TATHENA>>No more games

Je n'avais pas prévu annoncer à Athéna que j'étais une victime de la bombe de cette manière mais on était entrain de parler, partager un moment et surtout se confier l'un à l'autre, surtout j'aurais fini par lui avouer moi-même. Je hochais la tête et lui répondit: ''Ouais j'y étais, j'étais à la bibliothèque.''. Je lui faisais toucher derrière mon oreille, l'endroit où j'avais eu une opération et surtout que grâce à mon appareil auditif je pouvais entendre de nouveau à 100%. Je la corrigeais: ''Non justement grâce à un petit coup sur le bistouri et un magnifique appareil auditif de la part du Dr. Blackburn le père de Talya, je peux entendre à 85%.''. Ouais perdre Ingrid avait été le moment le plus dur de ma vie et j'étais content d'avoir eu de l'aide à ce moment pour m'en sortir parce que honnêtement, je n'aurais pas su quoi faire et j'aurais problème prolonger dans une dépression. Entendre Athéna dire qu'on était la dedans tous les deux me touchait beaucoup et sa ne faisait que faire grandir l'amour que j'éprouvais pour cette fille. Je l'embrassais, je la désirais et je ne voulais qu'elle ce soir. J'enlevais le haut de mon pyjama et l'envoyait dans un coin. . Après avoir goûter à la chaleur de la peau d'Athéna, on s'endormait dans les bras l'un de l'autre. Je dormais quoi à peine deux heures? Il devait être 6:00 du matin quand je me réveillais et regardait Athéna dans sa tenue d'Ève. Je caressais son dos nu et déposait un baiser entre ses omoplates et me levait. C'était un autre pas qu'on avait franchi en couchant l'un avec l'autre, sa m'aidait certainement à réfléchir. Je m'habillais en tenue de sport et enfilait mon pull de la Eliot House et allait courir, sa m'aidait toujours à m'éclaircir l'esprit. Au rez de chaussé avant de mettre mes écouteurs, je dis à la réception: ''Pouvez-vous faire le service au chambre à la suite underwater 143, le petit déjeuner continental merci pour mademoiselle Athéna Campbell de Tate Murray .''. Je réglais la note et allait courir, sans passer à laisser un mot à Athéna mais elle aurait le déjeuner au moins dans une heure.

La confidence de Tate me touchait profondément. Alors il était là quand la bombe a explosé, des personnes ont perdu la vie dans cette tragédie, mon père à perdu un ami et pour un peu j’aurais perdu Tate avant même de l’avoir rencontré. Je n’étais pas là quand c’est arrivé mais je me rappelle l’après. Mon père mal quand je suis rentrée des cours, et quand j’ai entendu les informations j’étais très mal. On est même venus lui et moi à Harvard, c’était la première fois que j’y mettais les pieds. On est venu soutenir les personnes là et on a fait un don pour aider à la reconstruction. Je n’imagine pas l’enfer qu’il a dû vivre. Je l’ai regardé caressant sa joue « Je suis heureuse que tu sois en vie alors … » avant de toucher là où il a eu une opération, par le Docteur Blackburn, je l’admire beaucoup c’est un ami de mon père et que ce soit lui comme mon père, tous les deux sont de très bons chirurgiens en ORL. « Il a fait du très bon travail alors, tu sais que pour un peu c’est mon père qui t’opérais. » il me parlait alors d’un moment important de sa vie, la perte de celle qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui, Ingrid. Je le regarde avec de grands yeux avant de le prendre dans mes bras. On était là dedans ensemble, à flipper de tomber amoureux mais à le faire quand même et ça me rassurais qu’il soit là, je l’aimais même encore plus pour ça. J’avais envie de Tate, je le désirais depuis un long moment mais ce soir c’était le soir, je voulais être avec lui. Mes vêtements ont très rapidement volé dans la pièce entre deux baisers langoureux.

