surpriiiise (agadriel)

surprise
— agathe

Effectivement, cela aura été bien dommage qu'elle perde son sens de l'humour, car c'était quelque chose que j'aimais chez elle. Enfin, il y avait beaucoup de choses que j'aimais chez elle, c'était un fait. Je ne disais rien et je décidais de parler du bal. J'espérais vraiment qu'elle veuille bien m'accompagner. J'étais presque certain de passer une bonne soirée avec elle, si on arrivait à ne pas s'engueuler à un moment quoi. « Heureusement, parce que je me voyais mal faire ça. » rétorquais-je en riant. J'étais pas doué pour le romantisme. J'avais un petit côté romantique oui, mais je n'avais jamais pu vraiment le développer et.. Je ne savais même pas vraiment si je savais réellement l'être. Alors j'étais bien heureux que ce ne soit pas une fille qui demande ce genre de choses, j'aurais été dans la merde sinon. Par contre, je ne comptais pas me mettre à genou. J'avais quand même encore un minimum de fierté. Je m'approchais d'elle et je glissais ma main sur sa joue, soulevant son menton pour plongeait son regard dans le mien. « Je veux me faire pardonner Agathe. Je sais que tu m'en veux encore et je vais faire mon maximum pour que tu me pardonnes. Alors je veux te faire passer une merveilleuse soirée pendant le bal, je veux que tu sois heureuse, je veux que ce soir-là, tu te sentes importante. Tu t'es toujours sentie de côté avec ta soeur jumelle parfaite, mais tu l'es aussi à mes yeux et tu le seras si tu m'accompagnes. » disais-je doucement, me mordant légèrement la lèvre. Putain, j'avais tellement envie de l'embrasser, je faisais un effort considérable. « Alors, est-ce que tu veux bien être ma cavalière pour le bal, Agathe ? » demandais-je en collant mon front contre le sien.

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— agadriel

J'avais jamais vraiment été jalouse des trucs supers cons et romantiques, j'en voyais pas l'intérêt. En quoi le fait de te faire devenir obèse ou d'envahir ton espace de fleurs dont tu devras t'occuper comme la prunelle de tes yeux démontre il qu'une personne nous aime ? Je trouve plutôt ça égoïste : c'est qu'en fait il ne te veut que pour lui tout seul. Adriel n'était pas comme ça et des nombreuses choses que j'adorais de lui s'en était certainement une. Il avait beau agir comme le pire des cons, c'est celui qui te fait sentir importante, qui n'a rien à faire d'autres que te regarder pour te faire comprendre qu'il t'aime. Vraiment si jamais un jour je tombais amoureuse je voulais que ce soit d'un garçon comme Adriel. Y avait juste à voir la manière dont il me demandait de l'accompagner à une soirée aussi bête que le bal de fin d'année. Jamais personne ne m'avait rien dit d'aussi adorable, d'aussi sincère. On sentait que ce l'était et qu'il ne se forçait pas à dire des mots doux rien que parce que je lui avais demander. « Wow.» dis-je tout simplement en continuant de fixer son regard si doux. Je rêvais de l'embrasser ou de lui dire que je l'aimais mais je n'en fis rien. Cette fois j'allais me tenir et s'il me voulait alors il savait très bien que j'allais pas le repousser. Mais si nous voulions une chance de ne plus se disputer alors il ne fallait rien brusquer. « Ouais, d'accord. Je serais honorée d'être ta cavalière Adriel Rhodes. » Et pour la première fois depuis plus d'un mois je lui souris, pas parce que j'étais forcée de le faire, parce que j'avais envie de sourire. Parce que le fait qu'il soit près de moi me faisait sentir bien.

