Miby Une meilleure amie pour la vie

Je prenais un peu l'aire près de chez moi. Je commençais a pouvoir sortir de chez moi. J'ai passez une semaine dans un hôpital, après j'ai passé une semaine chez moi a rien faire. Je suis très fatigué par tout ça et j'ai pas encore récupéré mes capacités respiratoire entièrement. Je ne peux pas non plus trop rire ou prendre de grande inspiration, mais c'est sur la voix de la guérison. Une chose après l'autre. Eden et moi aussi c'est une chose après l'autre. La journée on est pas trop ensemble parce que je veux qu'on prenne notre tant mais le soir j'ai besoin de lui. Je ne peux pas dormir sans sa présence. Il n'y a que dans ses bras que je peux passé une nuit a peut près tranquille sans médicaments ou alcool.
Je me promenenais dans les rue a coté. Quand je trouvais Mira a la terasse d'un café. J'allais la retrouvé
"Mimiiiii" Je la voyais en béquille et platré. Je crois qu'on a tous morflé dans le tremblement de terre. On ne voyait pas mes sequelle de cette accident naturel mais j'avais bien morflé. Je venais m'assoire a coté d'elle j'avais déjà le soufle court alors que j'avais fait même pas 200 mètres.
"Comment tu vas?"

Sortie de cette chambre ne pouvait me faire de mal après tout. Depuis le retour du Chili, j'essaie doucement de reprendre ma vie en main. C'est comme si, cette dernière avait également été ébranlé par un tremblement de terre . Tut est absolument sans dessus dessous, que ce soit dans la réalité, ou dans ma propre tête. Je suis totalement perdue et mes pensées ne m'aident pas à m'y retrouver.. Assise à la terrasse d'un café , j'essaie de profiter des quelques rayons du soleil venant réchauffer l'atmosphère, une paire de lunette de soleil posé sur mon nez. Je fais tourner ma cuillère dans mon café de manière discrète, tout en écoutant une playlist sur mon téléphone, grâce à mes écouteurs . Sortir me permet de me changer un peu les idées tout de même. Je relève les yeux lorsque j'entends une voix familière s'adresser à moi. J'adresse le sourire le plus convaincant que je peux à Abby, tandis que je retire l'écouteur que j'ai dans mes oreilles. « Salut Abby. » J'attrape mes béquilles que j'ai posé contre la chaise en face de moi et les pose au sol, avant de dégager la chaise de la table avec mon pied valide pour l'inviter à s'y asseoir. J'hausse doucement les épaules à sa question. «  Et toi ? » Je pense que mon niveau de santé n'est pas vraiment à commenté : un plâtre , des béquilles, il ya rien d'autre à dire. Et pour le reste, je ne sais même pas si Abby est au courant de ma situation amoureuse. Je remarque un serveur qui se dirige vers nous. « Tu veux boire quoi ? » C'est un peu un réflexe que j'ai, ça me manque de travailler !

J'avais besoin de sortir de chez moi. Prendre l'aire voir un peu de monde. J'ai Eden qui prend soin de moi. D'ailleurs quand il n'est pas avec moi il a tendance a m'envoyé un paquet de message. Je ne regrette pas de mettre remis avec lui mais j'ai besoin qu'on alle pas trop vite. Histoire que je me retrouve pas a nouveau enceinte et que je fasse pas la même erreur. Cette sortie me faisais retrouvé près de ma meilleur amie. Elle était avec un platre et des béquille. Elle ne me dit pas comment elle va et me demande a mon tour.
"Bah je me remet des evenements comme je peux comme tout le monde tu sais..." Bah oui je sais aussi que j'étais pas surement la plus touché. Elle me demande ce que je veux boire.
"Un jus de fruit pour moi" Je la regardais, cette énvements l'avait touché plus que physiquement.
"Qu'es ce que tu raconte de beau?"

