I'M A NIGHTMARE DRESSED LIKE A DAYDREAM ► LUKÀRIA

I'M A NIGHTMARE DRESSED LIKE A DAYDREAM.
— LUKAKIARA.

Oui tu étais bourrée, oui tu étais complètement lamentable sur le coup, mais bon on ne pouvait pas t’en vouloir quand on connaissait ton histoire. Il y avait des choses que tu aurais pu ne pas vivre juste en restant à ses côtés. Mais bon, c’était comme ça et tu ne pouvais pas y changer grand chose. Le fait d’avoir été battu t’a fait devenir plus forte en quelque sorte, mais aussi plus faible au niveau de l’alcool. Après, c’était aussi une manière de te renouveler, d’être différente, même si c’était dans le mauvais sens du terme. Tu ne répondais rien, jusqu’au moment où tu prenais les devants en disant que tu ne tenais plus debout et que tu lui tendais les bras comme s’il t’avait fait la proposition du siècle. Faire un effort comme il le disait si bien, c’était hors de question pour toi, t’aimait pas les efforts, surtout pas quand tu pouvais profiter un peu en faisant la fille au bord de l’handicap physique. « Nooooon. » Toujours avec ta voix de bébé, les bras dans le vide, il te disait que tu étais insupportable et un sourire de satisfaction se dessinait sur tes lèvres. Et voilà, le bonheur était revenu, tu étais toute contente quand il te prenait dans ses bras et que tu passais tes jambes autour de lui. Son cou étant réquisitionné par la même occasion. « Haan, t’es trop gentil. » Toutes tes dents étaient dehors, et il fallait bien le gâter le jeune homme, il fallait bien jouer de cette emprise que tu avais sur lui à ce moment-là. Alors tu lui faisais un bisou sur la joue. « Merci de ne pas m’avoir laissé avec ce gars, je t’en serais toujours reconnaissante. » Tu resserrais un peu plus ton étreinte sur lui, venant nicher ta tête dans le creux de sa nuque. Tu voulais dire des milliards de bêtises, mais… « Tu sais quoi ? » Ho mon dieu, et voilà que c’était repartit pour un tour. « Je crois que tu sais que je sais que j’ai fait une erreur. » Traduction ? Non. Ok.

I'M A NIGHTMARE DRESSED LIKE A DAYDREAM.Insupportable, Kiara en était la définition, déjà que d'habitude c'était pas mal mais là, dans un état second, c'était quelque chose et je mentirais si je disais qu'elle ne me tape pas sur le système. C'était déjà assez chiant de la voir passer d'un état euphorique à un état de dépression mais maintenant de la voir jouer la gamine capricieuse, non quoi. Mais je me disais qu'à quelques mètres devant nous se trouvait la Cabot House, que si je la prenais dans mes bras, ça irait deux fois plus vite pour l'emmener et comme ça ça mettre deux fois moins de temps pour m'éloigner d'elle, je veux suivre le conseil de Mila, n pas faire une connerie en retombant dans les filets de Kiara parce qu'elle peut m'attraper quand elle veut, ça a commencé déjà je crois et merde faut que je me ressaisisse. Je vais donc vers elle pour la porter, elle passe ses jambes autour de ma taille, ses bras autour de ma nuque gardant ses talons en main et elle me remerciait « Ouais joue les profiteuses va y, tu m'énerves Kiara. » lui dis-je continuant de marcher vers la résidence des roses. Puis là elle me donnait un baiser sur la joue, je haussais les sourcils, surpris de son geste, quoique non au final, ça ne me surprenait pas du tout mais ça me faisait bizarre, je ne disais rien, je ne montrais rien, l'écoutant juste me dire qu'elle me remercie pour l'avoir tirer des pattes du mec « T'exagères je crois. Puis si t'avais pas été bourré, t'aurais pu le l'envoyer balader toi-même. » oui j'en remettais une couche encore et je m'en fichais si ça la soûlait que je lui rabâche ça. Je la sens resserrer son étreinte sur moi, nichant sa tête dans ma nuque et elle me sort un charabia incompréhensible « De quoi ? » dis-je grimaçant, n'ayant rien compris « Kiara articule je comprend rien. » on arrivait aux portes de la Cabot House.

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— LUKAKIARA.