Après un moment magique avec le jeune homme, je m’endormais dans ses bras, la tête sur son torse. Je me réveillais alors quelques heures plus tard doucement, ça changeais des réveilles en sursaut. Seulement j’ai eu une mauvaise surprise, pas de Tate en vue. Je me suis tournée dans le lit « Tate ? » avant de me regarder, j’étais en tenue d’Eve et lui il s’était barré après la nuit qu’on avait passer ? Il se fichait vraiment de moi. Attrapant un peignoir et parcourant la chambre je le cherchais lui ou une explication valable qui ne venait pas. J’ai fini par me rendre à l’évidence, monsieur s’est barré voir ses potes maintenant qu’il a tiré son coup. Cette idée me rendait plus qu’énervée. J’avais l’impression qu’il m’abandonnait maintenant qu’il avait juste eu ce qu’il voulait. Enervée je suis allée me doucher essayant tant bien que mal de penser à autre chose. Je suis sortie de la salle de bain en peignoir à peine noué autour de moi et j’ai eu un sursaut en voyant un homme du room service planté au milieu de la pièce, j’ai fermé mon peignoir dans un geste rapide avant de reprendre « Je peux savoir ce que vous faites là ? » l’homme s’excusait platement avant de me montrer le petit déjeuner et s’éclipser. J’ai levé les yeux au ciel, c’était un monde, il était vraiment culotté si il pensait qu’un déjeuné allait passer l’affront de ce matin. Il faisait beau alors j’ai enfilé un maillot de bain avant de m’assoir à table pour manger, boudant de m’être réveillée seule, boudant qu’il m’ait laissé seule surtout après une nuit pareille.

J'avais quitté le lit avant le réveil d'Athéna pour pouvoir aller courir, ouais ce n'était pas parce qu'on était à l'autre bout du monde que je devais abandonner mes bonnes habitudes alors j'allais courir dans les environs en espérant de ne pas me perdre dans le coin et pouvoir retourner à l'hôtel avant le réveil de ma belle Cabot. Après une course de 45 minutes, je m'étais arrêter près de la fontaine dans le chemin qui nous menait à l'hôtel. Je prenais une pause, le temps de retrouver mon souffle et surtout assis la sur un bain près de la fontaine, c'était une bonne façon de réfléchir. Hier soir, on avait eu une bonne discussion après avoir décider de ne pas s'entretuer après la chute de notre mur de Berlin, c'était le meilleur moyen de faire la paix après ce qui s'était passé. Cela nous avait même mener à être honnête et se confier un peu plus, c'était un pas énorme dans ce qui pourrait être le fondement de notre relation quoi. Oui on avait couchés ensemble, c'était d'après moi simplement quelque chose qui était supposer arrivé quoi. Je me disais que c'était peut-être normal que je ne sois pas la à son réveil, je devais penser. La chaleur était entrain de m'avoir alors je me disais que c'était mieux que je retourne voir si la brunette était réveillée. 20 minutes plus tard, je poussais la porte de la chambre en croisant le type de l'hôtel qui venait probablement de lui apporter son déjeuner: ''Athéna?''. J'enlevais mon pull plein de sueur et mon t-shirt et je le vis la dans notre salon, elle était en maillot déjà et je venais lui donner un bisou sur la joue: ''Coucou toi, je vais me doucher, dommage que tu as déjà été..bien dormi?''.''. J'allais à la salle de bain et allait me doucher, c'est moi où s'était revenu froid entre nous?

