Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityyou&i, we don't wanna be like them, we can make it 'til the end, nothing can come between us, not even the gods above can't seperate the two of us (carmingham) - Page 3
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you&i, we don't wanna be like them, we can make it 'til the end, nothing can come between us, not even the gods above can't seperate the two of us (carmingham)

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Il me faisait rire, vraiment. C'est fou comme une famille peut vous donner l'impression d'être le meilleur même si, ne nous voilons pas la face, ce n'était pas forcément le cas. Mais les parents sont là pour ça, surtout dans son monde d'apparence et tout ce qui va avec. Tous les parents répètent à leurs enfants à quel point ils sont doués, merveilleux, géniaux mais je n'avais aucun doute pour avancer que, dans son cas, les éloges devaient dépasser l'entendement. " Dommage... Je suis sûre que tu devais être trop mignon du haut de tes quatre-cinq ans " Et tellement naïf, voyant le monde d'une manière des plus magnifiques alors qu'à l'heure actuelle, c'était un peu sauf qui peut. On avait tous peur, absolument tous peur de ce qui se passait dans le monde et celui qui prônait l'inverse n'était qu'un fou qui se croyait invincible, intouchable. Le dire est une chose, le croire en est une autre... En tout cas, je regrettais de ne pas connaître un peu plus sa famille, sa soeur, histoire de pouvoir avoir un sneak peak de ces années où ce grand brun teigneux était un vrai petit ange. En tout cas, voir de quoi était composé son monde ne me rassurait guère, ne me donnait guère envie de le rejoindre. Enfin, je n'avais aucune envie de le rejoindre en tant qu'électron libre. Peut être qu'à ses côtés, tout serait différent, unis, main dans la main avec quelqu'un pour affronter tout ça. Oui, peut être que là, ça m'effraierait moins, qui sait. Je souris et acquiesce légèrement. " D'accord... Alors une émission de télé réalité n'est pas ce qu'il faut parce que 'sexy' n'est pas le mot qui serait utilisé devant les caméras " Soufflais-je en riant légèrement. Enfin, ça dépend qui sont les protagonistes en face de sa mère bien entendu. Si ce sont des hommes d'âge mûres, ça devrait le faire. Face à des jeunots, elle ne serait qu'une MILF de plus. Et franchement, c'était bien le genre d'acronyme qui me donnait des envies de meurtre. Je l'écoute et mon sang se glace rapidement. Les Petrov. Ce nom ne me laisse pas indifférente. " Je suis contre cette union. Leur mère était la meilleure amie de la mienne, Oks est un peu comme une soeur et j'ai vraiment pas mais alors vraiment pas envie d'être ta soeur par élongation tu vois " Non, si je voulais faire parti de sa famille, ça ne serait pas comme ça mais alors pas du tout ! Hors de question quoi ! Et puis, je dois dire que rien que pour mon histoire avec Dimitri, s'ils pouvaient éviter de se retrouver coincés avec des russes, ce serait le top quand même. Comment sa mère avait-elle pu tomber sur cet homme ? Ça me rendait mal à l'aise en un temps record. " Enfin, au moins vous seriez une famille d'Eliot avec un ennemi commun " Aucun doute qu'il réussirait à convaincre Oksanna à détruire Wade. Elle se ferait un plaisir de faire du mal au mather, aucun doute là dessus. Et puis c'est l'heure de discuter parce que noyer le poisson ne sert à rien, qu'on se le dise. Je peux faire croire tout ce que je veux, le taquiner gentiment, je sais qu'il faut qu'on discute réellement, pour de vrai. Je le sais bien mais c'est tellement plus facile de jouer à l'autruche, de faire comme si de rien était, noyer le poisson. Mais on arrivera jamais à rien si on continue comme ça. J'ai déjà l'impression que je vais droit dans le mur à vrai dire, que je suis déjà bien trop engagée dans cette relation qui va mal finir. À moins que... Oui, parce que j'ai l'espoir que ça change, que quelque chose change cette chose malsaine, cette chose qui me détruit autant qu'elle me rassure. Il n'y a qu'à voir les kilos que j'ai perdu après le Chili, quand il ne donnait plus de nouvelles. Et le nombre d'heures que j'ai perdu à ce moment. Et puis Ibiza. Je suis comme ça, une grande nerveuse, impossible de contenir tout ce qu'elle ressent, de vivre avec. Le stress, la peur me bouffent et dès que je perds pieds, ces foutus cauchemars reviennent. Il avoue être prêt à se battre et je souris légèrement. S'il est prêt, je pense qu'il est prêt à attendre ce que j'ai à lui dire. Il ne supporte pas que je fasse de l'escorting et je peux le comprendre, d'une certaine manière. Mais est-ce que je peux lui dire que je ne supporte pas l'idée de savoir qu'il s'envoie avec tout Cambridge quand moi, je ne fais rien de tel ? Est-ce que je peux lui dire que s'il est prêt à se battre, il va falloir qu'il le prouve d'une manière ou d'une autre ? Mais là, c'est un autre sujet que j'aborde. Chaque chose en son temps. Il est sceptique mais je crois que la curiosité, que l'envie de savoir pourquoi je me retrouve dans de grands restaurants plusieurs fois par semaine avec des inconnus l'intriguent plus