i love you for a thousand years (weaslacce)

Je l'écoute et fronce les sourcils. Il est bien plus négatifs que lorsqu'il est parti et ça ne m'enchante pas vraiment mais alors pas du tout... J'ai l'impression que ça y est, il a baissé les armes et ça ne me plait guère. " On s'en fiche de Priape " Soufflais-je pour unique réponse. Oui, on aura tout le temps d'en parler plus tard et j'ai pas envie de lui exposer mon idée complètement loufoque maintenant. Les routes ne sont pas géniales et j'ai pas envie qu'il me fasse une crise cardiaque dans les bras. " Je saurais pas te dire, je suis pas restée longtemps... Une heure maximum je pense. J'ai fais un chèque à la Dunster et je suis partie " Et valait mieux que je parte parce que j'aurai pu faire un meurtre ce soir là... J'avais bu, Priape et Leanne me sont tombés dessus et... voilà. Merci les amis. Enfin, c'est du passé et je veux plus y penser pour le moment. Là, je veux profiter de mon petit ami et je sens que ces quelques jours avec lui vont être fatiguant mais dans le bon sens du terme. " Tu pourras dormir avec moi tu sais... Et me réveiller comme tu veux " Des bisous, des caresses, tout ça quoi. Moi je suis vraiment pas contre. Je ris légèrement quand il se ravise sur le jugement qu'il porte sur sa maison et prends sa main dès qu'on arrive à destination. " Tin je te jure que j'abandonne les cours et je viens vivre ici " Soufflais-je. Cette maison est magnifique, elle a un charme pas possible... On passe la porte, je l'entends claquer derrière nous et tire le jeune homme vers moi, contre moi. " Je peux redevenir ton koala ici... " Soufflais-je en l'embrassant tendrement, glissant mes bras dans sa nuque pour le garder près de moi...

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« Tu as raison, tu es là et c’est tout ce qui m’importe pour le moment » lui dit-il en posant brièvement sa main sur sa cuisse avant de reprendre le levier de vitesse. « Dommage, je tenterai de voir par mail avec Summer ou Amanda si elles peuvent me renseigner dans ce cas-là » lui dit-il avec un léger sourire. Il était tout de même dommage qu’elle n’ait pas passé une bonne soirée mais égoïstement, il se sentait rassurer. Ce n’est pas qu’il voulait son malheur -faut pas déconner ; mais l’idée qu’elle puisse s’amuser alors qu’il croupissait dans une prison à ciel ouvert ne l’enchantait pas. Ce serait comme s’il lui disait que tous les soirs, il allait dans une boite de nuit, qu’il rentrait à pas d’heure car il s’amusait comme un gosse loin d’elle. Leur couple souffrait mais restait uni dans l’adversité. « Si tu m’en donnes l’autorisation…Sache que tu vas adorer mes réveils » lui dit-il en lui volant un baiser alors qu’il venait de se garer. Andrea le fit rire avec son enthousiasme vis-à-vis de la maison. « Je ne dirais pas non pour t’avoir à demeure ici » rétorqua-t-il alors qu’elle le tirait contre elle. Bonaventure glissa ses bras autour de sa taille tout en prolongeant le baiser autant que possible. Puis, ses mains vinrent se poser sur le haut de ses cuisses pour mieux lui donner l’impulsion nécessaire pour qu’elle vienne enrouler ses jambes autour de sa taille. « C’est comme ça que j’adore la position koala…. » murmura-t-il avant de reprendre ses lèvres pour mieux l’amener à la chambre. « Promis tu visiteras tout ce que tu veux après… mais là, j’ai trop envie de toi mon cœur »

