CLADEN ll money

« C’est ça, l’épisode risque de sortir bientôt. » dis-je avec un sourire au coin. Ouais, je sais que je passe pour un gros connard mais bon, valait mieux ça qu’être un toutou nan ? Je rigole à ces paroles, elle n’a pas tort mais les femmes ne sont pas bien mieux de ce côté. « On peut parler des femmes de ce côté-là hein. » dis-je avec un sourire au coin. Je penche la tête sur le côté, en repensant à ces nanas qui bavent devant toi et qui disent amen à tout… Tellement simple et faux. Je m’amusais clairement quand je voyais des filles complètement bourré. Mais il y avait des limites, je n’allais pas la laisser se ramasser la gueule sur le sol. Je n’étais pas non plus inhumain et complètement attardé. « T’es sûrement la plus divertissante ce soir. » dis-je comme un compliment. En vrai, les filles que j’avais plumé était trop simple ce soir mais au moins, j’avais gagné du fric, c’est déjà pas mal.

Il est bien sûr de lui, cet homme. Ordinairement c'est moi qui suis comme ça. Et je dois avouer que ça m'amuse pas mal au final on va dire que ça pimente ma soirée en bonus de mes shots de pisco. Je hoche la tête à la remarque de Maden concernant les femmes qui ne sont pas bien mieux que les hommes. Je hausse simplement une épaule.  « Certaines oui. » Et beaucoup deviennent comme ça à cause d'un homme. Comme moi par exemple. Mais passons. Je décide alors de couper par un jardin proche de l'hôtel. L'herbe c'est plus agréable pour mes pieds mvoyez et je préfère les arbres au béton. La phrase de Maden me fit sourire alors que je tournais les yeux vers lui. « Tu l'as dit à combien de femmes ça ce soir ? » C'est tellement marqué sur son front qu'il sort le grand jeu à toutes les nanas du campus. Je suis pas conne, encore moins naïve, bien que bourrée. Je vire mon gilet pour le porter avec mes talons. L'alcool ça tient chaud.

J’eus un sourire quand elle me dit que certaines étaient comme les hommes, vu mon expérience je dirais que la maturité était comme cela. « La majorité si tu veux mon avis. » dis-je en mettant mes mains dans mes poches. J’avais plus d’expérience qu’elle dans ce domaine. J’étais un charmeur, j’assumais complètement ce côté-là de moi. Je ne pus m’empêcher de la regarder avec un sourire au coin quand elle me lança un pique. « Les filles étaient trop bourrées ce soir pour qu’elles se rendent compte de mes mots, alors pour ce soir tu es la seule. dis-je en haussant les épaules. J’aimais bien cet endroit en fait, je n’étais jamais venu ici avant. « Je sais que tu me prends pour le plus grand des cons, t’as pas spécialement tort non plus. » dis-je en haussant les épaules. Je le voulais aussi, c’était mon but premier.

Serait ce la un homme qui est tombé sur le stéréotype parfait de la salope ? On dirait bien. « Tu sais qu'on récolte souvent ce que l'on sème ?   » What goes around comes around. Mais je n'argumente pas plus. Il a son avis j'ai le mien. Je ris en l'entendant me dire que la plupart des nanas étaient ivres au point de ne pas le comprendre. « Des nanas qui boivent pour boire. Faut savoir garder ses limites.. » J'aime boire mais j'aime encore plus me contrôler. Ce soir j'ai atteint les limites d'où le fait que je sois en train de rentrer. Je ralentis en entendant Maden se qualifier de con tout seul comme un grand. « C'est bien au moins t'en est conscient. Mais si ça peut te consoler je suis une conne. » Ben quoi? C'est vrai. Je vis sans attaches et ça me va très bien. Cependant je me sentis obligée d'ajouter plus sérieuse : « Mais je pense pas pour autant que t'as un mauvais fond. Faut savoir faire la différence. »

Je lève les yeux au ciel quand je l’entend prononcer des paroles vrais, mais tellement absurde à la fois. « Elles disent toute cela, à croire que c’est toujours la faute du mec. » Baliverne, j’ai déjà été amoureux et au final le con de service ça a été moi. Une fois pas deux comme je le dis souvent. « Durant le SB, on a très peu de limite ou alors on essaye de voir jusqu’à où on peut aller. » Après le stress des examens, il faut bien se divertir un peu d’une manière ou d’une autre. Autant s’avouer clairement ce qu’on était, il serait complètement absurde que je dise être l’homme parfait. Je ne voulais pas l’être et je ne voulais pas non plus être qualifié de prince charmant. « Au moins, tu te l’avoues également… J’imagine que c’est le principal. » dis-je en haussant les épaules. J’eus un sourire au coin quand elle me dit qu’elle pensait qu’au fond de moi, je n’étais pas méchant. Elle venait de me faire un compliment là nan ? « Eh bien, venant de toi je dois prendre cela à cœur. » dis-je en rigolant. Ouais, je n’avais pas un mauvais fond, après cela dépend avec qui…