Je baisse de nouveau les yeux vers mon Ipod l'espace de quelques secondes, pour couper la musique qui continuer de circuler dans mes écouteurs, à présent posé sur la table. Inutile de gaspiller de la batterie pour rien. Je relève lentement les yeux vers Abby, ce même sourire aux lèvres tandis que je porte mon café à mes lèvres avant de rependre doucement la parole. «  Ce n'est pas comme si nous n'avions pas l'habitude des catastrophes. » Un sourire sans joie vient s'installer à mes lèvres. Depuis mon arrivé à Harvard, il n'y a pas eu une année sans drame : les différentes bombes qui ont fait explosé Harvard, les agressions, la prise d'otage, à présent le tremblement de Terre au Chili . J'héle le serveur pour pouvoir passer la commande d'Abby, un simple jus de fruit. Ça me change des alcools qu'on me demandait de servir au Lord Hobo, un autre type de clients, ce n'est pas plus mal. Ça me fait du bien de changer des airs, un sacré moment que je n'avais pas bu un café en terrasse. «  je m'ennuie … je peux plus travailler , j'ai rien à faire... » personne à voir...

Le soleil balaie la terrasse de ses rayons, donnant envie aux autres clients de nous rejoindre. Bientôt les tables autour de nous commencent doucement à se remplir, ce qui me redonne le sourire, de voir toutes ses personnes, cette vie autour de moi, me prouvant que la catastrophe que l'on vient de vivre ne nous empêche pas de continuer à vivre, et que, même si pour le moment mon cœur est en mille morceau, je dois pas pour autant rester terrer dans ma chambre, et plutôt profiter de ces instants. «  la meilleure université... on y vient « pour le meilleur et pour le pire ! » dis-je avec un petit sourire aux lèvres, il y a toujours des avantages et des inconvénients, tout n'est jamais tout rose. «  qu'est ce que tu as eu avec le tremblement ? » demandai-je sans vraiment connaître la réponse. Tout ses trucs médicaux, ça m'intéresse pas , ça me fait peur, ce n'est pas pour rien que j'évite les hôpitaux, que j'ai peur du sang et des aiguilles. Mais je me dois bien de lui demander, pour avoir un peu de ses nouvelles, savoir si elle est en bonne santé.  Je la laisse répondre à un texto, détournant la tête vers l'entrée du café.. depuis ma rupture, je ne reçois presque plus aucun message. Wolf m'en envoyé des centaines par jour et depuis, plus rien ! C'est dur ! «  ouais enfin, j'ai surtout besoin de me changer les idées » ne plus penser du tout même, arrêter de ressasser le passée. «  Je vais peut-être partir dans l'Ohio.... je sais pas encore. » lui dis-je. Cette idée m'est venu sur un coup de tête l'autre jour. Que ce soit au niveau financier, ce serait beaucoup plus simple si j'allais me rétablir chez ma mère , plutôt que de payer une chambre d'hôtel en plus de mon loyer où je n'ai pas accès à mon appart'. A chaque fois, je repousse le moment de leur rendre visite, pour cause du boulot, mais ne travaillant plus  et  je peux finir l'année par correspondance je pense. M'éloigner me ferai du bien, je ne serai pas obligé de passer tous les jours devant le manoir des Lovelocks, d'aller à l'université, de traverser un couloir dans lequel j'ai embrassé Wolf, rit à ses plaisanteries..