qu'autre chose. Et, une fois dans le noir, une fois ma main dans la sienne, je m'explique. J'explique rapidement ce que j'ai vécu pendant des mois. Mon histoire d'amour avec Dimitri aussi fusionnelle que destructrice, tout ce qu'il s'est passé. Ces beaux voyages, ces moments à Paris, à Londres... La visite de l'Irlande et celle de la Suède, de la Norvège.. Les journées à marcher dans des mètres de neige, riant comme deux gosses. Parce qu'on était vivant ensemble. Il échappait à sa famille et moi, j'étais une française qui revenait d'un an d'études aux États-Unis. Clara Duvauchelle. Ça aussi, c'est une part de mon histoire qu'il faudra que je lui raconte un jour. Comme mon passé, mes anciennes addictions, mon court séjour en psychiatrie à l'hôpital de la ville parce que j'ai littéralement pété les plombs. Mais je n'ai pas envie d'en parler maintenant. Le chapitre Dimitri est bien assez invivable comme ça, il remue assez de choses en moi pour que je commence à tout expliquer, à expliquer qui je suis, le chantier en construction permanent qu'est ma vie. Et pour tout dire, je crois qu'il pourrait fuir en entendant tout ça. Et le faire fuir n'est pas vraiment ce que je souhaite, loin de là même. Je sens son corps se tendre alors que je continue mon discours, que je revis tous ces moments dans ma tête, une énième fois. Mais ça soulage d'en parler. Ça m'a soulagé quand j'en ai parlé à Dante et aussi quand je me suis confiée à Clay alors qu'il m'a fait flipper en collant son genou sur moi, son corps contre le mien pour me montrer que je n'étais pas capable de le satisfaire, trop fragile, trop.. tout. Je termine mon récit et le supplie presque de me laisser rester à ses côtés ce soir au moins. Je serais incapable de faire quoi que ce soit dans cet état. Les larmes coulent le long de mes joues et je n'arrive pas à les arrêter. " Je vais ruiner tes draps à cette allure " Riais-je rapidement, rire coupé par un sanglot qui me fait pleurer encore plus. Je l'entends prononcer mon prénom, son bras se resserrer autour de moi et je lève légèrement le visage, comme si j'allais le voir. Déjà qu'on était dans le noir mais avec toutes les larmes devant mes yeux, c'était surement très flou. Je tentais de me calmer, de reprendre mon souffle mais mon corps était secoué par des spasmes, par des tremblements tout bonnement incontrôlables. Et quand je l'entends dire que ça ne change rien, mon coeur rate un battement. Il le dit. Il l'a dis. Mais va-t-il réussir à faire avec ? À accepter tout ça, à accepter que je suis un déchet ambulant ? Ce sont les femmes fortes et femmes de pouvoir qui intéressent les hommes comme lui. Et puis, au final, j'ai déjà eu un avant goût de son monde, de la richesse et merci l'avant goût. Ses lèvres s'écrasent sur mon front et je passe mes mains sur mes joues pour essuyer un peu les larmes. " Merci " Soufflais-je quand il me dit que je peux rester là autant de temps que je veux. Je ne vais pas squatter non plus parce qu'il finirait par ne plus pouvoir me supporter et je n'ai aucune envie de devenir un poids pour lui, pas après tout ça. Je soupire légèrement et me rapproche un peu plus de lui, me blottissant carrément dans ses bras, réduisant l'espace qui nous séparait à néant. J'en avais besoin. " T'as pas à être désolé Cole... J'aurai pu t'en parler avant. Le soir où t'es venu regarder Mille et une pattes avec moi, quand on a parlé de l'ex aux baguettes, j'aurais pu t'en parler y a des mois mais je voulais pas parce que je sais que c'est un poids " Le regard de Dante avait changé à partir du moment où il l'avait appris et ça avait été assez difficile. Il ne cessait de s'inquiéter pour moi et je déteste qu'on s'inquiète pour moi. " Mon passé est pas facile mais j'ai pas envie que ce soit un poids pour toi. J'ai pas envie que tu te dises, "voilà maintenant elle s'est confiée et je suis coincée parce que je peux plus agir comme je le veux" " Soupirais-je lentement. " Je pense que si Declan ne m'avait pas dis que je pouvais rentrer, j'y serai encore, là haut.. " Je déglutis difficilement et ferme les yeux quelques secondes encore. " C'est moi qui suis désolée de t'infliger tout ça en fait... " Ma voix se brise encore un peu. " Tout ce que je demande c'est que, si tu en as marre de moi, si tu veux qu'on arrête de se voir, de passer des moments ensemble, tu me le dises. Je veux que tu me le dises clairement et simplement. Que tu me dises que tu peux pas vivre avec ça, que t'es pas prêt à te battre maintenant que tu sais ça. Je préfère que tu me brises le coeur plutôt que de me laisser m'attacher " Faut pas être dupe pour savoir que je suis attachée à lui de toute façon. " Et surtout. Je ne veux pas que tu te mettes dans une quête impossible à l'arrachage de tête de Dimitri. Il est à Harvard mais depuis le Chili, j'ai plus de nouvelles de lui. Et je préfèrerais que ça reste comme ça... " Même si des fois, sa petite tête me manque. Vraiment. " Promets le moi Cole " Soufflais-je en relevant le visage, posant ma main sur son visage. " Ces types sont complètements malades et je veux pas qu'il t'arrive quelque chose " Pas à cause de moi, oh non...
