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T'as l'air d'un lapin au milieu d'une autoroute ! {Cole}

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T'a l'air d'un lapin au milieu d'une autoroute !
[b]« La Lewis House ? T’essaie de me tester c’est ça, je suis peut être très centré sur la Eliot. Mais je sais qu’il n’y a pas de Lewis House sur le campus… » La jeune femme se sentit soudainement idiote. Elle n’essayait pas du tout de le testé. Elle s’était emmêlée dans ses propos. «  Lewis… C’est mon nom de famille en fait. Je me suis un peu emmêler les pinceaux. Désolé. J’ai pas beaucoup dormir » s’expliqua-t-elle en espérant rattrapé le coup. «  Je vais à la Lowell House, parce que je suis Lowell. » Oui, logique. Elle proposa ensuite à Cole de le raccompagner jusqu’à la Eliot House directement, craignant qu’il se perde, même d’une confrérie à l’autre. Même sur le campus. Cole lui fit alors des avances et Malicia le regarda avec un demi-sourire, l’air de dire «  hum hum ? Vraiment ? » . Elle ne prenait pas vraiment ses mots au sérieux mais elle ne lui ferait aucun reproche. Après tout, il ne perdait rien à essayer. «  Flatté, mais je vais décliner l’invitation. » dit-elle en souriant alors que leur métro arrivait en gare.
(c) toxic heart.
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Un rire s’échappa de mes lèvres lorsque la demoiselle se reprit et s’excusa, brandissant le manque de sommeil comme excuse pour son cafouillage. « Je te pardonne, moi aussi je rêverais d’ouvrir la Wildingham house un jour. » annonçai-je avec un sourire fier. Genre une EH encore plus élitiste, encore plus fermée et dominant encore plus le campus. C’était beau de rêver ! Elle, elle n’était que Lowell. Je lui jetai un petit regard de haut, de ceux que je ne pouvais m’empêcher de lancer devant les autres étudiants, comme si tous ceux qui n’étaient pas sous l’étendard bleu ne valaient pas que je leur accorde une miette  de mon attention. Puis je me repris. Parce que d’une : la brune était pas mal. Que de deux, elle se proposait de m’aider. Et de trois, j’étais un charmeur sur pattes, incapable de ne pas lui proposer de la remercier à ma façon à savoir en m’accompagnant jusque dans mon lit. Elle déclina et notre métro arriva. Les portes s’ouvrirent et je commençai à respirer plus fort et plus vite en montant dans le wagon dégoûtant, imaginant les germes qui devaient circuler dans l’air ambiant. « je me sens pas très bien… » soufflai-je alors à Malicia, blanc comme un linge.
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«  Peut-être que tu y arriveras » dit-elle en haussant les épaules, tout à fait sincère. Malicia partait du principe que quand on veut on peut ! Surtout que les Eliot étaient réputés pour être des étudiants ambitieux que rien n’arrête. En tout cas c’était cool qu’il ne la prenne pas pour une idiote  pour ce qu’elle venait de dire et qu’il ne soit pas blessé dans son égo pour son refus de le suivre jusqu’à son lit. Elle avait dans l’idée qu’on ne disait pas souvent non à Cole. Le jeune homme était plutôt beau garçon, là n’était pas la question. La Lewis avait juste tendance préféré les histoires d’amours aux coucheries d’une nuit. Question de goût. Les coups et les douleurs, ça ne se discute pas. Puis le métro finit par arrivé et les choses se compliquèrent aussitôt. Malicia était en médecine, elle savait exactement ce qui se passait ! «  Tu fait une crise d’angoisse. Tout va bien, ferme les yeux ! » dit-elle avant d’attraper sa main, espérant que le contact physique l’aiderait à se calmer un peu. Elle chercha du regard un fauteuil vide, car Cole ne pouvait pas rester debout dans cette état. Une mamie. Un enfant. Malicia finit par apercevoir une ado, chewing gum en bouche avec son mp3 sur les oreilles. Un regard noir de la part de la Lewis. Cela suffit à faire lever l’ado de son siège. C’est qu’elle pouvait faire peur quand elle s’y mettait ! Elle entraina Cole jusqu’au siège, en le soutenant. «  Inspire. Expire. Inspire. Tout va très bien. Je suis là et toi tu es à la Eliot House. Imagine que tu es à la Eliot. Si tu étais à la Eliot qu’est-ce que tu ferais ?!? Ah oui je sais ! Voilà l’odeur que tu sens c’est un cigare, un bon gros cigare très très cher. » Espérons que ça marche !  
