I'M A NIGHTMARE DRESSED LIKE A DAYDREAM ► LUKÀRIA

I'M A NIGHTMARE DRESSED LIKE A DAYDREAM.
— LUKAKIARA.

Tu venais de l’embrasser, d’éprouver quelque chose de si fort que tu n’arriverais sans doute pas à mettre un nom dessus, mais en même temps ça te semblait si mal par rapport à lui. Lui faire ça après l’avoir lâché il y a plusieurs années. Il devait être perdu, complètement perdu. Tu te mettais à sa place quelques secondes après le baiser et tu sentais que tu avais mal agit. Mais quelque chose en toi voulait plus, voulait recommencer et l’embrasser encore et encore. Tu le regardais et il ne partait pas, il ne s’enfuyait pas après ça, tu pensais donc que peut-être tu n’avais pas fait la pire erreur de ta vie en le retenant prisonnier dans cette situation des plus étrange. Puis il ouvrait la bouche et ton visage semblait perdu. Tu ne savais pas plus que lui ce que vous étiez entrain de faire, pourtant ça se passait. Là, tu aurais aimé qu’il te cri dessus et qu’il s’en aille, parce que ça aurait facilité les choses, mais à la place tu restais plantée là. « Je… » Dire quelque chose serait vraiment opportun là, donc vas-y ma grande. « Je ne sais pas Lukà. » Ton regard atteignait le sien, et dans un souffle tu revenais vers lui, l’embrassant de nouveau, plus passionnément cette fois. Tu n’avais pas envie qu’il parte, bien sûr que non. Tu voulais le garder, pour toi, et toi seule. Ce soir, il serait à toi. Ta main anciennement sur sa joue glisse vers l’arrière de sa nuque pour le ramener plus près. Et là tu sentais cette chaleur humaine qui émanait de lui. Tu aimais ça. Ta main libre venait s’appuyer sur le haut de son torse. Si quelque chose devait mettre fin à ce baiser, ce ne serait pas toi. Et tu priais pour que ce ne soit pas lui.

I'M A NIGHTMARE DRESSED LIKE A DAYDREAM.Elle m'avait embrassée, elle n'aurait pas du, j'aurais du la repousser immédiatement, et m'en aller mais à la place je l'ai laissé poser ses lèvres sur les miennes, ressentir ses lèvres après si longtemps était presque un soulagement, j'étais vraiment partagé et c'était horrible comme sensation je voulais m'éloigner le plus loin d'elle pour passer à autre chose mais derrière cette colère et cette rancoeur il y a toujours l'attachement, les sentiments et je crois que ce soir c'est clairement foutu, elle m'a dans ses filets et m'en détaché, je ne peux plus. Lorsqu'elle détache ses lèvres des miennes, je ne sais vraiment pas quoi dire et j'essaye de trouver une explication censée auprès d'elle mais je crois que c'est peine perdu puisqu'elle non plus ne sais pas et elle remet ça, revenant sur la pointe des pieds pour approcher ses lèvres des miennes, et je craque clairement, j'en ai marre de lutter, alors quand elle appuie le baiser en passant sa main sur ma joue derrière ma nuque, je viens poser la mienne sur sa joue, intensifiant le baiser, ne me préoccupant plus de rien parce que j'allais me faire du mal si je ne faisais que penser. Juste ce soir il n'y a que elle et moi, juste ce soir on retrouve notre histoire passée, on laisse nos sentiments voler dans ce baiser, partageant ce moment. Sans quitter ses lèvres, je viens la porter contre moi, sentant ses jambes qui s’enlacent autour de ma taille et je viens la bloquer entre mon torse et la porte d'entrée de la résidence, je ne quitte plus ses lèvres, je n'en suis plus capable, elle m'a eu, je suis à elle maintenant, impossible de me dégager de son emprise.

I'M A NIGHTMARE DRESSED LIKE A DAYDREAM.
— LUKAKIARA.

Tes lèvres contre les siennes, tu te sentais enfin vivante, tu arrivais enfin à respirer correctement, comme s’il était ton essentiel. Comme si tu vivais pour lui, ou plutôt grâce à lui. Alors oui, l’ambiance avait changée du tout au tout. Quand on part sur des reproches, ça ne finit jamais bien en général, mais vous, vous aviez changés cette règle. Tu l’embrassais au lieu de pleurer sur le divan un pot de glace dans les mains. Tu aimais ce moment, tu le savourais et l’appréciais comme si c’était la chose la plus fragile du monde, comme si cet instant pouvait se briser et ne plus jamais revivre. Ta respiration se faisait rapide, ton cœur aussi. Il te faisait l’effet que tu aimais tant, celui de ne plus être maître de toi-même. Il prenait les devant en te portant contre lui, et tes jambes l’entouraient aussitôt. Dans cette excitation, tu te retrouvais le dos contre la porte de la maison, et tu souriais, en ne rompant pas le baiser. Ce dernier se faisait de plus en plus langoureux. Tout se passait bien, ta main qui bloquait sa nuque se baladait maintenant dans ses cheveux si doux et soyeux soient-ils. Tu adorais les caresser à l’époque, alors tu n’avais pas hésité à le faire. Tu n’y avais pas pensée deux fois, tu t’étais juste lancé. Tout se passait bien, trop bien. Votre baiser était parfait, jusqu’au moment où tu ralentissais les choses petits à petits, décollant tes lèvres des siennes un instant. « Attends. » Catégorique, tu passais tes mains le long de son torse pour arriver au bas et enlever son haut qui devenait trop impersonnel. Puis tu le faisais échapper d’entre tes doigts sur la gauche, délicatement. Reprenant un ascendant, tu prenais les devant en embrassant une nouvelle fois cet homme en face de toi, ton Lukà. Tes mains ayant accès à son torse, a sa chair. Tu ne pensais pas au moment où il enlèverait ta robe, mais tu avais l'appréhension qu'il s'intéresse aux marques qui ornaient ta peau depuis quelque temps maintenant.