Comment osait-il ? Me laisser seule le lendemain matin pour aller retrouver ses potes ou je n’en sais rien ? Non non il ne pouvait pas rester avec moi c’était BIEN TROP demandé. Je me sentais humiliée, abandonnée, prise pour une conne et ça avait le don de me mettre hors de moi. Je suis sortie fumée avant de tomber nez à nez avec un homme qui amenait le petit déjeuné, il avait eu la chance de me voir à moitié nue ce qui m’énervait encore plus. Oui j’étais fâchée. J’ai enfilé un maillot de bain rapidement attachant mes cheveux, je me coifferais et me maquillerais après. Je me suis assise à table comme une conne après les souvenirs que j’avais de la veille, est-ce que ça ne lui avait pas plus et qu’il était parti à cause de ça ? Il ne voulait pas en parler ? Faire comme si rien ne s’était passé ? Fort bien il serait servi. Je buvais mon jus d’orange quand il est arrivé, je l’ai regardé du coin de l’œil sans rien ajouté. Il m’a embrassé la joue avant de me faire une remarque sur le fait que je m’étais déjà douchée « Oui c’est fort dommage. Très bien. » oui je faisais littéralement la gueule. Il est parti se doucher et j’ai décidé de l’attendre. En attendant je me suis mise devant la glace en maillot de bain regardant chaque partie de mon corps. J’étais énervée, stressée avec cette histoire, est-ce que je n’étais pas assez bien pour monsieur ? Je m’observais dans le miroir voir si je n’avais pas pris du ventre, des bras ou n’importe quelle partie de mon corps. Je me perdais un instant en fixant le tatouage que j’ai sur ma cage thoracique du coté gauche qui représente une rose, au milieu on voit à peine une cicatrice que j’ai eu et je ne sais pas je me suis perdue à regarder le tatouage, me rappelant pourquoi je l’avais fais.

Moi qui avait eu si chaud après ces 45 minutes de course à travers les alentours de l'hôtel pour revenir à ma suite sous-marine dans le but soit de retrouver Athéna au lit et surtout de lui parler ouais, mes esprits étaient plus clairs et j'étais prêt à lever le drapeau blanc de mon côté pour de bon. Définitivement, elle s'était peut-être lever du mauvais pied ce matin mais la froideur entre nous était revenu et je ne pouvais pas m'empêcher de dire que c'était de ma faute ou pas. Je ne lui répondis pas, préférant aller me doucher en premier. On dirait que les choses qui s'étaient passés entre nous hier était complètement disparu. Je me prenais une bonne douche, sa me faisait du bien de me rafraîchir les idées. Je savais qu'Athéna était entrain de me faire la gueule, comme si c'était nouveau après tout. Je choisissais de ne pas m'éterniser dans la douche malgré que j'étais peut-être en sécurité sous l'eau me préparant à un ouragan de l'autre côté de la pièce. Une fois rincé et cheveux lavés, je fermais l'eau de la douche me passant une serviette autour de la taille et regagnait notre chambre. Elle était là à s'examiner dans tous les sens devant le miroir. Je ne savais pas quel mot je devais dire en premier ou ce que je devais dire pour détendre l'atmosphère de nouveau entre nous. ''Le petit-déjeuner était bien? Désolé j'ai voulu être là pour ton réveil mais j'étais parti courir, tu m'en veux pas?''. Je regrettais mon choix de mots, bien sûr qu'elle devait être furax personne n'aimait se réveiller seul après avoir passer une chaude nuit en compagnie d'une personne qu'on aime quoi. Je n'attendais pas qu'elle me répond et j'allais prendre des vêtements dans le tiroir, je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder , détaillant chaque courbe de son corps parfait, le tatouage au passage c'était un petit plus. J'avais enfilé mes boxers et mes jeans et je mettais du parfum en attendant sa réponse.