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 Le wagon approcha, ralentit sur les quais et quand les portes automatisées s’ouvrirent, je montais à l’intérieur avec Malicia, d’un pas hésitant. Je sentis alors ma respiration s’accélérer à mesure que je détaillais l’environnement qui nous entourait. Un nid à microbes en tout genre. Je ne savais même pas sur quoi poser mes paumes. J’en avais presque la nausée, et là je me sentais de moins en moins bien, mon pouls palpitant au creux de mon poignet. La brunette qui me tenait compagnie me souffla alors sur un ton rassurant le diagnostique de ce qu’il m’arrivait. J’exécutais son ordre, fermant mes paupières, sentant ses doigts s’emparer des miens, me laissant guider jusqu’à un fauteuil. Je respirais longuement, suivant ses paroles, me concentrant sur sa voix, comme dans un cours de sophro. Elle me parla de ma confrérie et j’essayais de me passer mentalement les images des locaux, de ma chambre, de mes amis là bas. Ca agissait, ça allait déjà un peu mieux. Et quand elle me demanda ce que je ferais si j’étais sur place, un sourire taquin fendit mes lèvres et je répondis : « Si j’étais à la Eliot je te ferais l’amour comme un dieu dans mon lit… » Ok, je taquinais, c’était que j’allais drôlement mieux déjà. Un petit rire s’échappa de mes lèvres alors que j’ouvrais de nouveau les yeux. Elle m’avait fait m’asseoir sur un siège, à côté d’une petite vieille puante. Je me levai en jetant un regard dégoûté à ma voisine sauf que je me sentis collé au siège… Mon regard se porta alors sur l’arrière de mon pantalon pour découvrir un vieux chewing gum mâché abandonné là et qui était désormais collé au tissu qui recouvrait mon postérieur. « Burk. »
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La technique qu’appliquer Malia pour calmer la crise d’angoisse de Cole semblait fonctionner. « Si j’étais à la Eliot je te ferais l’amour comme un dieu dans mon lit… » En attendant ça, elle lâcha les mains du jeune homme et lui adressa un regard à demi amusé, à demi sévère.  . Elle laissa même échappé un petit «  ah oui d’accord » qui trahit le fait qu’elle ne s’était pas attendue à ce genre de réponse. Elle eut un sourire malicieux. Encore une fois elle était flatté Cole semblait être un garçon qui avait l’habitude qu’on lui tombe dans les bras, pas étonnant quand on a une limousine pour voir conduire partout. Le fric ça attire les filles. Mais Malicia n’était pas vénale et pas intéréssé. En tout cas elle n’était non plus offusquée par sa tirade, elle n’allait pas jouer les prudes ou les vierges effarouchées. Elle était une femme et lui visiblement un charmeur, une approche de sa part allait de soi. «  C’est toujours non. » lui répondit-elle en souriant, bien qu’en vérité elle considéra la question l’espace de quelque seconde. C’est vrai après tout elle n’avait couché avec personne depuis Roman – décembre 2015 – et elle s’était tellement prise la tête avec Brent ces derniers mois que juste ce détendre avec du sexe ne pouvait pas lui faire de mal. Au contraire…. Non. Malicia non. Fausse bonne idée. La Lewis chassa cette idée de sa tête juste avant que Cole décide de s’éloigner de sa place. Sauf que… il resta colla à son siège par un chewing-gum. La Lewis se mordit la lèvre inférieure pour ne pas rire. Honnêtement il y avait de quoi mais elle avait décidé de venir en aide à Cole donc se moquer n’était pas envisageable. «  Le pressing arrivera sûrement à se débarrasser de la tâche » dit-elle en haussant une épaule pour essayer de le réconforté. «  On est presque arrivait » rajouta-t-elle, en espérant que ce détail l’aiderait à rester calme. Mais pour rien aider, trois jeunes arrivèrent alors dans leurs compartiments. Un avait un accordéon, un autre une flute et le dernier chantait. Le «  petit groupe » s’approchaient tour à tour des passagers pour leurs faire pousser la chansonnette. Malicia croisait les doigts pour qu’ils restent loin d’elle et SURTOUT de Cole…