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  « Non non, faut vraiment pas que tu vois ça… » me marrai-je alors qu’elle essayait de m’avoir en s’attendrissant d’avance devant les potentielles images que mes parents avaient du tourner à l’époque. J’aimais trop la vision qu’on avait de moi sur ce campus depuis mon arrivée, fier de mon prix du plus intimidant, même si cela ne s’appliquait pas à proprement parler à Kyla. Elle n’avait jamais été du genre intimidée par moi, pour preuve elle avait été assez couillue pour me voler ma montre lors de notre toute première rencontre. « Bon peut être qu’un jour, si on va chez moi, je te montrerais… » Et en évoquant ce –chez moi- je ne parlais ni de la EH, ni du Mandarin, mais bien de Londres. Malgré ma bonne intégration ici depuis janvier, il n’en restait pas moins que ma maison était là bas. Anglais un jour, anglais toujours. On parla ensuite de ma famille, du mick mack en vue parce que ça allait un sacré désordre ce mariage. Et l’idée de trouver un autre type pour ma mère m’amusa quelques secondes, avant de me faire grimacer. Je n’avais pas envie d’entendre qui que ce soit dire de ma génitrice qu’elle était sexy, ou pire encore… « On laisse tomber l’émission télé alors… De toute façon je crois que c’est fichu, elle est bien accrochée à son russe. » La dernière chance c’était mon plan, qui reposait sur le bon vouloir de Ludmila, donc en gros sur du vent, je n’avais pas vraiment confiance en la cadette Petrova, et puis ça ne servait à rien d’en parler à Kyla car j’étais certain qu’elle allait désapprouver alors… La brune me révéla alors qu’elle était contre ces noces également, que la mère d’Oksanna et la sienne étaient proches, ce qui faisaient d’elle des –sœurs- et je grimaçais à l’idée de compter la demoiselle parmi mes sœurs par alliance. « Encore heureux que c’est des Eliots en effet. » approuvai-je alors que mon interlocutrice soulignait ce bon point. J’en oublierais presque que Eliot, elle, elle ne l’était pas encore, que ce n’était pas gagné d’avance qu’elle nous rejoigne, qu’elle veuille le faire déjà, et que donc mon dédain affiché pour tout ce qui n’était pas bleu pourrait éventuellement la vexer. Oui, ça je l’oubliais un peu. Puis ça s’éclipsa même complètement de mon esprit quand l’ambiance changea du tout au tout. Je ne pensais pas qu’en abordant le sujet de son job nous allions en arriver à cela. Cette série d’aveu, dur, de ces traumatismes qu’elle avait subi en Russie, cela me scotcha, me laissant sans voix. Et c’est dans un torrent de larmes qu’elle termina son récit et je me sentais complètement impuissant devant son chagrin. Comme à court de mots, je la serrai contre moi, soufflant son prénom, lui conseillant de se calmer. « Respire, calme-toi, ça va aller… On s’en fout des draps… » Qu’elle se tracasse pas pour cela, la femme de chambre de la maison me les changerait le lendemain. J’enchainai avec un –ça change rien- qui se voulait rassurant, accompagné d’un baiser sur le front, baiser chargé d’une toute autre connotation que ceux que l’on échangeait habituellement, preuve en lui même qu’au contraire, ses révélations avaient déjà un peu tout changé. Comment la voir comme avant en sachant ce qu’elle avait traversé ? Mais je me leurrai, me voilant la face. Non ça ne changeait rien. On essayait d’y croire du moins. Mes propos eurent le don de faire cesser un peu ses tremblements et elle essuya ses larmes en me remerciant de la laisser rester autant qu’elle voulait. Je la sentis se blottir contre moi et je déglutis en la serrant ainsi, soudain hanté par la peur de la casser en deux. Elle avait besoin de moi et moi j’avais juste peur de la briser un peu plus. J’essayai de m’excuser, mes excuses englobant paroles et comportements inadaptés que j’avais pu avoir à son égard et elle refusa que j’en dise plus, je n’avais pas à m’excuser selon elle, elle précisa qu’elle aurait pu me le dire plus tôt. « C’est pas grave, tu me l’as dit quand tu étais prête voilà tout… » Sauf qu’elle enchainait en s’excusant à son tour. « T’as pas à l’être Kyla, et tu m’infliges rien du tout, arrête… » la stoppai-je. « Kyla, arrête je te dis… » répétai-je alors qu’elle enchainait en me demandant d’être honnête, de lui dire si j’en avais marre d’elle. Mais ce qu’elle ajouta ensuite, ça non, je ne pouvais pas le promettre. Si j’arrivais à retrouver cet enfoiré, j’allais lui en faire baver, qu’importe si je devais y laisser des plumes… Alors testant mes capacités d’acteur, dont Kyla semblait tant douter, je m’essayai à un vague « Ouais ouais… » dont j’espérais bien qu’elle se contenterait.
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J'avais vraiment envie de le voir entrain de jouer la comédie, haut comme trois pommes, maintenant ! Merci de me mettre des idées pareilles en tête bon sang ! Non mais je vous jure... Je fais une petite moue tristounette. Je suis venue pour discuter, pour mettre les choses à plat avec lui et voilà que je craque déjà comme une peau mal hydratée. " Peut être cet été alors, si on se croise à Londres " Soufflais-je en souriant légèrement. Oui, parce qu'on avait parlé de ça en rentrant du bal, de ce qu'on allait faire pendant notre été et il m'avait dit qu'il avait envie de rentrer un peu chez lui et moi, je voulais voir Andrew et les enfants. Hors de question de rester loin d'eux. Et je serai bien accueillie chez les Windsor. Selon les dires de Drew, ses parents m'ont grandement apprécié alors bon... Ça fait toujours plaisir de savoir ce genre de choses, de savoir qu'une princesse et un prince apprécient une personne comme moi, quelqu'un qui ne connait pas leurs coutumes et habitudes... Il y a bien trop de choses que j'ignore sur tout ce beau monde, sur ces us et coutumes qui m'avaient pourtant bien fait déchanter dernièrement. Les fiançailles forcées de Cole et Ombeline étaient en haut de la liste. Je ne comprenais tellement pas comment on pouvait en arriver ici mais Andrew s'est retrouvé fiancé à une princesse. Un peu plus prestigieux que la jeune allemande mais bon. En tout cas, les histoires de famille sont toute aussi fatigante de son côté que du mien. Bon, chez les Carmichael, Carmichaos comme aimait nous surnommer CS et son armée, c'était différent. Plus personne ne parlait à personne. Dean a décampé, Delilah fait sa vie, Méline enchaîne les mauvaises décisions et mes parents ne me contactent plus alors que j'étais terriblement proche d'eux avant d'être envoyé en Europe. " On sait jamais... elle peut tomber sur l'homme parfait dans une soirée et oublier Petrov en un claquement de doigt " Le coup de foudre et tout ça quoi. J'y crois pas spécialement, mais bon, sait-on jamais... J'aimerais me dire que l'amour ne se discute pas mais bon. En tout cas, j'espère que sa mère ne subira pas les mêmes traumatismes avec son fiancé que ceux que j'ai vécu avec Dimitri parce que ce n'est pas drôle - ni facile - tous les jours. À l'heure actuelle, j'avais l'impression que tout le monde était méchant, mauvais et que tous les russes étaient des monstres. Et pas que... Apprendre que Leevy faisait parti de ces salopards mais la version britannique m'avait fait flipper quand même. Bon, ça expliquait beaucoup de