Moi qui me disait qu’on allait pouvoir faire la paix, que ça allait aller maintenant, j’avais tord faut le dire. Je me suis réveillée toute seule en tenue d’Eve. Oui il est partie, je ne sais pas où et il m’a laissé toute seule et c’est difficile à accepter pour moi, comme si j’étais pas assez bien, comme si c’était rien la nuit qu’on avait passé hier soir. Si il fait le gars qui s’en rappelle pas je pense que je vais exploser. Il aurait pu avoir une bonne intention, celle de nous commander le petit déjeuner chose qu’il a fait, cependant je me suis retrouvée à moitié nue devant le gars du room service donc effectivement j’étais énervée. Il est arrivé de son jogging et j’ai répondu froidement vexé qu’il m’ait laissé seule. J’ai décidé de l’attendre quand même pour manger alors j’ai fais mon bordel habituel qui a tendance à énerver Emilia ou même Madisson, je passe mon corps au peine fin à la recherche du moindre truc à corriger, tous ce que je peux changer chez moi. Tate est arrivé et je l’ai regardé dans le miroir avant d’enfiler un gilet pour reprendre « Je t’ai attendu espérant que t’arrive j’ai pas mangé encore. Non, me réveillée seule après hier c’était génial évidement, c’est le gars du room service qui a eu le plaisir de me voir à moitié nue dans la chambre. » Oui il m’avait abandonné ce matin et j’étais très fâchée. C’est alors que j’allais reprendre quelque chose mais mon téléphone à sonné j’ai repris « Pause je regarde ce que c’est » oui, je fais une pause, ça existe de faire une pause dans les disputes. J’ai attrapé mon portable, numéro que je ne connaissais pas et je pensais que c’était un partenaire pour une soirée que j’organise, j’ai alors repris en décrochant « Athéna Campbell Sloan j’écoute » lorsque j’ai entendu la voix à l’autre bout du file mon visage s’est décomposé encore plus j’ai repris mais cette fois ci dans un italien assez rapide « Si tu m’appelles encore je te balance aux assurances et je rends l’argent que j’ai eu. Laisse-moi tranquille. » oui, voilà les seules conversations que j’avais ma maman depuis que je sais qu’elle n’est pas morte. J’ai touché l’argent des assurances sur une fraude. Enfin j’ai raccroché avant de reprendre mes esprits et regarder Tate soupirer et reprendre « J’ai cru que t’étais parti… » oui qu’il m’avait laissé que ça n’avait été rien hier soir, j’ai croisé les bras en geste de défense avant de reprendre « Bon t’as fais venir le petit déjeuner, on va manger non ? » j’ai pris place sur ma chaise toujours le visage fermé.

Je ne trouvais pas que j'avais fait quelque chose de mal. Ok oui on avait couchés ensemble, oui je ne pouvais pas le nier, c'était la nuit dont j'avais eu besoin pour moi et Athena après tout, on avait été dans la période d'après-guerre tous les deux alors on avait voulu profiter l'un de l'autre ne sachant pas ce que serait le réveil, est-ce que sa serait encore le paradis ou on serait de retour dans l'ambiance de la guerre froide, ce matin j'avais la réponse. J'étais toujours là, simplement en jeans après avoir pris une douche significatrice pour avoir suer autant pendant ma course. Il faudrait que j'apprenne à savoir mieux calculer mon temps parce que j'avais prévu être de retour pour son réveil mais j'avais été distrait, mes pensées m'ayant conduit ailleurs que le fait de revenir le plus tôt possible à la chambre de notre suite. Je pouvais comprendre ce qu'elle me reprochait, qu'elle en profite parce que sa n'arriverait pas souvent, décidément je détestais le mec du room service, je m'approchais d'elle: ''Je suis désolé Athena, je devais aller courir et j'étais supposé être de retour avant ton réveil, je suis désolé.''. Je faisais un pas de plus dans sa direction mais soudainement, pause le droit de paroles me fit retirer parce qu'elle répondait au téléphone. Je riais faussement: ''Dis moi que je rêve.''. Je reconnaissais la langue qu'elle parlait, c'était mignon son italien. Elle croyait que j'étais parti, oh mais elle se foutait de moi? ''Thena, je suis à moitié nu alors non je ne suis pas partie et j'ai envie d'être ici auprès de toi, est-ce que c'est trop tard?''. Si je n'étais pas dingue à la fin de ce voyage, c'était un foutu miracle. Elle prenait place sur sa chaise prête pour le petit déjeuner. Je me déplacais et pour tenter de me racheter, je venais me placer derrière elle, je passais mes bras sous les siens pour venir l'envelopper par la taille: ''Crois-moi Athena je suis sincère c'était juste un mauvais timing, tu va pas me faire la gueule pour sa?''. Je lui donnais un bisou sur la joue.

