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→ Wendy & Nate« La vie est un enchainement de petites choses qui te font te sentir en vie. » |
• « Le lac ? C’est pas loin mec, dans genre cinq minutes si tu continues tout droit et que tu tournes à droite, tu y es rapidement ! » Oh putain… Demander son chemin ici c’est comme demander à un gars complètement déchiré de te faire un calcul mathématique de te dire combien tu lui montres de doigt, c’est comment dire… Impossible. Donc, si je suis ces conseils, je continue tout droit, je tourne à droite, et je suis à ce fameux lac. Pourquoi le lac d’abord ? Pourquoi j’allais là-bas ? Il paraitrait qu’à cet endroit, tu peux t’intégrer facilement. Le Summer Camp… Je m’y étais inscrit comme le mouton que je suis, histoire de pouvoir connaitre un peu de monde avant d’entrer réellement à Harvard, et de ne pas me retrouver comme un clampin à chercher mes salles de cours, bah oui, Harvard les gars, c’est pas comme le lycée, c’est comment dire… Géant ! Bref, passons, j’avais donc décidé d’aller au lac, non pas pour me baigner, mais juste me poser sur la plage, profiter de la vue et, attendre. Rien de plus. Se baigner seul ne sert à rien, il n’y a pas de plaisir, tu vas faire deux trois longueurs et t’en aura déjà marre, alors bon, autant resté sur la plage, faire une sieste ou un truc du genre et voilà, la discussion avec des personnes de mon âge se fera assez rapidement, du moins, je pense… Il avait beau m’avoir indiqué un chemin étrange, j’y étais arrivé finalement, il n’était peut-être pas si con que ça ce gars en fait, encore une fois, j’ai dû me tromper. Du monde, c’était blindé de gens, comme si tous les étudiants c’étaient donné rendez-vous ici pour venir faire la fête ou juste profiter du beau temps et de la plage. La rentrée était dans deux mois, mais ils restaient là, et, j’allais faire pareil qu’eux, et, peut-être que je trouverais rapidement des amis ou quelque chose du genre, histoire de ne pas rester trop seul jusqu’à la rentrée, je ne m’étais pas inscrit à ce camp pour me faire chier. Déposant ma serviette à un endroit assez calme, du moins, par rapport aux autres, je me posa assis pour regarder un peu ce qui pouvait se passer ici. •
• C’est comme si je venais de me prendre une bonne claque en pleine gueule… Je ne savais pas vraiment si c’était le soleil qui était en train de me monter à la tête ou si je m’étais endormis et que j’étais en train de ronfler comme un con, mais, ça faisait bizarre… Elle était là, à quelque mètre de moi, à passer seule sur la plage, en maillot de bain… Merde, qu’est-ce qu’elle faisait là ? D’où elle était inscrite ici elle aussi ? C’est pas possible, je devais rêver, ouais, c’est ça en fait, je rêve… Wendy… C’était Wendy, j’aurais reconnu ce visage entre mille, cette démarche, cette façon de se tenir. Je ne pensais plus la revoir. Et, comme si c’était une évidence, comme si c’était mon destin, elle était là, au même endroit que moi… Il fallait que j’aille la voir, après tout, j’avais vécu de superbe moment avec elle, elle avait embelli ma vie, et, la revoir là, du moins, l’apercevoir me faisait me remémorer tous ce que j’avais pu vivre avec elle… Merde, arrêtons de penser, il fallait que je me lève et que je l’accoste, c’était obligatoire. Alors, me levant de ma serviette, je me posta debout, et, sans savoir pourquoi, mes jambes ne pouvaient avancer, ma voix ne pouvait se faire entendre, comme si j’étais bloqué, comme si je ne pouvais rien faire… •
• C’est comme si je venais de me prendre une bonne claque en pleine gueule… Je ne savais pas vraiment si c’était le soleil qui était en train de me monter à la tête ou si je m’étais endormis et que j’étais en train de ronfler comme un con, mais, ça faisait bizarre… Elle était là, à quelque mètre de moi, à passer seule sur la plage, en maillot de bain… Merde, qu’est-ce qu’elle faisait là ? D’où elle était inscrite ici elle aussi ? C’est pas possible, je devais rêver, ouais, c’est ça en fait, je rêve… Wendy… C’était Wendy, j’aurais reconnu ce visage entre mille, cette démarche, cette façon de se tenir. Je ne pensais plus la revoir. Et, comme si c’était une évidence, comme si c’était mon destin, elle était là, au même endroit que moi… Il fallait que j’aille la voir, après tout, j’avais vécu de superbe moment avec elle, elle avait embelli ma vie, et, la revoir là, du moins, l’apercevoir me faisait me remémorer tous ce que j’avais pu vivre avec elle… Merde, arrêtons de penser, il fallait que je me lève et que je l’accoste, c’était obligatoire. Alors, me levant de ma serviette, je me posta debout, et, sans savoir pourquoi, mes jambes ne pouvaient avancer, ma voix ne pouvait se faire entendre, comme si j’étais bloqué, comme si je ne pouvais rien faire… •
© Belzébuth
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