Elle disais qu'on venait a Harvard pour le meilleur et pour le pire, je me mettais a rigolé comme une abruti. Je crois que les médicaments me montais peut être un peut trop a cerveau ces dernier temps.
"J'ai jamais signé pour me marié a l'université.... Ok la j'ai dés idées bizarre qui me vienne en tête faut vraiment que j'arrête les médicaments."
Je crois que ça me brouille pas mal les idées, mais j'ai pas le choix vu les soucis que j'ai eu depuis cette accident. Elle finisait par me demandé ce que j'avais eu
"Je me rappel pas de ce qui c'est passé, beaucoup de bleu, au moins 4 cotes cassé et j'ai failli y perdre un poumon mais ils sont arrivé a le sauvé, parce que Eden a fait tout ce qu'il fallait pour que je sois pris en charge le plus vite possible. J'en est pour un moment pour récupéré entièrement... Et toi?" J'espèrais vraiment qu'elle avait moins de soucis de santé que moi.
Je sais que Eden ma sauvé , c'est mon prince charmant il faut vraiment plus que je le laisse partir. Elle finissait par me dire qu'elle avait besoin de se changé les idées. Bien que j'avais pas les idées claire je sentais bien que ça devait pas être du qu'au tremblement de terre
"Hummm... Je suis pas sur de moi mais je crois que tu parle pas que du tremblement de terre si?" Elle finissais par me dire qu'elle voulait aller en Ohio
"Tu sais que mon jet il prend la poussière si ta besoin, je peux pas voyagé avant un bout de temps. Mais tu reviens un!! Moi veux pas que tu parte un?" Je faisais une mou de petite fille. Je suis une vrai goss quand je m'y met.

J'adresse un sourire à ma meilleure amie, c'était une phrase ironique de ma part tandis que je faisais référence aux mariage entre les étudiants et l'université. Même si d'une certaine façon, cela peut-être une bonne métaphore. Après tout on passe plusieurs année de notre vie ici, qu'elles soient belles ou non , on s'est engagée à étudié ici , on paye à l'année les frais universitaires ; pour certains cette somme, ce n'est rien, mais pour d'autre, c'est énormément d'économie, que l'on ne peut récupérer si l'on arrête ses études en pleins milieu de l'année scolaire. Je soupire doucement lorsqu'elle parle de médicaments, moi-même devant en prendre pour mon pied , des anti-douleurs, mais j'évite de trop m'y accoutumer «  heureusement qu'Eden était là alors. » je lui adresse un sourire, avec un prince et de l'argent c'est sûr que les secours doivent être un peu plus rapide à arriver, et les moyens de transports plus facile d'accès également. «  le pied cassé , ma peau à été arraché lorsque j'ai voulu sortir mon pied d'une crevasse, j'ai fait un début d’hémorragie que les médecins là-bas , ont rapidement géré ... » Je préfère me limiter là dans les détails, grimaçant rien qu'à l'évoquer et évitant de me rappeler les détails ; me rappelant mon pied, l'état dans lequel il était , ma peau en lambeau ; les médecins s'interrogeant sur une éventuelle greffes de peau avant de finalement opter pour me recoudre la peau. Je n'ai pas encore vu le résultat , à cause du plâtre, mais j'imagine déjà une cicatrice, ressemblant à celle que j'ai déjà au mollet depuis les attentats à la bombe ; une de plus une de moins... Sans oublier toutes celles que j'ai sur diverses parties de mon corps. «  J'ai... j'ai rompu avec Wolf. » dis-je , un nouveau soupir s'échappant de mes lèvres tandis que je me répète que c'est moi qui ai répondu, que je ne peux m'en vouloir qu'à moi-même si je souffre. Je commence à jouer avec la cuillère que je fais tourner inutilement dans ma tasse à café, plus pour occupé mes mains qu'autres chose. « Je sais pas... je perd énormément de fric là , à payer l'hôtel, mon loyer, ma voiture, le tout sans toucher de salaire. Alors qu'à Columbus j'ai ma famille une chambre gratuite qui m'attend et il y a de bonne université là-bas je pense... moins cher. » j'hausse doucement les épaules . Ce serait une solution pour tout le monde : ma mère et mon beau père payeraient beaucoup moins les frais universitaires , je ne payerai que ma voiture, ma mère ne pourrait plus me reprocher de ne jamais revenir là voir, et je peux toujours compter sur mon demi-frère pour me remonter le moral.

