TATHENA>>No more games

Mon esprit effaça de sa mémoire qu'il était déjà tard dans la nuit malgré qu'on pouvait presque se fier à la vision de l'aquarium de l'autre côté des vitres de notre chambre pour assimilier quel heure il était. J'étais si bien avec Athena en ce moment, c'était des moments comme sa que je voulais vivre avec elle, pas qu'on se prenne la gueule à chaque fois qu'on le pouvait. Je restais près d'elle dans le lit qui faisait place maintenant au climat de notre pays natal, la neutralité. Notre lit était désormais un endroit où la discussion était libre et on se devait écouter ce que l'un et l'autre avait à dire et ce sans reprendre les armes. Je lui répliquais: ''Je veux juste éviter d'être décu et surtout blesser de nouveau Thena, bien sûr que j'ai peur que tu m'échappes entre les doigts, c'est fou comment tu comptes pour moi. Comprends moi si tu me prendrais sur le coup à faire par exemple un suçon à ma meilleure amie Leevy et que je t'informe que c'est rien et après je l'amène en voyage, tu te poserais pas des questions?''. Allez mets toi à ma place niark niark. Je ne ne pouvais pas m'empêcher de sourire en l'attendant dire qu'elle était douée pour énerver les gens, j'approuvais genre un million de fois. Je lui demandais de m'embrasser, c'était pour moi un signe de savoir si la passion était toujours la et surtout l'intérêt de continuer notre fréquentation. C'était si bon, si parfait que je ne pouvais dire que sa m'avait manquer. Tant mieux si c'était réciproque. Bon, par où commencer? Il y avait tellement de choses à dire , des questions sans réponse....Je caressais son visage, plongeant mon regard bleu dans le sien. ''Je me demandais ce que les gens voulaient dire par la cure que tu as supposément subi...c'est vrai? Tu n'es pas obligé de me parler si sa faire raviver des douleurs que tu souhaites oublier.''. En réalité, mon coeur criait allez balance tout, je suis là pour toi, c'est sa que je veux, pouvoir partager un moment avec toi.

Tate c’est … quelqu’un que j’aime beaucoup, on se fréquentait et il devenait important mais j’avais peur. L’engagement tous ça, c’est pas tellement pour moi, ça c’est toujours tellement mal fini. Je ne savais pas trop à vraie dire. Est-ce que j’arriverais à le supporter si ça s’arrêtait d’un coup ? Pour l’heure j’étais contre lui la muraille était partie et je pouvais enfin le voir, le sentir contre moi, lui parler, ça me faisais penser à autre choses que les cauchemars que je pouvais faire. Je le regarde et écoute ses arguments, je suis pas très contente à l’entende de ce prénom, Leevy, cette Leevy qu’il invite au bal au lieu de moi. Mais je ne dis rien je reprends après lui « Je veux pas te blesser … Je sais que ça peut paraitre étrange je … il n’y a rien c’est un ami et il a même une copine, je vais pas m’amuser à te fréquenter et lui a avoir quelqu’un dans ma vie et qu’on soit ensemble c’est insensé tu vois ce que je veux dire ? Après je comprends que ça puisse te faire bizarre mais on y est vraiment allé en amis … » oui qu’il se pose pas de questions c’est … la réponse sera toujours la même, c’est mon ami. Je suis douée pour énerver les gens, ça le fais sourire et j’en suis contente. Je l’ai ensuite embrassé et c’était parfait, si on devait pas parler mais je lui aurais sauté dessus c’est affreux, je suis abstinente mais je sentais que je ne le serais pas longtemps. Enfin je fais parti du club et ce qu’elles disent tend à y réfléchir et je suis d’accord avec certaines choses. Je reprenais mes esprits un instant, ça m’avais manqué c’est alors que venait un sujet compliqué, ma cure de désintoxication. Je me suis légèrement écarté de lui je voulais pas qu’après mon histoire il s’écarte alors j’anticipais, mon dieu Athéna t’aurais mieux fait de lui sauter dessus, de lui prouver que tu avais envie de lui en faite que de devoir faire ça. J’ai repris après un instant « De toute façon certains sont déjà au courant, Madisson et Emilia vont bientôt l’être … J’ai … j’ai eu des phases compliquées dans ma vie qui ont fait que j’ai sombré du coté obscure on va dire. Et je me suis droguée pendant des mois sans que personne ne s’en aperçoive, au final j’allais presque plus en cours et voilà. Après un accident mon père l’a découvert et j’ai fais une dizaine de mois en cure de désintoxication je … j’étais perdue je me sentais très mal et voilà, apparemment la personne qui a posé cette question était au courant. Mon père a inventé une histoire comme quoi je suis partie en Afrique pendant 10 mois sans téléphone mais en faite j’étais en cure à Zurich enfin dans la campagne… » j’ai haussé les épaules, j’avais peur, peur qu’il me déteste ou me voit autrement peur qu’il parte mais je ne peux pas mentir, un jour il saura et ce jour là je lui dirais quoi ? Je ne suis pas prête à tous raconter mais ça … je peux.