surprise
— agathe

On allait pas se mentir, Agathe me faisait bien galérer pour accepter de m'accompagner au bal. Mais c'était une fille, j'aurais dû me douter qu'elle me ferait ce coup-là. Alors comme je n'avais pas l'âme d'un mec romantique, je décidais tout simplement d'y aller au feeling et de parler avec mon coeur. Le seul soucis, c'est que je m'étais vachement rapproché d'elle et ça devenait compliqué pour moi de rester zen et de ne pas l'embrasser. Mais je tenais, et je lui disais juste ce que je pensais, ce qui me venait. Et après avoir tout déballé, je me demandais bien ce que ça allait donner. Je me demandais ce qu'allait être sa réponse. Heureusement, elle était positive. Blondie acceptait enfin, miracle. Je n'avais pas d'autres cartes à jouer après celle-là, alors heureusement qu'elle avait accepté. J'aurais été dans la merde sinon. « Tu sais que pendant quelques secondes, j'ai eu très peur de me prendre le plus gros râteau de ma vie ? » disais-je en riant. On savait jamais avec elle, elle aurait très bien pu vouloir me faire galérer encore plus. Mais elle avait été gentille et je la remerciais intérieurement. Je déposais un baiser sur son front avant de m'éloigner. Il fallait que je garde une distance de sécurité avec elle, vraiment. « Il ne te reste plus qu'à aller chercher une belle robe pour voler la vedette à toutes les filles de la soirée. » m'exclamais-je en souriant, la regardant de la tête aux pieds. « Même si t'as pas besoin de ça au final, vu le corps parfait que tu as.. » chuchotais-je doucement. Merde. J'espérais qu'elle n'avait pas entendue.

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— agadriel

Me rendre au bal de fin d'année, si quelqu'un m'avait dit que je le ferais je me serais vachement moquer. Je préférais encore brûler vive. Adriel devait donc m'impressionner pour que je finisse par changer d'avis là-dessus et en fin de compte c'était chose faite. L'idée de le faire languir encore m'avait certes traverser l'esprit mais devant ses paroles dignes d'un film je n'en voyais plus l'intérêt. Ça nous ferait du bien à tous les deux cette soirée ensemble et j'avais beaucoup de chance qu'il me préfère à toutes ces autres dindes d'Harvard. « Tu faisais pitié. » Lançais-je pour taquiner bien que j'aurais eu très envie de remettre sur le tapis le vent qu'il m'avait foutu, à moi. Vous savez avec le sms désespéré que je lui avais envoyer. Bref valait mieux qu'il ne s'éloigne avant que je ne puisse plus me contrôler. « Je crois que je vais avoir besoin de l'aide de Maxym pour être à la hauteur. » Car le style et moi c'était vraiment pas encore tout à fait ça, j'étais la fille aux t-shirts trop grand et ax shorts mais magasiner une robe de bal alors là j'y arriverais pas seule. En temps normal je lui aurais demander de m'accompagner pour avoir un avis de mec, savoir ce qui plaît à un homme, mais puisqu'il était mon cavalier j'avais envie de lui faire la surprise jusqu'au grand soir. Comme si on se mariait (a) Et parce que c'était trop simple il fallait que mes oreilles soient un peu trop fines et que j'entende parfaite la suite. J'aurais dû ignorer la remarque, juste changer de sujet. Sauf que ça ne nous ressemblait pas. « Ah ? Et qu'est-ce que t'en sais exactement ? » Puisqu'à moins que tu ne m'ai espionner dans la douche tu n'as jamais rien vu de complètement découvert.

surprise
— agathe

J'étais bien heureux qu'elle ait accepté. J'avais maintenant une belle cavalière pour le bal, l'une des plus belles. Mon dieu, je n'avais pas la plus gentille des cavalières en tout cas, c'était un fait. « Merci, ça fait plaisir. » disais-je en levant les yeux au ciel. De toute façon, je m'en foutais, le principal c'est que je savais que ça lui avait fait plaisir au fond étant donné qu'elle avait accepté sans que je me mette à genou ou je ne sais quels autres conneries elle aurait pu me sortir. J'espérais que Maxym pourrait bien l'aider, même si je n'en doutais pas au fond. Il n'y avait pas de raisons. « Je suis sûr qu'elle et toi, vous ferez un super choix de robes. » disais-je en souriant. Il me tardait de voir ça, il me tardait de voir cette robe, il me tardait cette soirée, il me tardait de voir comment ça allait se passer. Bref, vivement le bal pour passer une bonne soirée avec elle. Sauf que là, mon regard se perdait sur son corps, parce que je ne pouvais pas m'empêcher de la mater. Et je pensais parler dans ma tête, sauf que j'avais parlé à voix haute et elle avait évidemment entendue. « Oh, euh.. Disons que ça se voit. Fin tu es bien.. faite. Je dois pas être le premier à te le dire hein, tout les mecs doivent se retourner quand tu passes à côté d'eux parce qu'on voit que tu es bien foutue même avec tes vêtements.. » répondais-je en haussant les épaules. Bon, je savais pas si j'avais bien réussi à me justifier ou non pour le coup.