J'étais contente de voir ma meilleur amie, a part ses béquilles tout semble aller a peut près bien. J'espère sincèrement. Quand je lui explique tout ce qui m'est arrivé, elle me dit qu'heureusement que Eden était la. Je deviens toute rouge.
"Oui" Je sais que je me sens coupable d'une seul chose c'est de l'avoir fait attendre comme ça. Je ne peux plus prendre de distance avec lui, sa ne rime plus a rien quand je suis loin de lui. Elle finissait par me dire qu'ele avait eu le pied cassé et de la peau arraché que les médecin avait recoussu et qu'elle avait commencé une hémorragie. JE serrais les dents, je n'aimais pas que ma Mimi sois dans un état pareil. Je voyais bien a ça tête que le sujet est délicat, je préfère ne pas enn rajouté, je sais aussi que si elle est pas venue me voir a l'hopital c'est qu'elle n'aime pas ça. Je vois bien qu'il y a autre chose qui la dérange. JE ne m'attendais pas a ce qu'elle me dise qu'elle est plus avec Wolf. J'ouvre en grand la bouche,
avant de la refermé, de réfléchir quelque seconde, je préfère avec ces saleté de médicaments, je veux pas dire trop de bétise
"Tu veux en parlé?" Je veux pas qu'elle se force sur tout ça. Sauf que la suite des choses qu'elle me dit me plait beaucoup moins... Elle me parle qu'elle peu plus travaillé, qu'elle galère pour tout. J'ai les yeux qui commence a brillé, oui les médicament agisse aussi sur les émotions.
"Non mais Mira..." Je veux pas la perdre... Je veux pas qu'elle parte...
"Mira... je veux pas que tu partes.... Viens chez moi au lieu de l'hotel, j'ai plusieurs dépendance, tu pourra être totalement autonome, et tu peu faire louer ta voiture non? Viens chez moi au moins le temps que tu sois rétablie... Je veux pas que tu me dise encore que je te fait la charité ou quoi que ce soit, t'es ma meilleure amie t'es toujours la bienvenue a la maison! Et non tu me dérangeras pas!"

Je suis partagée entre deux émotions lorsque je regarde Abby. La voir étaler son bonheur avec Eden sous mes yeux, même si elle ne fait que de me parler de lui , je vois bien son regard pétillant, les messages qu'elle envoie sur son téléphone, le sourire qu'elle a sur les lèvres lorsqu'elle lit les réponses... d'un côté ça me fait plaisir pour elle , elle mérite d'avoir quelqu'un de génial à ses côtés dans la vie, qui l'épaule et peut l'aider à gérer son statut de princesse, ce dont je ne suis pas vraiment pas capable ; mais de l'autre... j'ai envie de l'étrangler , étant à présent privée de ses petit messages, de ses yeux pétillants lorsque je le voyais après une journée de cours ou de boulot... Je suis tout simplement jalouse de son bonheur, auquel je suis moi-même privé . Je me retrouve d'ailleurs à lui dire que j'ai rompu avec Wolf pour expliquer pourquoi mon sourire n'arrive pas à rester attacher sur mes lèvres comme d'ordinaire. J'hausse doucement les épaules avant de soupirer. « Il y a pas grand chose à dire de toute façon ; il est en Europe, je suis en Amérique , sa vie et son fuseau horaire correspondent plus aux miens... » C'est dommage d'en arriver là, alors qu'on était heureux, que j'étais heureuse comme jamais je ne l'avais été en 21 ans d’existence mais on a pris des chemins différents, qui s'éloignait un peu plus à chaque fois qu'il retournait faire un shooting dans un autre pays la durée devenant à chaque fois un peu plus longue que la fois précédente . Peut-être qu'un jour, nos chemins se croiseront de nouveau, mais pour le moment, la seule chose qui me reste c'est de la douleur … et vivre ici n'arrange rien et ne m'aide pas à guérir ; pour moi , partir à toujours été la meilleure des solutions, ou plutôt fuir... Ce n'est pas la première fois, et sans doute pas la dernière fois que j'abandonnerai des personnes que j'aime derrière moi . « je sais pas Abby.... A vrai dire c'est une idée qui m'est venu comme ça, car j'imagine que ce sera plus facile si je m'éloigne un peu et …. ma mère me saoule un peu pour que je vienne la voir plus souvent. »