C'était fou comment on pouvait douter l'un de l'autre, de la peur de l'engagement alors qu'on était seulement au stade de fréquentations, je pourrais penser que c'était un signe précurseur qu'une rupture entre nous était imminente mais je ne le voyais pas du tout comme ceci, je voyais plutôt sa comme un signe qu'on était prêt tous les deux à passer à la prochaine étape mais qu'elle et moi, on redoutait le pire dû à nos expériences qui avait foiré dans le passé. J'étais le premier à prendre la parole et j'étais franc avec elle au sujet de Leevy, c'était ma meilleure amie et il y avait des raisons pourquoi je l'avais choisi à la place d'Athéna. J'avais mouru d'envie de l'inviter mais j'avais dû régler quelques problèmes personnels que je pourrais révéler à Athéna seulement après le bal: ''Je sais sa copine c'est Alaska, une connaissance à moi. Merci j'apprécie ton honneteté envers moi. Je te crois Thena, j'avais simplement besoin d'être rassurer et je veux bien te croire à l'avenir. La prochaine fois, tu peux juste me le dire, comme sa j'ai pas l'air d'un con et je sais que je peux te faire confiance.''. C'était un pas important de ma part envers cette relation que je voulais qui fonctionne. Ensuite, vu qu'on avait un peu fait le tour du voyage Dunster en lui avouant comment je m'étais ressenti face à l'annonce qu'elle était en Europe alors que j'avais tenté de la revoir depuis la soirée de donations où est qu'on s'était échangés notre premier baiser. Je la questionnais sur ce qui avait été dit sur Internet à propos d'une cure qu'elle avait fait. Je me reculais pour mieux l'écouter et prenait même un coussin de plus et m'appuyait la tête. Je fermais ma gueule et la laissait s'ouvrir à moi. Je prenais sa main et j'étais étonné d'entendre cela. Jamais je n'aurais cru qu'elle aurait été une ex-toxicomane et je pouvais faire le lien pourquoi on s'était jamais vus à Zurich auparavant, c'était la période où j'avais été faire la fête un peu partout sur le globe. Je prenais une grande respiration et la regardait, me rapprochant d'elle: ''Athéna, c'est fou ce que tu as vécu...inquiète toi pas je ne vais ne plus vouloir de toi parce que tu as un passé qui t'enverrait chez les Mathers au contraire, sa fait que je tombe simplement encore plus amoureux de toi pour ta force de caractère et surtout que tu as su vaincre ta dépendance.''. C'était toute qu'une nouvelle que j'encaissais plutôt bien, c'était pas une histoire de Cendrillon mais je m'en foutais, j'appréciais Athéna pour ce qu'elle était maintenant pas ce qu'elle avait pu faire dans le passé. Je me rapprochais pour caresser son visage: ''Merci de me l'avoir dit. Est-ce que tu as peur que quelqu'un le révèle? Je suppose que c'est comme sa que tu fumes des clopes quand tu es contrariée?'' .

