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J'étais heureuse de retrouver Bonaventure et pas seulement pour le rapport que l'on était entrain d'avoir. Je pouvais m'en passer, je pourrais m'en passer un certain temps. Ce n'était pas que ça entre nous, loin de là. C'était de l'amour, du vrai amour et je ne pouvais pas le nier. Oh non... J'étais follement tombée amoureuse de lui. J'avais tenté de me retenir, de garder ces sentiments pour moi, de les cloisonner dans mon petit coeur, dans mon petit corps mais rien n'y faisait. On ne peut pas s'empêcher d'aimer, c'est mission impossible. Mes lèvres sur les siennes, nos corps ne formant plus qu'un, je me retrouvais dans l'incapacité totale de faire force, de ne pas fondre, de ne pas me laisser aller. Nous ne faisions littéralement plus qu'un et c'était tellement... Je soupire de plaisir, gémis et regrette littéralement de ne pas avoir pris plus de précaution avant parce que je le sens, je me retiens. Mon corps ne m'écoute pas, il ne suit pas cette 'retenue', loin de là même. Une vague de chaleur, de plaisir, une vague destructrice, ravageante et même une fois le point culminant passé, je sens mon corps encore bien sensible. Mes muscles se contractent encore et je l'embrasse tendrement. Sur le côté, il se détache et je le regarde se lever. Je suis épuisée, lessivée, vidée de toute énergie." Je ne risque pas d'aller loin, tu m'as épuisé " riais-je en le regardant partir, fermant les yeux quelques secondes. Je soupire légèrement, sourire sur le visage. Je tire le drap sur moi, n'appréciant pas forcément d'être nue comme ça. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer. Il revient et je lui souris, me glissant dans ses bras, embrassant la fine peau de son cou. Le cul à l'air, on a l'air beau comme ça. La salle de bain devant nous, je soupire légèrement en voyant le bain qui m'attend." Je sens mauvais et colle, c'est ça ? " Lançais-je avec un petit rire." C'est ta faute tout ça, tu m'as donné chaud " Je le taquine et l'embrasse tendrement, liant nos langues une fois encore. Je ne m'en lasserais jamais. Je descends de ses bras, tenant sur une jambe. Je me pose sur le rebord de la baignoire et l'attire vers moi." Tu viens avec moi hein... Je risque de me sentir seule... " Un dernier baiser en tendant le cou comme une girafe et je glisse dans l'eau. Température parfaite, je souris et lui tend la main. Il peut s'appuyer pour ôter sa prothèse s'il veut.. Mais je le veux avec moi.