surpriiiise (agadriel)

surprise
— agathe

Pourquoi cette fille me rendait-elle aussi fou ? Elle avait le don pour me rendre fou et dans tout les sens du termes, autant en bien qu'en mal. Je ne savais jamais sur quel pieds danser avec elle. Et là, j'étais totalement perturbée par le fait qu'elle ait retirée son soutien gorge, même si je ne voyais rien étant donné qu'elle avait garder son tee shirt. Mais je ne pouvais pas m'empêcher d'imaginer ce qu'il y avait en dessous, parce que je ne les avaient jamais vu après tout. Même si ce n'était pas l'envie qui me manquait, on allait pas se mentir. « Tu joues avec le feu Agathe. » rétorquais-je après ses paroles. Elle était en train de jouer, elle était en train de me chercher et j'étais très joueur, elle le savait, tout le monde le savait. Alors je m'approchais doucement d'elle, ne lâchant pas son regard. « Je ne suis pas le seul qui a dû mal à se retenir, même si là, il n'y a que toi qui me cherche. » disais-je en attrapant ses hanches pour la coller contre moi, ne lâchant son regard, un large sourire aux lèvres. Je devais avouer que ce contact me faisait du bien, même si je devais rester zen. Je baissais ma tête vers son cou, mordillant légèrement son oreille. « Soit tu arrêtes de jouer avec moi, soit je joue aussi avec toi. » chuchotais-je doucement à son oreille, avant d'aller déposer quelques baisers contre son cou, laissant mes doigts glissaient légèrement sous son tee shirt pour caresser sa peau. Elle l'avait cherché.

wanted you to build me something undestructible, all I got was almost
— agadriel

En temps normal je n'étais vraiment pas celle qui s'acharnait à avoir quelqu'un, s'il avait envie de moi parfait autrement je savais que je pouvais très bien trouver quelqu'un d'autre. Il n'y a personne d'irremplaçable après tout. Pourtant avec Adriel ça durait depuis des années maintenant, depuis que je l'avais embrasser avant de quitter sans prévenir. Depuis ce jour là je ne pouvais m'empêcher de me faire des centaines de scénarios dans ma tête et de le chercher constamment quand on était ensemble. C'était comme si une autre personne prenait possession de moi. Quand je jouais à ce jeu là avec lui j'avais l'impression d'être une petite fille avec ses princesses, j'adorais ça. Mais il avait raison. C'était jouer avec le feu. Le feu prenait envahissait d'ailleurs mon corps entier quand il s'approcha de moi. J'aimais cette proximité dangereuse entre nos deux corps, ses lèvres qui mordillait mon oreille, ses mains sur ma peau. Je devais cependant rester calme et ne pas céder à la tentation, pas sans un accord explicite de sa part. « Je suis bien curieuse de voir à quel point tu arrives à jouer avec moi Adriel Rhodes. » Je l'ai toujours connu sage, tranquille en ce qui me concernait. Les quelques fois où les choses commençaient à mal tourner il avait été celui qui avait mis un stop à tout cela. Je me demandais donc jusqu'à quel point il pouvait bien jouer avec moi. Pour le découvrir je laissais glisser ma main tout doucement le long se son bras, croisant mes doigts aux siens tout en pressant davantage mon corps contre le sien afin qu'il puisse bien le sentir. C'était à un point tel que je ressentais les battements de son coeur sur moi.