choses, dont sa façon de réagir quand rien ne va dans son sens mais bon... Mais en tout cas Petrov-Wildingham, cinq enfants, tous Eliot. Comme quoi, les gens qui vont ensemble finissent ensemble. Et les autres, comme moi, on finit avec ceux de mon acabit. Pas comme lui. Je soupire légèrement et finis par me laisser aller, une fois que la lumière est éteinte parce que je ne veux pas qu'il me voit, je ne veux pas voir son regard. C'est plus fort que moi mais dans le noir, dans ses bras, je me sens en sécurité, comme s'il n'allait rien pouvoir faire qui pourrait me blesser. Après tout, il pourrait prendre le temps de trouver la réaction adéquate si réaction adéquate il y avait. Parce qu'on ne va pas se voiler la face, je ne lui disais pas que ma mère venait de mourir dans un accident de voiture. Je lui apprenais sans approche préalable que ma naïveté m'avait été arrachée, que je n'étais pas si forte que ça et que je ne pourrais pas supporter un mauvais coup. Je lui laissais le choix, bien entendu. Il n'était pas obligé de rester coincé avec moi maintenant qu'il le savait. S'il avait envie de fuir les problèmes, mes problèmes, qu'il le fasse mais maintenant. Enfin, demain parce que là, je ne voulais qu'une seule et unique chose : rester avec lui. C'était vital, je ne pouvais pas me lever, renfiler mon short en jeans, mes baskets et filer. Mes cuisses fraîches contre lui, je m'excusais pour ses draps. Je n'avais pas de maquillage normalement mais bon, on ne sait jamais. Et je m'excusais pour tout et n'importe quoi. C'était ma façon à moi de tenter d'avancer, de tout lui expliquer, de lui dire clairement que je comprendrais qu'il me tourne le dos. Mais il fallait qu'il le fasse maintenant ou jamais. Parce que plus tard, ce serait signer mon arrêt de mort. Avec Sage, on s'était laissé jusqu'au début du Summer Camp alors bon... Je souffle légèrement et ouvre la bouche avant de la refermer aussitôt. Ok. J'arrête. J'arrête d'essayer de le faire réfléchir, de le faire penser à tout ce que cela, ce que nous deux, impliquait. J'étais prête à me faire repousser maintenant et seulement maintenant. Et puis, le sentant se tendre, je le préviens. Je refuse qu'il se lance là dedans, qu'il aille chercher les noises avec Dimitri. Son ton est étrange, il ne promet rien, un "ouai ouai" qui n'avait aucun but ni intérêt. J'essuie ma main humide sur ma cuisse et la pose sur son visage. Je me redresse légèrement et pose mon nez contre le sien. " Je sais très bien que tu ne m'écouteras pas mais y a rien de bon à aller lui remettre les idées en place, vraiment. Il hésitera pas à te coller un flingue entre les deux yeux et à te faire éclater la cervelle s'il sait qui tu es... " Il avait bien casser la gueule de Matthéo parce qu'il croyait que c'était lui le père du bébé dont je croyais être enceinte. Alors là, il verra rouge. " Occupe toi plutôt de m'embrasser " Soufflais-je en posant mes lèvres sur les siennes. Un baiser salé des larmes qui ont coulé sur mon visage. " Promis, mon passé n'est pas aussi désastreux " C'est ça Kyla. On en parle de ton ancienne addiction à tout ce qui se fume ? Et ce que t'as fais pour payer ces saloperies ? Je crois que là, il me sort de son lit et m'enferme dehors avant d'appeler ses potes Eliot pour me brûler sur la place publique. " Mais cette épreuve m'a fait mûrir, aussi fou que ça puisse paraître. Si tu m'avais rencontré y a un an, je serai pas là avec toi. J'aurais sûrement été ta cible préférée en y pensant " Riais-je légèrement. Manipulable et influençable au possible...
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  « Peut être oui… » répondis-je avec un sourire amusé, aimant bizarrement l’idée de la voir là bas, sur le sol anglais, chez moi… Comme si tout allait être plus facile là bas. En attendant, même ici, une fois l’orage passé et tout mis à plat, on s’en sortait plutôt bien. Là à parler du chaos dans nos familles, plaisantant même des épousailles de ma mère avec son russe, envisageant de la recaser. Pour moi c’était mort, elle y était déjà bien trop accrochée à son ruskov, la preuve puisque malgré les attentats à leur encontre, mettant sa sécurité en jeu, elle était restée à ses côtés. Kyla objecta, envisageant alors qu’elle pouvait flasher sur un nouvel homme, un type qui lui ferait oublier l’autre en un claquement de doigts. Un sourire amusé étira mes lèvres : « Mademoiselle Carmichael, je ne vous connaissais pas ce côté fleur bleue… » me moquai-je. « T’y crois à ces choses là ? » demandai-je plus sérieusement, intrigué de découvrir cette facette plus sentimentale et romantique de la demoiselle. Mais l’ambiance tourna ensuite à tout sauf au romantisme, et ce malgré la lumière éteinte. La pénombre ne faisait qu’accentuer la lourdeur des aveux qu’elle me confia alors. Mais j’imaginais que ça l’aidait à lâcher du lest, à tout me déballer sans avoir à subir mon regard chargé de tristesse et de compassion. Je m’enfermais dans ma bulle de –ça ne change rien- alors même que Kyla, elle, avait surement ressenti les choses différemment, me prévenant de manière plus ou moins implicite que si je voulais me défiler, c’était maintenant ou jamais. Elle était là ma porte de sortie, après tous ses aveux, après ce poids, cette pression sur mes épaules vu le rôle qu’elle m’attribuait dans son mieux-être depuis son retour sur le sol américain… Tout pour me faire flipper, et pourtant je restai positionné là dessus : ça ne changeait rien. Mais de la voir bouleversée, chamboulée, ça ne me laissait pas indifférent, et à défaut des bons mots, j’essayais d’avoir les bons gestes, la serrant contre moi, le ventre noué, craignant presque de lui faire mal dans ce câlin censé l’apaiser. Et quand ensuite il fut question de promettre de ne pas se lancer dans une chasse à l’homme, ce n’était pas dans mes cordes. Ca serait mentir en fait, parce que je savais, je savais déjà que j’allais le chercher ce ruskov et que si je le trouvais je ne répondrais plus de rien. Mon –ouai ouai- ne fut guère convaincant. Sa main se posa sur mon visage, et elle se rapprocha de moi, comme si cette proximité allait me permettre de mieux imprimer son avertissement dans ma tête. « Je ne supporte pas l’idée qu’il ait pu te faire ça Kyla… Ce type mérite… » Qu’on lui arrache les couilles et qu’on les lui fasse bouffer ? Oui, et surement, ce ne serait pas encore assez… Mais Kyla me coupa dans mes sadiques plans de vengeance, me demandant de l’embrasser, n’attendant pas pour venir poser ses lèvres sur les miennes… Et c’est à nouveau avec une certaine crainte que je répondis prudemment à son baiser, comme s’il me fallait soudain mesurer et poser tous mes gestes. « Tu sais pas ça Kyla… Peut être qu’on se serait quand même trouvés… » Vu comme on s’attirait comme deux aimants, j’avais du mal à croire que même une version moins mature et moins torturée d’elle même n’aurait pas su me séduire… « Tu devrais dormir un peu… » lui conseillai-je alors, ma main caressant doucement sa joue avant que mes lèvres ne viennent s’y poser tendrement.  Moi je savais d’avance que c’était cuit, que le marchand de sable ne repasserait pas, qu’après cette série de révélations j’allais cogiter tout le restant de la nuit.