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Je souris à Bonaventure. C'est tout ce qu'il y a d'important pour les heures et les journées à venir. Je n'ai pas envie de parler de Priape surtout qu'il risque d'être super mauvais quand il va venir me chercher mardi à l'aéroport... J'ai bien fais de ne rien lui dire avant parce que ce pauvre schtroumpf serait capable de me laisser poireauter à Boston pendant des heures... Mais je sais aussi qu'il va me faire une scène quand on sera ensemble en voiture sur le chemin du trajet... J'espère que Talya ne va pas trop lui parler de tout ça. " Oui il vaut mieux que tu vois avec elle... Je sais juste qu'un ancien mather a filé genre 2000 dollars à la Quincy mais c'est tout, ça s'arrête là " Soufflais-je avec un léger sourire. Le don d'Aaron a été la dernière chose que j'ai entendu avant de sortir de la salle au bras de Baptiste pour aller râler, ronchonner et pleurer tranquillement sans que tout le monde me regarde. " Tu as l'autorisation de me faire ce que tu veux, où tu veux, quand tu veux " Soufflais-je en l'embrassant alors qu'il est à côté de moi, hors de la voiture. Et cette maison, wow ! Ça me botte tellement ! Je pourrais vivre ici... " Ah ça y est, tu renonces à ce que je reste à Harvard " Riais-je légèrement. Ça ne me dérange pas, loin de là. Je crois que je n'arriverais pas à rentrer et à faire comme si de rien n'était. Contre lui, je me retrouve rapidement dans ses bras, mes jambes enroulées autour de ses hanches et je l'embrasse. " On a tout le temps pour visiter " Soufflais-je contre ses lèvres alors que je l'embrasse un peu plus langoureusement, sentant tout mon corps répondre à chacune de ses caresses... " Tu m'as tellement manqué... Et pas seulement physiquement " Soufflais-je alors que mes mains caressent sa nuque...

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« Ah oui quand même ! La soirée a dû être vraiment animée » s’exclama-t-il avec une pointe d’envie. Il aurait aimé pouvoir soutenir sa maison et surtout essayer de son mieux pour récolter d’autres dons. Malheureusement, il était en marge de tout cela et ce n’était pas encore prêt de changer. Devait-il tirer un trait sur sa vie et s’inscrire définitivement dans l’université dont il lui avait parlé ? Renoncer serait condamner son couple et ça, il n’en était pas question. « Je prends note et je tâcherai de te le rappeler si tu râles parce que tu n’as pas encore assez dormi ou je ne sais quoi » rigola-t-il en reprenant un boost de légèreté, chose qui ne lui faisait pas de mal, loin de là même.

« Je te vois venir mon cœur et je n’ai toujours pas renoncé. Tu sais que notre vie est là-bas… Ici, ce n’est que temporaire mais j’avoue que je ne dirais pas non pour te garder plus longtemps à mes côtés » lui dit-il en toute sincérité car il n’aimait pas lui mentir de quelque manière que ce soit et puis… Franchement, là pour le coup, il avait d’autre chat à fouetter qu’un plausible emménagement. Sa petite-amie dans les bras, Bonaventure avait bien d’autres idées en tête. « Toi aussi mon cœur, je ne pensais pas qu’une personne pourrait me manquer à ce point » lui avoua-t-il entre deux baisers alors qu’il pénétrait dans la chambre pour mieux les allonger sur lit, la surplombant de son corps. « Je ne veux plus te lâcher Andrea… » souffla-t-il en laissant ses lèvres couvrir son visage de baisers avant de revenir aux siennes pour l’embrasser tendrement.

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" Oui c'était pas mal mouvementé... De toute façon, une soirée pleine d'étudiants avec de l'alcool, c'est toujours mouvementé " Riais-je légèrement. Franchement, j'aurais préféré ne pas y aller... Ou y aller avec lui parce que là, ça aurait été plus sympa que le déchet que j'avais été pendant cette soirée. Enfin, c'est le passé et je n'avais vraiment aucune envie de me concentrer sur tout ça. J'avais juste envie de me concentrer sur mon petit ami et le temps qu'on allait pouvoir passer ensemble... Je le regarde et ris quelque peu. " Et bien je râlerais, on s'amusera un peu et pouf, je me rendormirais " Aussi simple que ça en fait ! Je soupire légèrement quand il me fait savoir qu'il n'a pas changé d'avis... Il est nul. Ici, il fait beau, il doit y avoir de très bons hôpitaux et je suis plus proche de ma mère... C'est tout bénèf pour moi mais ça ne prend pas avec lui. Ce qui est bien dommage... " Alors on trouvera une manière de te faire revenir rapidement... Je passerai pas des mois comme ça à être loin de toi, c'est hors de question " Dans le pire des cas, je pourrais venir passer mes vacances ici. Que je les passe au Summer Camp avec les autres ou là, c'est pareil. Surtout qu'ici, je suis avec l'homme que j'aime et ça, ça n'a pas de prix. On arrive rapidement dans la chambre, sur le lit et je l'embrasse encore et encore. Dieu que ses lèvres m'ont manqué, que son corps m'a manqué... " Il va pourtant falloir que tu me lâches " Soufflais-je à mon petit ami en l'embrassant. " Que j'enlève cette robe " Riais-je avant de foncer à nouveau sur ses lèvres, un large sourire sur le visage, l'embrassant à nouveau, me collant à lui, l'encerclant de mes jambes.