Oui j’étais fâchée, il m’a laissé seule. Pas un mot rien. Non, monsieur était parti faire je ne sais quoi et je me suis réveillée toute seule en me sentant humiliée. Qui fait ça ? Bon … j’ai déjà fais ça mais c’était après un coup d’un soir histoire d’éviter le bavardage gênant du lendemain matin pas après ce qu’il y avait eu entre Tate et moi. Est-ce qu’il avait flippé ? Est-ce que j’avais été nulle ? Est-ce que c’était juste un coup comme ça, une erreur de parcours qu’il préfère oublier ? En plus ce mec du room service qui m’a vu à moitié à poil, je ne décolère pas vraiment, si j’avais su que le petit déjeuner allait arriver, je me serais habillée dans la salle de bain je ne serais pas descendue comme ça je ne suis pas une exhibitionniste quoi. Cette nuit était magique pour moi mais apparemment pas pour lui vu comme il s’est barré et oui ça me blessais, ça me vexais. Il a fini par arriver alors que j’étais en maillot de bain dans la chambre et il est allé prendre une douche pendant que je continuais à maronner tout en observant mon corps, mon père est un professionnel alors dès que je prends ou que je perds il le voit et à force de me répéter que j’ai pas assez de ci ou ça, me regarder est un réflexe que je m’impose tous les jours. On s’était réconciliés hier soir avec Tate, finalement non il fallait que tous se complique avec ça. J’ai enfilé un gilet long quand il est revenu dans la chambre. « Et bien c’est raté ça fait une demie heure que je suis réveillée » je parle souvent avec des gestes alors j’écarte les bras et hausse les épaules. Il allait répondre mais mon téléphone s’est mit à sonner alors j’ai invoqué une pause, il me demande si c’est une blague j’attrape mon téléphone et reprends « Non c’est pas une blague ça peut être pour le travail je te signal j’en ai pour deux minutes max. » un léger juron est sorti de ma bouche quand j’ai vu le numéro qui venait d’Italie, pas elle. J’ai décroché et bingo, c’était ma maman qui une fois de plus voulait m’expliquer. Mais m’expliquer quoi au juste ? Qu’elle m’aimait pas assez donc qu’elle est partie ? Je ne voulais pas entendre ça. J’ai sorti une phrase assez virulente en italien que je maitrise parfaitement, c’est ça d’être Suisse et d’avoir 4 langues nationales, je les parle toutes presque parfaitement. J’ai regardé Tate lui avouant que je pensais qu’il était parti je le regardais « C’est pas toi qui t’es réveillé seul comme un con » oui parce que je me suis sentie très conne. Ma mère m’a laissé, c’est ce que je me répète tous les matins alors je me dis que tout le monde peut me laisser. Je prenais place sur ma chaise voulait déjeuner mais baissant un peu les armes. Il est venu derrière moi et m’a enlacé, je l’ai laissé faire, ça me faisais du bien de sentir sa présence. J’ai écouté ses paroles en caressant ses bras du bout des doigts avant de le regarder du coin de l’œil « Tu m’énerves je te jure … Non c’est bon je fais pas la gueule… mais ça comme tu dis c’était pas rien pour moi… » oui mais pour le moment il ne peut pas le comprendre personne ne peut à part mes meilleures amies. Je le laissais m’embrasser la joue et penchais ma tète en arrière pour déposer un baiser dans son cou. Je suis toujours agacée mais je vais faire des efforts.