La reine des profiteuses en plus du tout. Non franchement tu n’allais pas refuser une occasion de te blottir contre lui et surtout de faire ce qu’il y avait de plus rationnel, lui dire des choses incompréhensibles. Bon, d’abord tu flattais se égo parce qu’un homme adore ça. Mais tu te demandais combien de temps il te restait avant d’être arrivé chez les roses. Tu ne voulais pas que ça se termine, tu voulais rester là encore une heure, ou même deux. Surtout que c’était toi qui devait te rattraper pour une fois auprès de quelqu’un, tu ne pouvais pas négliger une soirée pareille. « Je sais que tu m’aimes, alors ne dis pas que je t’énerve. » Ta voix se faisait déjà plus féminine et moins gamine comme auparavant. Tu lui laissais un baiser sur la joue pour montrer ta gratitude avant de lui expliquer pourquoi tu avais fait cela. Il t’avait sauvé en quelque sorte, et il méritait au moins un geste de ta part. « Oui mais si je n’avais pas été bourrée j’aurais pas pu… Parler avec toi. » Ce qui était complètement vrai. Tu t’en rendais compte petit à petit, mais s’il faisait tout ça, ce n’était peut-être qu’à cause de ta situation, et non parce qu’il tenait à toi en fin de compte. Bon, ça ne restait pas bien longtemps dans ta tête, parce que tu n’aimais pas les idées noires, et tu préférais lui poser une question complètement bizarre. D’ailleurs il ne prenait pas bien longtemps avant de te faire remarquer d’articuler mais surtout ce qu’il devait vouloir dire, c’était d’être plus explicite que ça. « Je disais donc, tu sais que je sais que j’ai fait une erreur… En partant. Et aussi en buvant ce soir. Je suis désolée. » Tes yeux se fermaient, mais tu te refusais de dormir, même si ça te ferait le garder près de toi, et te réveiller avec la sensation qu’il pourrait être encore à tes côtés. Mais non rester éveiller pour le moment était plus censée.

I'M A NIGHTMARE DRESSED LIKE A DAYDREAM.Fallait que je m'y attende, lui poser cette question était vraiment stupide, résultat ? Elle est dans mes bras à présent, elle profite de la situation, de son état déplorable, et elle abuse de mes principes. Elle me remerciait mais moi ça m'énervait qu'elle profite aussi facilement, bon d'accord j'y étais pour quelque chose mais c'est inconsciemment que j'agis en sa faveur, enfin je veux au plus vite me débarrasser d'elle et donc faire au plus vite pour la ramener à la Cabot House. « Si tu m’énerves. » quand je disais quelque chose c'était vrai, donc quand je disais qu'elle m'énervait, c'était le cas, je dis jamais de belles paroles en l'air, ce n'est pas mon genre. Je sentais ses lèvres se déposer sur ma joue pour un baiser de remerciement, c'était vraiment pas nécessaire et même si cet acte me surprenait, je ne réagissais pas, continuant de marcher comme si je n'avais rien sentis. Elle continuait à me remercier, cette-fois pour l'avoir tiré des griffes de l'autre lourdingue chez les Mathers « C'est vrai, j'aurais souhaité que tu ne sois pas bourré. » autant dire les choses comme elles sont non ? Je ne veux pas a revoir, le moins possible et déjà cette situation est de trop, Mila m'a prévenue, je ne dois pas faire de connerie, ce n'est pas dans mes principes de renouer avec mes exs, mais Kiara ça a été quelque chose tout de même, je sais que je retombe dans ses filets et je ne dois pas. Elle en venait après à me dire quelque chose de vraiment incompréhensible et je lui demandais de répéter et ça deuxième fois c'était beaucoup mieux,j'avais compris chaque mot qui était sorti de ses lèvres, encore des excuses, pour le coup je soupirais « Le mal est déjà fait Kiara, que tu sois désolé n'y change rien. » c'est tout ce que je trouvais à dire alors qu'on arrivait à la Cabot House. Je voyais Kiara fermer les yeux, puis les rouvrir, elle luttait pour dormir et c'était bon signe, le signe que l'alcool redescendait, je passais du mieux que je pouvais avec Kiara dans mes bras, les portes de la résidence puis une fois dans le hall je reposais Kiara au sol « Voilà on es à la Cabot House. » maintenant elle pouvait se débrouiller toute seule, si elle avait la flemme de monter dans les chambres, le canapé de la salle commune était à sa disposition, même le sol du hall d'entrée si elle voulait, je m'en fichais, je voulais juste partir loin d'elle.

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— LUKAKIARA.