I'M A NIGHTMARE DRESSED LIKE A DAYDREAM.Je n'arrivais pas à croire que je l'embrassais, que j'étais collé à elle, que je ne pensais qu'à elle. Mila va me tuer mais quelque part j'en avais envie non ? Sinon je n'aurais pas céder et je serais parti loin d'elle. Elle m'a embrassée de nouveau et j'ai complètement lâché prise, sa main sur ma joue glisse derrière ma nuque pour appuyer le baiser et m'attirer un peu plus vers elle et je souriais glissant mes mains sur ses hanches avant de la soulever pour la coller contre moi, elle enroulait ses jambes autour de ma taille et je l'amenais contre la porte de l résidence, prise entre elle et moi, nos lèvres ne se quittaient pas une seule seconde, je ne pouvais pas rompre ce contact, c'était plus fort que moi. Sa main glissa dans mes cheveux et j'aimais tellement quand elle me faisait ça, retrouver cette sensation était juste des plus agréables puis elle ralentissait les choses, rompant ce contact, c'était pas plus mal, fallait bien qu'on respire après tout. Finalement tout ça pour me débarrasser de mon haut, ça me faisait sourire et je me laissais faire jusqu'à ce qu'elle le fasse quitter mon corps et après elle reprenait possession de mes lèvres. C'était mon tour de rompre le contact parce qu'une question m'intriguait « T'as une chambre ici.. non parce que je me vois pas faire l'amour ici, dans le hall.. » lui dis-je frôlant ses lèvres.

I'M A NIGHTMARE DRESSED LIKE A DAYDREAM.
— LUKAKIARA.

Le fait de l’embrasser et de lui donner tout ce qu’il voudrait obtenir ne comptait pas vraiment à tes yeux. Surtout si ce n’était que pour une nuit. Tu voulais que ça perdure, tu voulais que ce soit vrai et non pas éphémère. Tu voulais qu’il te dévore de nouveau des yeux, que tu te réveilles chaque matin à ses côtés, un sourire figé sur vos lèvres. Tu vivais presque dans un conte de fée, mais tu savais ce que tu voulais. Ou plutôt ce que tu espérais avoir un jour. Tu finissais par lui enlever délicatement son haut, avant de reprendre le baiser. Tu savourais chaque sensation que ses lèvres et sa chaleur humaine te faisait ressentir. Mais comme chaque chose, et surtout comme toi précédemment, il y mettait fin sans pour autant réellement décoller son visage du tien. À l’annonce de ses paroles, tu souriais avant de mordre ta lèvre supérieure. Passant tes bras sur ses épaules, collant ton front à celui de l’homme qui te faisait face. « Moi qui croyait que tu aimais le danger. » Tu laissais s’échapper un petit rire maladroit avant d’embrasser rapidement ses lèvres, comme si tu lui volais cette attention. « Chambre quatre, je n’ai pas de colocataire, on sera tranquille. » S’il pensait que tu allais marcher jusque là-bas il se leurrait affreusement. Tu penchais légèrement ta tête pour couvrir sa joue de baiser, descendant à son cou avant de le prendre dans tes bras et de le serrer pour ne pas tomber quand il entreprendra la démarche jusqu’à la chambre. « En avant chevalier ! » Tu ne criais pas cette phrase, mais la forme que prenait ta voix se montrait autoritaire, en même temps qu’adorable.

I'M A NIGHTMARE DRESSED LIKE A DAYDREAM.Je ne voulais plus penser à rien, si je le faisais j'allais souffrir et me torturer l'esprit, j'ai céder à Kiara, j'assume et autant que je profite d'elle pour ce soir et cette nuit, vu la tournure que ça prend, je me dis que ça ne sera qu'une fois, pour se remémorer notre histoire amoureuse qui a durer quasiment un an, et je dois avouer que quand elle m'a embrassée, j'ai directement ressentis un soulagement, comme si j'avais attendu ça depuis qu'elle m'a quittée et même si je suis consumé par la colère et la peine vis-à-vis d'elle, elle a réussit à me les enlever et je ne veux pas me poser de questions, juste m'abandonner à elle, comme avant. Elle venait me retirer mon haut, ça me faisait sourire, je frissonnais lorsque ses ongles venaient au contact de mon torse, elle reprenait possession de mes lèvres, un baiser plus langoureux que le précédent mais je quitte tout de même ses lèvres pour lui demander si il n'était pas plus préférable d'aller dans une chambre à l'étage, je n'ai pas vraiment envie de me faire choper par le reste de a confrérie dans le hall de la résidence avec une membre. « Désolé de te décevoir. » lui dis-je sourire aux lèvres alors qu'elle me donnait le numéro de sa chambre, je me penchais pour récupérer mon t-shirt la gardant toujours accroché à moi, elle mec couvrait de baisers, que ce soit sur les lèvres, les joues ou dans le cou et je marchais vers les escaliers. Arrivé en haut, j'essaye de ne pas faire de bruit en marchant, j'ai pas envie de réveiller toute la maison alors dès que je trouve la chambre de Kiara, j'ouvre la porte et je la repose au sol pour refermer la porte.