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→ Wendy & Nate« La vie est un enchainement de petites choses qui te font te sentir en vie. » |
• Et si tout ça n’était qu’un rêve ? Et si l’étudiant était en train de dormir à ce moment précis et que cette journée était simplement le fruit de son imagination ? Ça aurait très bien pu être possible, après tout, tout avait été très vite, ce qui n’avait pas déplu au jeune homme comme vous pouvez vous en douter. Imaginez que vous laissiez passer cette fille stupidement, car vous êtes trop bête et orgueilleux pour lui dire ce que vous ressentez pour elle, alors que vos amis vous disent que lorsque votre regard croise le sien les étoiles s’illuminent à l’intérieur. La vie est sacrément courte et l’on ne peut pas se permettre d’en gaspiller une minute. Et puis, plusieurs années plus tard, marié, trois enfants, une belle maison, un chien, un chat et des poissons rouges , vous vous rendez compte que vous avez laissé partir cette femme des années auparavant, et que quand vous vous couchez le soir, c’est à elle que vous pensez et non à la personne qui partage votre lit. Voulez-vous vraiment avoir envie de faire face à cette situation plus tard ? Non, je ne pense pas, alors maintenant arrêtez vos conneries de gamins à qui l’on cède tout et prenez les devants, avoué vos sentiments, arrêter de jouer au con, il n’y a que comme ça que votre vie sera meilleur et que le vide que vous ressentez en vous s’agrandira. Si tout ça n’était qu’un rêve, le jeune homme serait déçu, déçu que la réalité ne se soit pas passé comme ça, déçu de ne pas avoir pu revoir cette jeune femme, déçu de se rendre compte qu’il doit retourner à la vrai vie, celle où Wendy n’en fait plus partie… Vous savez, ce genre de rêve qui parait si réelle et ou vous demandez en vous réveillant si c’était un simple rêve ou non. Ce rêve qui vous fait transpirer le matin quand vous vous réveillez, rêve dont vous vous souvenez pendant longtemps, qui vous remet en question, ce genre de rêve que vous faites une voir deux fois dans une année… Non, je ne rêvais pas, c’est faux, tout ça était bien réel, j’avais bien cette belle brune assise à mes côtés, et ça faisait vachement du bien, je peux vous le dire. C’était comme une renaissance. Même si cela ne faisait que quelques minutes qu’il l’avait retrouvé, il avait l’impression que son départ à Washington était il y a seulement quelques heures. Comme quoi, je n’avais rien oublié de Wendy. Elle était toujours la même, en plus grande, en plus belle, en plus… Femme tout simplement. Elle m’avait demandé de lui parler de ma vie à Washington, et, j’avais fait bref, tout ce que je voulais, c’était qu’elle me parle, qu’elle me raconte ce qu’elle avait pu vivre ici. « Oh bah, moi tu sais j’ai pas beaucoup de choses à raconter. Quand j’étais au lycée à New York, j’étais la première de ma classe aussi, et j’ai travaillé sur un projet photo avec un photographe de renommée et puis quand j’ai obtenu mon diplôme, je suis venue à Harvard poursuivre mes études, mais par contre ici, je suis pas la première de la classe. » Et bien, un photographe de renommé ? Elle en avait de la chance, sérieusement ! Elle avait lâché un petit rire à la fin de sa phrase. Putain, ce rire, ce sourire, tout ça me rappelait un grand nombre de souvenirs, nos souvenirs. C’était beau, elle avait une voix qui avait le don de m’envouter, de m’apaiser. •
« Tu seras quand même la première de ta classe pour moi ! … Tu me montreras les photos que tu as prises avec le photographe ? J’suis sûr qu’elles sont parfaites ! »
• Imaginez juste un instant que je n’aurais pas écouté le gars à qui j’ai demandé le chemin, que j’en aurais pris un autre ? Je n’aurais peut-être pas croisé Wendy, je n’aurais pas vu ce bonheur m’envahir et ce bien-être, j’aurais peut-être été comme un con, seul, ici, et j’aurais finit par rentrer. •
« Tu seras quand même la première de ta classe pour moi ! … Tu me montreras les photos que tu as prises avec le photographe ? J’suis sûr qu’elles sont parfaites ! »
• Imaginez juste un instant que je n’aurais pas écouté le gars à qui j’ai demandé le chemin, que j’en aurais pris un autre ? Je n’aurais peut-être pas croisé Wendy, je n’aurais pas vu ce bonheur m’envahir et ce bien-être, j’aurais peut-être été comme un con, seul, ici, et j’aurais finit par rentrer. •
© Belzébuth
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