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 La demoiselle me servit un regard entre l’amusement et la réprobation devant ma réponse clairement salace. Ca collait surement à merveille à ma réputation de séducteur sur patte : même dans les moments de stress, j’essayais d’emballer. Sauf que ça ne fonctionna pas plus maintenant que quelques minutes auparavant. « Tu ne sais pas ce que tu rates miss Lewis. » lui lançai-je sur un petit ton perverti avec un haussement de sourcil et les yeux brillants. L’esprit vite envahi d’images cochonnes, je dus revenir à la réalité en réalisant où la brune m’avait conduit : sur un de ces sièges envahis de microbes du wagon, burk. Je me levai d’un bond en comprenant où j’étais installé mais je me sentis collé à l’assise, littéralement. Je découvris avec un air horrifié le chewing gum collant qui s’était accroché à mes fesses… « Pas de pressing, ce pantalon va finir à la poubelle dès mon arrivée crois moi… » Comme l’intégralité de ma tenue d’ailleurs. Parce que je me sentais déjà recouvert des germes qui devaient circuler dans cette endroit. D’ailleurs, une vieille femme toussa à côté de nous, et je lui lançai un regard dégoûté. S’en était trop pour le petit snob impeccable que j’étais.  Heureusement, ma sauveuse de la nuit se voulait rassurante en soulignant notre arrivée imminente. Quand une troupe de musicos entra dans le wagon pour commencer à mettre de l’ambiance dans ce dernier, je lançai un nouveau regard affolé à Malicia. « C’est pas vrai, faut qu’on se tire de là au plus vite… » ronchonnai-je en m’éloignant vers le fond pour espérer leur échapper.
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« Tu ne sais pas ce que tu rates miss Lewis. » Un sourire. Le «  Miss Lewis » reflétait à merveille le fait qu’ils n’étaient plus tout à fait des étrangers. Oh Malicia avait dans l’idée que seul un Eliot pouvait être digne de l’amitié de Cole, mais ce genre de mésaventure ça rapproche. Elle ne ferait pas de son cercle d’intime, mais peut-être qu’il se souviendrait d’elle et qu’il la saluerait sur le campus. Peut-être. Quand Cole lança un «  il faut qu’on se tire de là au plus vite » et qu’il commença à s’éloigner vers le fond du wagon pour échapper au muscicaux. Une idée vint alors à Malia. Ou plutôt… un reflex. Comme si le jeune Eliot lui avait donné un problème et qu’elle avait la solution parfaite. Sauf que c’était sur l’instant, sans vraiment y réfléchir. Il venait de dire qu’il fallait qu’ils se tirent alors… la jeune Lewis tira sur la manette d’urgence. Celle qui fait arrêter le métro au prochain arrêt, comme si c’était là qu’elle avait prévu de descendre ! Le transport en commun s’arrêta donc alors que Malicia commençait à se demander si elle n’avait pas fait une connerie. Elle attrapa la main de Cole pour l’entrainer avec elle hors du métro, tout en lui lançant un «  viens ! » assez autoritaire pour le convaincre. Elle  chercha du regard une sortie, toujours en tenant Cole par la main, comme une maman avec un enfant qu’elle aurait eut peur de perdre, avant de trouver les escaliers qu’elle grimpa à la va vite. Enfin, ils étaient à l’air libre. Malicia lâcha la main du Eliot avant de sourire. «  Maintenant, il reste plus qu’à arrêté un taxi. » Elle avait l’habitude de se débrouiller seule et de ne rien devoir à personne mais là elle espérait que le jeune homme allait payer car elle n’avait pas du tout d’argent sur elle… Et pas vraiment d’argent en général… Espérons que Cole lui en ait et que le taxi le rebute moins que le métro…  
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  Je paniquais un peu, pour ne pas dire complètement, sentant pointer la nouvelle crise d’angoisse devant les musiciens qui s’approchaient en jouant, imaginant déjà qu’ils allaient m’interpeller, me réclamer de l’argent ou encore tenter de me dérober mon portefeuille. Le fond du wagon comme refuge, j’étais bien trop en panique pour réaliser ce que Malicia était en train de faire. C’est lorsque le métro se stoppa soudain que je réalisais comment elle avait résolu notre soucis : une urgence. C’était une urgence. Et c’est donc en attrapant et en tirant la manette prévu à cet effet qu’elle avait stoppé le véhicule en marche. Je n’eus pas le temps de protester, de dire quoi que ce soit, qu’elle m’entrainait déjà en dehors du wagon, laissant les autres voyageurs derrière nous, tous interloqués par notre culot. Heureusement qu’elle me tirait par la main, car j’étais complètement perdu. Elle aurait pu me laisser là, en plan. Mais fallait croire qu’elle cachait des gènes de quincy au fond d’elle, miss Lewis. Pour venir en aide à un pauvre petit Eliot paumé et insupportable comme je l’étais. « Amen ! » soufflai-je en retrouvant l’air libre et en me sentant soudain tellement moins oppressé. « Un taxi qui passe ? Comme ça ? T’es tarée ! » répétai-je après la suggestion de la brune. Non mais j’avais trop lu de fait divers sur des chauffeurs malhonnêtes et véreux. Et dans mon trois pièces haute couture, y’avait un peu écrit – escroquez moi- sur mon front.