J’ai pas confiance j’y arrive pas ou du moins plus depuis que je sais que ma mère est juste partie. Ca semble peut être futile mais si ma famille a réussi à me mentir pourquoi pas quelqu’un que je ne connais que depuis récemment ? Je me protège comme je peux mais je fais des efforts pour Tate parce que je l’aime vraiment beaucoup. On se fréquente et j’ai pas envie que ça s’arrête j’ai envie de plus. J’expliquais une fois de plus que Osean c’est mon ami rien de plus, il est même en couple, on va pas s’amuser à avoir une histoire ensemble c’est débile après j’arrêterais pas de voir Osean. « Je la connais pas mais je crois pas qu’elle m’apprécie trop après tous ça. Il y a … que toi » mon dieu ce que j’aime pas ça révéler ce que je ressens. Je le regardais dans les yeux même si j’étais pas spécialement à l’aise avec ça. Je voulais que ça fonctionne. Après un baiser assez enflammé vient l’heure des explications, notamment sur ce que cette connasse de Peach avait balancé sur mon Formspring, par rapport à la cure, ah si je découvre qui c’est je risque de la tuer cette personne, c’est personnel et elle le balance comme ça, après c’est le jeu faut le dire. Je m’étais un peu écarté de peur qu’il me repousse mais ce fut tout autre. Il parlait de la Mather House, je sortais avec ceux de la Mather à cette période et j’étais en cours à Providence et finalement j’ai tous lâché. Mais j’avais déjà commencé l’alcool et la cigarette au pensionnat, c’est comme ça quand on est qu’avec des gosses de riches qui se croient tous permis mais j’ai grandi depuis. Je me figeais à l’entente de l’une de ses phrase, il tombait un peu plus amoureux de moi … il avait vraiment dit ça ? Il le pensait vraiment ? J’avais envie d’y croire, je le regardais caressant doucement son torse d’une main pour reprendre « J’étais à Boston à cette période mais j’étais pas à Harvard, après ça a fait que j’ai connu pas mal de Mathers ou même mon ex copain qui était à Harvard. Mais … Tu tombes amoureux de moi ? … » mes yeux devaient pétillés. Il se rapprochait un peu et j’en faisais de même, j’approchais mon visage du sien pour déposer un baiser sur ses lèvres avant de reprendre « C’est pas que j’ai peur j’assume ce que j’ai fais après j’ai pas envie d’expliquer pourquoi et … ça pourrait remettre en question mes plans de carrière ça le fait pas trop en gros titre ‘La future PDG de Shell, 25 ans ex droguée’ je sais que ça mettra mon père ou même ma famille dans l’embarras et j’estime qu’ils ont assez souffert. La cigarette j’ai commencé il y a longtemps je devais avoir 16 ans ou 17 quand j’ai commencé mais oui, je me voyais pas arrêter la drogue et la cigarette en sachant que j’avais déjà pas mal de choses à gérer mais voilà, un jour j’arrêterais surement » oui surement mais pas demain en tous cas, après je sais que j’en suis capable. Je collais mon front au sien plongeant dans son regard, je voulais pas que ce moment s’arrête.

C'était la clé pour qu'une relation amoureuse marche entre deux individus: la communication. C'était la clé, le point d'ancrage, sans la communication, il n'y avait rien de possible. J'étais content qu'elle puisse réaliser que je n'étais pas taré ou paranoïa envers elle j'avais simplement besoin de savoir que je pouvais avoir confiance en elle. Je riais à l'attendre parler d' Alaska, oh si elle ne la connaissait pas, ce n'était qu'une question de temps avant que la mather vienne se présenter officiellement à elle, si elle apprenait qu'elle passait autant de temps avec son mec. Je regardais Athéna après: ''Oh sa c'est sûr, Alaska peut être chiante mais si tu lui montres du respect mutuel, elle t'épargnera.''. Je parlais de la mather presque comme si c'était la grosse brute du lycée. Alors ce qui s'était dit sur le net était donc vrai pour la cure, on apprenait tous les jours on dirait! J'étais couché sur le dos, main derrière la tête et l'écoutait parler, bien sûr il y avait une phrase qui était plus frappante que d'autres. Je la regardais en posant un bras autour de ses épaules: ''Bien sûr Athéna, à chaque jour, je tombe amoureux de toi un peu plus à chaque jour alors sa me fait peur et de voir qu'on se dispute aussi souvent, c'est des signes, je ne voudrais pas te perdre pour des conneries.''. Je prenais son baiser avec joie et soupirait presque amusé quand elle se remettait à parler. ''Je comprends entièrement sûrement pour sa que mon père ne me voyait pas le remplacer à la tête de Murray Communications, un ex- globe trotter qui fait la fête un peu partout dans le monde prend les rênes au détriment du légendaire Warren Leonard Murray.''. Je rêvais de ce titre de journal en secret, sa serait tellement beau mais la, mon héritage personnel pourrait en souffrir. Front contre le sien, je fermais les yeux sur le moment. C'était parfait, c'était honnête et c'était tout ce que je voulais. Je ouvrais les yeux de nouveau et caressait sa joue: ''Alors qu'Est-ce qu'on fait Thena, je sais qu'une simple discussion n'arrange rien mais j'espère qu'après ce soir , on peut dire qu'on a fait des progrès? ''. Je la reprenais contre moi, encore plus confus et mélanger de mes propres sentiments mais je savais qu'une chose: je tenais à Athéna et je ferais tout pour que ces problèmes entre nous ce règle.