S'il lève les yeux au ciel, moi, je grimace à sa réplique. « Ca l'est bien souvent, je sais d'quoi je parle. » Ta gueule, Clarissa. Je détournais vite la conversation, n'ayant pas envie de débattre sur qui est le pire entre les hommes et les femmes. Y a de vrais spécimens des deux côtés, anyway. Mon gilet sur l'épaule, j'écoutais Maden parler des limites au Spring Break. Avec une moue, je haussais une épaule. « Je dis pas le contraire, j'suis la première à aimer l'adrénaline pendant le Spring Break, mais en devenir minable, c'est assez pitoyable. » Ouh la belle rime, Clary la poète ? hm non. Et vas y qu'on se qualifie tous les deux de cons. Lorsqu'il reconnait qu'au moins je me l'avoue, je lui fais un sourire, sans en ajouter une couche. Par contre, je lui glisse un compliment qui ne lui échappe pas. « Tu peux, j'dis pas ça souvent, et je nierais en bloc si tu le répète. » Evidemment, je rigole, j'en ai strictement rien à faire qu'il aille balancer que j'l'ai complimenté. Je distingue finalement l'hôtel, dont la plupart des lumières sont éteintes. Beaucoup doivent soit dormir, soit être dehors à faire la fête. « Il semblerait que je ne me sois pas perdue. » Bon, reste à arriver en un morceau jusqu'à mon étage, et à ma chambre.

« Je peux dire la même chose. » dis-je en souriant. Autant ne pas avoir honte du passé, tant qu’on sait comment avancer. Le Spring Break faisait de belle chose, surtout quand il s’agissait d’animer les potins du Cambridge Secret. « C’est drôle par moment, quand cela ne nous arrive pas bien sûr. » Je ne me souviens pas avoir été pitoyable, il faut dire que j’étais en chasse durant ce genre de soirée pour du fric alors forcément, c’était mieux pour moi d’être calme. Je rigole à sa remarque quand elle me fit un compliment, à croire que finalement elle ne me voyait pas comme la bête en rut. « Je vais garder ça pour moi, c’est tellement rare et personne ne me croirait de toute façon. » dis-je avec un sourire moqueur. Je continuais mon côté taquin, j’adorais être comme cela c’est très divertissant. En effet, l’hôtel était en face de nous maintenant. « Ben j’étais là alors forcément t’as réussi à retrouver ton chemin. » comme si je la poussais mentalement vers l’hôtel comme Dieu. « Après faut monter jusqu’à ta chambre hein. » dis-je en haussant les épaules.

Dubitative, j'écoutais la phrase de Maden avant de hausser une épaule. « Personnellement ça me fait plus de peine que ça ne m'amuse. Sauf quand les gens se cassent lamentablement la figure, un peu comme moi tout à l'heure. » Je sais parler de moi avec autodérision, quand même. Je ris avec lui lorsqu'il me confia qu'il allait garder mon compliment pour lui, puisque personne ne le croirait de toutes façons. « C'est une sage décision! » Et nous voilà arrivés à l'hôtel, en un morceau. Je me tourne vers lui à sa remarquer, l'air faussement consterné, visible à mon sourire sur les lèvres. « Bien sur, Maden, tu as été ma lumièèère dans l'obscurité, mon phare en pleine mer. » Je secoue la tête en riant, avant de passer la porte de l'hôtel pour me diriger vers l'ascenseur. « Je sais que je suis au dernier étage, c'est déjà ça de gagné. » Le reste, je devrais savoir me débrouiller grâce à ma clé.

« Ca fait pitié en réalité, ce n’est même pas de la peine que je ressent. » dis-je en haussant les épaules. J’étais assez égoïste par moment et ce genre de nana, je les plume de leur argent. Chacun sa vision des choses, autant rester un minimum potable pour éviter tout problème. Au moins, elle ne me voyait pas comme le pire des mecs, c’était un bon point venant de la petite blonde. « Je savais que j’étais aussi important pour toi. » dis-je avec un sourire au coin. Ben oui, elle était arrivée à l’hôtel sans se perdre et cela simplement parce que je suis là, on est d’accord ? J’hausse les épaules quand je la suivis dans l’ascenseur, on était au même étage au moins. « T’aurais pu essayer les escaliers tout de même. » dis-je avec un sourire au coin. Autant continuer à rire hein, je l’aurais rattrapé si elle tombait dans les escaliers. « Tu devrais boire de l’eau avant de dormir. » dis-je simplement alors que j’étais collé contre la paroi de l’ascenseur près d’elle.

Je hoche la tête lorsque Maden parle plus de peine que de pitié pour les gens qui se minent la face à grand coup de bouteilles d'alcool. Et arrivés à l'hôtel, Maden entrait dans mon jeu en se vantant d'être important pour moi. « Mon unique repère, si tu savais! » Ou paas. J'ai pas de repères, et j'en veux pas. Mais autant en rire, tant qu'on est là tous les deux. Au final, quand il veut, il est pas si désagréable que ça, hein. Je dépasse la porte des escaliers pour appeler l'ascenseur, et secoue la tete en riant. « Désolé, je suis pas encore masochiste à ce point! » Et il m'accompagne à l'intérieur de l'ascenseur. Je me tourne vers lui à sa phrase, étonnée qu'il me donne de bons conseils. « Je pense que je vais même prendre une douche bien chaude pour me rafraichir les idées. » Je lève les yeux vers lui, avec un léger sourire. Non, Clary, l'invite pas à venir. Même s'il est beau.