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«  C’est ça ou retourner dans le métro ! » dit-elle pour essayer de le convaincre. Elle aurait pût tout simplement ce contenté de prendre un taxi et de laisser Cole ici, seul, se débrouiller. D’autre l’aurait peut-être fait depuis longtemps, mais Malicia, elle, n’y pensa pas une seule seconde. Elle avait dit à l’Eliot qu’elle l’aiderait, alors elle comptait bien le faire jusqu’au bout. Même s’il n’avait pas tord… Cole avait l’étiquette «  je ne prend jamais de taxi, aller y arnaquer moi ! » coller sur le front et avec son jolie minois, elle passait pour une proie facile, bien qu’elle était loin de l’être. La Lewis savait se servir d’un arc, elle était imbattable aux fléchettes et elle savait pratiquer les arts martiaux. «  J’te protégerais » dit-elle très sincèrement mais elle avait dans l’idée qu’il ne la prendrait pas au sérieux. Aussi, rajouta-t-elle. «  Ou alors on rentre à pied ?! » demanda-t-elle en essayant de ne pas rajouté à sa question, un «  tu sais marcher ? » qui ne servirait à rien à part à le vexer. Sa rencontre avec le Eliot avait au moins eut le mérite de pimenter un banal trajet en métro, même si elle commençait à se demander s’ils allaient arriver un jour.

 
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[HJ : sache le, j’adooore notre rp *_* Il est en mode «  feeling total » comme j'aime T'as l'air d'un lapin au milieu d'une autoroute ! {Cole} - Page 2 1001568715 ]
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   Mon regard voyagea vers la sortie du métro par laquelle on venait de s’échapper pour rejoindre la rue et je fus parcouru d’un frisson. « Plus jamais de ma vie je descends là dedans. » affirmai-je alors avec un air de dégoût. Genre l’expérience la plus traumatisante de ma petite vie dorée s’était jouée là. Sauf que, à cette heure, trouver un taxi, ça allait être meumeu, et ça augmentait largement nos chances de tomber sur un chauffeur/dealeur, un chauffeur/proxénète ou un chauffeur/psychopathe. J’avais peut être passé trop de temps devant –enquêtes criminelles- parce que ma paranoïa était à son paroxysme là. Sauf que miss Lewis avait raison : c’était taxi ou à pied… Et disons que marcher pour moi… J’étais du genre à déranger mon chauffeur même pour 500 mètres habituellement alors. Le dilemme était entier. Bien sûr, Malicia, dans sa grande bonté, m’assura qu’elle me protégerait. Et c’est bien malgré moi qu’un rire franc et moqueur s’échappa de mes lèvres, ne me stoppant que devant l’air un peu vexé de la demoiselle. « Ok Lara Croft. Excuse moi mais tes cuisses font la taille de mes bras, alors j’ai du mal à croire que tu sois capable de protéger qui que ce soit, toi incluse. » lançai-je avec ironie, soulignant au passage sa silhouette svelte. Fallait juste qu’on détale de cette rue sombre et qu’on retrouve vite nos confréries. « T’as une idée d’où on est ? » Ca c’était moi, moqueur un instant et demandant de l’aide l’instant d’après. Espérons que Malicia n’était pas du genre susceptible parce qu’en ma compagnie, il valait mieux ne pas l’être.

Hj : J'aime trop aussi hanwii  Il est trop drôle ce rp :giggle:
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