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« Finalement, je ne suis pas mécontent de ne pas y être » grimaça Bonaventure qui ne portait pas réellement l’alcool dans son cœur. La seule fois où il avait pris une cuite, il avait cru avoir couché avec une amie. Adaline. Elle lui manquait beaucoup depuis son départ mais sûrement avait-elle ressenti le besoin de mettre de la distance entre Harvard et elle. « Mademoiselle a réponse à tout… cela me plait » rigola-t-il très vite en oubliant ses tristes pensées. Andrea avait toujours eu ce pouvoir, elle arrivait d’un sourire, d’une boutade à lui faire voir la vie autrement. Sans elle, il était perdu tout simplement. « Je sais que l’on trouvera une solution tous les deux. Deux cerveaux valent mieux qu’un » lui dit-il avant de l’embrasser et de la conduire dans la chambre qui allait abriter pour la première fois leur couple. Bonaventure n’y avait dormi qu’une seule nuit avant de s’exiler sur la terrasse et de squatter l’une des banquettes. Ce grand lit lui rappelait trop qu’il lui manquait quelqu’un près de lui. « Je suis tenté de te dire que je peux la déchirer mais ça ferait un peu trop sauvage non ? » rigola-t-il en se reculant légèrement de sorte de sorte à pouvoir s’asseoir sur le bord du lit, sa petite-amie à califourchon sur les cuisses. « Laisse-moi te l’enlever » murmura-t-il d’une voix rauque. Bonaventure attrapa ses mains pour venir y déposer un baiser sur chaque paume puis, il les délaissa pour remonter le long de ses bras. Les yeux dans les yeux, il commença à baisser la fermeture éclair de sa robe. « J’ai l’impression d’être en plein rêve… toi et moi, au même endroit » lui dit-il alors que tendrement, il faisait glisser le haut de sa robe sur ses épaules pour l’en dévêtir, la contemplant avec désir.