Être dans ses bras, tu t’y sentais bien, trop bien. Pourtant à chaque parole il te remettait sur terre, alors tu ne savais pas trop quoi faire, accepter la défaite, lui montrer que qu’importe ce qu’il a à dire tu ne voulais pas baisser les bras, ou bien tirer un trait sur lui. Tu ne savais pas, tu ne savais plus. La seule chose, c’était que voilà, il te heurtait à chaque parole dite et que tu le prenais mal sur le coup mais tu le laissais faire, parce que tu en avais marre de rivaliser et d’enchérir encore et encore sur ses paroles. Que pouvais-tu y faire après ? Rien du tout. Tu lui disais que si tu n’avais pas bu, tu n’aurais pas pu lui parler, et lui te rétorquait que justement il aurait aimé que tu ne l’ai pas fait. Il ne voulait pas te parler clairement, mais tu commençais à être beaucoup trop fatiguée, à t’endormir sur lui et à lutter contre toi-même pour ne pas être complètement inerte dans ses bras. Être désolée n’avait rien aidé, en fait tu avais l’impression que plus tu essayais d’arranger les choses, plus tu les compliquais. Tu te demandais ce qu’il attendait exactement de toi, si tu devais faire comme si tu ne le connaissais pas, ou si tu devais simplement être toi-même et tenter de faire les choses biens. Tu n’aimais pas être dans une situation comme ça, surtout pas avec lui, surtout pas avec la personne qui a toujours compté à tes yeux. Tu le savais maintenant, tu ne pouvais pas le rayer de ta vie. Quand vous passiez les portes de la maison des filles, et qu’il te posait par terre, tu te sentais vidée. Seule pratiquement. « Merci de m’avoir ramenée. » Sur un ton à la limite de l’épuisement et de la colère tu disais ces mots avec beaucoup de sens. « C’est bon tu t’es débarrassée du poids de ta vie, tu peux y aller Lukà. » Méchante. Trop même. Il n’allait pas le prendre sur le ton de la rigolade. Tu déposais tes chaussures dans un coin et allait jusqu’à la porte, un visage fermé, et complètement éteint. Il voulait partir, tu n’allais pas le retenir.

I'M A NIGHTMARE DRESSED LIKE A DAYDREAM.Je savais qu'elle profitait de la situation, se retrouver dans mes bras, c'était ce qu'elle voulait, retrouver cette proximité entre nous et moi 'était tout ce que je voulais éviter, elle m'a brisée le cœur et notre histoire est du passé, point barre. Mais je sais qu'à resté avec elle aussi longtemps, à être aussi près d'elle, c'est nocif si je veux m'éloigner d'elle parce que je sais clairement qu'elle est capable de me faire retomber dans ses filets. Et c'est pour ça qu'à chaque parole qu'elle sort de sa bouche, je la plombe, pour lui faire comprendre qu'elle ne doit pas se faire d'illusions. On arrive finalement à la Cabot House et une fois la porte d'entrée passé, je la dépose au sol lui disant qu'on était arrivés, je l'avais sentis s'endormir et lutter pour garer les yeux ouvert alors elle allait pouvoir aller dormir, et moi rentrer. Elle me remerciait de l'avoir ramenée, mais dans sa voix je sentais de l’amertume, et c'était le même timbre de voix quand elle allait à la porte de la résidence pour tenir la porte et attendre que je parte, c'était ce que je voulais après tout mais cette voix de démon au fond de moi me dit de rester et non je ne dois pas. « Et c'est moi qui passe pour le méchant. » lui dis-je en souriant avec sarcasme me dirigeant vers la porte.

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— LUKAKIARA.

Être dans la Cabot House et le voir devant toi te rendait nerveuse sur le coup, malgré que tu étais fatiguée et que lui ne voulait qu’une chose s’éloigner de toi, tu avais jouée la carte de la méchante, celle qui le libérait de toutes ses obligations envers toi. Tu étais près de cette porte, tenant la poignée avec force, parce que tu aimerais le laisser partir pour lui, pour son propre bien, mais tu hésitais encore. Quand il te disait que maintenant c’était lui qui passait pour le méchant, tu le regardais s’avancer vers la sortie, mais tu n’y arrivais plus. Tu le fermais avant qu’il n’y arrive de trop près. « Je ne veux pas que tu partes Lukà. » Tu t’adossais à la porte. Tu ne lui avais jamais dit que c’était ce que tu voulais, et tu comprenais maintenant, que ça n’avait jamais été ce que tu cherchais. Tu te décollais de la porte pour finir face à lui et poser une de tes mains sur sa joue. La frôlant du bout de tes doigts, trop discrète dans tes gestes fais avec douceur. « Reste. » Tu remontais ton regard vers le sien en disant ça. « Reste avec moi, je t’en pris. » Tes yeux humides de fatigues mais aussi par la situation, tu finissais par déposer lentement tes doigts puis ta paume sur sa chair. Pour une fois que tu étais douce avec quelqu’un, c’était inédit.