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— agadriel

Bon il fallait que j’arrête de me moquer d’Adriel si je ne voulais pas qu’il revienne sur son invitation. Je comptais bien mettre le paquet autant sur la préparation physique (jolie robe, maquillage, coiffure,etc.) que sur la soirée elle-même afin de la rendre mémorable. Il méritait bien cela après les efforts qu’il venait de faire pour me faire accepter l’invitation. En plus d’aussi loin que je me souvienne c’est la première fois de ma vie que je me rendais à un bal puisque j’avais évité tous les autres même celui de fin de lycée. D’ici là je ne pouvais ignorer la remarque du Mather à l’effet qu’il trouvait que j’étais bien foutue, à croire qu’il me matait. C’était plutôt flatteur à vrai dire et j’étais curieuse d’en savoir plus à ce propos. Je ne pouvais m’empêcher de sourire tout au long de ses explications, on croirait un adolescent qui vient de se faire prendre par sa mère à regarder de la porn. « Pas mal comme porte de sortie mon cher ami. C’est vrai que la nature fait parfois bien les choses, même deux fois plutôt qu’une. C’est tout de même dommage que tu ne puisses en profiter davantage contrairement à ces autres garçons. » Je sais que j’avais dit que je devais me tenir tranquille, mais tant que je ne m’approchais pas de lui pour l’embrasser, je ne faisais rien de mal pas vrai ? Donc ce n’était pas grave que je soulève doucement mon t-shirt pour retirer mon soutien-gorge ? C’était une totale question de confort à vrai dire car il était bien trop serrer. En plus ce n’est pas comme si j’exhibais quoi que ce soit puisque j’étais toujours couverte.

surprise
— agathe

Un jour, il allait falloir qu'on m'apprenne à fermer ma gueule. Parce que je parlais beaucoup trop, je pensais beaucoup trop et parfois ce qui devrait rester dans ma tête finissait finalement par sortir sans que je le veuille. Et c'est exactement ce qu'il venait d'arriver avec Agathe. Du coup, je me sentais légèrement gêné et j'essayais de m'en sortir avec des explications réellement pourries. Mais bon, il fallait bien que j'essaye. « T'as pris le melon toi, comme Maxine. Vous êtes pas jumelles pour rien. » disais-je en riant légèrement. « Et je suis d'accord ! » rajoutais-je simplement. Oh que oui, parce que j'avais envie d'en profiter moi aussi. Mais je me retenais, je restais fort, parce que je voulais pas tout briser. Parce que j'étais plus doué pour faire du mal aux gens que pour les rendre heureux. Sauf que la demoiselle soulevait doucement son tee-shirt et.. Elle était en train de retirer son soutien gorge là ? Non mais je rêvais. Elle était clairement en train de me chercher et c'était vraiment mal. Très mal. Mais je ne voulais pas céder, on venait à peine de se retrouver, je pouvais pas céder aussi vite et aussi facilement. Par contre, mes yeux eux, ils ne se détachaient pas d'un certain endroit. Je restais bloqué, à m'insulter intérieurement pour ne rien faire. « Cela t'amuses de me torturer ? » demandais-je en relevant enfin les yeux vers elle, après quelques minutes de silence où j'avais failli perdre le contrôle de moi-même et céder aux pulsions qui me hantaient depuis des mois quand j'étais dans la même pièce qu'elle.