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Je souris légèrement quand il me dit qu'il n'est pas mécontent de ne pas être à Harvard et de ne pas avoir assisté à la soirée de donation. Étrangement, j'en doute. Je ne dis rien parce que j'aurai préféré ne pas y aller non plus mais bon, c'est différent. Je crois que si Bonaventure avait été là, tout aurait été différent. Je n'aurais pas bu et n'aurais pas planté ma soeur et mon meilleur ami en plein coeur comme je l'avais fais. Mais ça avait été plus fort que moi. Je n'ai vraiment pas besoin de me faire materner et tout ce qui va avec mais alors vraiment pas ! J'ai besoin d'être tranquille, de ne pas me prendre la tête et de profiter de mon cours week end avec Bonaventure. Vivre l'instant présent et plus dans le passé ni dans l'avenir. Je souris largement et bouge les épaules comme pour montrer que je suis la reine dans le coin. " Et moi je dois avouer que j'aime quand tu me dis que j'ai raison. Faut dire que pour une ancienne Dunster, ça coule de source ! " Je lui tire la langue avant de l'embrasser furtivement. Je me demande si je lui ai parlé de mon départ de la confrérie. Je ne sais plus du tout. Avec tout ce qui s'est passé ces dernières semaines, ma vie estudiantine m'a semblé bien insignifiante. Allongée sur le lit, sourire aux lèvres, je regarde Bonaventure et ris légèrement. " Je l'aime bien cette robe alors attention hein ! " Soufflais-je avant de me relever et de déposer un doux baiser sur ses lèvres. Ses lèvres, ses mains m'ont tellement manquer. Je souris légèrement et mordille ma lèvre inférieure. Je le regarde, toute sourire et pose mon index sur ses lèvres. " Shhh... " Parler de nos retrouvailles mettent en avant le fait que je ne serai plus là dans trois jours. Alors profitons, fermons les volets, barricadons nous pour que le jour ne filtre pas et qu'on en perde la notion du temps ! Je bouge légèrement les bras pour que le haut de ma robe ne soit plus du tout sur moi et souris. " Alors t'en penses quoi ? " Demandais-je en prenant ses mains et les posant sur moi. Nouveau corset, je suis sûre que ça lui plait. " Tu pensais en avoir fini avec les fermetures avoue " Riais-je en faisant glisser la fermeture qu'il y a devant tout en le regardant droit dans les yeux, mordillant légèrement ma lèvre inférieure. C'est un petit cadeau pour lui. Et ma valise en est pleine, de petits cadeaux du type. Je ne me voyais pas faire un défilé sur skype alors je vais le faire là, avec lui, mon défilé.

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« Ancienne Dunster ? Tu as quitté ta confrérie ? » lui demanda-t-il intrigué mais soyons honnête, cette information bien qu’importante, paraissait beaucoup moins intéressante que le corps de sa petite amie. Bonaventure avait être un gentleman, il savait également qu’Andrea ne resterait pas éternellement dans ses bras et qu’il fallait profiter de chaque instant pour s’imprégner de ses courbes, de son odeur, de sa présence. « Tant pis ! » grommela-t-il au sujet de cette robe qu’il aurait bien aimé lui enlever le plus rapidement possible. Il allait devoir y aller en douceur mais la surprise qui se dévoila à ses yeux… Comment dire ?! Lui coupa le souffle. « J’en pense ? Je crains mon cœur que je ne sois plus en état de penser quoique ce soit si ce n’est que tu es magnifique » lui dit-il en la couvant du regard, appréciant combien ce corset mettait sa poitrine en valeur. D’ailleurs, il n’hésita pas un seul instant à redessiner les contours de cette lingerie du bout des doigts. « Il y a des cadeaux qui sont plus longs à déballer mais pour le coup, j’en suis heureux » répliqua-t-il par la suite avec un sourire qui en disait long sur la teneur de ses pensées. « Je crois que je suis l’homme le plus heureux sur Terre… Après tout, avoir une petite-amie mannequin pour lingerie, ça a du bon » rigola-t-il légèrement avant de se pencher vers elle pour déposer une myriade de baisers sur sa gorge avant d’en mordiller la peau tendre de son cou. Délicatement, il écarta les mains d’Andrea de la fermeture pour terminer de la descendre avant d’en écarter son corset. Toujours avec douceur, il vint caresser sa poitrine presque avec dévotion. « Tu es la femme la plus belle du monde » murmura-t-il et il ne parlait pas uniquement de sa beauté physique. A ses yeux, elle valait bien plus que cela.

