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bitch better have my money (hippolove&kylove)

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 La réponse qu’elle me souffla m’intrigua aussitôt. Je fronçais les sourcils en reprenant : « Le chèque ? » Faut dire qu’Hippo était restée très floue et très succincte. Je ne savais même pas que ma confidente Eliot connaissait Kyla, j’espérais d’ailleurs que ce que j’avais pu rapporté à la blonde n’était pas parvenu jusqu’aux oreilles de la brune… Mais avant de m’inquiéter de la discussion qu’elles avaient pu avoir, je voulais profiter de ce moment avec Kyla, redéposant une nouvelle fois mes lèvres sur la peau de son cou, humant au passage son parfum alors qu’elle me confiait que j’avais l’autorisation de tout déballer, ajoutant qu’elle avait une surprise pour moi. Sa main saisit la mienne, guidant cette dernière sur le tissu de sa robe, sur les courbes de ses fesses. Un petit sourire étira aussitôt mes lèvres. « Kyla… » Mon ton se fit mi excité, mi réprobateur. Parce qu’on était dans des sanitaires, que n’importe qui pouvait débarquer, que j’étais venu ici avec Annalynne que je venais de menacer d’avoir à l’œil toute la soirée et de rapporter tous ses écarts à son fiancé alors… Ce n’était pas prudent et pourtant mes lèvres reprirent d’assaut son cou. « On ne devrait pas être ici…  »
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" Shhh... " Soufflais-je quand il parla du chèque que j'avais mentionné. Je n'avais aucune envie de parler de ça tout de suite. Je voulais juste le teaser un peu, lui montrer que ce soir, c'était moi la grande riche de la soirée et lui la prostitué de luxe. MA prostitué qu'on s'entende. J'ai un léger sourire sur le visage, un sourire que j'ai pas revêtu depuis de longues journées, depuis qu'il ne m'a pas touché. Et je sais comment appâter Cole, comment le faire craquer parce que je me doute qu'il finira par craquer. On s'est longuement dit "c'est la dernière fois" et à chaque fois, on se le répète mentalement mais faut arrêter de se voiler la face trente secondes, y a une putain d'attraction entre nous et rien n'y fais, absolument rien. " Au moins cette fois, tu repartiras pas avec " Soufflais-je avec un léger sourire alors que je mordille légèrement ma lèvre inférieure. Je suis déjà folle, complètement ivre de ses baisers, de sa présence, de son corps contre le mien, de sa mien que je tiens dans la mienne. " Arrête Cole de toujours me repousser comme tu le fais " Soufflais-je en me tournant vers lui, le regardant droit dans les yeux. " On devrait pas être ici, tu devrais pas être fiancé, tu devrais pas m'embrasser, je devrais pas avoir envie de toi. Et tu sais quoi ? J'en ai marre qu'on me dicte ce que j'ai le droit de faire ou pas, ce qui est autorisé ou non " Soufflais-je en embrassant ses lèvres. " T'as envie de te faire dicter ta vie encore longtemps ? " Demandais-je entre deux baisers, les lèvres proches des siennes, son souffle caressant mon visage.
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  Je n’aurais pas l’explication du chèque, pas tout de suite en tout cas… Mais qu’importe. Au pire je pourrais toujours demandé à Hippo, parce que pour l’heure c’était de sa peau que j’avais soif, pas de ses explications… Et apparemment c’était le programme qu’elle avait en tête également, puisque guidant ma main vers le tissu de sa robe elle me fit découvrir en la touchant l’absence de sous vêtement au dessous. Je ne repartirais pas avec cette fois, la remarque fit s’accentuer mon sourire mais aussi mon excitation et ça, non, je ne devais pas. Pas ici. Pas maintenant. Pas avec Annalynne à quelques mètres de là derrière cette cloison, n’attendant surement qu’un faux pas de ma part pour avoir de précieux dossiers contre moi… Kyla se retourna vers moi alors en me demandant d’arrêter de la repousser comme je le faisais. « C’est pas ça… Je ne te repousse pas je… » Mais ma phrase mourut au fond de ma gorge alors que son regard percutait le mien, le captant avec une intensité dont seuls ses yeux avaient le secret. Elle reprit la parole, des mots qu’elle glissa entre deux baisers auxquels il m’était impossible de résister, terminant finalement par une question : avais-je envie de me faire dicter ma vie encore longtemps. Et pour toute réponse mes lèvres vinrent s’écraser sur les siennes avec passion. Incapable de résister à Kyla Carmichael, je ne le reconnaitrais pas à voix haute mais oui, c’était bel et bien mon cas.
