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THOGY • to be continued you said

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Il aimait peut-être un peu trop les détails même, je ne parlais bien sûr pas de mes ex. Mais on pouvait toujours parler de mes coups d’un soir et des filles auquel je plais s’il le souhaite. « T’as pas besoin de tout savoir sinon la prochaine fois, je filme. » dis-je en levant les yeux au ciel. De toute façon vu son comportement, il est puni et ne viendra pas prendre sa douche avec moi. Je ne mis pas trop de temps non plus même si je souhaitais tout de même être tout beau pour ce débile. J’avais encore l’âme d’une fleur bleue à vouloir lui plaire. Je sortis avec un caleçon tout propre et je ne découvre… personne dans la chambre. Je vais le défoncer, je vous jure que je vais la défoncer. « Je vais le buter, c’est décidé ! » dis-je en arrachant le post-it que je venais de repérer sur la porte. Il m’avait encore une fois fait le coup et cette fois-ci, ça ne va pas se passer comme cela. J’étais clairement furieux et je comptais bien sortir m’amuser pour la peine. « Très bien puisqu’il veut jouer à ça, on verra qui va gagner. » Je pris des affaires et je me rhabille d’une façon un peu plus sexy qu’habituellement. « On verra bien le « to be continued », tu n’es pas prêt de me toucher. Par contre les autres… » dis-je en me regardant dans le visage pour me recoiffer.
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TO BE CONTINUED.
— with Thomas.

Thomas parla de filmer ses ébats avec d'autres personnes. Ziggy se pinça les lèvres tellement il avait envie de rire. Puis il lança de manière provocatrice : Je veux bien que tu filmes, ça occupera mes soirées en solitaire. Ziggy lui fit un clin d'oeil puis Thomas s'enferma dans la salle de bain. Une fois sa blague totalement idiote mise en place, Ziggy eut envie d'exploser de rire dans ce placard. Thomas avait raison : Ziggy était le ROI des cons ! Et un vrai gamin par dessus le marché. Mais Ziggy s'amusait, c'était le principal. L'écossais avait laissé le placard ouvert d'un centimètre, assez pour regarder d'un œil la réaction de Thomas. Et comme Thomas se parlait à lui-même, c'était encore plus drôle. Il paraissait furieux. Bien fait, voilà ce qui se passe quand on laisse Ziggy sur le carreau. La vengeance est un plat qui se mange brûlant chez Zig. Il était sexy dans son petit caleçon et Ziggy aurait eu l'envie de lui sauter dessus là, maintenant, tout de suite. Mais bien sûr, Zig le laissa s'énerver un peu plus. Il le laissa se rhabiller en se demandant quels allaient être ses plans. En entendant ses dernières paroles, il comprit qu'il allait se jeter dans les bras de la première ou du premier venu. Hop hop hop, comme si Zig allait laisser ça arriver. Ouvrant doucement la porte du placard, Zig restait cependant toujours invisible pour Thomas. Alors, quitte à lui foutre une peur bleue, Ziggy lança : T'as vraiment cru que j'allais t'abandonner une nouvelle fois ? Puis il rentra dans la salle de bain et se positionna derrière Thomas, le regardant à travers le miroir. Personne d'autre que moi ne te touchera aujourd'hui.

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Ne jamais me tenter, il voulait ce genre de chose et bien il risque d’être surpris pour le coup. Je lève mon pouce vers lui avec un sourire au coin, on verra qui rira le dernier tiens. D’ailleurs, il était puni et n’aura pas le droit de dormir avec moi. Il avait encore laissé son post-it de merde et là, j’avais clairement envi de merde. Il voulait jouer et bien on allait jouer. J’étais en train de me préparer à sortir puisque monsieur avait décidé de partir une nouvelle fois comme un lâche. Je ne sursaute même pas à ces paroles et continue de me faire beau. « Va te faire foutre Ziggy ! » dis-je simplement. Ces blagues à la con, il pouvait les garder pour lui, il allait douiller fois de Darling. Il avait voulu jouer, alors j’allais jouer à ma manière également. « Que tu crois, c’est à moi de dire « To be continued » cette fois-ci. » dis-je en finissant de me faire beau. Je sortis de la salle de bain en passant à côté de lui, le bousculant par la même occasion. Je mis mes chaussures et pris ma veste. On verra bien qui allait s’amuser aujourd’hui, je doute que je revienne seul. « Si j’étais toi, je repartirai de cette chambre, on ne sait jamais à moins que la sextape tu l’auras en live. » dis-je avec un sourire au coin moqueur alors que j’ouvre la porte de ma chambre prêt à sortir.
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TO BE CONTINUED.
— with Thomas.