Définitivement, il faudrait que je revois mes méthodes et aussi arrêter de me coucher aussi tardivement parce que sa me mettait dans le pétrin. J'espérais qu'un jour Athena allait arrêter de me reprocher les moindres petits détails dû à un manque d'attention à son égard, j'essayais aussi de me côté de faire de mon mieux et la c'était tout simplement stupide de se prendre la tête parce que j'avais manqué la chance de revoir son corps dénudé au profit du foutu mec en charge du service au chambre, c'était simplement une occasion ratée et j'allais avoir la chance de nouveau, j'en étais persuadé. Je soupirais et m'excusait pour une centième fois: ''Désolé alors de ne pas avoir fait attention à l'heure pour visiter Dubaï à l'aurore.''. Elle m'énervait, elle avait le don de faire ressortir le méchant côté de moi, c'était fou à quel point je me disais que je pourrais tout claquer à cause de nos opinions divergentes mais je ne me voyais pas simplement lui dire au revoir. Je la laissais répondre au téléphone vu qu'évidemment c'était plus important que de régler un problème avec moi. Comme tout Suisse, il était facile pour nous d'avoir appris à maîtriser les 4 langues officielles du pays, alors je savais qu'elle conversait en Italien, le sujet je l'ignorais, cela me regardait pas mais je n'allais pas poster des questions à moins qu'elle m'en parle par elle-même. Plus tard, je repensais au truc et j'aurais probablement été dans le même état qu'elle si j'aurais été à sa place mais je n'aurais pas exagérer à ce point la. Je voulais changer l'ambiance, genre il semblait que c'était simplement dans notre chambre qu'on pouvait s'aimer comme se faire la guerre. Je venais me placer en arrière d'elle et l'enlaçant par derrière qui voulait tout dire, genre arrête. Je la regardais souriant en coin: ''Toi aussi tu m'énerves ma belle, c'est fou. Je sais, du moins je le sais la et sache que tu n'étais pas pour moi simplement un coup d'un soir.''. J'adorais les bisous dans le cou, je prenais un dernier baiser sur ses lèvres et allait finir de m'habiller pour que je puisse déjeuner moi aussi. J'enfilais mon polo noir qui allait si bienavec mes jeans et revenait m'asseoir à la table: ''Alors tu es prête pour les courses? Je veux exploiter ce que Dubaï a le mieux à nous offrir.''.

Je sais très bien que je suis comme ça. Depuis que je me suis faite avoir que ce soit par ma mère qui n’était pas si morte que ça ou par des exs la confiance, ma confiance est difficile à gagner et je peux vite me mettre dans des états impossible et parfois c’était juste ma fierté mal placée qui parlait. Je fais de mon mieux pour prendre sur moi mais comme là me réveiller seule c’était trop j’ai eu l’impression d’un coup qu’il a pas assumé qu’il est juste parti après avoir eu ce qu’il voulait au fond de moi je ne voulais pas croire ça mais au final je me suis dis qu’on ne se connaissait pas tellement et que ce ne serait pas le premier à faire ce coup là, même moi je l’ai fais. Le lendemain d’un coup décevant à me tailler rapidement -non pas que j’en ai eu tant que ça, ça doit se résumer à deux grand maximum je crois-. Et sinon j’avais au moins l’obligeance de laisser un mot, lui non, rien le néant et j’ai eu le temps de me demander pas mal de choses avant qu’il ne revienne si bien que je faisais la gueule. En plus ce gars du service de chambre qui m’a vu à moitié nue ça a eu le don de m’énerver encore plus, Tate avait le droit de voir ça, personne d’autre, enfin peut etre que si on est pas en couple mais le fait est que je n’en ai pas envie. Je l’entendais s’excuser et soupirer ça avait le don de m’agacer, il aimerait lui se réveiller dans un lit vide ? « Je te reproche