surprise
— agathe

Je détestais quand elle faisait ça, je détestais quand elle jouait avec moi. Parce qu'il fallait que je me retienne encore plus, parce que c'était beaucoup trop dur pour moi et elle le savait très bien, mais ça l'amusait plus qu'autre chose. Mais au fond de moi, je savais très bien que c'était une mauvaise chose, il fallait que je reste fort et si je cédais à mes pulsions, on ne pourrait plus jamais faire un retour en arrière. Malgré tout, je décidais de jouer moi aussi, m'approchant d'elle, lui chuchotant à l'oreille, lui donnant quelques baisers dans son cou. C'était mal, je le savais, mais il fallait bien que je riposte non ? Sinon, elle jouait seule et c'était toujours mieux à deux. J’arquais un sourcil à ses paroles et je sentais que j'étais dans la merde. J'étais celui qui empêchait ce genre de situations et maintenant, je devais passer de l'autre côté ? Mais qui nous arrêterait si cela partait trop loin ? Est-ce que je pourrais réussir à me retenir ? Elle glissait ses doigts entre les miens, se collant contre moi. Je posais mon front contre le sien, réfléchissant, perdu au fond de ses magnifiques yeux. Je souriais ensuite, attrapant ses mains en me décalant légèrement de son corps et je faisais passer ses mains sous mon tee shirt, pour qu'elle touche mes merveilleux abdos. Sans vouloir me vanter, je savais ce que j'avais, tout simplement. Je la laissais profiter tranquillement, en déposant plusieurs baisers sur son cou, en remontant vers sa joue puis, j'en déposais un nouveau au coin de ses lèvres... Et sans réfléchir une seule seconde, je l'embrassais. Passionnément. Mon dieu ce qu'elles m'avaient manqué ses lèvres. Je devais pas, je le savais et c'est pour ça qu'après quelques minutes, je me retirais. « Euh.. Je vais rentrer chez moi. » lâchais-je en haussant les épaules, comme si tout était absolument normale. Alors que rien ne l'était.

wanted you to build me something undestructible, all I got was almost
— agadriel

Je ne saurais expliquer pourquoi j'agissais ainsi, c'était l'instinct je crois. Et sans doute aussi un brin de jalousie. Avoir Adriel comme meilleur ami était très important pour moi mais, bien que je ne changerais cela pour rien au monde, je ne pouvais m'empêcher de me dire que si ce n'avait pas été le cas j'aurais certainement aujourd'hui le meilleur des amants. Car oui, soyons franc, sans notre amitié il y a bien longtemps que j'aurais couché avec lui. Je voulais voir de quoi il était capable, qui était donc ce Don Juan caché en lui. N'était-ce qu'une illusion ? Je n'en croyais rien. Pas avec la façon qu'il avait de toucher mes mains pour les poser sur son corps parfait. Pas avec la façon qu'il avait de me regarder, de m'embrasser. Il me rendait folle. Si ça ne tenait qu'à moi je capturerais ses lèvres pour l'éternité pour ne jamais avoir à mettre fin à ce baiser passionné. Mais ça ne pouvait durer et je le savais. Lorsqu'il se sépara de moi pour énoncer qu'il allait rentrer chez lui je ne pu me retenir d'éclater de rire. « C'est mieux, ouais. » J'allais sans doute le vexer mais je ne pouvais m'empêcher de continuer à rigoler comme une conne. Il était tellement mignon à tout faire pour se contrôler, comme un adolescent qui drague une fille pour la toute première fois. Avant j'aurais certainement insister et continuer mes avances sur lui mais j'avais fini par comprendre que c'était inutile car il avait trop de respect. Tant qu'il n'en avait pas pleinement envie cela ne servait à rien de brusquer les choses et si ça n'arrivait jamais alors tant pis.

surprise
— agathe

Et voilà, encore une fois, j'étais parti en couille. Je voulais rentrer dans son jeu, je voulais jouer avec le feu et je me brûlais les ailes. Je n'avais pas pu m'empêcher de l'embrasser, parce que j'en avais envie depuis que j'étais arrivé chez elle, depuis que je l'avais vu. Parce que j'avais toujours envie de l'embrasser, parce que notre relation était trop complexe, parce que j'en avais marre de devoir retenir mes pulsions, parce que je n'en pouvais plus de tout ça. Mais la seule chose qui sortait de ma bouche après ce baiser était le fait de vouloir partir, rentrer chez moi, m'éloigner, le plus vite possible. Parce que c'était le mieux à faire à mes yeux, mais elle, elle s'était mise à rire. Je ne savais absolument pas comment le prendre, je me sentais très con sur le coup et c'était une sensation que je détestais énormément. Alors je soupirais simplement, faisant demi-tour pour aller vers la porte. « Passes une bonne soirée. » lâchais-je simplement, claquant la porte en partant. J'étais pas énervé, juste perplexe, perdu, je ne savais plus quoi faire, je ne savais plus comment me comporter avec elle et cela me rendait fou. Surtout qu'il y avait Leevy aussi, je ne voulais faire souffrir aucune des deux mais j'étais attachée à ses deux blondes et je n'en pouvais plus. Au fond, je préférais quand j'étais un connard qui ne s'attachait pas, au moins, je ne souffrais pas.