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J'étais incapable de résister à Cole. La preuve, j'aurais pu demander n'importe quoi à Hippolyte tout à l'heure, j'aurais pu lui demander de m'héberger chez elle, de me trouve une clé pour entrer dans la chambre de Cole quand je le voulais... N'importe quoi, absolument n'importe quoi ! Mais j'avais pas eu à réfléchir bien longtemps. Cole. C'était Cole que je voulais voir, que je voulais toucher, que je voulais embrasser. Et on était clairement inconscient, comme d'habitude. N'importe qui pouvait entrer dans cette pièce. C'est pas comme la pièce au Mandarin. Ici, il y a la lumière allumée et ce sont les toilettes des filles. Si on le grille ici, le doyen risque de lui en faire voir de toutes les couleurs. Mais je m'en fiche pas mal. Parce que ses lèvres sur les miennes, je ne résiste à lui rien. Je suis même incapable de faire une phrase sans goûter à nouveau à ses lèvres. Je soupire légèrement quand il m'embrasse avec passion au lieu de se débattre encore une fois à nouveau. Mes bras autour de sa nuque, je me colle à lui et profite de cette étreinte, de cette proximité avant qu'il ne retrouve ses esprits ou je ne sais quoi. Je romps le baiser pour reprendre mon souffle, me mords légèrement la lèvre inférieure et le regarde. J'ai un regard brûlant, plein de désir et mon rythme cardiaque a déjà pris un petit coup de pompe. " Je sais pas avec qui t'es venu mais t'auras toute la soirée pour être avec elle " Soufflais-je en l'attirant dans un petit coin, pas juste face à la porte quoi. " Mais pour le moment, tu es mien " Soufflais-je à nouveau, glissant mes mains sur son torse, faisant sauter les deux boutons de sa veste de costume pour glisser mes mains dans son dos, sous sa chemise.
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   C’est par un baiser sulfureux que je répondis à sa question et c’est avec la même fièvre, la même urgence, qu’elle colla son corps au mien, glissant ses mains dans ma nuque. De vrais aimants l’un pour l’autre ? Est-ce que c’était le fait qu’elle portait mon enfant qui me faisait me sentir aussi irrémédiablement attiré par elle ? Disons nous cela oui… Remettons cette attraction inégalable entre nous sur le compte des hormones, elles avaient le dos large les hormones… Sauf que le jour où j’apprendrais la vérité, je n’aurais juste plus aucune justification pour cela, à part peut être… La question ne se posait pas puisque pour l’heure, c’était celle que je pensais être la mère de mon futur enfant que j’embrassais avec passion, un baiser qu’elle écourta un instant pour reprendre son souffle. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine et ce n’était pas le regard qu’elle me jeta alors qui allait faire se calmer mon pouls. Et le fait qu’elle évoque ma cavalière de la soirée ne me calma même pas… Je me laissais entrainer dans un coin de la pièce alors qu’elle me soufflait que j’étais sien, glissant ses mains sur ma peau, sous ma chemise… « Toi t’es venu avec qui ? » Je ne devrais même pas demander. De mon côté, je ne lui devais aucune explication, puisque nous ne formions pas un couple, et pourtant, me voilà en train de l’informer entre deux baisers : « Ma cavalière est la fiancée d’un de mes meilleurs amis qui m’a demandé de le surveiller… » Et je me raidis un peu pour le coup, l’idée qu’Ombeline puisse agir de la sorte, en me collant un espion aux trousses, s’insinuant soudain dans ma tête…
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Je n'en peux plus. Je brûle à chaque fois que je le vois, je me brûle un peu plus à chaque fois. Je deviens folle et je déteste ça. J'en suis même agressive quand on m'attaque à son sujet. Maëlys avait pris cher y a trois jours de ça parce que j'avais été complètement folle de la voir débarquer chez moi. Je ne m'étais pas contenue avec elle. Je ne me contenais avec personne à vrai dire. Mais quand ça touchait Cole et la femme qu'il avait désigné comme sa petite amie, je devenais folle. Elle avait droit au même traitement machiavélique qu'Ombeline. Bon, un peu moins parce que je savais qu'il se fichait de la Cabot comme de l'Eliot mais pour la deuxième, elle était obligée de rester dans le paysage. Je soupire légèrement, glisse mes mains sur son corps et l'embrasse avec fougue, passion puis avec douceur quand je lui parle, qu'il me répond... " Et il a peur de quoi ton ami ? Qu'elle s'envoie