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J'arrive pas à comprendre l'effet qu'il a sur moi. Non, sérieusement, je ne comprends pas ce qu'il se passe, pourquoi je réagis comme ça. Je devrais le haïr, le faire brûler sur la place publique pour ce qu'il a fait à Ibiza et tout ça... Mais non, je ne bouge pas le petit doigt, je m'adoucie, déconne et tout ce qui va avec. Je suis carrément faible face à lui et c'est déprimant. Oui, rien que ça. Où est donc passée la Kyla pleine de caractère qui avait pour but de détruire le monde autour d'elle plutôt que de se laisser détruire, une fois encore, par un homme ? Disparue des radars. Je l'écoute et souris légèrement. " J'y ai longtemps cru ouai... Puis la vie te montre que le coup de foudre n'existe pas réellement, qu'on ne tombe pas amoureuse comme ça et que "ils vivent heureux et eurent beaucoup d'enfants" n'existe que dans les contes " Parce que, concrètement, à l'heure actuelle, les trois-quart des relations c'est "je te trompe et tu souffres", "tu m'aimes et moi, je ne t'aime pas", "t'es mon nouveau jouet" ou, mieux encore, "t'es mon sexfriend attitré". Génial. J'ai pas signé pour ça moi. Moi j'ai signé pour l'histoire de certaines princesses Disney. Oui, oui, rien que ça. Mais visiblement, mon prince n'a rien de ceux dont les princesses tombent amoureuses. Pour le moment du moins. Et, à force de discussion, de confession et parce que je ne veux plus qu'il y ait de secrets... Je me lance. Tout y passe et dans les détails les plus intimes, c'est pour dire. Je suis incapable de le regarder et quand ses bras se resserrent autour de moi, j'ai l'impression qu'une bulle de protection nous englobe, que là, rien ne pourra m'arriver parce qu'il est là, à mes côtés. C'est surement complètement dingue mais bon... Parler de Dimitri n'est pas forcément l'idée du siècle, pas maintenant, mais j'ai besoin de lâcher du leste, de balancer tout ce que je peux pour me sentir mieux. Et je sais que c'est égoïste parce que je sais que mon poids ne disparait pas mais se déplace sur ses épaules. Et je m'en veux. Il semble avoir assez de soucis comme ça entre sa soeur, sa famille et moi, je lui rajoute un poids, une pression dont il aurait pu se passer. Surtout à quelques temps des partiels et de tout ce qui va avec. Il va définitivement finir par me détester et ce n'est pas ce que je souhaite, loin de là. Je ne le laisse pas comploter contre Dimitri, sachant parfaitement qu'il allait continuer d'y réfléchir dans tous les cas. Alors qu'il m'embrasse, que je sente ses lèvres sur les miennes, que je sente que rien n'a changé, vraiment pas. Mais c'est le cas. Son baiser est doux, mesuré. Passion et envie ? Envolées en un claquement de doigt. " Il mérite qu'on lui coupe la tête, c'est sur " Soufflais-je en posant mon front contre le sien. Bien entendu mais est-ce que ça changerait quelque chose de se mettre dans une quête impossible ? Non. Absolument pas. Et je tiens trop à lui pour le voir mis à mal pour ça, pour moi. Je déglutis difficilement et retiens un rire quand il me dit qu'on se serait peut être trouvé. " Un mélange de la naïveté de Maëlys avec la vie sexuelle d'Ombeline... Ouai, on se serait définitivement croisé " Lançais-je en souriant légèrement. Mais voilà, rien n'aurait été pareil. Il m'aurait intéressé, plus que maintenant surement mais je ne lui aurais jamais fais tourner la tête comme ça pouvait être le cas maintenant. Je l'écoute et ferme les yeux quelques secondes. " Je suis pas sûre d'arriver à dormir " Autant être cash après tout. Ses lèvres sur les miennes, je prolonge ce doux baiser. Ses lèvres m'appellent encore et encore et je me sens un peu mieux, un chouilla. " Y a pas un film que tu voulais me faire voir ? " Demandais-je simplement. Un James Bond un truc comme ça non ? Je passe ma main dans son dos, sur sa nuque et la glisse dans ses cheveux. " Si je m'endors, tu seras là demain matin ? " Soufflais-je, en pinçant mes lèvres. Et les autres jours ? Je vais me réveiller dans un lit froid ou pas ? Et les Eliots, ils vont penser quoi en me voyant dans leurs locaux ? C'est pour lui plus que pour moi, encore une fois. " Tu veux peut être que je me taise " Lâchais-je rapidement, soupirant. Mes lèvres se posent sur les siennes une nouvelle fois, comme si je n'allais plus pouvoir l'embrasser et je me tourne rapidement. Cole la grosse cuillère et moi la petite cuillère. Son souffle dans mon cou et un sourire se dessine. Je prends sa main dans la mienne et la plaque contre moi, simplement, sur ma poitrine, mes doigts entrelacés avec les siens...