Je sais très bien que j’ai des problèmes pour ça, j’ai parfois du mal à communiquer, j’allais devoir faire des efforts si je voulais que ça marche et Tate aussi. C’est vrai que c’est difficile pour moi tous ça mais je ne pars pas défaitiste, j’aime beaucoup Tate alors à un moment il faut ravaler sa fierté et faire en sorte que ça marche, risquer de se prendre un mur. Mais Tate pouvait me faire confiance quand je lui disais qu’il n’y avait rien avec aucun autre. On parlait rapidement d’Alaska qui est la copine d’Osean, le pire de tous c’est que je ne savais même pas qu’il était en couple quand je lui ai fais le suçon lors de la soirée de donation j’étais tellement choquée quand il me l’a dit. « Elle m’épargnera ? C’est rassurant. Si elle pouvait éviter le visage ce serait pas mal. avais-je repris en riant même si j’étais plus que sérieuse, je me suis déjà fais casser le nez une fois ça suffit. Vient ensuite un sujet que je redoutais mais qui allait arriver comme d’autres qu’il découvrira bien assez tôt. Il me disait alors qu’il commençait à tomber amoureux de moi, ça me fais peur toutes ces disputes pour des conneries, lui aussi, je veux pas le perdre quand l’histoire est à peine commencée. Je l’ai regardé et j’ai repris « Va falloir qu’on apprenne à se parler et à se faire confiance c’est jamais facile au départ… mais je …. » aller Athéna dis le une bonne foie pour toute, il parait qu’on se sent bien mieux après « Je suis entrain de tomber amoureuse de toi aussi… » je l’ai pas dis hyper fort mais j’espérais qu’il avait entendu parce que le répéter ce serait moins dur mais toujours un peu compliqué. Enfin, si il veut m’embêter il le fera je ne lui en voudrait pas loin de là. Il soupirait presque après le baiser quand je continuais à parler, c’était important et il ose soupirer ? D’accord d’accord je ne dirais plus rien. Je plaisante, j’ai trop envie de lui raconter des choses et qu’il m’en raconte aussi, ça lui faisait du bien d’attendre un peu. « Ce qu’on a fait plus jeune ne devrait pas définir notre carrière je trouve. Tu as le droit d’avoir vécu, c’est bien justement. Je suis sure que tu peux encore lui prouver à ton père qu’il a tord, te dévalorise pas. » Je le sentais près de moi et ça me faisais du bien j’étais heureuse. L’une de mes mains caressait son torse doucement en l’écoutant avant de revenir un peu plus contre lui « On progresse oui … et peut être que pour la fin de la nuit on pourrait mettre ces problèmes là de coté et qu’on profite vraiment d’être que tous les deux ? … » Je plongeais mon regard dans le sien, j’étais sérieuse oui je faisais le premier pas, une allusion au fait que maintenant j’avais envie de plus. Ca ne règlera pas les problèmes qu'on a mais on pourra en parler toute la nuit ce sera pareille demain. Je gardais mon front contre le sien avec un léger sourire attendant qu'il comprenne, je suis vraiment pas douée à ça enfin je me sens vraiment pas douée.