en l'air avec un autre dans les toilettes de la salle de spectacle de l'université ? " Demandais-je en riant légèrement. C'était clairement ce qu'il était entrain de faire à vrai dire. J'espérais tellement qu'il n'ait pas un excès de conscience à ce moment même mais si c'était le cas, je l'avais cherché. " Je suis venue avec un ami, un policier de la ville " Soufflais-je légèrement. Il avait joué carte blanche et moi... Carte gris clair. Declan est plus qu'un ami à mes yeux mais bon, je vais pas lui raconter l'importance du jeune Yates-Hamilton ici non ? Surtout qu'on a des choses plus intéressantes à faire... Ou pas. Il fallait que je lui dise que je suis pas enceinte... " Cole ? " Demandais-je en me raclant légèrement la gorge, me décalant de lui. " Je... J'ai quelque chose à te dire " Il va me tuer. Ça fait quinze jours que je le sais... Mais quoi, je suis pas obligée de lui dire ça ! Non non absolument pas ! Je prends un air sérieux et ferme les yeux quelques secondes. " Je suis pas enceinte. Je suis plus enceinte. Je l'ai jamais été... " Lançais-je rapidement avant de reprendre tout aussi rapidement. " L'hosto m'a envoyé les résultats d'une autre et j'ai jamais été enceinte. Toutes ces fois où on l'a fait sans se protéger en pensant qu'au pire, le pire était déjà arrivé bah ... non " Boum, la bombe est lâchée et maintenant, démerde toi avec, rhabille toi et abandonne moi à mon triste sort. Je sens que ça va se passer comme ça, que je vais me retrouver seule et qu'est-ce que j'y peux ? Rien. Génial.
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  « Les toilettes sont déjà occupées alors pas de danger… » répondis-je avec amusement, essayant de dissimuler ma crispation. Parce que d’une : j’étais un piètre ami, si ça se trouve Anna en profitait effectivement pour faire je-ne-sais-quoi avec je-ne-sais-qui alors que moi j’étais ici à m’amuser avec Kyla. Et de deux : Ombeline avait peut être ses propres espions/amis dans la salle, prêts à tout lui raconter. Mais je ne voulais pas y penser non… Pas maintenant alors que les mains de Kyla parcouraient mon torse, qu’elle était dans une robe sans culotte devant moi… C’est d’ailleurs sur cette dernière que je commençai à tirer avec une certaine impatience alors qu’elle me confiait qu’elle était venu avec… un flic. « Je savais pas que les uniformes c’était ton truc. » Mon sourire se fit alors un peu taquin. Parce qu’elle avait parlé d’ami, rien de plus… Mes lèvres repartirent à l’assaut de les siennes alors que mes doigts commençaient à relever dangereusement sa robe, sauf que je me stoppai lorsque mon prénom s’échappa de ses lèvres, sur une intonation tout à fait différente. Elle s’écarta un peu et je sentis aussitôt comme un froid. Son corps chaud qui s’éloignait du mien ? Ou un mauvais pressentiment sur ce qu’elle pouvait bien avoir à me dire ? Les deux surement, parce que quand elle lâcha le morceau finalement, je sentis le chaud revenir : la colère qui montait. « T’es pas enceinte ? » Alors quoi ? Elle avait voulu me manipuler ? Je comprenais pas comment, parce qu’au final elle avait toujours décréter ne pas vouloir de mon fric alors quel était son but ? Faire capoter mon mariage ? Quand elle m’avait parlé de sa grossesse la première fois je n’étais pas encore fiancé alors ça ne collait pas… Je ne comprenais pas mais je n’eus pas le temps de poser davantage de questions car elle expliqua rapidement et nerveusement que l’hôpital avait inversé des résultats. La colère se dirigea alors aussitôt sur eux. « C’est quoi cet hôpital en carton là ! Faut qu’on aille porter plainte. » On allait leur coller un procès aux fesses, ils allaient voir qu’on ne pouvait pas s’en tirer à si bon compte… Et passé ce coup de sang, je m’adossai contre le mur derrière moi en réalisant soudain une chose. Le regard dans le vide, mes traits se décrispèrent, laissant mon visage sans expression alors que je lâchai : « On va pas avoir de bébé alors ? » C’était quoi ce pincement là ? De la déception ? Je m’y étais attaché peut être un peu, moi, à ce tas de cellules. « C’est bien mieux comme ça hein… » ajoutai-je pour sauver la face. Oui, oui, avec le mariage et tout ça, c’était surement mieux ainsi. « Tu le sais depuis quand ? » demandai-je en relevant les yeux vers Kyla, pour scruter sa réaction, pour y chercher un peu de l’étrange tristesse et déception que je sentais en moi sans me l’expliquer.