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   Finalement, d’un sujet déviant vers un autre, je découvris un côté fleur bleue chez la demoiselle, un aspect que je ne lui connaissais pas, que je soulignais donc avec surprise. Elle m’expliqua alors qu’elle y avait longtemps cru en effet, au coup de foudre. Et son ton grave et déçu quand elle évoqua sa désillusion vis à vis de tout cela me fit perdre mon sourire moqueur. Ouais visiblement dans le domaine, elle avait morflé. Ca aurait probablement du me mettre la puce à l’oreille quant à ce qui allait suivre. Ses aveux. L’ex aux baguettes. Ce mystérieux russe. Je découvris donc ce qu’il lui avait fait, ce qu’elle avait du enduré par sa faute, c’était d’ailleurs à peine croyable qu’elle ait pu s’en sortir… Indemne ? Peut être pas. En façade uniquement. Et c’était ce côté vulnérable de la jeune femme qui me sautait désormais aux yeux. J’étais pourtant sûr de moi, lorsque je répondais que ça ne changeait rien. C’était beau de se voiler la face. Ce n’était déjà plus pareil, même notre baiser le prouvait. Bref, je laissais ma rage contre lui transparaitre, et Kyla redoutait déjà les plans dans lesquels je pouvais me lancer. « Qu’on lui coupe la tête ? J’avais pas cette idée là en tête mais ça marche aussi… » soufflai-je, plissant les yeux avec un air sadique, mon regard se radoucissant uniquement lorsque nos prunelles se croisèrent. Elle, elle soulignait le fait qu’elle n’était pas la même avant cela, que si je l’avais rencontrée un an auparavant, avant tout cela, on en serait peut être pas là… Chose que je remis en question, supposant que l’on se serait peut être trouvés malgré tout. « Oh mais moi ça ne m’aurait pas arrêté… » La preuve, j’avais fini par coucher avec Maëlys, et j’aurais pu, à force d’acharnement, avoir raison des principes religieux de mon ex fiancée, j’en étais certain. Il fallait qu’elle dorme, qu’elle se repose… Mais elle n’était pas certaine d’y parvenir. Elle proposait que je lui montre un film, se rappelant qu’on avait parlé de cela un jour. James Bond, c’était vrai… Sauf que c’est avec humour que je proposais une parodie différente : « -Agent 00 Sex- c’est ça ? »  Je repris plus sérieusement : « Je dois avoir ça quelques part sur mon ordi… On regardera une prochaine nuit… Là il est presque quatre heures. » Je fermai un instant mes paupières en sentant sa main glisser dans mon dos, remontant vers mes cheveux. Je les rouvris en entendant sa question : « Où veux-tu que j’aille ? Je serais là Kyla… » Et je lus dans ses yeux que ce n’était qu’une question parmi d’autres, elle avait l’air en pleine cogitation : « Arrête de trop réfléchir… » lui soufflai-je alors avant que nos lèvres ne se retrouvent une nouvelle fois. Se tournant ensuite, elle invita ma main contre sa poitrine, je déposai un petit baiser dans son cou en lui soufflant : « Bonne nuit… »
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Me confier sur un tel sujet était difficile mais genre vraiment difficile. Je n'avais aucune envie d'en parler pourtant, c'était la quatrième fois que je racontais mon histoire et ce, à des moments opportuns. Enfin, avec Sage ça s'était passé le plus normalement du monde, tellement normal que je ne m'en souvenais plus, complètement ivre quand j'avais ouvert le chapitre Dimitri autour d'un verre ou deux. Puis il y avait eu Dante, après la venue du jeune Wildingham chez nous. L'italien m'avait simplement demandé pourquoi est-ce que j'étais escort alors que vu ma penderie, je n'avais pas besoin d'argent. Il le savait depuis le début et rien n'avait changé. Quant à Clay, c'est au Chili que je me suis confiée après qu'il m'ait plaqué contre le canapé pour me montrer que je n'avais pas ce qu'il fallait pour le satisfaire. Ça avait surtout foutu un froid entre nous deux et je ne doutais pas qu'il s'en mordait gentiment les doigts maintenant. Ou que, comme Dante, il était deux fois plus protecteur avec moi et toujours là pour appeler, voir comment ça allait, comme si je pouvais me briser en mille morceaux au moindre faux pas des gens dans mon entourage. Mais c'était peut être un peu le cas. Fragile au plus haut point, fragile au possible... Détruite et loin de se reconstruite, habituée aux désillusions et acceptant sans soucis aucun les comportements presque sadique des gens autour de moi. Souffrir est tellement commun pour moi, plus que d'être heureuse alors j'encaisse, j'acquiesce et je fais avec. J'ai le choix. Mais je n'ai pas envie de le prendre ce choix. Consulter, tenter de me reconstruire, non merci. Je préfère oublier, reconstruire dessus et m'ouvrir à Cole est une façon de reconstruire les bases d'une histoire, de quelque chose. Construire un château de cartes sur des sables mouvants. Franchement, c'est pas l'idée de l'année mais c'est la seule que j'ai. Je le regarde et me retiens de l'étrangler sur le champ. Je ne veux pas qu'il s'approche à Dimitri, qu'il s'approche du milieu mafieux dans lequel j'ai trempé quelques mois, contre ma volonté. Bon, je l'ai accepté sans ronchonner mais tout de même. Je sais de quoi ces gens sont capables et ça fait peur à voir. Après tout, après trois jours en Russie, on m'avait donné une arme et m'avait appris à m'en servir. Et j'avais été formée à la défense corps à corps. Du haut de mon mètre soixante cinq je pouvais mettre la pâtée à n'importe quel homme, ou presque. " C'est le coupage de tête ou rien " Et je m'en occuperais. Même si je doutais pouvoir faire quelque chose de la sorte à Dimitri même si je le haissais cordialement, aucun soucis là dessus. C'est juste que je l'ai aimé si fort que... Je serre les dents et assure presque sans faute qu'il n'aurait pas pu me