Je serais capable de résonner Athena si Alaska oserait la menacer de lui taper dessus. C'était une conséquence qui faudrait éviter, à force de jouer avec le feu, on pouvait finir par se brûler, Athena ma petite guerrière téméraire. D'un certain côté, plus qu'on parlait plus que je me sentais à l'aise de parler des problèmes qu'on avait à faire face tous les deux. J'étais bien au courant que tout ne serait pas régler en une nuit aux petites heures du matin mais je pouvais noter une certaine progression, ce qui me faisait plaisir et surtout me donnait de l'espoir pour le futur. Je riais à sa remarque: ''Alaska c'est un petit chihuahua qui gueule comme un pitbull alors elle t'épargnera le jour où elle comprendra que entre toi et Osean c'est juste de l'amitié et rien d'autre. Ton père est pas chirurgien plasticien aussi non? Je suis sûr que tu aurais des bons prix.''. Haha humour un peu loser de ma part mais c'était plus fort que moi. Je la regardais, bien attentif, pour une fois que j'arrivais à la fermer et pas gueuler parce que la situation me plaisait pas. J'hochais la tête et approuvait: ''Ouais je crois que c'est un bon début d'admettre qu'on a ce problème tous les deux. Oui je suis d'accord même mon psy le recommande.''. Oui voila un secret que je viens de balancer à Athena, je ne consultais pas à cause que j'ai un problème mental, simplement ca ne tue jamais de parler. Je souriais de plus belle quand elle me disait qu'elle était entrain de tomber amoureuse de moi, mon coeur s'accéléra: ''C'est vrai, malgré tout, Athena Victoire Campbell Sloan serait entrain de tomber amoureuse de l'imprévisible Tate Lawrence Murray? J'adore.''. Cela répondait à ma question de la réciprocité de nos sentiments quoi. Elle apportait des bons points, c'est sûr que je ne regrettais pas ce que j'avais fait, quitter la maison à 18 ans pour partir voyager dans le monde et faire la fête, je l'avais désiré alors j'avais fais ce que je voulais malgré le découragement de mon père et l'absence de ma mère, ''Tu as raison, je ne regrette rien, je crois juste que mon père était décu de mon manque de sérieux mais au moins, il est fier que je fasse des études d'administration pour devenir son bras droit et éventuellement celui de ma soeur.''. Je savais me racheter. Je l'écoutais parler et je haussais un sourcil amusé, était-elle vraiment entrain de faire le premier pas? Genre c'est elle qui posait les armes en premier ? Je sourais , un peu victorieux. Je me retournais pour lui faire face et caressait son dos. Mon front posé contre le sien, je souriais en coin pour lui répondre et venait l'embrasser. Et pas seulement un petit baiser, il était doux et surtout langoureux, entre deux souffles, je disais: ''Peut-être qui faudrait arrêter, tu n'est pas dans le club d'abstinence?''. Une pécheresse, j'aime.

Je n’ai pas spécialement peur d’Alaska, mais bon j’ai pas non plus envie de m’attirer trop de problèmes je ne suis pas ce genre de fille qui fou la merde dans un couple naissant. Le pire c’est franchement que je soutiens que je ne savais pas qu’Osean était en couple sinon je n’aurais jamais fais ce défi. J’étais contente d’être avec Tate et de pouvoir lui parler, qu’on parle et qu’on mette un peu les choses à plat. Je ne l’admettrais pas mais ça me ferais vraiment de la peine si on s’embrouillait et qu’on arrêtait de se parler, j’étais attachée je ne sais pas faire semblant. En discutant peut être qu’on verra les points à améliorer même si je connais déjà le mien, la confiance. J’ai souris à sa blague amusée reprenant « J’espère on verra bien ! Ah ah je suis déjà passée sur le billard plusieurs fois je vais éviter de recommencer, que ce soit pour moi ou les cheveux de mon père, le pauvre il sera chauve très rapidement sinon ! » J’étais à l’aise alors malgré moi j’ai avoué à Tate quelque chose que je ne gardais pas secret mais dont je n’aime pas forcément parler. J’ai déjà fais de la chirurgie, ce n’est pas de la chirurgie plastique mais de la chirurgie qu’on qualifie de réparatrice. Mais ça ne change rien, je me suis déjà fais charcuté. Je lui ai souris. J’étais contente qu’on parle. J’ai