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Je souris légèrement à sa remarque. Oui, les toilettes sont déjà pris par l'un des duos les plus machiavéliques de l'université. On va pas se voiler la face, je suis une connasse quand je m'y mets - il n'y avait qu'à voir ce que je préparais à Ombeline et à Maëlys - et il était le même que moi. En pire à vrai dire. Mais c'est parce qu'il est plus vieux et qu'il a donc plus d'expérience. Oui, ça fait quoi, trois mois que je suis une peste et lui, il a vingt-cinq ans d'ancienneté ! " Tout ce qui s'enlève plus facile qu'un tshirt c'est mon truc, tu le sauras " Je n'avais vu Cole qu'une fois ou deux en T-shirt et c'était bien assez. Je le préfère dans sa chemise boutonnée jusqu'en haut - ou presque - avec sa cravate - ou sans - dans ses pantalons bien repassés... La totale quoi. Je l'embrasse avec fougue, passion, découvrant à nouveau son corps et... Cette annonce me brûle la gueule. Y a pas d'autres manières de le dire. Je pensais qu'il l'aurait compris de lui même en me voyant ivre morte au Spring Break mais non, il avait préféré croire que j'étais une future mère inconsciente. Puis les soirées s'étaient enchaînées, on était là depuis quatre ou cinq jours et je ne lui avais toujours rien dis. Mais c'est assez, j'en ai marre. Au pire quoi ? Au pire il se barre et je saurais réellement quel connard il est, quel connard il fait. " L'erreur est humaine Cole, ça sert à rien de s'énerver.. Imagine la femme qui a reçu mon test négatif si elle attendait un enfant depuis des mois " Moi j'ai été soulagée de savoir que je n'avais pas reçu la bonne prise de sang mais l'autre en face sérieusement ? Je le regarde et pince mes lèvres. " Non, on va pas avoir de bébé.. " À moins qu'on continue comme ça à coucher sans arrêt ensemble sans se protéger... Je le regarde et quand il me dit que c'est bien mieux comme ça, j'hausse les épaules avant de baisser légèrement les yeux. Oui, s'il le dit. Moi je me voyais déjà mère et je regrette maintenant. Je regrette de m'être attaché à rien, à du vent. " Peu de temps " Soufflais-je en passant une main dans mes cheveux. Je lève les yeux vers lui et soupire. " Ça fait quinze jours que je le sais... Le soir où t'es venu, je venais de l'apprendre et j'ai rien voulu dire parce que... " Parce que j'étais en colère et qu'une fois qu'il a posé ses mains sur mon ventre, je regrettais de m'être réjouie de ne pas être enceinte. " Écoute Cole, je vais pas mentir.. Tu pourras me détester, partir et me laisser comme une merde là, je ferais avec mais... J'avais peur que tu sois soulagé de tout ça, que tu sois soulagé au point de plus vouloir entendre parlé de moi. Comme si y avait que ça comme prétexte pour se voir " Je soupire fortement et colle mon dos au mur. " Je pensais surtout que tu comprendrais que j'étais pas enceinte quand t'es tombée sur Leevy et moi en soirée le lendemain du séisme. Putain mais à quel moment t'as cru que je me mettrais comme ça si j'étais enceinte ?! " Demandais-je ne haussant le ton. On avait pas reparlé depuis. " Le problème c'est que j'aimerai bien regarder Mille et une pattes avec toi encore une fois mais que si je devenais une fille comme une autre bah... " Tu t'en foutrais. Mais putain, quelle conne ! " J'allais te le dire avant que tu demandes. J'essayais juste de te détester avant pour que ça me fasse pas chier que tu retournes à tes fiançailles à la con " Parce que jusque là, je l'avais toujours revu mais maintenant ? C'est la question à un million !