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— agadriel

C'est pas que je me vantais ou quoi, j'avais juste conscience que contrairement à beaucoup de filles qui avaient des centaines de complexe sur leur corps bah moi j'avais été bien gâtée. Une vraie bimbo avec de longs cheveux blonds et des seins gonflés juste à souhait. Cet avantage là, il fallait avouer que j'en usais même plus que nécessaire de sorte que ça ne devenait plus tellement spécial. Beaucoup de gens à Harvard, filles et garçons, avait eu l'occasion de mater ou toucher. Toutefois pas Adriel. Nous avions toujours réussi jusqu'ici à ne pas franchir cette limite, quelques écarts de conduite certes, mais rien d'impardonnable. Pourtant ce n'était pas par manque de désir, c'était plutôt du réalisme. Comment est-ce que deux être qui passent leur temps à se prendre la tête et à tout briser autour d'eux pourrait-il parvenir à construire quelque chose de saint ensemble ? L'amitié était déjà assez dure à gérer. Malgré que je sois tout à faite consciente de toutes ces choses je prenais quand même un malin plaisir à jouer l'agace en retirant mon soutien-gorge comme si de rien était. Mauvaise Agathe. « Te torturer ? Je fais juste me mettre confortable pour passer la journée chez moi. » Ouais c'était carrément juste ça, bien sur. Quand j'essayais de me la jouer innocente c'était comme si un chien essayait de se faire passer pour un poisson : c'était un flop monumental. En même temps j'allais pas le violer le pauvre homme, si ? J'en avais bien envie mais il fallait que je me tienne un minimum je crois.

surprise
— agathe

Elle me torturait. Depuis tout à l'heure, j'essayais de rester le plus calme possible, j'essayais de ne pas céder à mes pulsions, ce qui avait été une exercice compliqué quand je m'étais approché d'elle pour lui demander de m'accompagner au bal et maintenant, elle retirait son soutien gorge, me donnant clairement envie de voir en dessous de ce tee-shirt ce qui se cachait. Alors j'avais dû mal à détacher mon regard, je ne parlais même plus, je fixais juste en pensant que je devais pas craquer, je ne devais surtout pas céder après tant d'efforts. Je ne voulais pas briser notre amitié, je ne voulais pas tout briser. J'étais bien trop doué pour briser mes relations et les gens que j'aimais, je ne voulais pas la briser elle encore plus que je n'avais réussi à le faire quand j'étais partie. Je devais rester fort et je devais me contrôler, alors je reprenais mon calme et je reprenais surtout la parole, recommençant à regarder son visage. La tête que je tirais à la suite de ses paroles voulaient clairement dire "sérieusement, tu arrives toi-même à croire ce que tu viens de dire ?" C'était complètement idiot. « Bien sûr, fous-toi de moi Agathe. T'aurais pas pu attendre que je parte pour le retirer ? Non, tu le fais bien devant moi au moment où je dis que t'es bien foutue. T'es grillée. » rétorquais-je avec un petit sourire aux lèvres.

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— agadriel

Adriel avait été un très mauvais garçon en quittant la ville ainsi, ne laissant qu'une simple lettre. Sans lui, ma vie était vraiment un cercle sans fin de conneries, il était étrangement l'une des rares personnes qui arrivait à tout garder en ordre. Et les mauvais garçons doivent être punis afin de s'assurer qu'ils ne commenteront pas les mêmes erreurs de nouveau. C'était mal comme punition car notre amitié fragile était en jeu dans tout ça, sauf que j'avais cette tendance à toujours pencher vers ce qu'il y avait de plus mauvais pour moi et m'y accrocher de toutes mes forces. « Si je voulais vraiment te torturer comme tu le dis, j'aurais fait bien plus que retirer bien plus que juste retirer ce soutif qui est en parfaite harmonie avec ma culotte de dentelle blanche. À voir ta tête t'aurais eu bien plus de mal à te retenir. »Je lui adressai un clin d'oeil pour accompagner ses propos. Il est vrai que j'avais fais exprès de le chauffer mais j'étais quand même restée très sage malgré tout. J'aurais pu tout simplement me mettre seins nu, si vraiment je voulais à tout prix coucher avec lui. Pourtant j'avais l'impression que ce jour n'arriverait finalement jamais car on se cherchait constamment des excuses pour ne pas le faire. Le jeu était peut-être plus ce que nous aimions au fond.