remonté ma main qui caressait son torse pour la passer dans les cheveux du jeune homme en l’écoutant. Il voyait un psychologue ? « Tu vois quelqu’un … ? » à vraie dire je vois quelqu’un aussi pour pas mal de choses, à un moment je pensais même que j’étais folle, en réalité c’était juste mon corps qui exprimais mon être psychique. La seul problème avec ce docteur là c’est que je n’arrive pas à lui parler sauf quand je suis à bout. J’étais contente qu’il me le dise, il me faisait confiance dans un sens. Comme dit ma grand-mère, j’ai les moyens de m’occuper de ma santé mentale. J’y vais surtout à cause de la disparition de ma mère et de la mort d’Alexane dans l’accident de voiture ou même à cause de la drogue, pourquoi j’ai craqué, mais bon, je suis petite et tenace c’est difficile de me faire parler. J’ai alors avoué à Tate que j’étais entrain de tomber amoureuse de lui, autant dire un exploit pour moi. Mon rythme cardiaque s’accélérait alors que je l’entendais le répéter et j’ai repris « Oui c’est vrai, et je suis contente de te l’avoir dis même si honnêtement ça me fais flipper » je le disais sur le ton de l’humour, je sais très bien que là-dessus c’est compliqué mais ma mère qui était censée m’aimer est partie sans crier gare me laissant seule alors pourquoi ça ne pouvait pas recommencer ? Voilà ce que ma tête me disais mais moi je voulais y croire c’est comme ça parfois il faut dépasser les angoisses qu’on a et je tentais de le faire. Je me sentais libérée de l’avoir dis. Pour moi il ne faut pas regretter le passé et se tourner vers l’avenir même si le passé reviendra toujours un jour où l’autre il faudra l’assumer. « Alors je suis sure que tout ira, ton père ne peux que te garder je pense » c’est alors que je lui ai proposé à demi mot d’arrêter de parler, oui je déposais les armes, après tous, c’est bien quand la fille fait elle aussi le premier pas non ? Je le regardais alors qu’il me faisait face, mon front contre le sien en sentant des frissons me parcourir lorsqu’il me caressait le dos. Il me faisait un sourire en coin que je lui rendais avant que ses lèvres ne viennent capturer les miennes. Un baiser long et langoureux que je lui rendais avec tendresse jusqu’à ce qu’il me stop pour me poser une question … le club de chasteté ... Je reprenais mon souffle un instant caressant son torse avant de venir me mettre à califourchon sur lui je plongeais mon regard dans le sien « T’en fais pas pour ça… » avais-je repris avec un sourire en coin avant de rapprocher mon visage du sien pour l’embrasser avec envie. Je le veux lui et je veux profiter de cet instant de paix.

Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire au fait qu'Athena aurait passer sous le bistouri, c'était presque un crime car elle était simplement trop belle naturellement mais je n'allais pas la juger pour ce qu'elle avait pu faire à son corps. J'appréciais qu'on était capable d'aller plus loin dans nos confidences et alors que je sentais sa main parcourir mes cheveux, si il y avait un petit plaisir de la vie que j'appréciais grandement c'était de me faire jouer dans les cheveux, je sais pour un garçon sa paraît débile mais j'aimais bien malgré que j'aimais être bien coiffé aussi. Je la regardais et lui confiait: ''Ouais c'est un psy qui me suit depuis la bombe à Harvard, il m'a aidé à passer par dessus le fait que j'étais maintenant pris avec une sourdité partiell du côté gauche.''. Je prenais sa main et lui fit toucher derrière mon oreille , elle pouvait sentir qu'il y avait une bosse. ''Il faisait du bon boulot alors il a bien voulu me garder comme client avec tous mes déboires amoureux et le décès d'Ingrid, ma nounou que j'ai fait soigner à Boston mais que le cancer a pris comme une faucheuse, c'était une mère pour moi carréement rien de moins.''. Je n'avais jamais confier des trucs aussi personnels depuis Willow, alors je voyais sa comme un progrès, un énorme c'est Arthur qui serait fier de moi. Tranquillement, la colère laissait place à la plaisanterie et surtout à la bienveillance, j'allais probablement la narguer un bout sur le fait qu'elle était amoureuse de moi ou du moins sur le point de l'être. ''Alors je suis pas le seul à qui sa fait peur alors de ressentir à nouveau un truc aussi fort.''