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 Des baisers, du feu et l’évocation des préférences vestimentaires de la jeune femme se glissèrent au milieu de tout cela. Sa robe aussi avait intérêt d’être facile à enlever parce que j’en pouvais plus là, que j’avais terriblement envie d’elle, mais nous avions peu de temps alors autant ne pas le passer à batailler avec le tissu…  Sauf que, ce fut elle qui s’écarta, pour mieux lâcher la bombe ensuite : pas de bébé. Pas de grossesse. Erreur de labo. La colère se porta vite sur les laborantins abrutis, qui devraient faire une formation sur l’identito-vigilance, énervement que Kyla tenta aussitôt de modérer, évoquant l’autre patiente. « J’en ai rien à foutre de l’autre ! » m’énervai-je de plus belle. C’était surement mon mécanisme de défense, parce que les secondes suivantes, à la colère succéda l’abattement. Je cherchais dans ses yeux à elle à voir les mêmes émotions mais son regard se baissa légèrement, fuyant le mien. « T’es contente hein c’est ça ? » L’énervement le retour. Enervement qui allait surement grimper en flèche vu la suite qui s’annonçait. Elle le savait depuis peu de temps, mais semblait nerveuse et je compris que sa définition de –peu de temps- n’était pas la même que la mienne lorsqu’elle releva les yeux vers moi. « J’arrive pas à croire que tu m’aies rien dit… T’espérais quoi ? Que j’allais briser mes fiançailles ? C’est pour ça que tu t’aies tu ? » Et dire qu’en plus, c’était ce que j’avais projeté de faire…  Elle reprit ses justifications, elle avait eu peur que je sois soulagé, que je ne veuille plus entendre parler d’elle, ajoutant qu’elle s’était dit que j’aurais compris lorsque je l’avais vu alcoolisée avec Leevy. « J’en sais rien Kyla, après tout venant de toi plus rien ne devrait m'étonner, alors bourrée enceinte ou pas, pourquoi pas ! » répliquai-je avec mauvaise humeur. Maintenant j’allais me faire accuser de ne pas avoir deviné la vérité, la vérité qu’elle, elle aurait du me dire. C’était bien plus simple de me blâmer surement, de me servir tout plein d’excuses aussi. « Tu sais quoi Kyla ? Arrête d’ESSAYER et DETESTE moi pour de bon tu veux ? » conseillai-je en lui jetant un regard noir chargé de dégoût. Je rattachai les boutons de ma chemise avec un air rageur, la mâchoire serrée, marchant ensuite rapidement jusqu’à la porte des sanitaires attrapant la poignée, et avant d’en sortir je me tournai pour lui lancer : « Et merci pour la surprise… Merci vraiment. »
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" Contente de ? Pas être enceinte ? " Sur le coup oui. Et dans les minutes qui ont suivi, quand je l'ai vu, je me suis dis que non, j'aurais préféré être enceinte, rester avec lui, tenter quelque chose pour l'être qui grandissait en moi. Mais rien, y avait rien ! Rien que du vent ! " Je me suis sentie soulagée et au final... " Au final j'avais été mal, vraiment mal parce que je m'étais attachée à lui, vraiment. Et puis je finis par tout lui lâcher et ce que je regrettais arriva rapidement. Il était fou de rage. " N'importe quoi ! Si tu veux pas te marier avec elle me prend pas comme prétexte putain ! Je l'aurais élevé toute seule ce gosse s'il avait fallu le faire ! " Parce que oui, je m'étais attachée à lui, réellement. Je me voyais déjà avec mon gros bide. J'aurais pu dire qu'il était d'un inconnu et disparaitre. J'avais disparu déjà une fois alors pourquoi pas une deuxième fois ? Je le regarde et l'attaque sur le fait qu'il aurait du voir que j'étais pas enceinte à cause de mon état d'alcoolémie à la fin du Spring Break. " Je l'aimais déjà ce gosse ! Pourquoi tu crois que je voulais pas me faire avorter putain ! " Hurlais-je en me retenant de pleurer. La soirée vient à peine de commencer, il faut que je me ressaisisse et rapidement. " Et pourquoi je le ferais hein ? Pourquoi je te détesterais ?! Tu vas me faciliter la tâche et le faire pour moi je le sais bien ! " Crachais-je, tremblant légèrement. Et je le vois filer. Mais non, c'est hors de question. Il ne partira pas comme ça. " Cole.. " Soufflais-je en posant ma main sur son bras. " Pitié Cole arrête ! " Lançais-je un peu plus fort. " Je voulais pas te le dire pour ça tu vois ! Mais quoi, tu veux un gosse ? Mais fou moi enceinte ! Fais moi l'amour encore et encore et plante ta graine pour de bon ! " Lançais-je énervée, la main qui se refermait sur son bras. " Tu ne comprends donc vraiment rien... " Soufflais-je en mordant mes lèvres, sentant les kilos d'émotions monter à la surface. " Je le voulais ce gosse. Et je veux pas n'importe quel gosse, je le voulais parce qu'il était de toi et que je me suis attachée à toi. T'es un connard, tu réagis juste comme je l'avais prévu et j'arrive pas à avoir envie de te casser la gueule " Soufflais-je avant de tirer sur son bras. " Putain Cole regarde moi ! "
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