pas d’avoir été courir et d’avoir perdu la notion du temps je suis pareille généralement j’ai du mal à me caler, je te reproche de pas m’avoir laisser au moins un mot. Tu te serais dis quoi à ma place ? Je me suis dis que voilà, hier soir n’avait pas la même signification pour toi que pour moi, que peut être que j’ai été totalement nulle et que tu ne voulais pas vivre ce moment gênant du lendemain. Je me suis réveillée je n’avais aucune idée de ce qu’il en était et voilà, t’es revenu je savais pas plus je … tu peux te mettre à ma place 5 secondes Tate ? » Oui, je voulais qu’il admette que lui aussi l’aurait mal prit il n’y a pas que moi, moi j’ai admis mes tords quand j’en avais. Je ne me voyais pas le quitter, je savais que je ne pouvais pas, pas après tous ça, je ressentais quelque chose pour lui, même si parfois -surtout quand il fait ça, ça a le don de me rendre dingue. Mon téléphone s’est mit à sonner, je m’en serais passée mais au final recevoir un appel de ma mère m’a fais baisser un peu les armes, dans le sens où voilà, c’est pas Tate qui m’a laissé, c’est elle et je dois lui laisser une chance. Est-ce que j’étais allée trop loin ? Je me suis assise sur ma chaise essayant de descendre en pression et d’arrêter, je voulais pas tous gâcher pour un sale caractère mais voilà, la confiance c’est difficile pour moi mais ça il ne peut pas le savoir. Il m’enlaçait et moi je me calmais je le laissais faire. « Faut croire qu’on est difficile au démarrage toi comme moi, mais ça veut pas dire que ça peut pas marcher… T’en penses quoi ? J’étais quoi alors ? » Je lui faisais un sourire en coin à la fin de mes paroles, oui c’était aussi pour l’embêter même si bon, si il veut répondre que c’était ce dont il avait envie depuis longtemps et que c’était un pas de plus dans notre fréquentation. Je lui faisais un bisou dans le cou j’en profite je sais qu’il adore ça. Ses lèvres prennent possession des miennes et je prolongement légèrement le baiser histoire de profiter de l’instant. Je le regarde partir finir de s’habiller enfin je le matte du coin de l’œil, il aurait pu rester torse nue mais bon, c’était un risque pour que je ne mange pas, ça aurait pu réveiller un autre appétit, BREF, focus Athéna. Il revient à table et s’installe tandis qu’un sourire apparait sur mes lèvres jusqu’à ce qu’il parle de la course, je ne voulais pas qu’il me voit comme une poule mouillée ou même quelqu’un de pas drole et un truc de plus a rajouter à la liste des choses du pourquoi il ne devrait pas être avec moi alors j’essaie de garder le sourire avant de reprendre « Je suis sûre que ça va être génial en tous cas, c’est vrai que c’est mythique les courses ici je suis contente d’aller en faire une vraiment. Je ne suis pas la plus à l’aise avec la vitesse mais je suis contente d’essayer une fois et on a rien à craindre j’en suis certaine ! » oui après tous c’est que de la ligne droite ? Je me dis que je peux le faire mais un mal de ventre me prend et j’ai la gorge noué même après des années. Je me penche vers lui et regarde son cou reprenant a moitié à rire à moitié pas du tous « Tu vas me tuer quand tu vas voir la taille du suçon que je t’ai fais hier soir » oui là je m’étais pas ratée faut le dire. Je le regardais avec un sourire et regardant plus en détail, il y a pas à dire, il était plutôt réussi et bien bleu ça je l’ai pas loupé celui là. Je me remettais ensuite sur ma chaise, amusée, oui car bon, celui là il pourrait pas le cacher à moins d’avoir une écharpe vu où il était situé. Je prenais des œufs brouillés pour en mettre dans mon assiette et commencer à en manger avec un toast, un petit déjeuné de roi pour moi qui ne mange jamais le matin.