. Je hochais la tête, c'est sûr que tout allait bien et que mon père avait probablement déjà pardonner à son fiston, d'avoir quitter le manoir famillial pour aller faire la fête avec ses potes autour du monde. C'était une valeur que j'inculquerais à mes enfants plus tard, c'est important de découvrir le monde qu'il y a l'extérieur de son univers, sa vaut tellement la peine. L'instant présent était si parfait, si doux et romantique à la fois. Je lui souriais et souhaitais que ce moment ne se termine jamais. J'adorais l'embrasser, sentir notre intimité évolué et surtout être désiré des deux côtés. Je savais que cette rumeur était n'importe quoi. Je la regardais se mettre à califourchon sur moi, mes mains venant la tenir au niveau des hanches et je lui souriais et continuait de l'embrasser aussi langoureusement. Je la désirais, genre la maintenant tout de suite, sa serait trop dommage de ne pas profiter pour justement ne pas utiliser le diction: faites l'amour et non à la guerre? Je me relevais pour la déposer sur le côté et je me retrouvais à genou, je m'étirais les bras et enlevais mon chandail et l'envoyait dans un coin. Ce soir, j'allais faire l'amour avec Athena et elle n'avait qu'à bien se tenir.

Je voulais faire confiance à Tate. On était au début de notre relation et certes c’est toujours compliqué mais je voulais qu’il me connaisse pour ce que j’étais. Dans la conversation j’ai sorti tous naturellement que je suis déjà passée sur le billard, c’est vrai après souvent quand je le dis les gens s’imaginent que j’avais un complexe et que je me suis fais refaire ou je ne sais quoi alors que si je ne l’avais pas fais, j’aurais fini défigurée déjà avec le nez qui partait de travers et j’aurais eu des marques beaucoup plus prononcées sur le corps. J’écoutais le jeune homme en lui caressant les cheveux, il était là pendant la bombe, j’étais scotchée c’était un évènement tellement horrible qu’il avait vécu « Tu … tu y étais ? » je touchais derrière son oreille où il m’indiquait et j’ai repris « Du coup t’entends plus vraiment d’un coté ? Si tu ressens d’aller voir quelqu’un il faut, moi aussi je vois quelqu’un en plus. Je suis désolée pour Ingrid … je sais ce que c’est que de perdre un proche… » oui ça je ne pouvais que trop bien le comprendre. J’étais contente qu’il s’ouvre à moi de la sorte d’un coté je crois que j’en avais besoin au fond de moi, ça prouvais qu’il était sérieux avec moi que j’étais pas juste une fille qu’il a baratiné. Je tombais amoureuse de lui, un peu plus chaque jour, même quand on se fait la gueule c’est plus fort que moi. J’ai souris à ses paroles, non il n’était pas la seul, j’avais peur, peur qu’il reparte quand ce serait trop tard peur d’avoir encore mal, peur d’un départ, je le regardais et j’ai repris « Non t’es pas le seul, on est là dedans ensemble… » je plongeais mes yeux dans les siens. On avait tous les deux un avenir à peur près déjà défini mais je pense que c’est toujours comme ça quand on est « le fils ou la fille de » mais on fait avec et personnellement je n’en ai pas honte loin de là. Tate avait visité le monde, ça fait grandir ce genre d’expérience, j’espère pouvoir le faire un jour mais pas toute seule, peut être qu’il m’accompagnera ? Enfin fini le temps des discussions, je voudrais que ce moment dure encore une éternité, c’était tendre et romantique, il n’y avait plus rien autour. J’adorais sa façon de me regarder, de m’embrasser, je me sentais désirée dans ses yeux autant que moi je le désirais. Il ne devait pas s’en faire pour cette histoire d’abstinence et très honnêtement j’ai autre chose en tête que de m’expliquer de longues minutes sur le pourquoi du comment alors je lui ai dis avant de venir sur lui et coller mon corps au sien et je frissonnais à son contact. Le jeune homme retournait la situation et je le laissais faire avec un sourire avant de lui rendre ses baisers avec envie, oui fini les paroles, lui et moi on voulait la même chose, ne faire qu’un l’un avec l’autre.