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" Ouai... Je me sentais plus à ma place là haut " Soufflais-je entre deux baisers. On aura le temps pour les conversations du type plus tard. Là, je n'avais qu'une envie : profiter de lui. De toute façon, une confrérie c'est une deuxième famille mais quand on voit ce que devient ma confrérie, merci mais non merci. Je préfère m'en tenir loin et faire ma vie. Et puis, j'en ai assez de ces étiquettes qu'on nous colle sur le dos. La preuve, on avait collé l'étique 'américain' à Bonaventure depuis son plus jeune âge et au premier soucis, ça n'avait plus aucune valeur. Je ris légèrement quand il ronchonne parce que je lui dis que je tiens à ma robe mais c'est aussi parce que je veux prendre mon temps, que je veux voir sa réaction à la vue de ma super tenue. Je n'ai plus enfilé une seule tenue 'sexy' depuis qu'il est parti parce que je n'en voyais vraiment pas l'intérêt. Bien entendu, avoir de beaux sous vêtements est un plaisir pour soi mais aussi pour celui avec qui on partage son lit... Je souris largement et l'embrasse tendrement. " Ma mère m'a toujours dire d'être la plus belle pour l'homme que j'aime alors... " Ses mains se posent sur les miennes et je me retrouve rapidement sans rien sur le dos. Je soupire de plaisir et de désir quand ses lèvres glissent sur mon cou. Un large sourire se pose sur mes lèvres quand il me dit que je suis la plus belle femme au monde. Ça me touche, vraiment, mais je sais qu'il n'est pas vraiment honnête. " Il faut bien que je sois à ta hauteur " Soufflais-je en venant l'embrasser. Mes mains glissent sur son torse, sous son tshirt que je remonte rapidement. Il n'y a qu'au moment où je dois passer le tshirt au dessus de sa tête que je me détache de ses lèvres. " Je te jure que tu m'as manqué comme pas possible " Soufflais-je, exerçant une pression sur ses épaules pour qu'il s'allonge sur le lit. J'étais sous lui il y a quelques secondes et maintenant c'est à mon tour de venir sur lui. Je pose mes mains et avant bras de chaque côté de ses épaules, mes doigts caressant sa nuque, doucement, lentement... Je le regarde, sourire collé aux lèvres. Puis je finis par l'embrasser tendrement. Les lèvres, le cou, les omoplates avant de passer à son torse et de glisser un peu plus bas, mes mains suivant ma descente pour m'attaquer à son pantalon. Je profite d'être à deux doigts de tomber du lit pour enlever ma robe et l'envoyer un peu plus loin. Ça sera moins gênant.

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Aucune discussion sérieuse n’avait véritablement sa place pour l’heure entre eux. Andrea et Bonaventure avaient bien trop besoin de se retrouver pour perdre leur temps à faire une mise à jour quant à la vie de l’autre. Cette dernière arrivera bien assez tôt de tout de manière donc il n’y avait pas mort d’hommes à simplement la déplacer dans le temps. A la place, le métisse voulait se consacrer à sa petite-amie, se réapproprier ses sourires mais également son corps et ses soupires de plaisir. Il aimait sentir sa peau frissonner sous ses doigts, la sentir si réceptive à ses caresses. « Tu l’es largement et ta mère est une sage parmi les sages » répondit-il avec un sourire en coin. De tout de manière, Andrea serait belle à ses yeux même avec un vieux pantalon de jogging, un sweat trois fois trop grand pour elle. La lingerie lui plaisait, il ne s’en cacherait pas mais elle ne faisait pas tout, ne représentait pas sa belle Andrea. Cette dernière était bien plus qu’un corps à serrer à la va-vite ou même une jolie potiche pour faire style qu’il n’est pas tout seul. Elle était celle pour qui, il était prêt à soulever les montagnes juste pour avoir l’insigne honneur de tenir sa main.

Bonaventure leva les bras en l’air pour l’aider à lui ôter son T-shirt avant qu’elle ne le repousse sur le lit. « Toi aussi… je crois que ce verbe n’est pas assez fort pour décrire la perte que cela été de devoir te quitter » lui dit-il en toute honnêteté avant de soupirer de plaisir et de bien être dès lors que ses mains et ses lèvres explorèrent son corps. Les mains dans sa longue chevelure, il les regroupa autour de sa main, lui évitant ainsi de les avoir devant son magnifique visage. « Je ne suis pas certain que je pourrais faire preuve de beaucoup de patience mon cœur » la prévint-il tant il avait besoin de s’assurer que leur connexion était toujours là, toujours aussi forte. Andrea ôta sa robe et il accompagna la chute du tissu de son regard. Un regard qui exprimait tout son désir mais aussi sa fierté, son amour et combien il la trouvait magnifique. Le jeune homme se redressa sur ses jambes pour ôter son pantalon, devenu bien trop gênant avant de lui tendre la main pour qu’elle revienne dans ses bras.

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