supporter ni s'intéresser à moi si j'étais restée la petite niaise insupportable que j'avais été pendant vingt deux longues années. Et puis, je me ravisais rapidement. Il avait couché avec Maëlys et avait passé beaucoup de temps avec Ombeline alors bon... Sauf que je serais dans un état bien différent si je n'avais pas changé. Je ne serais pas là déjà, pour commencer. Enfin, ça ne sert ç rien d'y penser et je préfère lui tirer la langue quand il admet que ça ne l'aurait pas arrêté. Bien évidemment. Je n'aurais été qu'un défi de plus, qu'un nom de plus sur une liste bien longue. Peut être que c'est ce que j'étais déjà pour tout dire. En tout cas, il fallait que j'arrête de parler, de réfléchir et que je dorme. Et puis lui aussi. On avait tous les deux besoins de dormir même si ça serait difficile. Alors peut être qu'un film nous abrutirait et nous ferait dormir comme deux enfants. Je l'écoute et me crispe légèrement quand il parle d'Agent 00sex. Cole Smythe-Wildingham, la classe internationale. Je déglutis et soupire légèrement. " D'accord, on va dormir... Et pas d'agent 00 sex, sauf si l'agent c'est toi et moi je suis une des drôles de dames ou je sais pas quoi " Mais pour ça, c'est même pas la peine d'y penser toute suite, je me sens trop mal, trop étrange pour ça. J'ai besoin de tout enfuir une nouvelle fois et de fermer la boite à triple tour parce que visiblement, le double tour ce n'est pas assez pour moi, pour nous. Je l'écoute, ma main glissant dans ses cheveux et souris légèrement. " Faire du sport ? " Lâchais-je rapidement. Non, j'ai plutôt peur qu'il parte à ses occupations, à ses folies, à tout ce que je détestais chez lui, cette volonté de draguer et de se taper tout ce qui bouge. Est-ce que ça va changer quelque chose entre nous ? Est-ce que ça va nous rapprocher ou nous éloigner ? J'opte pour la première option, bien entendu. " D'accord j'arrête " Soufflais-je avec un léger sourire avant de l'embrasser une dernière fois et de me tourner. Sa main dans les miennes, je la remonte sur ma poitrine, non pas pour me faire tripoter mais pour le sentir réellement près de moi, comme si maintenant, il pourrait me protéger de tout et tout le monde. Je sens ses lèvres sur mon cou et ferme les yeux, sereine. Ou peut être pas tant que ça, je ne saurais dire. " Toi aussi... " Lâchais-je en jouant quelques secondes avec ses doigts, avec sa main. Je la caresse du bout des doigts, me recroquevillant un peu plus avant de finir par sombrer, par m'endormir. Quelques heures, réveillée en pleine nuit, paniquée avant de me souvenir d'où je suis, de sentir sa main sur moi et de me rendormir aussi sec. Il est neuf heures quand j'ouvre les yeux, dans la presque même position que toute à l'heure, quand je me suis endormie. Doucement, je me tourne dans le lit et souris tendrement avant de déposer mes lèvres sur les siennes, profitant de ce moment de pause avant que la journée commence et que la vie reprenne son cours...
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  L’ambiance avait nettement changé depuis son arrivée dans la pièce, un peu plus tôt, énervée et pleine de reproches à l’encontre de mon attitude à Ibiza. Oui, tout était différent d’un coup malgré mon affirmation selon laquelle cela ne changeait rien. Je projetais déjà des plans démoniaques contre cet ex violent et immonde, dont le sort semblait scellé à un coupage de tête en règle. Mais c’est sur le positif de tout cela qu’elle se concentrait, concluant que cela l’avait fait murir et changer et que sans cela, on se serait surement manqué. Sauf que j’avais du mal à imaginer pouvoir passer à côté d’elle sans la voir, sans la remarquer, sans que nos existences n’entrent en collision et ne se lient comme elles l’avaient fait. Alors oui, avec des si, on peut s’imaginer tout un tas de scénario, mais j’avoue que celui où Kyla ne faisait pas partie de ma vie, j’avais bien du mal à le concevoir désormais, tellement la petite brune avait pris de l’importance pour moi, près de moi. Il fallait qu’elle dorme, je refusais donc de diffuser un film pour ce soir, cette nuit même plutôt, lui conseillant de se coucher. Pas d’agent00 sex. La petite phrase de la demoiselle qui redistribuait les rôles m’arracha un petit rire. « Les drôles de dames c’est avec Charlie, pas James Bond. C’est pas le même film… » Toute une culture cinématographique à refaire. Voilà ce à quoi ces mots me firent penser, ne songeant pas un instant aux sous entendus qu’ils contenaient, pourtant annonciateurs de notre prochaine altercation… Pour l’instant, j’avais juste envie de profiter, de la serrer dans mes bras pour l’aider à trouver le sommeil… Et puis la regarder dormir tiens. Bordel, depuis quand j’avais envie de regarder une nana dormir ? Je ne réagis même pas, me contentant de la rassurer sur le fait que je n’irais nul part. « Pas de golf, pas de tennis, pas de polo… Promis. » fis-je alors qu’elle craignait que je ne parte faire du sport. Ouais, à nouveau, j’étais trop endormi pour voir là dessous un quelconque sous entendu. Elle se tourna, lovée contre moi, après un dernier baiser et c’est collés l’un contre l’autre ainsi que l’on s’endormit. Et là où je ne pensais pas trouver le sommeil, après une telle discussion chargée en révélations, je finis malgré moi par sombrer. Plusieurs heures plus tard, c’est par un baiser de la demoiselle que je fus réveillé. « Bonjour… » Je souris, mes paupières s’ouvrirent, papillonnant un instant à cause de la lumière du jours qui perçait à travers les rideaux. « T’as bien dormi ? J’ai pas trop ronflé ?» Façon plus drôle de la questionner sur la qualité de son sommeil plutôt que de l’interroger sur ses potentiels cauchemars.