I'M A NIGHTMARE DRESSED LIKE A DAYDREAM.Enfin je pouvais m'éloigner d'elle, partir de la Cabot House pour rentrer chez moi mais j'étais partagé et c'était mauvais signe, pourtant Mila m'avait prévenu de ne pas m'embarquer là-dedans, plus je restais avec elle, plus elle m'emprisonnait. Fallait que je parte et elle me tendait presque la main en allant à la porte, la maintenir ouverte en ayant sa main sur la poignée, j'essaye de ne plus pensée et d'en effet, aller vers la porte mais avant que je puisse la passer, elle referme la porte et s'adosse contre me disant clairement qu'elle ne voulait pas que je parte. « Kiara.. » elle se décollait de la porte et venait vers moi, non recule bordel, je dois pas m'engager là-dedans et elle amenait sa main près de ma joue, la frôlant, insistant encore pour que j'arrête et elle n'arrêtait pas de répéter qu'il fallait que je reste et merde, je commençais à céder à rester là sans bouger, à fondre mon regard dans le sien et ça main se pose délicatement sur ma joue « Kiara.. c'est pas juste.. c'est contre mes principes. » lui disais-je, mais je n'agis pas, je ne la repousse pas, bordel pardon Ludmila.

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— LUKAKIARA.

Entendre ton prénom s’immiscer entre ses lèvres, surtout dans un moment où tu avais fermé la porte pour qu’il ne parte pas, ça faisait étrange. Mais en même ça te faisait plaisir qu’il ne force pas le passage pour s’en aller, qu’il reste là, que tu puisses t’approcher, poser délicatement ta main contre sa joue. Même s’il te dit que ce n’est pas dans ses principes de faire ça. Tu le comprends, parce que c’est aussi dans les tiens. Un ex est censé rester un ex. Tu ne devrais pas tenter quoi que ce soit en retour, mais tu n’y arrives pas, parce que la manière dont ça s’est terminé n’était pas juste, pas réelle. « Arrête de parler Lukà. » Tes yeux venaient à se déconcentrer de son regard pour arriver à ses lèvres. Celles qui te faisaient envie. Ta main caressait sa peau et ton index finissait au coin de ses lèvres. Tu faisais un léger sourire lorsque tu sentais cette sensation te traverser. Cette sensation de désir. Tu voulais l’embrasser, tu n’arrivais plus à lutter. Tu te grandissais légèrement en te mettant sur la pointe des pieds et tu arrivais finalement à faire ce dont tu rêvais depuis un moment, délicatement, sensiblement. C’était un soulagement, tu revivais. Ce baiser en valait milles. Tu revenais en même temps dans le passé pendant ce cours instant. Quand tu te décollais lentement, tes yeux s’ouvraient pour s'arrêter sur lui. « Lukà… Je… »

I'M A NIGHTMARE DRESSED LIKE A DAYDREAM.Mais qu'est-ce que je faisais sérieux ? Je devrai partir, m'éloigner d'elle, la porte était ouverte et elle était arrivée à destination,comme prévu, maintenant je prenais mes clics et mes clacs et adieu Kiara, mais non. Visiblement ça ne se passerait pas comme ça, prêt à quitter la résidence rose, Kiara referme la porte au dernier moment, elle ne voulait pas que je parte et moi comme un abruti je ne forçais pas pour partir, non je restais en face d'elle, juste ouvrant mes lèvres pour sortir son prénom, parce que là elle m'avait emprisonnée et ma petite sœur m'avait prévenu, je devais pas m'embarquer là-dedans mais je crois qu'il était trop tard. Je m'en rendais compte quand elle se rapprochait et qu'elle glissait sa main sur ma joue, pourtant j'essayais de faire marche arrière, de lui faire comprendre que c'était mal, qu'on ne devait pas faire ça c'était à l'encontre de mes principes comme des siens, elle le savait mais elle semblait s'en ficher. Elle me demande de ne plus parler et là, elle se met sur la pointe des pieds pour que son visage se retrouve au niveau du mien et elle pose ses lèvres sur les miennes, ce que je ressens est juste indescriptible, toute notre histoire revient en flèche, tous mes sentiments pour elle, nos moments à nous mais aussi notre rupture, ce sentiment qu'elle me brise le cœur, c'est un baiser doux, fort mais froid et sombre, je ne sais pas comment le décrire t je ne l'ai surtout pas repousser, pourquoi ? Elle quitte mes lèvres et ne semble plus savoir quoi dire. « Borde Kiara, qu'est-ce qu'on fait là ? » lui demandais-je, je savais plus quoi penser et en cet instant je ne voulais pas partir, au pire ça restera entre nous, en souvenir de notre histoire, juste une fois, juste ce soir, plus jamais après parce qu'un ex reste un ex.