle affirmait ne pas avoir besoin. Elle continua en précisant la raison donc de son activité : se sentir vivante, l’adrénaline, l’excitation. J’allais parler, lui dire qu’il y avait bien d’autres moyens de s’exalter, de profiter, de vibrer, ouvrant la bouche en oubliant ma promesse de silence, mais sentant que j’allais parler, elle me maintient au silence, sa main venant bloquer ma bouche. Ok, je me tus donc, attendant la suite puisqu’apparemment, les explications ne s’arrêtaient pas là.  Elle justifia son besoin de plaire, avant que ce Dimitri, le fameux et mystérieux ex aux baguettes, celui au sujet duquel elle avait éludé mes questions le soir du bal, surgit dans la discussion, comme un cheveux sur la soupe. Ce type était donc un fils de mafieux, rencontré en Europe. Son voyage dont elle m’avait parlé, mais qui n’en était pas un finalement, il s’agissait d’un plan de protection des témoins. Je sentis sa main se resserrer sur la mienne, mes doigts ne répondant d’abord pas à la pression des siens, un peu trop abasourdi par ses révélations. C’était comme de découvrir que la personne qu’on connaissait et à qui on s’était attaché n’était pas vraiment celle qu’elle avait prétendu être. Et ce n’était que le début en plus. J’étais déjà bien décontenancé, donc aucun mal à garder le silence pour écouter la suite de l’histoire. J’écoutai donc sans un mot l’histoire de leur rencontre, leur coup de foudre à l’étranger, leur série de voyages… Jusqu’au moment où il l’avait emmenée en Russie et où quelque chose avait changé. Lorsqu’elle me raconta ce soir où tout avait changé, sa voix se brisa, tremblant, c’est à ce moment là que mon bras s’enroula un peu plus autour d’elle, l’enlaçant un peu plus fort pour l’encourager à poursuivre malgré son émotion. Des flashs horribles de ce qu’elle avait du endurer me traversèrent l’esprit et je sentis mon sang bouillonner de rage à l’égard de ce type que je ne connaissais même pas mais que j’avais d’un coup envie de tuer sur place.  Les horreurs avaient continué, les flashs se poursuivirent donc dans ma tête, alors que l’émotion semblait submerger la jeune femme. Je devais me mordre la langue pour m’empêcher de parler, de vociférer des menaces de mort à l’encontre de son  ruskov, qu’importe qu’il ait le bras long, qu’il soit le fils d’un mafieux ou le roi du pétrole, j’allais le retrouver et l’étriper de mes propres mains. J’avais rarement ressenti autant de haine contre quelqu’un, même contre Forbes c’était pour dire. Je me recentrais sur elle, écoutant la suite de son histoire, son retour à Harvard, son envie de reprendre le contrôle, son choix donc de jouer les escorts. Et quand elle arriva à la partie concernant notre rencontre, je sentis mon estomac se nouer. Me ressassant mon attitude, mes mots, mes gestes à son égard… Si d’un coup, je me sentis me mortifier par rapport à tout ça, elle, elle s’appliquait à souligner le bien être que cela lui avait procurer de me côtoyer et je sentis une pression soudaine sur mes épaules…  Surtout qu’elle reparla d’Ibiza, de mon manque de réaction devant les insultes d’Hippo, avant de fondre en larmes, de se mettre soudain à se rabaisser, à douter de tout, d’elle, de nous… « Kyla, Kyla, Kyla… Chut, doucement, calme toi… » lui soufflai-je avec douceur en la serrant contre moi. « Tu restes. Tu restes autant que tu veux… Ca change rien. » Que j’affirmai alors dans mon élan pour la rassurer, pour me rassurer surement aussi. Parce qu’en fait, ça allait probablement tout changer. Rien que ma façon de la tenir contre moi n’était plus la même. Mon ton était différent également. Et c’est d’ailleurs d’un baiser tendre et doux sur son front que j’essayai de la rassurer. « Je… Je suis désolé. J’avais pas idée que… » Parce que si j’avais su l’histoire aurait complètement différente. J’avais beaucoup de vices, beaucoup de défauts, irrespectueux, grossier, imbus de ma personne, mais pas envers quelqu’un qui avait autant souffert non… Mais maintenant que je découvrais son côté vulnérable, j’étais beaucoup moins confiant. Est-ce que j’allais réussir à être là pour elle, à la hauteur de ce qu’elle attendait de moi ? J’étais pas sûr d’être une béquille très stable voyez vous… Je n’avais même pas les mots pour stopper ses larmes, encore fallait-il qu’ils existent. Des paroles pour faire oublier l’enfer, ça n’existait pas. C’est donc en la serrant un plus dans mes bras que j’essayais de l’apaiser.
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