La blague de Ziggy était de mauvais goût et totalement enfantine. Mais encore une fois, Ziggy ne voyait pas le mal. C'était juste une façon pour lui une façon de s'amuser un peu face à un Thomas qui semblait vouloir sans cesse repousser le moment où ils finiraient sous la couette. Quand Thomas lui dit d'aller se faire foutre, Ziggy comprit que sa blague n'avait fait rire que lui. Le sourire présent sur le visage de l'écossais s'effaça immédiatement en constatant qu'il avait encore une fois réussi à l'énerver. Dans l'histoire, Thomas voulait avoir le dernier mot et il semblait avoir du mal à accepter que Ziggy puisse le faire tourner en bourrique lui aussi. En sortant de la salle de bain, Thomas le bouscula. Lui faire mal devenait une véritable passion pour son ex petit ami apparemment. Ziggy sortit à son tour de la salle de bain, regardant Thomas sans un mot, totalement décontenancé par ce qui se passait. Ils n'étaient que des aimants à emmerdes tous les deux. Ziggy posa ses poings sur ses hanches, l'air passablement fâché par la réaction disproportionnée de Thomas. T'as perdu le sens de l'humour, Darling ? Et voilà que Thomas ouvrait la porte alors Ziggy se mit à soupirer longuement en secouant la tête. Tu sais, si tu n'as pas envie de moi, il te suffit de me le dire clairement. Parce que t'as l'air quand même vachement plus pressé d'aller baiser n'importe qui que de passer du temps avec moi. Ok, Ziggy y allait sans doute un peu fort mais là, il était perdu. C'était qu'une blague à la con et il se serait abstenu de la faire s'il avait su comment ça finirait. Alors vas-y, casse-toi. Mais viens pas dire que c'est moi qui fuit, cette fois. Bon, Zig était énervé. Et puis les réactions de Thomas lui faisait perdre le peu de confiance en lui qu'il avait encore.

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Honnêtement, j’ai vraiment flippé et je flippe toujours. On m’a trop mis pour un con alors forcément maintenant, je flippais à chaque petit truc qu’on pouvait me faire. J’ai peut-être réagis trop excessivement, je m’en rendais compte maintenant en entendant ses paroles. Mais il ne pouvait pas comprendre, je passais toujours pour le dindon de la farce alors forcément maintenant je réagissais à la moindre faute. « En effet, je n’ai plus ce genre de centre d’humour. » dis-je en secouant la tête. Je n’allais bien sûr pas aller bien loin, j’avais l’homme de mes désirs dans ma chambre alors pourquoi aller chercher ailleurs. Pourtant, ces paroles me donnaient vraiment envie d’y aller, mais je ne pouvais pas faire cela. « J’ai rêvé de toi et ton corps pendant trois nuits non-stop et je te dis même pas l’état de mes draps le lendemain matin, la femme de ménage doit me prendre pour un gros pervers sexuel. » dis-je en le fixant du regard. La question n’était certainement pas sur le désir que j’éprouve pour lui, le voir ainsi m’excitait vraiment et là vu mon énervement je n’ai qu’un envie, lui arracher ces vêtements. Après l’avoir fixer longuement, je soupire avant de fermer la porte me retournant vers lui. « Tu me gaves. Ne fait plus jamais cela, j’ai vraiment peur qu’on se foute une nouvelle fois de moi. Je ne le supporterai pas une cinquième fois, surtout pas toi. » dis-je en détournant le regard.
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— with Thomas.

Ziggy n'avait pas cherché à comprendre le fin fond de la réaction de Thomas. Lui, il ne pensait qu'à une chose : peut-être que Thomas ne le désirait pas autant que Ziggy le désirait. Mais désir au sens large du terme, pas seulement histoire de coucher ensemble. C'était surtout pour se retrouver l'un contre l'autre, corps contre corps, cœurs contre cœurs. Dans le fond, Zig était déçu par la réaction démesurée de Thomas. Heureusement, Thomas réussit à mettre des mots sur ce qu'il ressentait et le visage de Ziggy s'adoucit peu à peu, la colère se dissipant au passage. Il avait été con de ne pas comprendre que Thomas pouvait avoir peur que Zig se foute de sa gueule. Il n'avait vraiment pas regardé plus loin que le bout de son nez. Quand il lui raconte qu'il faisait des rêves érotiques à son sujet, Zig sent son cœur rater un battement. Puis un sourire amusé s'installa sur ses lèvres en pensant à la femme de ménage. Lorsque la porte claqua, signant le fait que Thomas allait rester avec lui, le sourire de Zig se fit plus tendre et il fit quelques pas vers Thomas. Ses deux mains vinrent encadrer le visage du bel étudiant et il le regarda droit dans les yeux : Je. Ne. Moque. Pas. De. Toi. dit Ziggy de manière saccadée en espérant que Thomas se le mette en tête une bonne fois pour toutes. En plus, Thomas devait bien savoir que pour Zig, c'était pas facile de dire ce genre de choses. Tant mieux que tu te sois rhabillé. Ca me fera plus de vêtements à retirer. dit-il finalement, son souffle chaud caressant le visage de Thomas.

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Dans le genre peureux, j’étais le premier sur la liste surtout quand il s’agissait d’amour. Je ne savais pas s’il pouvait me comprendre mais je voyais dans tous les cas son visage s’adoucir. Moi, je me sentais con pour le coup. J’avais encore une fois eu un coup de sang pour rien. La confiance venait avec le temps mais j’avais toujours un doute sur moi. Je pose mes yeux dans les siens alors qu’il m’explique comme à un gamin qu’il ne se moquait pas de moi. Je souriais doucement à ses paroles, complètement sous son charme. « Je l’espère vraiment. » dis-je en ayant les yeux brillants. Je pouvais le croire, il ne disait jamais cela. Je ne pus m’empêcher de rire légèrement à la suite de ses paroles, mais une tension se fit sentir par la suite. Je le fixais et me mordit la lèvre alors que je sentais son souffle sur mes lèvres. J’approche d’un pas et viens déposer mes lèvres sur les siennes avec fougue. Très bien, il était temps que je lui montre à quel point je le désirai et à quel point il m’avait manqué durant ces trois jours loin de lui. Je retire ma veste rapidement et mes chaussures que je laisse tomber sur le sol. « Fais-moi l’amour Ziggy… » dis-je contre ses lèvres. Je lui fis un petit sourire au coin avant de reprendre possession de ses lèvres.
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