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Je ne sais même pas comment je me sens. Soulagée, moins stressée mais en même temps, je ne peux m'empêcher d'avoir peur, d'avoir une boule au ventre quand je pense à tout ce que je viens de lui dire, de lui avouer. Ce ne sont pas des choses banales, ce n'est même pas un "mon ex m'a giflé une fois", c'est pire que ça, bien que je ne cherche pas à faire une pyramide en jugeant ce qui est banal, acceptable et impossible. Chaque personne réagit à sa façon et si Dimitri m'avait frappé, ça aurait été en haut de l'échelle pour moi. Mais lui ne m'a jamais touché, il a juste laissé d'autres hommes le faire, impassible, se justifiant de "traditions" à la con pour ne pas se sentir trop mal, trop coupable, trop tout. Je le détestais désormais alors que je l'avais tellement aimé... Mais là, il fallait définitivement que je prenne sur moi, que j'arrête d'y penser, de ressasser tout ça parce que j'allais devenir folle genre complètement folle à lier et je n'avais aucune envie de perdre les pédales à un moment ou à un autre. Fatiguée, il fallait que je dorme, qu'on dorme et tente de se reposer après cet aveu. Je me demandais si on allait réussir à communiquer après ça et je dois dire que j'avais peur que notre relation si facile - mais destructrice - n'en devienne que plus difficile. Venais-je de signer notre arrêt avant même que quelque chose de concret commence ? Peut être bien que oui et ça avait le don de me tordre le ventre. Dans ses bras, je relativise. Il ne m'arrivera rien tant que je suis avec le grand Smythe-Wildingham voyons. Enfin, c'est ce que je crois parce que, dans cette position, celui qui peut me faire le plus de mal c'est bel et bien lui. " Et bien ça nous fera donc deux films à regarder " Enfin deux sagas parce qu'il y a plus d'un film pour ces deux hommes me semblent-ils... Je n'en sais rien du tout à vrai dire. J'ai peut être fais parti des Lowell pour pour ce qui est du septième art, je suis une vraie quiche. L'art, le vrai, pour moi, ça a toujours été la danse... Je l'écoute et souris légèrement. " Qu'est-ce que c'est cliché... Je te voyais bien faire du rugby ou du foot tiens " Me moquais-je rapidement. Non parce que monsieur n'avait cité que des sports de riche quand même et ça avait le don de me faire sourire. En parlant de sport, je pensais plutôt à de la course, chose que je faisais assez souvent avec Dante le matin pour bien me réveiller et bien me décrasser. Au moins, j'étais en forme pour la journée et le soir, je dormais comme un petit bébé, surtout quand il était avec moi au lit. Les colocataires les plus bizarres de l'histoire de la colocation, oui oui, rien que ça. Rapidement, je me tourne, m'occupe un peu l'esprit et le marchand de sable finit par passer. Mon souffle se calque sur le sien et lorsque je me réveille en pleine nuit et sursaute, je mets quelques secondes à me souvenir que le souffle que je sens dans ma nuque est le sien. J'ai changé pas mal de lits ces derniers temps et je suis perturbée, je dois bien l'avouer. Et puis, je me réveille tôt. Je dois avoir quatre ou cinq heures de sommeil dans les pattes et je suis éclatée mais je sais que je n'arriverais plus à fermer l'oeil maintenant, ce n'est pas la peine d'y penser. Alors je le réveille, doucement, tendrement, mes lèvres sur les siennes. " Hey " Soufflais-je en entendant sa petite voix toute rauque, un peu déraillé de bon matin. Il est vraiment parfait comme ça, endormi... Et je regrette presque de l'avoir réveillé aussi tôt. " Non ça va, t'as pas réveillé les voisins c'est que c'est bon " Riais-je légèrement, frottant mes yeux avant de lui sourire. " J'ai bien dormi oui... Je me suis juste réveillée une fois et je me suis demandée où j'étais " Confiais-je rapidement. Faut que je suis venue une ou deux fois ici et je n'étais jamais restée pour dormir. C'est toujours vers chez moi ou le Mandarin Hotel qu'on se dirige quand on est ensemble. " Et toi ? T'as pas trop cogité cette nuit ? " Une femme dans son lit, dans ses bras, pour la nuit ?! Attention, c'est choquant pour monsieur ! Je le taquine un peu mais je crois que je pourrais m'habituer à tout ça...
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Je me leurrais, affirmant que cela ne changerait rien, comme si de telles révélations n’allaient pas influencer complètement la nature de notre relation. Parce que déjà, je ressentais des vagues de culpabilité en repensant à mon attitude passée avec elle. Est-ce que je ne risquais pas de lui faire davantage de mal en continuant ainsi ? Est-ce qu’il ne serait pas plus sage de tout arrêter dès à présent ? Parce que clairement, je n’étais pas l’homme de la situation, je n’avais pas l’étoffe du gars sur qui l’on se repose, le confident à qui l’on pouvait tout dire et celui qui serait toujours là, quoi qu’il arrive… Je n’étais pas quelqu’un de confiance et surtout j’avais une tendance maladive à faire passer mes intérêts avant ceux des autres ? Comment pourrait-elle se reconstruire avec un mec tel que moi à ses côtés ? Mais comme la conversation se dirigea vers le septième art, ces questions ne me travaillèrent pas, la taquinant sur sa culture cinématographique à refaire, retrouvant mon ton moqueur habituel, comme si tout était normal, comme si tout ne venait pas de changer. Et c’est dans cette même optique qu’elle me soufflait qu’on aurait donc deux films à regarder… « Trois… » corrigeai-je avec un petit rire. « T’oublies l’agent 00 sex… » Comme si on allait regarder un porno ensemble en plus du James Bond et des drôles de dames, mais bien sûr… Je la rassurai, énumérant quelques unes des mes activités sportives préférées en lui assurant que ce n’était pas au programme du lendemain. Cela l’amusa, et elle avoua m’avoir imaginé jouant au rugby ou au foot. « Tu sais je suis pas vraiment fan de tout ce qui pourrait me salir les mains… » soufflai-je avec un rire. « Mais si tu fantasmes sur les rugbymen ou les footballeurs, je vais peut être m’y mettre… » Sur ces bêtises on finit par s’endormir… Et se réveiller quelques heures plus tard, ses lèvres contre les miennes me faisant ouvrir les paupières. Elles étaient rares, les fois où je m’étais réveillé aux côtés d’une demoiselle. Bizarrement, c’est souvent Kyla qui avait eu cette place. Ce matin, c’était encore plus particulier. Ce n’était pas un –morning after sex- mais un matin tout court… Enfin un matin après une nuit de confidence. Au final, elle s’était un peu mise à nu hier soir, d’une manière tout autre qu’en m’offrant son corps. Je l’interrogeai sur son sommeil, usant de mes ronflements comme excuse, et elle me fit savoir qu’elle avait bien dormi, juste réveillée une fois, un peu perdue. « Tu vas t’habituer t’en fais pas… » Façon de lui dire que j’étais sérieux la veille, qu’elle pouvait rester autant qu’elle le souhaitait. Et lorsqu’elle me retourna la question, je répondis à mon tour : « J’ai dormi comme un bébé… » Je passai ma main dans mes cheveux un instant, ces derniers ébouriffés et parsemés d’épi matinaux avant de déposer mes lèvres sur sa joue doucement et de me redresser : « Petit déjeuner au lit ça te tente ? Tu veux quoi ? » Que je file aux cuisines de la Eliot le lui chercher…
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